vendredi 13 juillet 2012

Côte d’Ivoire, Libye, Syrie… Poutine enflamme la France et les Etats-Unis



Le président russe Vladmir Poutine est sorti de ses gonds, hier mardi 10 juillet, face à l’ingérence maladroite et outrancière des Etats et de l’Union européenne – avec pour chef de file la France – dans le conflit syrien. Dénonçant par ailleurs l’exportation de la «démocratie des missiles» pour mieux exploiter les pays victimes. Celui qui se place désormais en défenseur des Etats «agressés» par l’axe UE-USA, entend oeuvrer à éviter la perpétuation de cette ingérence meurtrière
Pour les uns, le retour de Poutine aux affaires en Russie était vu comme une espérance, pour les autres ce comeback de l’homme fort de Moscou au devant de la scène risquerait de gêner beaucoup de choses. Et depuis sa nouvelle élection à la tête de la Russie, Poutine n’a pas failli à sa réputation. Il ne manque pas d’occasion pour dénoncer l’attitude des dirigeants américains et européens dans les crises qui secouent le monde ; et plus particulièrement leurs ingérences outrancières, qui se soldent dans bien des cas par une intervention militaire. Le président russe, Vladimir Poutine, a fait savoir, hier à Moscou, que la domination des Etats-Unis et de l’UE dans le monde s’est affaiblie suite aux désarrois socio-économiques internes des pays évolués. Aussi, poursuit-il, s’évertuent-ils à faire feu de tout bois pour conserver leur influence habituelle. «Cela se traduit par l’exportation d’une ‘‘démocratie’’ assise sur les missiles et les bombes et par l’ingérence dans des conflits internes, notamment dans les pays arabes», a déclaré Vladimir Poutine. Les Etats-Unis et l’Europe, a-t-il poursuivi, «recourent souvent à des actions unilatérales, contrairement aux normes du droit international», a rapporté la Radio La voix de la Russie. Cela est particulièrement évident à l’exemple de la Syrie, dénonce le président russe. De toute évidence, c’est cette quête effrénée de richesses des pays faibles qui ont poussé les Etats-Unis à intervenir en Irack et la France à bombarder les Ivoiriens et les Libyens, au nom de la fameuse «démocratie» par les bombes. La Russie qui jusque-là observait une certaine posture n’entend plus laisser prospérer cette forme de néo-colonisation et pillages des richesses au nom d’une prétendue démocratie. C’est pourquoi, depuis lors, elle reste intransigeante sur le cas de la Syrie où, encore et toujours l’Europe et les Etats-Unis veulent forcer la main et déstabiliser définitivement ce pays. Prétextant toujours la protection des civils, ces pays occidentaux anéantissent les armées régulières de ces pays et arment parallèlement des rébellions, de prétendues «revolutionnaires». Côte d’Ivoire, Libye, Irak, même scénario, mêmes acteurs et mêmes objectifs inavoués : le pillage des ressources des pays «démantelés ». Ainsi va la «démocratie » des bombes et des missiles.

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