mardi 31 août 2010

Les titres de l'actualité du 31 août 2010

 
Dossier du policier Wanso Jules. Plusieurs dizaines d’agents de la PNH se sont donnés rendez-vous ce lundi devant les locaux du Parquet de Port-au-Prince pour dénoncer l’abus de pouvoir dont est victime leur collègue du service d’Immigration. Une grande réunion impliquant le commissaire du gouvernement, Auguste Harrycidas, des représentants du ministère de la Justice et de la Police s’est déroulée autour de l‘affaire au Parquet.

L’affaire sera entendue à nouveau jeudi au correctionnel, selon ce qu’a annoncé Me. Osner Févry. Le juriste a sollicité un réexamen du dossier sur la base des articles 391 et 405 du code de procédures civiles.

Le président du BED de l’Ouest I se défend dans le dossier de Claire Lydie Parent. Jaccillon Barthélemy précise que sa rencontre avec la candidate à la présidence a eu lieu suite à une requête de l’intéressée qui d’ailleurs a été déclarée irrecevable. Si la machine électorale est infestée de corrompu,s il n’en est pas un, s’est-il défendu.

José Miguel Insulza vient de s’attirer les foudres de la plupart des responsables politiques de l’opposition. En estimant que le processus électoral en cours est crédible, le secrétaire général de l’OEA se fait complice et du chef de l’État et du CEP dans leurs agissements, soutiennent ces dirigeants de partis. Ils notent que les propos de M. Insulza ne reflètent guère la réalité.

Action collective pour la dignité nationale. C’est le nom d’une nouvelle organisation sociopolitique portée sur les fonts baptismaux ce lundi. Ce groupe de pression entend dénoncer les dérives de l’équipe au pouvoir tout en réfléchissant sur les grandes questions nationales.

L’alerte orange est décrétée sur le grand nord menacé par de fortes averses, des rafales et des orages. L’ouragan Earl classé en catégorie 3 se fait de plus en plus menaçant. Le Centre national de météorologie d’Haïti appelle la population à la prudence.
 

TOUS DANS LA RUE LE 7 SEPTEMBRE CONTRE LA LOI INJUSTE SUR LES RETRAITES!


Réforme des retraites
19 août 2010

Le bras de fer continue

...Le devenir de la réforme des retraites sera le dossier phare de cette rentrée sociale. Le 7 septembre, l’Assemblée nationale entamera l’examen du projet de texte présenté en conseil des ministres le 28 juillet.

Puis ce sera au tour du Sénat de s’en saisir, dès la mi-septembre, en vue d’une adoption au plus tard début octobre, date à laquelle débutera l’examen périlleux du projet de loi de Financement de la Sécurité sociale.

Les organisations syndicales, dont la CFTC, comptent sur la mobilisation de nos concitoyens pour faire barrage à cette réforme uniquement fondée sur le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

S’il a d’ores et déjà indiqué qu’il sera inflexible sur ce point, le gouvernement n’a pas fermé la porte à l’ouverture de discussions sur la pénibilité et les carrières longues, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale ayant déjà déposé des amendements en ce sens.

Ce serait un premier pas, mais qui demeure insuffisant aux yeux de la CFTC, car rien n’est proposé sur le niveau des pensions, le financement de nos régimes de retraite, les mesures à prendre pour favoriser l’emploi, notamment celui des séniors et des jeunes…

Début juillet, la Confédération a adressé un courrier à tous les parlementaires pour présenter ses revendications et leur demander de les porter au cours du débat sous forme d’amendements. Les premiers retours nous laissent penser que les parlementaires de la majorité respecteront la discipline de groupe.

Face à un tel entêtement, il ne reste plus que la mobilisation.

Il est donc nécessaire de participer nombreux à toutes les manifestations qui seront organisées ce 7 septembre dans toutes les villes de France à l’appel de l’intersyndicale.

lundi 30 août 2010

Pissenlit


Je ne saurais l'affirmer mais il s'agit de pissenlit, c'est ainsi que je l'ai toujours appelé. Dans le temps, je voyais des papys et des mamies les ramasser, puis ce fut les gens de l'Europe de l'est, et depuis personne ne la cueille dans mon voisinage, elle est livrée trop fréquemment à la tondeuse des jardiniers.
E.Z 


MESSAGE DE JEAN PAUL VIRAPOULLE


Sénateur de la Réunion
Membre de la Commission des Lois
Secrétaire du Sénat
Université d’Eté CSLR

Guadeloupe
28 et 29 août 2010


Mes chers amis
Mon cher Amédée

Je tiens tout d’abord à vous féliciter très chaleureusement pour votre amicale invitation.

A mon grand regret, je n’ai pas pu être présent parmi vous à cette Université d’Eté, mais cela n’est que partie remise je vous le promets …

La force de votre association est sa fidélité envers des principes pour lesquels nous nous sommes battus depuis plus de 30 ans : travail, dignité et surtout respect de l’Unité des DOM au sein de la France et de l’Europe.

Les combats homériques que nous avons mené (Assemblée Unique, Bidépartementalisation de la Réunion, référendums aux antilles etc…) ont ancré fermement les DOM au sein de la République Française, notamment grâce à l’arrêt du conseil constitutionnel du 2 décembre 1982, qui a consacré la notion d’identité législative entre les DOM et la métropole . Cette notion a ensuite été transposée dans notre Constitution en 2003.

Ce combat pour l’Egalité Institutionnelle qui fut le nôtre a sauvegardé l’Unité des quatre DOM, et cette Unité tient bon encore aujourd’hui, puisque le projet de loi de réforme des collectivités territoriales a entériné l’idée d’une identité de traitement avec la métropole pour les départements d’outre-mer qui n’ont pas choisi une autre voie par le biais d’une consultation.

Cette Egalité institutionnelle a également donné naissance à la notion d’Egalité Sociale, qui est son corollaire logique et a servi de mode de développement, grâce aux transferts sociaux.

