vendredi 31 août 2012

LE TRIOMPHE DES NON ALIGNES, FACE A LA MEDIOCRITE DES AGENOUILLES


Nous autres gens de France, ne sommes définitivement plus dans “l’événement”, le monde poursuit désormais sa marche sans nous...!

Jamais depuis des siècles de sa riche histoire, notre nation n’aura été rendue aussi insignifiante que par l’effroyable médiocrité et la totale inconséquence de ceux qui, profitant de notre désarroi, sont parvenus pour notre plus grand malheur, à se hisser à ses commandes.

La réunion demandée par la France qui en ce mois d’aout, assurait la présidence du conseil de sécurité des Nations Unies, n’a rassemblé que deux des cinq membres permanents de ce conseil, la France, et la Grande Bretagne, et quant aux membres non permanents, plus de la moitié d’entre eux se sont privés de se déplacer pour venir écouter le représentant français déblatérer ses sornettes et ses diatribes anti-syriennes. Ceci, sachant très bien que ni la Russie ni la Chine ne permettront la réédition du “sale coup” de Libye où, au prétexte de protéger des populations civiles qu’ils ne se priveront d’ailleurs pas d’écraser par la suite sous un tapis de bombes, des chiens occidentaux se sont autorisés à faire la guerre à une nation qui ne leur avait strictement rien fait, d’assassiner son chef et de renverser le régime, au mépris le plus total de la conscience et des lois internationales, pour pouvoir carrément faire main basse sur ses ressources pétrolières.

Le “braquage” d’un état possédant, par une bande d’états malfaiteurs rassemblés sous le sigle Nato, et parmi lesquels, honte sur nous, se trouvait le nôtre, voici ce à quoi nous avons assisté. De plus par l’expression de nos représentants, ce gangstérisme orchestré par les puissances d’argent et un lobby malfaisant, s’est fait en notre nom.

Aveuglés par tout le racisme dans lequel ils tiennent le reste de notre humanité, ces racistes se sont persuadés qu’ils étaient parvenus à mystifier les esprits qu’ils pensent faibles, de ceux des pays dits “tiers”, par toute la litanie de formules toutes faites que répètent comme des jacquots les médias aux ordres qui leur servent de porte voix, pour nous vendre leur goût de la démocratie, de la liberté, de la justice, de l’amitié entre les peuples, et leur engagement déterminé, à lutter jusqu’au sacrifice pour le bien-être de notre humanité. Et tout cela, pour justifier ensuite d’avoir dévasté un pays qui jouissait du plus haut niveau de vie de toute l’Afrique, et qui durant les quarante deux années qu’il vécut sous l’autorité de son chef, ne connu que la paix.

Il faudrait croire de ce que nous disent ces loups déguisés grand-mères que, selon la façon dont ils avaient déjà prétendu l’établir en Irak, en Côte d’Ivoire, et en Afghanistan, la positivité de la démocratie se mesurerait en montagne de cadavres...

En réalité, ni même les Pygmées ou les Papous, personne à part les peuples médusés d’Europe occidentale et d’Amérique du nord, ne fut dupe de tout ce bobard, et la réprobation fut telle chez les peuples du sud, qu’elle conduira la présidente de la république d’Argentine, madame Cristina Kirchner à déclarer :

“ Quand je vois la façon dont les européens ont traité cette affaire, je suis fière d’être sud américaine ”.

C’est ce discrédit semble-t-il définitif des “atlantistes” dans le regard des autres, qui leur vaut de recevoir en ce moment une gifle magistrale...

En effet, après tant d’années de rage et d’efforts incessants et obsédés, pour tenter de discréditer la république d’Iran et son régime, par la désinformation et la propagande, et pour tenter de l’isoler par toutes espèces de manœuvres et de coups tordus, allant jusqu’aux menaces et à l’intimidation, voici que l’Iran des mollahs, vient de réussir un coup de maitre spectaculaire, en organisant avec succès chez lui, la conférence, la seizième du genre, du Mouvement des pays Non Alignés, le fameux MNA.

Ainsi, ce pays que prétendaient vouer aux gémonies quelques savates occidentales, parmi lesquelles celles qui pour notre malheur, ont dirigé ou dirigent encore notre pays, étant en cela fidèles à leur “aplatventrisme” face au lobby américano-sioniste, réussi-t-il l’exploit de rassembler sur son sol, plus de 120 nations de ce monde dont rien de moins que l’Inde et son milliard d’habitants, lesquelles pour plus d’une cinquantaine d’entre elles, se trouvent représentées directement par leur chef, avec en prime la présence comme invité, de la Russie et de son chef Poutine.

S’ajoute à cela, les présences surprenantes il faut bien le dire, du secrétaire général des Nations-Unies, des représentants de la ligue arabe, et de ceux de l’Union Africaine, que les atlantistes se sont efforcés de dissuader, mais sans succès.

Dans ces conditions, il est clair que compte tenu de sa formidable représentation, cette importante manifestation se développe en nous marginalisant quant à nous, totalement, et que la discrétion des médias occidentaux à ce sujet, mesure la violence de la gifle reçue par les bellicistes américano-sionistes. Car ceux-ci devront revoir leurs plans d’une attaque de l’Iran qui, dans ces conditions, serait l’objet d’une réprobation universelle, pour ne pas parler carrément d’une riposte, par tous ceux qui refuseront de s’agenouiller devant l’impérialisme.

