mercredi 9 mai 2018

POUR CELUI-CI C’EST L’HEURE DE VERITE…! ENTRE LA DEFENSE DES INTERETS SUPERIEURS DE LA NATION, OU LA TRAHISON, IL DEVRA CHOISIR…



La rupture de l’accord sur le nucléaire iranien par les Américains est non seulement illégale, puisque cet accord fut travaillé et scellé sous l’égide des Nations Unies qui disent la loi internationale, et qu’il a de plus reçu leur signature, et illégitime, puisque les Etats-Unis ne sont en rien ni menacés, ni lésés, par cet accord et que seule la manigance d’un lobby haineux et belliciste, se trouve à l’origine de cette décision…

Mais il s’agit surtout par la prétention des Américains de sanctionner quiconque ne se plierait pas à leur volonté d’isoler l’Iran, et de contraindre ainsi des nations souveraines à se plier à leurs exigences, d’une atteinte inadmissible portée contre le droit des nations, contre leur souveraineté, et à laquelle aucun dirigeant digne de ce nom ne saurait se soumettre, sans salir sa fonction et trahir sa nation…

Cette prétention américaine, si rien ne lui est opposé, sera un désastre pour l’économie française qui n’a déjà pas besoin de cela, tant les grands groupes industriels français se trouvent engagés en Iran, sur des projets parfois colossaux, ce qui, compte tenu des sommes déjà engagées et du manque à gagner, les placerait dans de grandes difficultés…

Rappelons que c’est déjà la fermeture de leur usine iranienne fabriquant les fameuses Peugeot Pars, qui était la plus importante de leur groupe en produisant plus de 400 000 voitures par an, qui a provoqué la chute de ce fleuron de l’industrie française, le groupe PSA, la fermeture de l’usine d’Aulnay qui fournissait les pièces détachées pour l’usine iranienne, et le rachat final de Peugeot par le chinois Dougfeng…

Toute la question est donc de savoir si cet homme, dont il ne fait plus mystère pour personne que son élection aura été due en grande partie au concours financier de certains, se sentira redevable envers eux et sacrifiera à leurs intérêts, ceux de la nation française, comme l’a honteusement fait son prédécesseur, ou s’il aura le courage de s’opposer à son ami américain en refusant son dictat et en recherchant les moyens de contrer cette attaque avec ses partenaires européens…

Nous saurons bientôt si nous avons à faire à un défenseur des intérêts de la nation, ou à un traitre vendu à une puissance étrangère, et si tel devait être ce second cas, nous saurions quant à nous ce qu’il nous resterait à faire…

Richard Pulvar

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