Cette Egalité Sociale en tant que moteur du développement à cependant atteint ses limites, les transferts en provenance de la métropole ne pouvant s’accroître à l’infini…

Certains ont pensé que les transferts européens pourraient compenser ad vitam aeternam les transferts provenant de la solidarité nationale…

Il est exact que depuis l’arrêt Hansen (1978) , puis la directive Poseidom (décembre 89) et surtout la création de la notion de RUP ( annexée au traité de Maastricht en 1992 puis partie intégrante du Traité D’Amsterdam 1997), l’Europe prend une part croissante au développement de nos économies.

Les actions des Présidents Mitterrand et Chirac ont permis à ces divers fonds européens de croître et de parfaire le rattrapage en matière sociale ou en matière d’équipements publics . Nous devons aussi rendre hommage à l’intergroupe parlementaire de l’outre-mer qui à été à l’origine de cette démarche d’intégration politique à l’Europe.

Cependant aujourd’hui, le développement par les transferts de solidarité européennes a aussi atteint ses limites pour 3 raisons :

- Tout d’abord l’élargissement aux pays de l’Est européen depuis 2004 réduit l’influence des RUP au sein de l’europe

- ensuite, la mondialisation et l’ouverture des marchés des DOM aux produits des pays ACP sans réciproque vont nous conduire à privilégier la compétitivité économique et l’exportation.

- enfin la crise économique globale réduit les possibilités des transferts , (lorsqu’on voit par exemple la Grèce en état de quasi faillite).

Dans le futur, nous devrons nous estimer heureux si les transferts européens sont simplement maintenus.

Alors que faire ?

Je crois que 3 stratégies complémentaires peuvent et doivent être mises en œuvre :

1ère stratégie : Continuer l’action visant au développement endogène

Depuis 1986 et la première loi « PONS », la solidarité métropolitaine a été orientée vers le développement endogène . Les Lois PERBEN puis JEGO ont par la suite renforcé les dispositifs destinés au développement économique.

Plutôt que des grandes lois « généralistes », nous devrons privilégier les secteurs où les DOM ont un avantage comparatif certain et tout faire pour que ces secteurs s’épanouissent : NTIC, énergies renouvelables, pêche, diversité biologique etc… C’est l’objet de la politique de Nicolas Sarkozy depuis 3 ans

2nde stratégie : Protéger nos économies d’une concurrence déloyale

Les accords de Cotonou ont crée des accords de partenariats dissymétriques dans le but d’aider les ACP.

Le problème est que nos économies sont souvent situées sur les mêmes créneaux et vont souffrir de cette concurrence déloyale, voulue comme telle.

La situation est telle désormais que nous devrons demander l’application de la déclaration 28 de l’Accord de cotonou, et ce de manière permanente et non pas sporadique et souvent dans l’urgence…

La solution réside peut être dans la création de Zones de Complémentarité Economique, où l’ouverture des frontières s’effectuerait lorsque les conditions d’un accord « gagnant/gagnant » sont réunies et seulement dans ce cas.

3ème stratégie : Une directive–cadre européenne pour l’outre-mer

Le principe de subsidiarité consiste à réserver à l’Union européenne ce que les Etats membres ne peuvent réaliser que de manière moins efficace .

Or en matière de traitement des RUP c’est souvent l’inverse qui se passe, et les adaptations législatives nécessaires pour traiter nos spécificités doivent être sans cesse sollicitées par les Etats membres, qui, il faut l’avouer, ont parfois d’autres priorités…

Nous pourrions demander la création d’une directive–cadre européenne pour l’outre-mer qui autoriserait la France à adapter systématiquement le droit européen en faveur de ses RUP, dans un cadre prédéfini.

Prenons un exemple avec le sort réservé aujourd’hui au secteur de la banane, pour lequel la suppression des quotas est compensée par des subventions. Je suis persuadé qu’il s’agit là d’un accord qui se fera sur le dos des économies antillaises car ces subventions finiront par se tarir…

Si une directive–cadre existait, elle autoriserait par exemple la France a pérenniser la préférence européenne pour la banane, au moins sur le sol national.

***

Voila le message, mes chers amis , que je souhaitais vous délivrer et qui me parait important pour les années à venir.

Merci encore et Bonne Université d’Eté à tous !

Québec accueillera plus de sinistrés haïtiens que prévu

Submergé par un nombre exceptionnel de demandes, Québec pourrait accueillir jusqu’à 5000 Haïtiens dans le cadre de son Programme spécial de parrainage humanitaire, dépassant ainsi le quota initial de 3000 personnes. 
Pourtant, l’ex-ministre de l’Immigration Yolande James avait été très claire lors de l’annonce du programme, en février dernier, sur la nécessité de respecter la limite maximale de 3000 individus parrainés.

«Cette réponse respecte notre capacité d'accueil et nos engagements en matière d'immigration puisque nous demeurerons dans les limites des objectifs d'accueil fixés pour 2010. Elle s'assure de ne pas mettre en péril l'intégrité de notre système d'immigration», avait-elle alors affirmé.

Or, le ministère de l’Immigration n’a eu d’autres choix que de revenir sur sa décision, ayant reçu plus de 8000 demandes de parrainage.

«Nous devrions finalement accueillir entre 4000 et 5000 personnes. Agir autrement serait dur, étant donné les circonstances. Comment peut-on tracer la ligne ici et pas là», explique le porte-parole du ministère, Claude Fradette.


3000 certificats de sélection délivrés d’ici novembre
 
Par ailleurs, le ministère semble avoir atteint son rythme de croisière dans le traitement des demandes puisqu’il prévoit réussir à délivrer 3000 certificats de sélection du Québec (CSQ) d’ici la fin du mois de novembre.

Déjà 1538 CSQ ont été remis à des Haïtiens parrainés qui doivent maintenant se tourner vers Ottawa pour obtenir leur visa, avant de pouvoir par la suite poser le pied en terre québécoise.

«Les choses se compliquent, une fois rendu au niveau fédéral. Ce n’est pas parce que le Québec accepte 3000 personnes que le gouvernement canadien en fait autant. Selon mon expérience, environ 40% des demandes de gens qui ont obtenu leur CSQ sont refusées par Ottawa de manière générale. Contrairement au Québec, ils ont une approche plus administrative qu’humanitaire», observe la directrice de la Maison d’Haïti, Marjorie Villefranche.