Dans la légende d’Œdipe, le sphinx qui barrait la route aux voyageurs, les soumettait à l’épreuve d’une énigme à laquelle ils devaient répondre, en se reconnaissant eux-mêmes à travers celle-ci, c’est à dire des humains, dans leur soumission aux obligations du temps. Celui-ci faisait en effet de l’homme, un animal à quatre pattes le matin, à deux pattes le midi, et à trois pattes le soir, autrement dit par son cours, un enfant, puis un adulte, puis un vieillard. Ceux qui ne savaient y répondre, le sphinx les dévorait...

Le message de cette tradition consistait finalement à dire, malheurs aux hommes qui ne se savent pas soumis aux obligations du temps, autrement dit, malheur à ceux qui ne savent pas “prévoir”, car ils seront défaits pour ne pas avoir su satisfaire aux évolutions imposées par ce temps, ils seront dévorés par lui...

C’est très exactement ce qui nous arrive, malheureux de nous dans cette France d’aujourd’hui où toutes les douleurs sociales qui nous tortures, ne sont que les crocs du sphinx s’enfonçant dans nos chairs, à cause de nos “incohérences”, de notre négligence, de notre manquement de satisfaire à ses obligations, en manquant d’imaginer la tendance logique de l’évolution des choses de notre monde. Et ceci, parce que depuis de nombreuses années déjà, toutes ces hordes de brêles que nous avons eu la négligence de laisser s’emparer du pouvoir, sans jamais exiger qu’elles fassent montre le moins du monde d’une capacité imaginative, et qui restant sans prospective, accrochés à leur certitudes et leurs obsession, se prétendent même capables de remonter le cours du temps, n’ont jamais été en mesure de mettre notre société à jour, en capacité selon le vent de l’histoire qui lui impose ses nécessaires évolutions.

De cette imprévoyance irresponsable, qui nous fait voir le monde poursuivre la route du progrès en nous abandonnant sur le bas coté de celle-ci, en compagnie de triste politicards néanderthaliens lâchés par l’évolution, pour lesquels la brutalité guerrière imbécile constitue la clé du règlement des problèmes, nous devons maintenant comprendre qu’ils est temps pour nous de nous débarrasser des énarques et de les mettre au bûcher, et d’astiquer nos boules de cristal…

Paris, le 31 aout 2012
Richard Pulvar


jeudi 30 août 2012

ISSU D’UNE LONGUE TRADITION DE FAUTEURS DE GUERRE, VOICI DESORMAIS LE “SOCIAL IMPERIALISME”, LE DERNIER REFUGE DES LACHES



Nous sommes nous autres qui nous revendiquons d’une qualité “humaine”, qui exige de nous que nous soyons autre chose que de simple “animaux”, habités par une conviction venant du plus profond de nos âmes et faisant échos à nos dispositions affectives, qui nous fait faire parmi tous les possibles, le choix d’un ordre préférentiel des choses et de la façon de nous envisager les uns avec les autres. Ce sentiment nous fait alors l’obligation morale, de ne pas nous laisser dominer par ces inclinations naturelles qui à l’instar des autres animaux, feraient de la satisfaction égoïste et immédiate de nos seuls besoins personnels, la raison unique ou principale de nos comportements.

C’est en cette démarche qui nous fait “hommes”, et qui nous interdit d’exercer selon un archaïsme qui nous resterait de l’animal, quelque forme que ce soit de prédation envers nos semblables, et qui crée chez nous cette intuition, cette intime conviction selon laquelle notre mieux être ne peut se tenter que selon notre dimension collective, celle qui conduit au fait de notre humanité entière, que nous nous révélons à nous-mêmes comme étant des “humanistes”, et des “progressistes”, dans notre tentative déterminée d’un monde meilleur.

Dès lors, il est de notre plus haute responsabilité, lors du choix des hommes auxquels nous confions la lourde charge d’organiser pour le mieux, et selon nos convictions, la vie de la cité, de nous assurer que par-delà les étiquettes qu’ils afficheraient volontiers et avec facilité, comme étant eux aussi des humanistes et des progressistes, afin de recueillir nos suffrages, ils ne s’emploient pas en toute félonie, afin de leurs intérêts, de la poursuite de leur carrière, et de leur quête du pouvoir, à trahir tous nos idéaux, et à nous rendre complices à travers eux, de crimes abominables.

Il semble malheureusement que beaucoup d’entre nous qui en toute bonne foi, avaient fait le choix d’hommes et de partis politiques en lesquels ils avaient placés tous leurs espoirs, en faisant sur eux un énorme investissement affectif, n’ont eu, ni la vigilance de procéder à un examen rigoureux des faits, ni le courage de se faire mal pour constater dans son évidence, la trahison dont ils ont été et dont ils demeurent les victimes, par des hommes à l’esprit pervers, des racistes de la pire espèce camouflés sous les étiquettes progressistes de leurs parti, et qui depuis plus de soixante ans, ont infligé la guerre et la désolation à des peuples innocents.

