lundi 23 mars 2020

CORONAVIRUS... QUI SERA SURPRIS DU CONSTAT D’UN RAPPORT EXISTANT ENTRE UNE MALADIE RESPIRATOIRE ET LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE... ?



Selon une autre piste insuffisamment considérée, dans la recherche d’une explication quant à la fulgurance de la propagation de l’épidémie, il semble que les particules fines, les PM 10, autrement dit, des particules d’une dimension inférieure à 10 microns, sous forme solide ou liquide, soient des porteuses du coronavirus, comme elles le sont d’autres virus, selon des observations faites depuis longtemps...

Ceci expliquerait l’inefficacité manifeste, voire la dérision, de dispositions prises pour lutter contre la propagation, telles que se laver les mains ou se tenir à un mètre de distance les uns des autres, puisque le virus se trouverait dans l’air même que nous respirons, du fait de la charge de celui-ci en particules fines, lesquelles sont produites par l’activité industrielle et par différents moyens de transport et particulièrement, par les poids lourds et les automobiles...

Un premier coup d’œil sur l’illustration montre en haut, les principaux foyers de l’épidémie en France et en Italie, et en bas, les cartes de la pollution de ces pays en PM 10, et il est manifeste qu’elles se superposent. C’est également le cas en Chine, la région de Wuhan d’où est partie l’épidémie, ayant subi durant deux mois une très forte pollution, et la baisse d’activité due au confinement, y est certainement pour beaucoup dans l’amélioration de la situation...


Jusqu’alors on pensait que seuls les aérosols émis par la toux, contenaient du matériel infectieux. Mais selon une expérience réalisée en 2018 aux Etats-Unis, qui consistait à faire des personnes atteintes de la grippe saisonnière, respirer durant 30 minutes dans un cône relié à un réservoir, les chercheurs ont constaté que l’air expiré contenait de nombreuses particules virales infectieuses.

De plus, en ayant fait des prélèvements de sécrétions nasales, ils ont constaté que les patients qui présentaient de fortes concentration du virus dans le nez, n’était pas forcément les plus contagieux, que ce soit par leur toux ou leur respiration, car ce sont les particules qui proviennent des portions étroites du système respiratoire, près des alvéoles pulmonaires, qui se montrent les plus infectieuses...

Ainsi, pas besoin de tousser ou d’éternuer pour transmettre le virus, une simple expiration d’air suffit, et ces aérosols infectieux restent en suspension dans l’air pendant une longue période, même quand les personnes qui les émettent ne toussent pas...

Il faut noter à ce sujet que les particules fines, dont on aperçoit qu’elles seraient un des principaux facteurs de la transmission du coronavirus, sont déjà responsables en France d’environ 5000 décès par an, dont près d’un millier par un cancer des poumons, sur un total de 48 000, pour toutes les formes de pollution atmosphérique...

Que par-delà la tourmente, cette épidémie soit l’occasion d’une discussion approfondie quant à cette question de la pollution due aux activités humaines, qui risque de dévaster nos sociétés par des problèmes sans fin et sans solution...

Richard Pulvar

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