«Nous ne pouvons pas traiter des demandes que nous n’avons pas reçues»
 
Du côté de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), on assure que l’on est au contraire de bonne foi. «À l’heure actuelle, le CIC n’a reçu que 324 demandes. Nous ne pouvons pas traiter des demandes que nous n’avons pas reçues. La grande majorité des 324 demandes est en traitement et en attente d’une décision», confirme la porte-parole Nancy Caron.

Impossible donc, à ce stade-ci, de prévoir quand le premier Haïtien sinistré posera le pied en sol québécois, mais le ministère de l’Immigration estime que les premiers «parrainés» devraient arriver d’ici «quelques semaines».

Le Programme spécial de parrainage humanitaire a été mis sur pied pour permettre aux Québécois d’origine haïtienne de parrainer des enfants âgés de plus de 22 ans, leurs frères et sœurs, ainsi que leurs conjoints et enfants à charge, contre un engagement de soutien financier de 5 ans.

Haiti-Justice-Police : Un conflit qui prend de l’ampleur

L’état-major de la Police nationale d’Haiti (Pnh) compte faire connaitre la position de l’institution sur l’affaire Wanzo Gilles, un policier dont la condamnation le 26 aout par la justice haïtienne provoque la grogne d’une centaine de ses collègues.

C’est ce que confie à AlterPresse le commissaire de police Frantz Lerebours, porte-parole de la Pnh, sans plus de précisions sur les motivations de cette démarche.

Les déclarations du commissaire interviennent à la mi-journée du lundi 30 aout quelques heures après un mouvement de protestation des policiers de divers commissariats de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince devant l’entrée du parquet dans le quartier de Lalue (centre de la capitale) en soutien à leur collègue incarcéré au Pénitencier national (prison civile de la capitale).
Ce mouvement, auquel les policiers protestataires ont prématurément mis fin sur ordre du haut commandement de la Pnh, vise à obtenir la libération et la réintégration du policier Wanzo Gilles, un agent affecté à la sécurité rapprochée du directeur général du Service de l’immigration et de l’émigration, Roland Chavannes.

Wanzo Gilles, accusé par le chef du parquet de « outrage à magistrat », est en effet condamné à trois mois de prison, à la suspension de ses droits civils et politiques pour une période de six mois et à une révocation.

Cette décision de justice, qualifiée « d’abus d’autorité » par plusieurs juristes, a été rendue le 26 aout dernier peu après un incident mettant aux prises le condamné avec un des gardes du corps du chef du parquet de Port-au-Prince, le commissaire du gouvernement Harycidas Auguste, au moment ou ce dernier, escorté d’agents de sécurité armés, s’apprêtait à rejoindre le directeur du Service de l’immigration et de l’émigration dans son bureau.
L’avocat de Wanzo Gilles a annoncé le jour du jugement qu’il allait faire appel de cette décision de justice.

La cour d’appel est cependant dysfonctionnelle depuis le 12 janvier dernier.

La reconstruction et les élections

Il y a la reconstruction et il y a les élections présidentielles et parlementaires de novembre 2010. On ne sait plus ce qui est le plus important pour les dirigeants à la tête du pays en ces temps de fièvre électorale.  Tous les scénarios sont possibles pour les prochains mois en Haïti. Certains pensent  qu’il n’y aura pas d’élections et posent d’autres hypothèses qu’on ne veut même pas imaginer.  Une crise politique se profile à l’horizon sur fond de situation post-séisme. Une énergie négative risque de s’étendre et aggraver les tensions. 

Pendant ce temps, la communauté internationale navigue à vue. Il est intéressant de suivre la mécanique internationale à l’œuvre sur un terrain qu’elle gère dans un ballet serré et précis. On fait comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, les fonds pour le financement des élections sont déjà débloqués, des observateurs internationaux sont déjà sur le terrain, la MINUSTAH se fait la garante de la sécurité. On veut bien encore une fois financer le chaos. Alors que le Conseil électoral provisoire (CEP), les candidats et les partis de l’opposition s’entredéchirent plus ou moins démocratiquement. La polémique fait rage, le CEP (qui devait être Définitif depuis des lustres) est décrié par l’opposition et une bonne partie de l’opinion publique. On l’accuse de recevoir des ordres du gouvernement, on réclame de nouvelles têtes, la confiance entre l’institution électorale et le peuple est boiteuse. Dans les pays dits démocratiques, devant la criée publique, des enquêtes sont ouvertes, des résultats annoncés au peuple qui attend d’être informé.  Mais du moment qu’il n’y ait pas de conflits ouverts, du moment que le statu quo perdure, il y a d’autres chats à fouetter dans le monde. Le problème est Haïtien. Et la reconstruction ? On la maintient au niveau minimal, en attendant de voir de quoi les Haïtiens accoucheront dans les mois qui viennent.

En attendant, la bonne volonté et l’amour ne sont pas des lettres tout à fait mortes dans ce pays. Il y a de l’entraide, il y a du dévouement, il y a des petits miracles au quotidien.

dimanche 29 août 2010

Haïti - Politique : Ils ont dit, d'autres ont fait...


Rencontre de leaders lavalassien au Palais :

Une rencontre au Palais a eu lieu avec de nombreux leaders issu de quartiers populaire favorables à Fanmi Lavalas , (organisation politique exclue de la course. Des participants ont déclaré que c’était le même scénario qu’en 2006 et qu’ils n’avaient rien obtenu du Chef de l’État. Certains participants ont jugé qu’on leur en demandait trop. Un haut fonctionnaire sous le couvert de l’anonymat à dit que de très nombreux leaders présent à cette réunion n’avait plus aucune influence n’ayant plus de troupe dans les quartiers populaires.


Agnès Lubin se désolidarise :

Anès Lubin, proche collaborateur d’Edouard Alexis, et qui avait appuyé la candidature de Jude Célestin s’est désisté au profit de la candidature de l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis expliquant son geste par le non respect de la parole donnée par les cadres d’INITE à M. Alexis et aussi que c'est une proche collaboratrice d'Alexis mais il ne faut pas y voir de rapprochement...