Voici cette histoire.

Dans sa clairvoyance, le général de Gaulle nous avait fait sortir sans états d’âme, de l’organisation guerrière du sinistre “Nato”, et s’était attaché à ce que nous puissions disposer par nous-mêmes des ogives, des missiles, des avions et des sous-marins, pour assurer notre défense d’une façon autonome, et mener la politique d’une nation souveraine...

Brisant tous les tabous, il se rendit ensuite à Moscou en pleine guerre froide, dans un geste courageux, spectaculaire, et fondateur, qui pour la paix et le salut du monde entier, allait amorcer enfin le dégel des relations Est-Ouest jusqu’alors si tendues, et ouvrir la voie de la coexistence pacifique entre les deux-blocs...

Ainsi, selon l’adage “si tu veux la paix, prépare la guerre”, nous étions grâce à sa politique d’indépendance nationale, dotés d’une force de frappe capable d’infliger à n’importe quel ennemi, bien plus de dommages qu’il n’aurait trouvé d’intérêt à nous attaquer. Mais, parce qu’il avait su faire la guerre, ce grand patriote comprenait la nécessité de travailler activement à la paix. Et de fait, après qu’il eut mis fin au drame algérien, et pour tout le reste de sa présidence, notre nation ne fut engagée directement dans aucune guerre. De plus, par son audacieuse reconnaissance quelques années plus tôt, selon une approche visionnaire des choses, de la Chine de Mao, et l’établissement de relations avec ce pays, geste salutaire pour cette époque, notre nation ne se connaissait plus aucun ennemi à l’horizon.

La paix était donc instaurée, il ne restait qu’à la maintenir...

Mais c’était sans compter avec ceux qui ont le bellicisme chevillé à l’âme, tel que ceux qui reçurent la “francisque” des mains d’un maréchal collabo, pour les services rendus sous ce régime d’oppression, et qui se sont mués opportunément en résistant de la dernière heure, lorsque la faveur des armes changea de camp.

Par cette supercherie, ils eurent pourtant leurs heures dans l’immédiat après-guerre. Mais, en ayant fait en toute conscience le choix d’un homme brutal, l’amiral d’Argenlieu, pour traiter de la délicate affaire du Viet Nam, et en l’ayant maintenu en poste malgré son coup de force raciste et criminel contre les civils de Haiphong, faisant dix mille morts parmi ceux-ci, ils vont engager la nation dans ce qui allait devenir la désastreuse guerre d’Indochine. C’est là que notre armée qui se trouvait alors composée pour l’essentiel, d’hommes issus de l’empire, subira la pire des humiliations qui soient, puisqu’elle sera écrasée dans la cuvette de Diem Biem Phu, par un homme, le général Giap, formé à l’école militaire de Paris...!

Cependant, à peine leurs épaules dégagées de ce fardeau par les accords d’Evian qui, en 1954, consacraient l’indépendance des nations de l’Indochine, après un conflit qui aura fait plus de 400 000 morts dont 4/5 de Vietnamiens, et tout en semant les germes d’un conflit à venir encore plus dévastateur, par une partition normalement provisoire du Viet Nam en deux, ces fous de guerre trouveront le prétexte d’engager la nation dans un autre drame, la guerre d’Algérie.

Suite aux graves émeutes de Sétif et de Guelma du 8 mai 1945, où à la faveur de la célébration de l’armistice et de la victoire, ceux qui avaient justement risqué leur vie et vu leur camarades tomber pour la libération de la métropole, exigeaient donc en toute légitimité de devenir des citoyens de pleins droits, le général Duval auquel des politiques irresponsables donnèrent sournoisement le feu vert en ce sens, procéda en réponse à une répression d’une sauvagerie inouïe, massacrant dans un bain de sang plus de 30 000 d’entre eux...!

Pourtant, conscient de l’extrême gravité de ce drame, il alerta ces politiques quant à l’urgence qu’il y avait à en finir avec ce système colonial indéfendable. Mais ces gens, pourtant de gauche, mais qui se moquaient pas mal de fouler aux pieds leur idéaux proclamés de liberté, d’égalité, et de fraternité, dès lors que les victimes des injustices étaient des colonisés que le statut de “l’indigénat” privait pratiquement de tout droit, se sont toujours opposés à toute réforme. Ceci, pour ne pas contrarier les colons dont le lobby était très actif, ni les indigènes de confession juive, ces derniers possédant à la différence des musulmans, le même statut que les colons, et parmi lesquels ces politiques entièrement acquis aux thèses “sionistes”, comptaient de nombreux sympathisants

Ce fut donc la guerre, engagée par l’attaque des maquisards de la “Toussaint rouge”, au 1er novembre 1954. Celle-ci allait également durer huit longues années, et se solder dans un océan de malheurs, d’abjections, de crimes, de cruautés et de tortures, par le terrifiant bilan de 25 000 militaires français et 153 000 maquisards algériens tués, plus de 400 000 civils algériens assassinés, auxquels il faut ajouter les 80 000 harkis exécutés après cette guerre, laquelle allait cependant coûter le pouvoir sous un putsch militaire, à ces hommes indignes et irresponsables qui l’avaient engagée.

