mardi 3 mai 2011

La traite négrière permanente



Enfants du pays : il nous est interdit de rater le rendez vous de février 2012.
2012 : Année de la rupture.

2012 : Début de la construction de notre pays.


Enfants du pays : quand le ventre pilote l'action au lieu de laisser cette tache à la tête, cela va de l'application stricto sensu d'un tel credo à une forme plus métaphorique ou le bon sens est chassé par une cupidité et un matérialisme focalisés sur l'instant présent. C'est cette vieille attitude qui confina certains d'entre nous à trahir la nation en collaborant odieusement avec l'envahisseur.

La traduction en langage politique des demandes faites par le peuple sénégalais à travers les assises nationales tardent à venir, à dix mois des élections présidentielles. Le résultat de cette consultation citoyenne n’atteindra sont objectif qu'après sa traduction en langage politique, en projet ou programme, selon les sensibilités. Cette traduction nous dira comment l'équipe compte aborder cette rupture tant attendue vus les dégâts de la gestion des 52 ans d'indépendance. Le peuple attend avec impatience cette traduction qui revient naturellement à Benno. Benno, multiple ou unique, une traduction de la conclusion des assises s'impose et, à mon sens, règlera le problème de personne. Sans programme, inutile de crier partout : « je suis pour la conclusion des assises » et « vive les assises ». 


Ce programme doit répondre clairement aux questions suivantes :
-     Quand et comment répondre aux attentes du peuple sénégalais exprimées lors de la consultation citoyenne mise en place par les assises nationales ?
-     Comment s’y prendre pour réduire les importations ?
-     Comment arriver à l'autosuffisance alimentaire ?
-     Comment abandonner les anciennes pratiques, faire campagne sans l'argent des bâilleurs de fonds ?


Une volonté politique énorme nous est demandée, il faut rompre dès maintenant avec les anciennes méthodes et respecter la charte de bonne gouvernance démocratique.
Qui dans Benno peut financer une campagne présidentielle ? Pas plus de deux personnes : Niass et Dieng. J’aurais bien aimé dire l’AFP et le PS mais les choses ne marchent pas comme ça chez nous. Il va falloir y remédier : « Je suis riche alors je dois être le président », les assises disent non !


Le programme issu des conclusions ne prendra jour qu'à condition que l’AFP et le PS le souhaitent ou que le PS ou l'AFP le souhaite.


Une troisième possibilité, meilleure et plus proche du peuple, peut sortir des jeunes honnêtes, brillants, humbles mais sans sous (un pêcher pour le Sénégal), des fonds propres, au sens propre et figuré du terme, peuvent être collectés avec le peuple et dans le peuple pour porter notre programme.


Oui, un projet peut venir de Dialo Diop, RND, Mamadou Lamine Diallo, TEKKI, Madièye Mbodj, YONOU ASKANWI, et pas mal d’autres aussi valeureux qu’eux dont notre Sénégal regorge. En conjuguant nos moyens, c'est possible, sans aller chercher des bailleurs de fonds qui nous couteront cher après.

Un programme pour libérer notre pays aura le soutien du peuple sans aucun doute. Allons avec les sénégalais qui marchent avec leurs têtes et non avec leurs ventres.


Si je considère le cas de la religion que je connais le mieux  à savoir l'islam, force est de constater que cette religion s'oppose catégoriquement à une telle manière d'appréhender la condition humaine. En effet, ne serait-ce qu'au travers des efforts d'abnégation de longanimité et pour tout dire de patience et de courage qu'induit la pratique des cinq piliers de cette religion (Ramadan, prières régulières, confiance absolue au créateur immatériel), on ne peut que conclure au fait qu'elle n'est pas du tout respectée par un bon nombre d'individus. L'islam, religion la plus répandue au Sénégal, devrait amener nos compatriotes à rivaliser dans la maitrise de soi et à se projeter dans l'avenir quand ils préfèrent se fier à la certitude illusoire ou tout du moins éphémère et palliative du gain présent.   