Wyclef conteste en chanson :

Dans une chanson et un clip, sortie mercredi intitulés «prizon pou KEP a» Wyclef nous apprend dans sa chanson que le CEP est dirigé par Lucifer mais que le Chrétien fils de pasteur qu’il est, ne sera pas vaincu par Lucifer. [nous voilà rassuré]. Il accuse les «Satans» de l’avoir écarté de la course et promet de poursuivre sa contestation et appelle les jeunes et les paysans à se mobiliser. Tout un programme...


Une outrageuse condamnation :

Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince a justifié vendredi la condamnation à trois mois d’emprisonnement du policier Wanso Jules qu’il accuse d’outrage à la magistrature. Le juriste Osner Févry estime, lui, que le policier Wanso Jules est victime d’abus d’autorité et le directeur général du service d’Immigration se déclare choqué au plus haut point. Ça ne laisse personne indifférent...


Une histoire de Croyance :

Mme Croyance, la Conseillère électorale qui n’a pas signé la liste des candidats, précise qu'elle l'aurait signé si elle avait été à Port-au-Prince. Il ne s’agit pas d’un désaccord, elle était en tournée pour sa congrégation et précise que cette activité prévue depuis un an était intégrée dans sa période de vacance annuelle. La voie de Dieu est-elle plus puissance que la voie électorale.


L’opposition s’ennuie :

Quatre semaines sans manifestations, l’opposition s’ennuie. Des leaders de l'opposition déplorent l'obstination des candidats tels Mirlande Manigat, Charles Henry Baker et Chavannes Jeune de vouloir participer au scrutin (!) Pour sa part, le Collectif du Renouveau Haïtien (COREH), souhaite l'intégration des candidats exclus, dont Wyclef Jean, dans la mobilisation anti-gouvernementale. Tous ensemble contre le CEP dirigé par Lucifer (i.e la chanson de Wyclef). Avec jean nous sommes assuré d’avoir des shows comme manifestations.

Haïti - Jacmel : Edwin Zenny interdit la construction d’abris transitoires


Edwin Zenny ne doit certainement pas dormir sous une tente pour avoir cette attitude !

Nous avons appris qu’au cours de la réunion du Cluster Abris/NFI (1), le 18 août 2010 que la mairie de Jacmel avait émis une lettre (datée du 11 août 2010), interdisant formellement la construction d’abris transitoires avec une structure en plastique et en bois dans la commune de Jacmel. Sur le court terme, les constructions en plastique sheeting permettaient aux déplacés de quitter les tentes. Ces dernières sont en fin de vie et aucun stock de renouvellement n’est actuellement disponible. l’Organisation Internationale pour la Migration (IOM) et la Fédération de la Croix-Rouge proposent de remplacer les prélats uniquement. D’autre part, le remplacement et/ou l’amélioration des abris en plastique existants et futurs demande une souplesse de la part des bailleurs de fonds qui n’est pas garantie, ont-ils précisé.

Notre journaliste à Jacmel, Claudy Bélizaire, à rencontrer le maire Edwin Zenny pour en savoir plus sur cette interdiction. Le maire lui a confirmé avoir émis cette lettre interdisant la construction d’abris transitoires avec des structures en plastique ou en bois dans la commune de Jacmel. Selon Edwin Zenny, la mairie a un plan standard concernant le type de logements, plan qui a été soumis aux ONG. Les logements devront être construit en blocs, avec une toiture en tôle et comprendre 2 chambres, 1 cuisine et toilette.

Sans nul doute qu’entre une maison en blocs et une habitation transitoire, la première option est plus conforme aux attentes des réfugiés. Mais s’agit-il d'un choix lorsque les besoins en abris transitoires de Jacmel sont évalué à 8,700 unités et que seulement 14% ont été construit en date du 23 août 2010 ? Une lettre d’interdiction formelle lié au projet du maire n’est plus une demande mais une exigence. 

Les réfugiés de Jacmel n’ont pas plus de privilèges que n’importe quel réfugié qui vit dans des conditions inacceptables à travers le pays. Le stock de tentes pour remplacer celles devenues inutilisables n’est pas disponible et les ONG se trouvent maintenant dans l’impossibilité d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens qui vont devoir vivre encore plus longtemps dans les mêmes conditions. En plus de la non disponibilité de fonds pour ce type de construction, que se passera-t-il si demain toutes les municipalités touchées par le séisme imposent ce genre d’interdiction? Il y a des étapes, des désirs et des réalités, aujourd’hui nous sommes toujours dans une situation d'urgence, passer des tentes à des abris transitoire est une étape pas un choix.

De plus qu’adviendra-t-il du projet de 1,500 abris transitoires annoncé le 5 août dernier par l’IOM, dont une partie a Jacmel? Dans une interview exclusive accordée à Haïtilibre, Mr Raynald Blouin, le représentant l’OIM pour le Sud’Est avait précisé que « 1500 abris transitoires allaient être construits dans certaines sections communales du département du Sud’Est. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un projet de développement et de construction d’abris transitoires.

D’autre part, à moyen terme, «Diakonie Katastrophenhilfe» une ONG internationale allemande d’aide humanitaire, a confirmé qu’elle disposait de fonds pour la construction de 500 maisons permanentes destinés aux locataires victimes séisme, mais que la mairie n’avait pas encore rendu disponible de terrain (3 carreaux minimum). L’ONG à déjà construit et réhabilité 176 maisons à Jacmel.

Claudy Bélizaire, d’HaïtiLibre à demandé au maire de Jacmel (le 28 août 2010) ce qu’il en était sur la non disponibilité de ces terrains. Concernant les projets de Diakonie et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Mr Zenny a indiqué qu’il en avait été informé par certains riverains, tout en confirmant que Jacmel avait besoin d’un tel projet, il a affirmé à notre journaliste, que ni Diakonie ni le PNUD n'avaient jusqu’à présent fait de demande écrite ni envoyé aucun document à la mairie de Jacmel [sur cette demande de terrain].