Ces gens toujours les mêmes, c’est-à-dire ceux qui s’autoproclamaient socialistes, s’offrirent même durant ce temps le luxe d’engager parallèlement la lamentable et criminelle expédition de Suez en 1956, où en quelques heures seulement, les parachutistes français assassinèrent plus de quatre mille Egyptiens. Ceci, pour s’opposer par la brutalité militaire, et dans la plus pure tradition raciste et colonialiste, à la légitime décision du colonel Nasser, de nationaliser le canal de Suez qui constituait alors une des principales ressources de son pays...

Ces gens étaient donc dans “l’opposition”, lorsque le pouvoir décida de notre sortie du Nato. Ils se trouvaient alors en bonne compagnie dans des groupes infiltrés par des activistes atlantistes, et ils se montraient totalement prêts à exercer depuis les gradins mêmes de notre assemblée nationale, contre les intérêts de notre nation, pour tirer leur bénéfice et celui de leur clan, dans un projet obsédé, toujours le même, de domination universelle américano-sioniste.

Ils tentèrent donc de contrer la décision gouvernementale par une motion de censure, mais celle-ci échoua parce que le parti communiste qui constituait en ce temps la principale force de gauche, et pour lequel Moscou, l’ennemi désigné du Nato, constituait logiquement un allié dans la lutte anticapitaliste, se félicitait quant à lui de cette sortie.

Ces hommes durent alors subir sous les présidences de Georges Pompidou et Valery Giscard d’Estaing, la frustration de ne plus pouvoir assouvir par eux-mêmes leur obsession interventionniste, étant réduits en spectateurs, obligés pour feindre leur allégeance au drapeau, d’applaudir la droite raciste et réactionnaire des affairistes et des nostalgiques d’empire, pour ses interventions devenues systématiques en Afrique. Ceci, au titre d’accords de défense et de coopération. Mais, pour être tout aussi abjectes que les guerres de leurs prédécesseurs, celles-ci n’en eurent cependant tout de même pas, et de loin, la même ampleur criminelle.

Mais, ces “sociaux impérialistes” allaient pouvoir se rattraper avec l’accession d’un des leurs, François Mitterrand, à la fonction suprême. La présidence de celui-ci fut en effet marquée, non seulement par le retour sans l’avouer, d’une étroite coopération militaire entre notre pays et les atlantistes, mais surtout par un alignement systématique et fort peu glorieux, derrière les entreprises guerrières des américano-sionistes, comme misérables supplétifs de leur barbarie.

C’est ainsi qu’au Liban, en l’année 1982, après n’avoir strictement rien dit ni rien fait pour empêcher les bombardements dévastateurs sur Beyrouth, et l’invasion totalement illégale et illégitime du sud du pays par les hordes sanguinaires de l’état sioniste malpropre, et alors que la résistance palestinienne s’organisait pour la riposte, les Américains obtinrent comme à leur habitude, c’est-a-dire par la manipulation du conseil de sécurité des Nations Unies, la proclamation d’un “cessez le feu”. Les clauses de celui-ci prévoyaient l’envoi d’une force d’interposition, et l’évacuation vers la Tunisie, des combattants palestiniens et de leur chef, dont leur présence au Liban avait servi de prétexte aux agresseurs, au nom de leur sécurité.

Il était clair que comme telle, la force d’interposition avait pour mission de s’opposer à la poursuite de l’invasion, et qu’elle avait en charge la protection des civils palestiniens demeurés dans leurs camps, essentiellement les femmes les enfants et les vieillards, dès lors que les hommes en situation de combattre et de les défendre, avaient été évacués.

Cette force d’interposition était composée pour l’essentiel de soldats français, placés en principe sous commandement onusien. Mais, on comprend bien qu’ils ont forcément reçu des responsables politiques parisiens de l’époque, des ordres pour avoir eu un comportement si lâche et si indigne pour des soldats, en trahissant totalement leur mission sacrée. Car, non seulement ils ne s’opposèrent en rien à la poursuite de l’invasion par les sionistes barbares, mais, en laissant ceux là encercler les camps palestiniens pour qu’aucun secours ne puisse leur parvenir, ils ont permis à des hordes de phalangistes criminels, tristes exécuteurs de basse besogne, de massacrer sans retenue des civils sans plus aucune défense.

Durant cette nuit des longs couteaux, près de 3500 de ces malheureux furent assassinés dans les camps de Sabra et de Chatila, et sur les bateaux qu’ils avaient acceptés de prendre en direction de la Tunisie, afin qu’en faisant par ce geste baisser les tensions, soit favorisé un règlement pacifique de ce conflit, les partisans apprirent que dans leur dos, leur fils et leurs compagnes furent sauvagement égorgés, sans qu’ils n’aient pu tirer au moins une seule cartouche, pour tenter de protéger au moins un seul d’entre eux.

Mais, n’ayant en rien la conscience chahutée par les injustices et les cruautés infligées à ceux des autres cultures qui ne leur ressemblent pas, tout en récitant leur bréviaire sur l’amitié entre les peuples et l’égalité des races, la félonie des sociaux impérialistes, qui s’honorent sans cesse de s’offrir pour soulager les américano-sionistes, ne s’arrêta pas là.

