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vendredi 29 janvier 2010
Des associations dénoncent des viols en Haïti
Deux semaines après le séisme, la police haïtienne rapporte des faits liés à de nouvelles formes de criminalité.
Plus de deux semaines après le séisme qui a dévasté la région de Port-au-Prince en Haïti, faisant près de 170.000 morts, la police locale se fait l'écho de l'alerte lancée par des associations de femmes qui rapportent des cas de viols.
"A la faveur du black-out qui sévit sur la capitale d'Haïti, des bandits en profitent pour harceler et violer femmes et jeunes filles réfugiées sous les tentes", a indiqué Mario Andrésol, directeur de la police haïtienne (PNH).
Ce dernier rappelle que plus de 7.000 détenus se sont échappés de la prison centrale de Port-au-Prince le soir du séisme, et craint l'émergence de nouvelles formes de criminalité, d'autant plus difficiles a endiguer que les forces de sécurité haïtiennes ont payé un lourd tribut à la catastrophe du 12 janvier dernier.
"Nous avons perdu 70 policiers et près de 500 sont toujours disparus alors que 400 ont été blessés", a précisé Mario Andrésol. Sur un peu plus de 6.000 policiers déployés dans la région de la capitale haïtienne, seulement 3.433 ont répondu à l'appel.
Rendu très vulnérables, les enfants, pour nombre d'entre eux séparés de leur famille, peuvent être la proie de trafic. A ce titre, Le département d'Etat américain a indiqué vouloir apporter son aide aux autorités locales pour les aider à protéger la population, en particulier les plus jeunes.
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