Il est difficile de croire que Diakonie, dont la réputation internationale n’est plus à faire, n’ai pas parlé de ce projet à la mairie (puisque le maire dit en avoir eu connaissance par des riverains) et qu’aucune demande de terrain n’ait été formulé. Pour quelle raison les responsables de Diakonie lors de cette réunion hebdomadaire du Cluster Abris/NFI, ou les intervenants font part de l’avancement et des problèmes rencontrés, auraient-ils affirmés que la mairie n’avait pas encore rendu disponible 3 carreaux de terre si une telle demande n’avait pas été formulé?

(1) Les Clusters sont des comités de coordination de réseaux et de ressources humanitaires, de partenaires privés, d’agences internationales ou gouvernementales (locales et nationale) qui se réunissent autant de fois que la situation l’exige. Chaque comité est spécialisé dans un domaine (santé, alimentation, eau, environnement, camps, éducations, transport etc...). Les clusters traitent les informations en provenance des intervenants sur le terrains, (concernant leur mission) et acheminent les demandes aux instances concernées afin de répondre aux besoins et trouver des solutions aux problèmes de la population, il assure le suivi indispensable aux opérations d’aides. Des réunions inter Cluster permettent la 

Haiti-Mémoire : Non à la réhabilitation des criminels !



C’est avec stupeur et indignation que j’ai reçu l’information relative à l’inauguration d’une bibliothèque affublée du nom de Rosalie Bosquet-Mme Max Adolphe, personnage de triste mémoire dans l’histoire récente de notre peuple. Ce projet fut conçu par la sénatrice du Plateau Central, Edmonde Supplice Beauzile.

Au nom des milliers de victimes de la barbarie duvaliériste, je dénonce de toutes mes forces, cette honteuse tentative de réhabilitation du macoutisme, du crime et du terrorisme d’Etat, dans ses plus sinistres représentants, un bourreau de l’acabit de Madame Max Adolphe, de son nom de jeune fille, Rosalie Bosquet.

Quel modèle veut donc présenter Mme Beauzile à notre jeunesse en pleine perte de repères ? Les icones du crime, du sadisme, de la démence répressive ?

La sénatrice a-t-elle rappelé à l’occasion, le rôle joué par Mme Max Adolphe durant la dictature trentenaire ?

Quand papa doc lui confia au tout début de son régime, l’organisation de l’incendie criminelle du quartier de la Saline pour créer les masures de Cité Simone et faire place nette à la jeune sous-traitance. Sinistre au cours duquel des bébés furent brûlés vifs.

Quand elle fut nommée chef macoute de Fort-Dimanche (fò lanmò), où fut englouti les rêves les plus chers du peuple haïtien, pendant que Rosalie l’infâme et sa bande de bourreaux et de tortionnaires torturaient des patriotes, des révolutionnaires, de simples citoyens ramassés au hasard, les laissaient pourrir dans leurs geôles infectes ou les exécutaient dans les bayahondes, sans épargner ni les mères ni leurs bébés.

Quand cette sadique, n’a pas hésité, sous le regard atterré de macoutes et militaires, à transformer en torche vivante, sur la cour de Fort-dimanche, une femme, présumée maîtresse de son mari Max Adolphe.

Quand pour se moquer du savoir et des nombreux intellectuels patriotes, le régime duvaliériste la propulsa, directrice de la bibliothèque nationale ; haut lieu du savoir, qu’elle abandonna aux intempéries, causant la perte d’innombrables volumes et dont les salles de lecture furent souvent transformées en dortoir pour les pauvres paysans, arrachés de leurs bourgs et de leurs sections pour prendre part aux mascarades organisées par le régime.

Rosalie l’infâme reste et demeure, un pilier du régime des ténèbres duvaliéristes, un être ignoble, un assassin qui n’a sa place que dans les poubelles de l’histoire.

Des modèles véritables, devant servir de guide à notre jeunesse, oui nous en avons. Il s’agit de ceux qui continuent contre vents et marée à lutter la tête haute et sans compromissions, pour une société haïtienne plus juste et aussi, et combien, ces patriotes et révolutionnaires généreux et courageux, qui ont offert leur vie en holocauste pour la cause de la libération du peuple haïtien.

Citons de mémoire : Rosette Bastien, Gérald Brisson, Marie José Féval, Henry Claude Daniel, Julien Silaire, Jean-Jacques Dessalines Ambroise, Mario Rameau, Rony Lescouflair, Yanick Rigaud, Guy Lomini, Raymond Jean-François et tant d’autres.

Honneur et Gloire à nos héros et nos martyrs !

Patriotes haïtiens soyez vigilants ! 
Le ventre de la bête immonde qui a accouché des ténèbres du fascisme duvaliérien est encore fécond !

Myrtha Gilbert 
Chercheure, éducatrice, militante

samedi 28 août 2010

Garantir le droit à la santé en Haïti, une obligation de l’État




L'établissement d’un véritable système politique de santé axé sur la prévention et le traitement, accompagné d’une volonté politique, est le point de départ pour garantir l’accès de la population haïtienne des dix (10) départements géographiques aux soins de santé, considère le docteur psychiatre Harrisson Ernest, qui intervenait le vendredi 27 août, dans le cadre des conférences-débats (derniers vendredis de chaque mois) de la plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh).

« La promulgation de lois et de procédures sanitaires par l’État haïtien et un engagement, de sa part, à les respecter, sont fondamentaux pour permettre aux habitants, de toutes les sections communales, de jouir de leur droit à la santé », soutient Ernest, à cette conférence-débat déroulée autour du thème « la problématique des droits à la santé en Haïti ».

Dans ce processus de respect du droit à la santé, le psychiatre intervenant insiste non seulement sur la formation des citoyennes et citoyens quant à la situation épidémiologique du pays, mais aussi sur l’apport global des organisations sociales.

Les recommandations issues de la conférence-débat posent l’exigence d’une transversalité entre les différentes actions des ministères : de la santé publique, en surveillant la qualité des soins donnés ; de l’éducation nationale, en s’assurant d’une bonne formation des médecins ; de agriculture et de l’économie, dans la production des aliments et le contrôle de leur qualité ; des affaires sociales, dans le contrôle du traitement accordé aux travailleuses et travailleurs dans les institutions ; puis des travaux publics, dans la vérification du bon état des routes pour prévenir des accidents.