Elle va culminer en effet, à l’occasion de la guerre d’Irak, dont l’objectif non avoué mais évident, était de détruire totalement une nation dont le développement et la puissance grandissante, risquait de menacer ceux qui depuis soixante ans, martyrisent en toute impunité et avec une brutalité bestiale, le peuple palestinien pour le déposséder de sa terre.

Toute l’intelligence de ces sociaux impérialistes sera donc mise au service de leur plus totale mauvaise foi, pour donner à leur agression des prétextes aussi fallacieux que la défense d’un droit international qui ne fut jamais écrit nul part, dans une région où il n’y eut jamais de frontières qu’issues d’un partage colonial ou de lignes de cessez-le-feu, lesquelles étaient par conséquent toutes contestables et contestée, et en évoquant également la défense de la liberté, et bien sûr la défense de la veuve et de l’orphelin.

Ceci, pour pouvoir écraser sous un tapis de bombes en y faisant plusieurs centaines de milliers de morts, tout un peuple et toute une nation qu’ils ne connaissaient ni d’Eve ni d’Adam et qui, à l’heure même où ces salopards s’en venaient d’au-delà des mers pour les massacrer avec une évidente délectation, ne leur avaient strictement rien fait.

Tout ceci, comme si dans le conflit qui opposait alors l’Irak à ce pays au régime féodal qu’était et que demeure le Koweït, le premier n’avait pas de légitimité à s’en prendre au second qui en toute déloyauté, sous l’influence des américano-sionistes, en ne respectant pas les accords de l’OPEP quant à la régulation de la production de pétrole, avait pris des mesures de nature à faire baisser les cours pour porter ainsi très gravement atteinte aux intérêts économiques de l’Irak, qui sortait d’une guerre qui l’avait épuisée, afin de la mettre à genou. Or partout ailleurs une telle manœuvre aurait bel et bien été considérée comme un “casus belli”.

S’inventer un droit de tuer des gens qu’on ne connait pas, qui ne vous ont strictement rien fait, mais qui règlent un différent avec ceux qui leurs sont hostiles et leur portent atteinte, et ce, en se prétendant désigné par le ciel pour prononcer le jugement dernier sur notre Terre, et dire les bon et les mauvais, voici quelle fut l’attitude infâme des criminels à la rose.

Cette première guerre criminelle qui fut déjà dévastatrice, fut suivi de douze longues années d’un embargo qui constitua une véritable insulte à la conscience humaine, tant ses conséquences sur la population civile furent dramatiques, en lui infligeant des souffrances du spectacle desquelles se délectaient les monstres américano-sionistes, et entraina une seconde guerre, engagée sur des mensonges encore plus cyniques et grotesques. Ceci, pour finalement abandonner ce pays autrefois si prospère, si dynamique, et si prometteur, dans un état de délabrement physique et social total, en proie aux affrontements ethniques et religieux, avec leurs attentats et leurs cortèges de morts, et selon un bilan final totalement accablant, que certains observateurs estiment à plus d’un million de morts...!

Tout cela pourquoi ?

On ne saurait dire, mais quant à savoir par quoi, par qui, et pour qui, là les éléments de ce malheur intégral sont parfaitement identifiés, et parmi eux se trouvent les criminels à la rose, tels qu’ils se plaisent de ce que la volonté de leurs comparses casseurs de Palestiniens, s’est trouvée exaucée...

Ils trouveront une autre occasion d’exercer leur malfaisance, en Somalie, même si la vigueur contre eux des patriotes locaux, a eu tôt fait de les contraindre à un repli stratégique. Mais c’est bien au Ruanda que leur infamie se révéla à son comble, avec l’incroyable bilan de plus de huit cent mille morts, dont ils ont armé et soutenu jusqu’au bout, leurs exécuteurs...

Viendra ensuite l’heure où, toujours en supplétifs honteux des américano-sionistes, qui par la manipulation médiatique étaient parvenu à installer un des leurs sur le fauteuil élyséens, ils vont soutenir avec la même malhonnêteté crasse, c’est à dire en prétendant une fois encore défendre le droit, la démocratie, et les populations civiles, des opérations d’une brutalité sans pareille qui en fait, massacreront de ces civils par dizaines de milliers, en Côte d’Ivoire et en Libye.

Ceci, pour abandonner là encore ces nations agressées et martyrisées, auparavant les plus prospères, les plus développées et les plus prometteuses du continent africain, dans une dévastation totale, en proie aux pires exactions et aux pires atteintes à la dignité humaine, dans des règlements de comptes interethniques sans fin, avec en plus l’établissement de régimes de terreur, en lieu de la démocratie promise, et jusqu’à l’instauration en Libye, d’un régime établi selon un obscurantisme religieux sorti du fond des âges, totalitaire, et attentatoire à la liberté des femmes.

Bien sûr, tout cela au profit des puissances d’argent, toujours les mêmes, qui depuis s’emploient avec la complicité de ceux qu’elles y ont placé à leur tête, à dépouiller ces nations de leurs richesses naturelles...

