C’est par un véritable coup d’état institutionnel, c’est-à-dire à l’aide de parlementaires corrompus, que la “main malfaisante” qui prétend étendre sa domination à la planète entière, s’emploie à provoquer la destitution de celle qui fut jugée, condamnée, emprisonnée et torturée sous la dictature, pour avoir voulu s’opposer à celle-ci. Car, en consécration d’une éprouvante vie de lutte, elle est parvenue comme candidate du “parti des travailleurs”, à se hisser à la tête de la nation brésilienne, en succédant à son compagnon de lutte et avec le soutien des déshérités de son pays.
C’est dire si ses ennemis qui ne goûtent en rien la justice sociale, s’activaient déjà avant même qu’elle ne se trouve aux responsabilités, et après une tentative de renversement déclenchée mais sans succès à l’occasion de la coupe du monde de football qui s’est déroulée dans ce pays en 2014, c’est maintenant par la mise en œuvre d’intrigants, d’affairistes, et de mafieux, et surtout par la mobilisation d’une presse sous le contrôle total de la puissance financière, qu’ils se trouvent en situation de l’évincer du pouvoir, en se moquant d’attendre simplement les échéances électorales…
Il est vrai qu’en plus de ses options sociales et son ardente coopération avec les autres pays membres du BRICS, l’inauguration en son pays d’une ambassade de la Palestine ne pouvait que déterminer la main malfaisante à lui porter au plus vite, le coup de grâce…
Nous avons là encore l’illustration que quand la puissance financière et la puissance médiatique se trouvent dans les mêmes mains, il ne peut plus y avoir de démocratie…
Ces malfaisants ont finalement eu le Brésil, et ils ont déjà eu la France depuis quelques années déjà…
Comprenons bien alors où se trouve l’ennemi, car il n’est certainement pas dans les migrants de Calais qu’on s’emploie à jeter en pâture au citoyens mystifiés…
Richard Pulvar
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