Dans ce contexte, la plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh) demande à l’État haïtien d’appliquer l’article dix (10) de la convention de San Salvador, adoptée le 17 novembre 1988, laquelle préconise de garantir le bien-être physique, psychologique et social [des Haïtiennes et Haïtiens].

Indécence majeure.




De la création d'un Ministère de l'identité nationale à la stigmatisation-expulsion-punition-collective des Roms, en passant par les nationalités conditionnelles de seconde zone, se dessine en France un effondrement éthique d'une ampleur sidérante.

Une indécence majeure qu'aucun bénéfice politicien ne saurait justifier.

De très vieilles ombres sont de retour et nous fixent sans trembler.

Patrick Chamoiseau.

La Fête de la Fraternité du 18 septembre à Arcueil s'organise


Comme  vous le savez  notre association Désirs d'Avenir organise la troisième édition de la Fête de la Fraternité dans la ville d'Arcueil le samedi 18 septembre 2010.

Ségolène Royal attache  une importance toute particulière à ce que cette édition soit une véritable fête populaire, ouverte sur la société et plus spécifiquement sur les réussites et les talents de nos territoires. Pour que cet évènement s’inscrive dans la construction de liens durables avec celles et ceux qui font vivre nos territoires, nous avons souhaité un programme riche animé par une organisation décentralisée. Pour réussir ce rassemblement populaire, le comité d’organisation animé par Brahim, Kamel et Pascal a tenu de nombreuses réunions de travail cet été  avec une équipe d’animateurs et de bénévoles engagé dans les départements de la banlieue parisienne.

Le programme de la journée sera marqué par deux temps majeurs : un premier temps de  réflexion (de 11h à 13h00) ,  construit autour d’ateliers Désirs d’Avenir et un second temps (de 14h à 23h) consacré à la fête populaire, ouverte aux associations et à tous les citoyens. Nous profiterons de la pause de la mi-journée pour nous retrouver autour d’un buffet. Vous pouvez vous inscrire aux ateliers ainsi qu’au buffet et obtenir toutes les informations pratiques en écrivant à l’adresse ateliersda@gmail.com .

Comme vous le savez,  nous souhaitons  que ce rendez-vous soit l’occasion de mutualiser nos talents et compétences mais aussi de mettre en lumière tous ceux des territoires dans lesquels nous vivons. C’est ainsi que nous avons lancé  un appel afin que vous nous fassiez remonter  des projets et  des initiatives locales qui  méritent d’être reconnus et soutenus. Nous avons déjà reçu de nombreuses propositions mais il est encore temps de nous  faire parvenir des projets, Cécile et Amine des comités des Bouches du Rhône et de l’Allier  à l’adresse trophesda@gmail.com et nous les analyserons avec l’ensemble de l’équipe.

Il en est de même au niveau artistique. Philippe et Edmond des comités de l’Essonne ont fait un travail formidable et tous les leviers de la création que nous pouvons présenter dans une fête populaire seront représentés : chansons (traditionnelles, classiques, populaires…), danses (traditionnelles, modernes, folkloriques), pièces de théâtre, défilés de mode thématiques, lecture de poèmes et de contes, Gospels… Il est encore temps de leur indiquer  les artistes que vous souhaitez  voir figurer sur le programme de notre fête populaire à cette adresse fraterniteda@gmail.com
Nous profiterons aussi de cette fête pour accueillir des associations qui sont impliquées dans la vie des quartiers. Désirs d'Avenir va bien évidemment prendre en charge la gestion des stands thématiques. Pour rassembler encore plus d’associations,  vous pouvez écrire à Karima, Brigitte et Vincent des comités du Rhône et de Toulouse qui pilotent les stands. Ils vous répondront à l’adresse standsda@gmail.com. Avec l’ensemble de l’équipe nous ferons des choix pour avoir une bonne hétérogénéité entre les stands.

Nous avons également demandé  aux jeunes d’avenir de s’impliquer particulièrement dans la Fête de la Fraternité au travers de cette activité et Florent des comités des Yvelines pilotera avec eux cet aspect important de notre rassemblement. Ils travailleront en partenariat avec l’équipe s’occupant de l’infographie.

Vous aurez très bientôt l’occasion de découvrir le remarquable travail graphique et visuel  de Sofiane des comités alsaciens et de  Sylvia des comités de Belgique. Nous les félicitons pour cette exécution réussie.

Comme pour chacun de nos rassemblements, nous souhaitons  que le coût du déplacement et de l’hébergement ne  soit un obstacle à la venue de certains d’entre vous. C’est pour cela que sera mis en place  un système de cars au départ des principales villes de France. Pour prendre contact avec les bénévoles en charge de l’organisation des cars vous pouvez écrire à l’adresse busfraterniteda@gmail.com et Philippe, Jean François, Patrick et Martine des comités du Nord, de Vendée, de Gironde et du Vaucluse se feront un plaisir de vous donner l’ensemble des informations pratiques (organisation de car, inscription…). N'hésitez pas à entrer en contact avec Maryvonne Artis des comités val de marnais à l’adresse : hebergementsda@gmail.com pour tous vos besoins en hébergements. Vous pouvez bien évidemment vous adresser à l’équipe de pilotage de la fête à l’adresse fraterniteda@gmail.com pour toutes les autres questions.

Toutes ces missions sont pilotées de façon décentralisée et nous  comptons  sur vous pour y prendre part. D’autres missions vont émerger à  l’approche de la Fête de la Fraternité. Nous  remercions  déjà chaque bénévole qui s’est engagé et que nous n’avons pas pu citer  et nous vous encourageons  de nouveau à les solliciter pour vos besoins d’informations ou pour renforcer nos équipes opérationnelles.

Avec notre équipe d’organisation composée uniquement de bénévoles, l’édition 2010 de la Fête de la Fraternité s’organise autour des comités de la périphérie parisienne. Ils sont soutenus et aidés par les comités parisiens et tous les départements français qui ont souhaité s’y impliquer.

