dimanche 5 janvier 2020

PROFANE, STÉPHANE, ET ÉPIPHANE, TEL FUT LE PARCOURS INITIATIQUE DES MAGES QUI REÇURENT LES ENSEIGNEMENTS PAR L’OBSERVATION DES “LUSTRES”…


Profane (prophanus), le non initié qui n’a pas encore eu accès à la lumière (phanes), autrement dit, aux “enseignements”, et qui se tient en dehors du temple…

Stéphane (stephanos), le “temple”, c’est-à-dire le lieu d’observation des “lustres”, autrement dit, des objets célestes lumineux, le Soleil, la Lune, et les étoiles, pour savoir quelles doivent être nos obligations comportementales. Ceci, pour ne pas nous trouver en contradiction, ce qui nous mettrait en échec, avec la “volonté céleste” ou “volonté divine”, telle que celle-ci correspond à la “tendance” logique et obligée du cours des temps, que signifient selon leur course, les objets célestes…

Ceux-ci nous signifient ainsi la “lumière du temps”, autrement dit “tempus lumen”, dont la contraction donnera “templum”, le temple, l’endroit ayant pris le nom de la fonction…

Avant que les grandes cathédrales ne soient dédiées à Notre-Dame par les templiers, les premières d’entre elles étaient des églises “Saint-Etienne”, et tel est le cas de la cathédrale Notre-Dame de Paris, bâtie en lieu et place d’une ancienne église de ce nom. Cependant, cette appellation Saint Etienne n’a rien à voir avec le saint martyr de Jérusalem, mais tient au fait que se trouvait déjà à cet emplacement un “stephanos”, un lieu d’observation des lustres, pour savoir quelles sont nos obligations selon le ciel, d’où la corrélation sémantique qui existe entre ces deux mots, obligation, et observation…

Epiphane, celui qui les ayant observés et interprétés, a reçu les enseignements de la lumière (phanes), des lustres, autrement dit, celui qui a reçu “l’épiphanie” (epiphaneia)…

Pour marquer le grand événement, les mages apportèrent de l’or, pour signifier le début d’une toute nouvelle “ère”, des temps nouveaux qui sont en fait un retour à “l’âge d’or”, celui précisément des “origines”, avec la myrrhe, une résine aromatique qui servait à soigner, pour indiquer ainsi qu’il y aura bien un “salut”, par le fait que les péchés seront effacés, et ce, par ce qui brule et qui purifié, l’encens, autrement dit que le salut dans ces temps nouveaux s’obtiendra par le “sacrifice” purificateur, et telle sera la vocation du nouveau né…

Richard Pulvar

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