Aujourd’hui, s’est révélée aux yeux de tous et dans toute sa laideur, la duplicité malfaisante de ces faussaires à la rose qui en ces occasions, n’ont de cesse de trahir sans retenue et sans honte tous leurs idéaux progressistes et humanistes proclamés, dont ils n’ont par ailleurs de cesse d’en faire leçon au reste de la planète.

Ces gens, parvenus eux aussi par la manipulation médiatique, et grâce à leur soutien par les américano-sionistes, à se hisser aux commandes de notre nation, loin de s’attacher avec acharnement à régler les problèmes sans fin et de tous ordres qui nous étreignent aujourd’hui, c’est à nouveau en vue d’aventures guerrières malpropres et criminelles qu’ils mobilisent toute leur énergie. Ceci, pour nous entrainer dans un conflit contre la Syrie et l’Iran, pays qui pas davantage que le Liban, la Somalie, le Ruanda, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire, ou la Libye, qu’ils s’en sont déjà allés dévaster, ne nous ont absolument rien fait, et contre lesquels ils s’acharnent à s’inventer des raisons pour que nous leur fassions absolument la guerre

Et tout cela, pour mettre les capacités militaires de notre nation au service de nations étrangères racistes et prédatrices...

Il nous faut donc absolument barrer la route à ces crapules traitresses à notre nation, avant qu’elles ne parviennent à nous entrainer une fois de plus, dans les enfers de la guerre, des dévastations, des massacres, et de l’indignité...

Paris, le 30 août 2012
Richard Pulvar

Deux journaux britanniques: Des groupes jihadis recrutent un grand nombre de jeunes britanniques pour combattre avec des terroristes en Syrie


Manchester : Les deux journaux britanniques, Sunday Telegraph et le Sunday Times ont affirmé que les soi-disant groupes jihadis recrutaient un grand nombre de jeunes en Grande Bretagne pour s'orienter vers la Syrie et y combattre aux côtés des groups terroristes.

Dans un reportage réalisé par l'écrivain Andrew Gilligan, le journal a affirmé que la majorité des Britanniques qui avaient voyagé en Syrie étaient d'origine pakistanaise, soudanaise et bangladeshie, faisant noter que des centaines de Syriens ont été recrutés par les groupes jihadis pour les envoyer en Syrie.

Citant le quotidien, Saleh al-Bander, ancien membre de la municipalité du parti libéral a affirmé que al-Chafi'ei al-Cheikh, 23 ans de White City (ouest de Londres), lui a informé qu'il savait 20 personnes qui s'apprêtaient à voyager en Syrie.

De son côté, Khaled Mahmoud, membre du parlement britannique, parti du travail, a souligné qu'au moins 30 personnes britanniques ont voyagé en Syrie et pris part à la guerre, affirmant que beaucoup de personnes poussent les jeunes à s'infiltrer dans une telle activité.

Par ailleurs, Sunday Times a abordé le rôle joué par des jeunes britanniques recrutés par les groupes extrémistes.

Selon le journal, un médecin britannique qui travaille dans les services sanitaires était parmi le gang terroriste qui avait enlevé le photographe britannique John Cantlie et son collègue néerlandais, Jeroen Oerlemans dans un camp près de la frontière turque.

Le journal a mis en exergue que ce docteur et son adjoint étaient dans un groupe de 40 personnes qui tente de transformer la Syrie en un pays gouverné par des parties extrémistes. 




mardi 28 août 2012

Syrie : les nouveaux complots des think-tank occidentaux



IRIB- La nouvelle vague de séditions anti-syriennes!
Un nouveau cycle d'agissements divisionnistes, lancé contre la Syrie, par les chancelleries occidentales, notamment, les Etats-Unis, certains Etats arabes et la Turquie, au moment où l'armée a enregistré de nouvelles victoires, grâce aux soutiens populaires, aplanissant, ainsi, le terrain à l'établissement de la paix, dans la plupart des régions syriennes, soit un échec définitif des complots étrangers contre la Syrie. Dans le sillage de l'opération de nettoyage du territoire syrien des terroristes,  les forces de sécurité ont tué, samedi, un grand nombre de terroristes, à Alep, elles en ont, aussi, arrêté plusieurs, saisissant, également, une importante quantité d'armes et munitions. Dans les affrontements, à Deir-ol-Zour, dans l'Est de la Syrie, avec les éléments terroristes, les forces de sécurité ont tué 13 personnes, ainsi purifiant la région Darya, à Rif de Damas et prenant en main le contrôle de la région. Il est vrai que les groupes terroristes ont commencé à déstabilisé la Syrie, depuis mars 2011, avec le soutien de la Turquie, du Qatar, de l'Arabie saoudite, des Etats-Unis, d'Israël et de certains Etats européens, cherchant, en effet, à imputer au gouvernement syrien la responsabilité de toutes ces violences et aplanissant le terrain à l'intervention étrangère. La résistance courageuse du peuple, du gouvernement et de l'armée, face aux complots des ennemis, ont, toutefois, fait basculer les équations des étrangers et de leurs mercenaires, qui visaient à s’emparer de la Syrie et à renverser le gouvernement. Le cours des événements montre comment  l'armée a su contrôler la plupart des régions syriennes, s'attelant, également, à éliminer les dernières poches de terroristes et à faire, ainsi, établir la paix et la sécurité, partout, dans le pays. Il va de soi que les complots concoctés par les ennemis et leurs mercenaires se sont traduits pour la Syrie, par l'insécurité et des violences, nuisant au processus de l'application des réformes d'envergure, dans le pays. Cela n'est pas allé sans provoquer les protestations du peuple, qui exige de l'armée syrienne d'intensifier les opérations anti-terroristes, et cela, dans le cadre des mesures prises par le gouvernement, pour protéger le peuple contre les actes criminels des terroristes, qui se sont, d'ailleurs, aggravés, ces dernières semaines, assénant, ainsi, des coups durs et efficaces aux terroristes.