Cet évènement n’aurait pas été imaginable sans la participation active de nombreux élus du Val de Marne, quelques soient leurs couleurs politiques. Il s’agit en particulier de notre ami Denis Weisser, conseiller régional Ile de France et qui est notre représentant à Arcueil. Nous pouvons également citer Daniel Breuiller, maire d’Arcueil et Christian Favier, président du conseil général du Val de Marne pour l’aide précieuse à la réalisation de ce rassemblement.

Nous attendons avec impatience cette occasion de vous retrouver nombreux à Arcueil le 18 septembre prochain pour ce rassemblement durant lequel Ségolène Royal prononcera un discours majeur en milieu d’après midi. Nous comptons sur chacun d’entre vous pour la réussite de la mobilisation de notre fête populaire, citoyenne et participative.

Fraternellement,
Le comité d’organisation de la Fête de la Fraternité

Appel À La Mobilisation De "Solidarité Africaine De France" message video.


La SAF vous invite à vous faire reconnaître par le port d’un T-Shirt noir pour marquer une visibilité de l’appel de ceux qui souhaite se faire reconnaître de l’association. 

Un T-Shirt noir, pour rendre visible les noirs de France et participer à la reconnaissance de l’image positive des noirs rassemblés, fier d’agir pour le rassemblement. Un T-Shirt noir, pour exprimer le deuil de cette période de chasse aux immigrés et rendre visible une population citoyenne et militante pour la défense des droits et des libertés individuelles.

Les titres de l'actualité d'Haïti du 28 août 2010

Wyclef Jeannel Jean n’a pas été victime d’abus. C’est ce que font savoir les membres du Bureau des Affaires juridiques au Conseil électoral provisoire (CEP). Les documents d’identité du chanteur mentionnant l’État de New York comme son lieu de résidence, laissent-ils entendre.

Le secrétaire général de l’OEA satisfait du déroulement du processus électoral. Rien ne laisse présager une crise dans le pays aux termes des prochaines élections, estime José Miguel Insulza.

Les déclarations du numéro 1 de l’OEA interviennent au moment où le Conseil électoral provisoire est secoué par de graves problèmes internes. L’institution fait face à des vagues de protestation depuis la mise à l’écart du processus électoral d’une quinzaine de candidats qui crient au scandale.

Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince a justifié ce vendredi la condamnation à trois mois d’emprisonnement de Wanso Jules qu’il accuse de l’avoir outragé. Auguste Harrycidas indique avoir tout bonnement fait respecter la loi. D’ailleurs, selon lui, l’agent incriminé a reconnu l’avoir offensé.

Le juriste Osner Févry estime, lui, que le policier Wanso Jules est victime d’abus d’autorité. Le délit outrage à la magistrature en tant que tel n’a pas été produit. Car, soutient-il, le commissaire du gouvernement n’a pas été l’objet d’affront dans l’exercice de ses fonctions.

Le directeur général du service d’Immigration se déclare choqué au plus haut point par la condamnation du policier affecté à la sécurité de son service. Un policier qui exerce ses fonctions ne devrait pas être traité de la sorte, s’énerve Roland Chavannes.

Une fleur


Juste une fleur, juste deux abeilles qui butinent une fleur.

Contre les moustiques



Un facebookien rappelle que "contre les moustiques, mes amis, utilisez le bon vieux "Bayrum" (lotion authentiquement caribéenne à base d'huile essentielle de Bois d'Inde distillée) ! C'est l'un des répulsifs naturels les plus efficaces !.."  


Un autre ajoute que le roucou est aussi un répulsif naturel, les Caraïbes l'utilisait comme cela. Peut-être revenir à une médicamenterai plus naturelle...


 






Le cyclone EARL




Les dernières prévisions font passer le cyclone EARL à 200 km au Nord-est des Iles du Nord lundi. EARL sera alors probablement un ouragan. 


St- Martin et St-Barth seront donc concernées, à partir de dimanche soir avec une forte houle énergét...ique (2m50 à 3m de direction Nord-Est à Nord-Nord-Est) et des vents de direction inhabituelle (nord, puis nord-ouest et ouest). Ces vents vont générer des vagues de même direction.

Les rafales pourront atteindre les 80/100 km/h, notamment sous les orages qui se déclencheront.
Effets cycloniques attendus dans la période du dimanche 29 août au soir au mardi 31 août.

Fort de France



Fort de France, vue depuis l'ancien Parc Floral - Fev. 2010

Pointe à Pitre

Les rues de Pointe à Pitre - Mars 2010

vendredi 27 août 2010

À qui peut-on se fier aujourd’hui ?

Même les livres de géographie nous mentent. Voilà pourtant un domaine où les statistiques ne devraient pas être soumises à contestation. Et pourtant… Dès notre plus jeune âge, on nous apprend ainsi que notre pays, la France, ne compte que 550000 km2. S’ensuit généralement un commentaire expliquant que nous ne pesons pas lourd face aux grandes nations de ce monde, sauf à se fondre et à se compter dans une vaste Europe… Et les dictionnaires confirment ce que disent nos manuels scolaires, à l’exemple de cette définition trouvée dans Le Petit Larousse : «La France est aujourd’hui une puissance moyenne, couvrant seulement 0,4% des terres émergées et comptant à peine plus de 1% de la population mondiale.» En matière de conditionnement des jeunes cerveaux, on n’a rien à envier aux démocraties totalitaires ! Car toutes ces affirmations sont fausses ou, à tout le moins, incomplètes. La France ne se réduit pas en effet au seul Hexagone mais comprend aussi des départements et des territoires outre-mer, portant notre superficie totale à 675000 km2 (sans prendre en compte la terre Adélie, en Antarctique, et ses 432000 km2).

Plus important encore : la France est le seul pays à être présent sur quatre continents et sur tous les océans du monde. Ni les États-Unis, ni la Chine, ni l’Inde, ni la Russie ne se trouvent dans cette situation, et le Royaume-Uni ne peut plus revendiquer une telle omniprésence. En ce début de XXIe siècle, c’est désormais sur la seule France que «le soleil ne se couche jamais».

