dimanche 31 juillet 2011

Ce que Marie-Victorine M’Bissa (alias Marie-Victorine M.) prétendue "maîtresse" de Strauss-Kahn, a oublié de dire



D’abord son nom : M’Bissa. Etrange de se montrer en photo, de donner trois interviews en 24 heures depuis la Suisse après avoir, parait-il, fui les USA et de faire des mystères sur son identité.
Elle est sarcelloise et a fait ses études au lycée Jean-Jacques Rousseau où des condisciples se souviennent fort bien d’elle à l’époque où elle portait des lunettes. Tout Sarcelles, apparemment, est au courant de sa relation avec Strauss-Kahn qui s’est terminée par une tentative de suicide. Pourquoi ? A l’intéressée de nous l’expliquer.
Marie-Victorine n’a pas dit non plus que son père, chimiste né en 1943 à Kouomi (Congo-Brazzaville) dirigeant d’une entreprise d’importation de légumes africains, mais aussi, selon certains, propriétaire d’un bar-dancing, après avoir été socialiste, s’est retrouvé en 2008 en 41e position sur la liste municipale de l’UMP menée par Patrick Galmet contre François Pupponi.
Sur cette liste, figurait Mohamed Fofana, également transfuge du PS, le même qui prétendait à qui voulait l’entendre, il y a quatre ans, qu’il serait intervenu, pour le compte de Dominique Strauss-Kahn, afin d’« arranger » l’affaire glauque d’une jeune fille d’origine africaine qui aurait eu une relation sexuelle avec l’ex-futur président de la République française, aurait été enceinte, aurait tenté de se suicider et aurait finalement été exfiltrée, avec l’ «aide» de ceux que ça pouvait déranger.
Une romance pas très romantique finalement qui ressemble beaucoup, mutatis mutandis, à la bizarre confession de « Marie-Victorine M. »
Autre fait troublant : Mohamed Fofana, que Marie-Victorine a oublié de mentionner, alors que c’est lui qui se vantait d’avoir joué les « bons offices » pour conclure cette histoire assez scabreuse, était en 2008 colistier d’André M’Bissa.
Plus troublant encore, Fofana refuse à présent de s’expliquer sur cette affaire, au motif qu’ « on » lui aurait trouvé un travail de gardien d’immeuble à Saint-Denis et qu’il vivrait tranquille à Villers-le-Bel, après avoir perdu la mémoire (sans doute flashé par « Mister K » comme dans le film Men in Black).
On attend avec impatience que François Pupponi, officiellement injoignable pour cause de vacances (dans sa luxueuse propriété corse) confirme ou infirme sa présence à l’hôpital de Gonesse, sur la demande de DSK, au chevet de Marie-Victorine M’Bissa, après la tentative de suicide de cette dernière (c’est elle qui donne cette version dans son interview à L’Illustré). A moins qu’il ait été flashé par « Mister K », lui aussi.
On aimerait, en outre, que les habitants de Sarcelles retrouvent un peu la mémoire et la parole après toutes ces années d’opacité, de mensonges, de terrorisme et d’omerta.
Et puis, cerise sur le gâteau, si certains journalistes français qui ont pignon sur rue se remettaient un peu à travailler, au lieu de partir en vacances ou d’inventer des comités de soutien bidon et manipulés par les compagnons de DSK pour tenter d’occulter celui qui, créé dès le lendemain des événements, est généralement passé sous silence et banni de certains médias. Mais finalement, il fait son petit travail, comme on voit. Au fait, on salue l’arrivée dans ce comité de la maman de Tristane, Anne Mansouret. Là preuve qu'on n'est pas des "communautaristes".
Claude Ribbe

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