Oui, nous devons et nous pouvons réussir à sauver notre bien le plus précieux, notre pays, pour l'amour de nos proches, les biens de nos enfants. Nous avons  travaillé des années durant autour des assises nationales pour chercher comment rendre viable notre pays, comment mieux éduquer nos enfants, nous soigner, en gros, comment avoir une vie digne d’être humain. De grâce, réussissons ce projet pour l’avenir de notre nation.

Mes chers, faisons table rase du passé. Nous ne sommes rien soyons tout !


N'attendons plus les porteurs de valises, ces faux frères qui ne pensent qu'à leurs intérêts, leur seul objectif est de nous neutraliser, de nous mener en bateau pour garder le pouvoir. Objectivement, quelle différence idéologique sépare la classe dirigeante et les gros qui prétendent faire mieux qu’elle demain ? Rien du tout. Ils sont issus de la même famille et ont le même patron.


Pour y voir clair, le peuple attend de juger un programme basé sur les conclusions des assises nationales. Il attend toujours. Cette traduction des conclusions ne viendra jamais de cette bande, le changement ne pourra pas venir des anciens qui ont contribué à la gestion qui a mené notre pays dans cette situation. Ne comptons pas sur ces enfants de l'ancien régime, un chien ne fait pas un chat. Cette bande ne pense pas. Ils appliquent des ordres dictés par des maîtres du genre Bolloré et compagnie. Peu importe pour le patron qui sera demain au palais, l'important pour lui c'est que le Sénégal continue à consommer France, penser français et reste sous tutelle de la mère patrie, et il s’en fout du peuple sénégalais. La jument sénégalaise met bas, son foal devient yearling, s’échappe des paddocks, traverse le désert ou prend la mer, est en péril, cela n’a aucune importance à partir du moment où l’on considère le sénégalais comme un simple étalon. On saillit pour que nos progénitures portent ou défendent les intérêts de la France. Mais oui, voilà notre place dans ce monde.

A dix mois de l'échéance électorale, six bourrins de la même écurie avec des casaques différentes se rangent dans les boîtes de départ pour une course déjà courue. Pour le patron, chef de l’écurie, un seul gagnant la France, encore la France, bien joué !


Voilà comment maintenir tout un peuple sous domination en douceur avec la complicité de leurs semblables.


Le Sénégal, pays où se concentrent le plus de poltrons au mètre carré, des bons serviteurs du maître depuis toujours, des tirailleurs à la francophonie, de Blaise Diagne à Abdou Diouf en passant par Senghor et Wade qui bat tout le monde dans la médiocrité.


Pour 2012, les mieux placés sont les enfants de Senghor élevés dans la même maison que Diouf et les enfants de Wade. Le tiercé gagnant sortira de cette famille et mieux, le quinté y est !


Ces faux sénégalais sont comme le Canada Dry, la couleur de la bière, son goût mais sans alcool.


Le peuple sénégalais doit se débarrasser de ces faux jetons. Ne vous y trompez pas, ils bloquent Benno, c’est de bonne guerre. Avec leur fric, ils dictent leur loi, ils font semblant de faire face à l'homme du palais mais ce n'est que diversion, ils bossent pour le même patron. Leur seul objectif est d'amener le peuple sénégalais à l’échafaud.


Il est largement temps de mettre fin à cette injustice à tout prix.

Chers compatriotes, la majorité de mes sœurs, frères, enfants se disent croyant. Moi je vous dis que le fondateur du mouridisme, l'homme de Tivaouane, le grand de Niassene n'aurait pas accepté le dixième de ce que vous vivez sans broncher. Une attitude lâche, sauve qui peut, en écrasant au passage les plus faibles d’entre nous. Je me demande quels grands hommes vous sont exemplaires et vous guident.  Mais oui, vous êtes derrière les Serigne String et les Wade family, oui, on a les chefs que l'on mérite.


Ressaisissez-vous et prenez votre responsabilité, le Sénégal ne supportera pas un quatrième chef d'état ripou.

Bon courage à tous, on s’en sortira.


Bamba Gueye Lindor
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Les Damnés de la Terre

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