URGENT: Mumia ABU JAMAL



Dans le plus grand secret, la justice fédérale de Pennsylvanie a rendu une ordonnance le 13 août 2012 condamnant Mumia à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle...

Copiez-collez le texte de la pétition et envoyez à l'adresse mail indiquée au début de la lettre!

NOM, Prénom : ……………………………………………..
 Adresse : …………………………………………………….
  ………………………………………………………………...
  Monsieur Eric HOLDER,
 Ministre de la Justice des États-Unis
 US Department of Justice
 950 Pennsylvania Avenue
 NW WASHINGTON, DC 20530-0001
 USA
Adresse e-mail : ASKDOJ@USDOJ.GOV
Monsieur le Ministre,
En jugeant anticonstitutionnelle la condamnation à mort prononcée à l’endroit de Monsieur Mumia Abu-Jamal, la Cour Suprême des États-Unis a mis un terme à 30 ans d’acharnement judiciaire.
Pour autant, la plus haute juridiction américaine a rejeté sa demande de la tenue d’un nouveau procès, justifiant ainsi sa culpabilité sans la moindre preuve et la commutation de sa peine en prison à vie.
Autrement dit, Monsieur Abu-Jamal serait toujours condamné à mourir en prison.
Cette décision viole gravement la Constitution des États-Unis eu égard aux conditions de déroulement du procès de 1982 dont l’iniquité est patente pour la communauté internationale (Commission des droits de l’Homme de l’ONU, Amnesty International, Parlement Européen).
Face à ce déni de justice, je vous demande instamment d’user de votre autorité morale et de votre responsabilité ministérielle en donnant à Monsieur Abu-Jamal les moyens de défendre son innocence et de retrouver au plus vite la liberté.
Yes, you can, Monsieur le Ministre !

SIGNATURE


COLLECTIF UNITAIRE NATIONAL DE SOUTIEN A MUMIA ABU-JAMAL, rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques françaises

Les djihadistes de Grande-Bretagne combattant en Syrie


Les djihadistes de Grande-Bretagne ne sentent aucune loyauté que ce soit à n'importe quel pays et d'ailleurs ils ne font pas exception au sujet de la Syrie. Bangladais, Tchétchènes et Pakistanais, ils ne parlent même pas arabe syrien et ils ne savent rien de la délicate politique du pays. Ils entrent furtivement en Syrie, en venant comme mercenaires payés avec des fonds spéciaux approuvés par Cameron & ses alliés ! C'est pour ça, comme n'importe quel Syrien, que je continue à vous poser cette question : qui a leur a donné ce droit ?Qui, en Syrie, a demandé leur aide ? N'est-il pas notre droit comme le droit International stipule de se revenger contre ces crottes de merde et contre leurs commanditaires ? Et avec leurs vies ?


British-based jihadists feel no loyalty whatsoever to any country, and for that matter don’t care about Syria either. As Bangladeshis, Chechens and Pakistanis, they don’t even speak Syrian Arabic and know nothing of the delicate politics of the country. They sneak into Syria, coming as mercenaries payed with special funds approved by Cameron &allies !

That is why ,as any Syrian ,I keep asking you this question:Who gave them this right?Who,in Syria asked for their help? Isn't it our right as any International law stipulates to make these scums and their sponsors pay ?With their life ?

lundi 27 août 2012

Une pro Kadhafi décapitée


Cette jeune fille, partisan du Colonel Mouammar Kadhafi, a été décapitée pour pour avoir critiqué les "rebelles" de l'OTAN et l'injustice subie par son peuple et les fils de sa ville natale de Tarhounah... 

C'est la Libye démoctratique de l'OTAN avec les frères musulmans salafistes

SEDUIRE OU SE FAIRE DETESTER, LE GRAND ART DE LA DOMINATION


Il est reconnu que la séduction est un redoutable instrument de domination, celui-là même qui selon les écritures, nous vaut la rudesse de notre vie terrestre, et tous les hommes qui malgré eux, se sont trouvés un jour totalement subjugués par le charme d’une intrigante, l’ont très durement expérimenté en se faisant alors “tout petits devant une poupée”, selon la mésaventure de Georges Brassens.

