Les noirs Lybiens, les africains et notamment les Tchadiens, sommés par le CNT de quitter la Libye
Des tags partout à Benghazi. Quitter notre pays sinon vous serez égorgés. Rien d'étonnant. Oh, que rien d'étonnant. Déjà des dizaines de milliers de Noirs tués par les bien-aimés de Nicolas Sarkozy et de Levy Bernard Henri. Rien d'étonnant à ces menaces à prendre très aux sérieux venant des assassins du Guide Libyen, cautionnés par la France de Sarkozy, les USA d'Obama. Rien d'étonnant que ce fut Levy Henri bernard qui a fait l'apologie de ces assassins en France. Une haine féroce des Africain-français habite le philosophe depuis des lustres. Quant à Sarkozy son racisme anti-noir n'est plus à démontrer. Oh, rien d'étonnant... Tuer du nègre, massacrer du nègre, écraser du nègre, les deux hommes en rêvaient depuis si longtemps ! Si longtemps. Oui, ils doivent jubiler. Leur bras armé le CNT accompli cette sale besogne à leur place.
La haine de Levy Bernard Henri pour les Noirs, je l'avais perçu il y a vingt-cinq ans lorsque je le rencontrai pour la première fois à la maison des écrivains. J'étais toute jeune. Et alors que de jeunes écrivains s'empressaient de lui serrer la main, je refusai de le faire. Mon attachée de presse me demanda pourquoi, je rétorquai, je n'ai pas confiance en cet homme. Et depuis lors, je n'ai jamais voulu lui serrer la main, ni même de me retrouver assise à ses côtés lors des dédicaces des livres. A chaque fois, je demandais de changer de place. Je sentais instinctivement que cet homme là fera notre malheur, j'ignorais ni quand ni comment. Une intuition suffisamment forte, une répulsion qui me poussa même à refuser de le saluer il quelque temps de cela... C'était au cimetière, à l'enterrement d'un ami écrivain et éditeur Yves berger que j'adorai. Ma répulsion était si forte qu'alors qu'il se collait à moi pour que je vis bien qu'il était là, je le toisai. Mon ami et confrère Gaston-paul Effa s'en aperçut et me demanda : " Qu'as-tu sita ? Ca se voit que tu refuses de le saluer. Il veut que tu le fasses et tu t'y refuses absolument. Pourquoi ? " Je répondis : " cet homme nous déteste... Je sais qu'il fera du mal à notre peuple. Je le sens."
Calixthe Beyala
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