mais bien les populations de 23 cantons répartis sur l'ensemble de la Martinique . Cette fâcheuse tendance à ne promouvoir ostensiblement que ce qui vient du parti politique foyalais, crée une désatreuse rupture médiatique avec les populations des communes et des villes des autres circonscriptions de la Martinique. Nous l'avons observé comme tout le monde. Ce qui est réellement affligeant c'est bien ce manque d'objectivité et cette délibérée partialité qui est facilement décelée par les visiteurs dont les commentaires moqueurs associent ces traitements de l'information à ceux des dictatures et des gouvernements autocratiques. Et pourtant on a cru un moment que l'apaisement des situations conflictuelles entre les deux partis politiques RDM-PPM, viendrait probablement des médias qui leur réserveraient des conditions équitables d'expression. Mais ce ne fut pas et n'est toujours pas le cas.
Aujourd'hui, les martiniquais qui ne sont pas dupes de ce sinistre jeu enrobé de commentaires et de légitimités journalistiques, expriment leur ras le bol du néoppm, favoris des médias, en sanctionnant leurs représentants avoués ou inavoués; ceux qui osent porter atteinte à la cohésion sociale et politique de la plupart des municipalités autour desquelles vivent en effet des gens intelligents, humbles et parfaitement clairvoyants et qui participent au développement cohérent de la Martinique.
Ces dernières élections cantonales ont bel et bien commencé à recoller les miettes du miroir de la vérité brisé par de sombres projets qui ne font pas honneur à l'utopie refondatrice.
Les masques continuent de tomber; et celles et ceux qui cherchaient à tromper sans vergogne l'électorat avec la main sur le coeur et la bouche fardée de mensonges et de promesses démagogiques, allant jusqu'à dire que de "l'argent serait immédiatement débloqué" pour répondre aux besoins qu'on est incapable d'identifier en temps ordinaire.
Plus à l'aise à se situer au dessus de la masse que de comprendre la différence entre maître d'ouvrage et maître d'oeuvre, ils en sont à rejeter l'anathème sur Claude LISE sans souvent bien comprendre ce qu'on lui reproche vraiment. Alors on passe son temps à cracher du venin sur Claude LISE, à hurler d'hystérie au Conseil général contre la politique et la gestion de Claude LISE, à fomenter des complots et à organiser des réponses à l'immobilisme d'un plan de relance qui n'attend son décollage qu'à partir de la Collectivité unique.
Tout le monde le sait, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Il n'y a pas mieux pour mépriser les gens qu'en voulant leur faire croire que Claude LISE est le responsable du chômage en Martinique, des conflits du port, de l'impopularité internationale de la destination Martinique, de la pollution des terres, de tous les malheurs des Martiniquais, de tous les malheurs de Fort de France et jamais on ne pense à relayer ce qui se fait par le conseil général sous la présidence de Claude LISE.
Alors, on comprend qu' à la faveur de ces élections pourquoi il a fallu autant de bruit pour gagner seulement 1 canton par le néoppm. Et à écouter les commentaires de la presse, le grand victorieux de ces élections est encore le néoppm. Et pourtant , ces commentateurs savent mieux que tout le monde que le parti politique foyalais de Césaire-ville se persuade d'une popularité virtuelle sur l'ensemble de la Martinique. Là encore la démonstration est faite par les populations des autres circonscription que celle de Fort de France.
- Pourquoi ne parle-t-on plus de Fred LORDINOT (le pauvre) balayé dès le premier ?
- Pourquoi ne chante-t-on plus la victoire annoncée de Chantal MAIGNAN, de José LOUTOBY (2 contre BIROTA), de Ste Rose CAKIN dépité par la victoire de Joachim BOUQUETY ?
- Pourquoi juste un lapidaire commentaire sur la réélection de Ange LAVENAIRE au Marigot et de Charles André MENCE à Ducos ? Tous deux donnés perdants à grand renforts de petites phrases assassines face à" la machine PPM" .
- Pourquoi ne parle-t-on pas de l'écrasante victoire de Nestor AZEROT et de Eric COURSET à Ste Marie alors que les micros de campagne crachaient déjà la mort de Claude LISE ?
- A-t-on déjà oublié la réelection de Guy ANNONAY au Lorrain face à la politique de dénigrement dont il a été la proie par le Président et la 1ére vice présidente du Conseil régional (eh oui) venus en renfort au Maire pour casser celui qui n'a d'autre objectif que le développement social sur le canton lorrinois ?
- Lucien ADENET à Riivière Pilote, est-il déja oublié ou est-ce M. FILIN qui est passé par la trappe alors qu'il était annoncé à grands cris comme l'espoir de "la nouvelle gouvernance de la Martinique" ?
- Comment commenter la symptomatique victoire de Johnny HAJJAR à FdeF avec seulement 693 voix (alors qu'en 2004, il recueillait près de 900 voix) qui représentent seulement 27,02 % de participation (la plus faible de l'histoire politique à Fort de France) sur le 3eme canton?
- Et puis pourquoi ne parle-t-on pas des 771 voix de Joel BARDET à Dillon/ Volga Plage (1ere fois dans l'histoire politique du canton) malgré la pluie d'euros qui s'est déversée sur le canton et le mépris déversé contre ce jeune homme dynamique au tempérament de bagarreur.
Le représentant du néoppm ne totalise que 1720 voix pour une participation "sanctionnante" pour le sortant, de 29,94 %. Mais on lâche sur une chaîne télévisée que la gagnant a obtenu 70% des suffrages sans préciser qu'il s'agit d'un canton qui compte 9084 inscrits !!!
Alors l'abstention, est -elle à mettre à l'actif de BARDET ou JABOL ? Est-elle sanctionnante pour HAJJAR ou pour LESDEMA ? Sera-t-elle comprise par CHANTEUR et REGINA quand seulement 31% des électeurs se sont déplacés sur le canton 8 malgré les appels tonitruants du parti politique foyalais aux 9499 inscrits.
Il y a encore beaucoup à dire de ces silences qui n'ont pas d'autres objectifs que de lisser la défaite du néoppm auprès des 300000 autres martiniquais (en dehors de Fort de France) qui vivent sur ce territoire de 1100 km2. Mais il vaut mieux oublier que l'abstention est aussi éloquente que la participation ; elle exprime pourtant le besoin de désunion, le changement dans la relation devenue pénalisante pour les parties et surtout l'étendue de la déception quand la confiance est perdue.
Rdm Rassemblement
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