Concrètement parlant, la France est le seul «empire» digne de ce nom sur la planète. Sur tous ces territoires, pourtant très éloignés les uns des autres, c’est la langue française qui prévaut, les lois de la République qui s’appliquent et nos gendarmes qui sont partout présents.

Cela pourrait tenir de la seule anecdote si cet «empire français» n’était pas aussi et surtout maritime, ce qui est essentiel pour son avenir et son développement. Le domaine maritime français, fort aujourd’hui de 11millions de km2, est ainsi considéré comme le second par sa superficie et le premier par sa diversité, donc sa biodiversité. Seuls les États-Unis disposent d’un domaine comparable à celui sous souveraineté française, mais ils sont absents de l’océan Indien et de l’océan Austral. À titre de comparaison encore, l’Angleterre, jadis reine des mers, a un domaine maritime de 4 millions de km2, soit presque trois fois moins que le nôtre.

C’est d’autant plus un atout pour notre pays que nous possédons et maîtrisons presque toutes les techniques et tous les savoir-faire qui nous donnent la capacité d’exploiter au mieux les ressources de ces océans, permettant dans le même temps de répondre aux grands défis auxquels est confrontée l’humanité : la question des réserves en eau douce, celle des ressources énergétiques et le problème de l’alimentation de milliards d’êtres humains.

Même si d’autres pays, comme le Japon, les États-Unis, le Canada, l’Australie ou la Norvège, partagent avec nous tel ou tel savoir-faire, nous sommes les seuls à maîtriser l’ensemble de ces techniques. Aussi, une volonté politique affirmée en la matière serait de nature à nous procurer une avance déterminante et à favoriser un développement économique de la France en général et de l’outre-mer en particulier.

C’est le colonel de Gaulle qui affirmait en 1934, dans Vers l’armée de métier : «Confondre l’intérêt permanent de la France avec un grand idéal humain, voilà qui serait beau et, en même temps, profitable !» Beau et profitable sont deux adjectifs qui résument assez bien l’enjeu d’une grande politique maritime pour la République française, qui possède à l’évidence le potentiel pour se réinstaller d’ici à cinquante ans dans les tout premiers rangs des puissances mondiales.

Cinquante ans, c’est le temps qui sera nécessaire pour recueillir les fruits d’une politique ambitieuse, moderne et planifiée, sur le modèle des réussites précédentes, par exemple dans les domaines du nucléaire, de l’armement, de l’aérospatiale ou de l’agriculture.

Mais l’action doit être engagée sans attendre et au plus haut sommet de l’État, en commençant par dresser un inventaire objectif et exhaustif de notre potentiel maritime, complétant d’intéressants travaux réalisés au cours des dernières années.

Il s’agit ensuite d’affirmer et de prendre en compte au quotidien la dimension «impériale» de la France, qui ne doit plus être assimilée au seul Hexagone.

Dans ce contexte, on aura compris que l’État doit retrouver toute sa place, celle qui permet d’engager l’avenir du pays à long terme, ce qui ne peut pas être laissé à la seule initiative du secteur privé. Participation! La participation active de l’ensemble des forces vives du pays à ce grand défi est la clé du succès. Le défi maritime français doit sortir des cercles de spécialistes et experts de tous poils, il ne doit plus être l’apanage des seuls élus du littoral. Pour que ce défi soit compris et relevé, les «Français de l’intérieur» doivent s’engager! Les deux auteurs revendiquent n’être ni scientifiques ni spécialistes reconnus des questions maritimes ni «enfants du littoral» mais simplement passionnés de la France, de géostratégie et issus des terres tarnaises et bourguignonnes. Des Tarnais, comme le navigateur-explorateur du XVIIIe siècle le comte de La Pérouse, l’amiral Jaurès, ancien ministre de la Marine (1889), le médecin-aventurier castrais Jean-Louis Étienne ou encore le navigateur-compétiteur nivernais Alain Colas sont d’ailleurs l’illustration que cette «France-sur-Mer» doit beaucoup à ces marins, découvreurs, chercheurs, scientifiques venus de la France continentale, celle de l’intérieur. Cette distanciation n’est-elle pas finalement le meilleur gage d’une certaine liberté et d’une longueur, si ce n’est hauteur, de vue ? Cet éloignement de la mer n’est-il pas un avantage pour faire bouger les esprits et convaincre nos concitoyens que notre pays peut enfin devenir une nation maritime et ainsi retrouver des raisons de croire, d’espérer en renouant avec sa vocation universelle et son rang de puissance mondiale ?

Évidemment, à l’énumération de ces «lubies gaulliennes», nous entendons déjà ricaner les esprits chagrins, les dignes descendants de ceux qui appelaient à se résoudre à la défaite en juin 1940 ou qui fustigeaient les programmes nucléaire et aérospatial, entre autres, mis en place par le général de Gaulle, engageant il y a cinquante ans le pays sur la voie du redressement.

Ne leur en déplaise ! La France, aux dimensions de son empire terrestre et maritime, possède aujourd’hui les atouts pour «refaire 1958» et viser les sommets à l’horizon 2058.

Xavier LOUY

Henri Michaux


Une phrase lu sur le FB  de Nikki Elisé:" ‎"L'habillement est une conception de soi que l'on porte sur soi." Henri Michaux"

La dernière fois où j'avais entendue parler d'Henri Michaux, c'était il y a deux ans, quand j'étais hospitalisé dans une clinique et mon compagnon de chambre, un peintre de 75 ans à la retraite m'avait prêté un livre de cet auteur : La nuit remue.

Il avait connu Henri Michaux, du moins avait été le voir en Provence, quand il était jeune peintre, il m'en parlait comme d'un génie et d'un homme qui écrivait sous l'emprise de drogues, du moins il le supposait.

Aujourd'hui, Henri Michaux est inconnu des jeunes générations voire des quinquagénaires, il a eu son heure de gloire dans les années 50 à 70, de nos jours il a complètement disparu, il est presque effacé des mémoires.

Drôle de destin pour un homme, selon mon ex compagnon de chambrée,   était immense, il avait marqué son siècle.

Evariste Zephyrin