L’image est forte , ce sont des femmes qui portent le cercueil de Farakhunda , comme un défi à tous les principes et règles des funérailles musulmanes. Le message est clair : ôtez vos sales mains criminelles , vous ne gagnerez pas vos bons points, vos hassanates, en mettant sous terre cette martyre de votre folie meurtrière !!!
Farakhunda, une jeune étudiante Afghane de 27 ans lynchée par une meute de loups affamés jeudi dernier à Kaboul , brûlée vive et jetée à la rivière .
Une simple rumeur lancée par un frustré jaloux « Elle a brûlé une copie du Coran » et voilà qu’on s’attroupe , sans questionner , sans vérifier , sans réfléchir, on juge , condamne et applique la sentence , porté par son instinct bestial.
Les mains assoiffées de chair la touchent , lui arrachent son foulard pour dévoiler ses longs cheveux de soie, on se pousse, on effleure, on tâte, on palpe, on s’excite à la vue de la peau dénudée et l’instinct sexuel refoulé se transforme en instinct meurtrier. On ramène des bâtons, bien rigides et bien longs, symbole phallique de la virilité perdue, et on donne des coups en râlant de plaisir à chaque cri de douleur.
Les esprits enflammés, les corps incendiés on décide de brûler cette femme, objet de désir, de passion et de haine de soi, dans une ultime jouissance, dans un orgasme collectif. On jette ensuite le corps calciné dans une rivière comme pour éteindre le feu qui consume de l’intérieur.
Vidés, rassasiés, les assaillants vaquent aux futiles occupations de leur pathétique vie, sous le regard impassible des agents de l’ordre.
Pour justifier l’acte barbare, les autorités conseillent la famille déshonorée de déclarer sa fille coupable, folle et suicidaire ; mais l’enquête révèle que Farakhunda était saine d’esprit et totalement innocente de toutes les accusations.
« Ma soeur terminait son Master en sciences Islamiques, c’était une enseignante forte, intelligente et très pudique. On nous a intimidés pour dire qu’elle n’avait pas toute sa tête. Ce sont eux les fous. »
Ce sont les paroles d’un frère meurtri qui refuse que la mort horrible de sa soeur soit considérée comme un simple fait divers.
Farakhunda, une belle jeune fille qui méritait de vivre dans une société autre que celle où les fous de la religion compensent leur frustration sexuelle avec une ferveur pathologique pour un Dieu qui n’a pas besoin d’eux pour se protéger.
Des fous de Dieu qui ne font que propager la haine à l’encontre de ce livre et de cette religion par leurs barbares actions.
Il y a quelques mois 1400 copies du Coran ont été repêchées des égouts de la ville la plus conservatrice d’Arabie Saoudite, flottant avec les excréments et bouchant les canalisations.
Lettre ouverte de la part de tous non Musulmans traités injustement et forcés à respecter le livre de ceux qui s’octroient tous les droits au nom de leur foi.
Un Coran abîmé doit être détruit dans le respect , enterré ou brûlé pour ne pas offenser la parole de Dieu ; les « infidèles » le savaient très bien, c’est dans le mépris qu’ils s’en sont débarrassé.
Voici le résultat de la folie des grandeurs de l’intégrisme Musulman. À méditer.
Ironiquement « Farakhunda » veut dire « Heureuse » en Persan , qu’elle le soit dans un autre monde ou elle repose en paix .
Taous Amrouche
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