On suggère souvent mais sans jamais très précisément les décrire dans leur historicité, le fait de quelques furieuses batailles, déséquilibrées à cause de la différence des armements, pour rendre compte de l’incroyable facilité avec laquelle, quand il ne s’agissait pas de seulement quelques poignées d’aventuriers, des troupes ont pu soumettre presque tout un continent, alors qu’il est vérifié que leurs effectifs furent extrêmement faibles, eu égard à ce qui se trouvait mis en œuvre dans les conflits européens à cette même époque.

Bien sûr, l’affaiblissement du continent fut opéré pendant des siècles, principalement à cause de la traite esclavagiste et tous les déséquilibres sociologiques que celle-ci a entrainés. D’autre part, la lente pénétration s’est faite également à la faveur du recrutement de supplétifs locaux, et grâce à une très habile politique d’exploitation des rivalités, empêchant que puisse se constituer un front uni contre le colonisateur.

Cependant si, concernant l’empire colonial français par exemple, il y eut bien quelques hauts faits d’armes, principalement au cours des conquêtes de l’Algérie, de Madagascar, et de l’Indochine, ils ne suffisent pas pour autant à expliquer comment un pays comme la France a-t-il pu se tailler aussi facilement, c’est-à-dire en ne mobilisant qu’une infime partie de ses forces armées, un gigantesque empire vingt cinq fois plus étendu que lui...!

En réalité, il est clair que celle-ci intervenant bien après que le terrain eut été préparé par les explorateurs subjuguant, venant d’au-delà des mers avec leurs curieux équipages, et les missionnaires avec leurs curieux enseignements, c’est bien la fantastique “fascination” qu’ont exercée les nations européennes sur les peuples d’Afrique, et particulièrement sur leurs chefs, et qu’à leur corps défendant les uns et les autres éprouvent encore jusqu’à aujourd’hui, qui a facilité leur prise d’autorité sur ces territoires...

En effet, comment les chefs n’auraient-ils pas rêvé au moins un instant, d’étendre et de renforcer leur puissance avec les moyens dont disposaient ces étrangers, et dont ils faisaient étalage, au prix de quelques accords avec eux, avant de comprendre mais bien trop tard, qu’on ne peut se mettre à table avec le diable, que si l’on dispose d’une longue fourchette pour demeurer hors de sa portée ? Et comment les autres quant à eux, auraient-ils pu combattre avec détermination ceux qu’ils constataient faits à l’image du nouveau et puissant dieu qui leur avait été révélé, et qui devaient donc posséder par leur nature un peu de sa puissance, ces hommes dont la richesse, la technicité, la science, l’industrie, le savoir faire, leurs tenues et la puissance de leurs armes, tout autant de dispositions auxquels ils désiraient eux aussi accéder, les avaient éblouis...?

La beauté, la force, la richesse et la science, fascinent les peuples sous toutes les latitudes, et les Africains furent donc fascinés, et par le fait infériorisés à leurs propres yeux. Ceci, bien avant de succomber par la brutalité au joug colonial qu’ils mettront alors longtemps à s’imaginer, non seulement capables, mais de plus autorisés par le ciel et par la logique de la destinée, à faire vaciller.

Vint donc l’heure des indépendances. Mais si l’intimidation militaire avait grandement perdu de sa force, après que l’orgueilleuse métropole ait subi de lourds revers en Indochine et en Algérie, la force de séduction qu’exerçait encore celle-ci par la qualité de ses réalisations, et par le fait que les colonisés s’étant fait de sa culture, pensaient et jugeaient désormais tout comme elle de la valeur des choses, entraina chez eux alors devenus des ex-colonisés, le sentiment confus que même s’ils s’étaient formellement séparés d’elle, la voie du progrès demeurait malgré tout située pour eux, dans le sillage de cette ex-métropole.

Cependant, si par un exercice de séduction culturelle vantant les avantages de sociétés auxquelles les autres se voyaient désormais fermé l’accès, allié à des opérations militaires pour supprimer ceux qui par la conscientisation, voulaient libérer leur peuples de ce tropisme, les métropoles on pu continuer à exercer leur domination, elles ont de façon inattendue et totalement cynique, utilisé le stratagème du développement d’un sentiment diamétralement opposé, mais relevant chez les individus de la même disposition affective, pour asservir d’autres peuples.

En effet, ces puissances occidentales ont eu tôt fait de constater qu’après qu’ils aient été fortement séduits, loin de demeurer simplement subjugués par eux et ainsi soumis, certains peuples se sont attachés à bien trop leur ressembler, au point qu’après s’être établis selon leur modèle de société, et après s’être faits de toute leur science et de toute leur technicité, ils sont parvenus à devenir pour eux de redoutables concurrents, mettant en cause leur suprématie.

L’option nouvelle, concoctée par des services qui n’ont précisément pas vocation à faire de la publicité quant à l’objet et les résultats de leurs travaux, de sorte qu’avant la mise en œuvre de cette option, nul ne soupçonne son effroyable machiavélisme, fut pour eux de se faire cette fois tout au contraire copieusement “détester”. Ceci, avec un double objectif. Tout d’abord dissuader en leur rendant ce système moralement condamnable, certains peuples disposant de ressources naturelles telles que le pétrole, d’accéder à un modèle de société de type occidental selon lequel ces richesses pourraient faire merveille.

Selon cette option, les puissances dominantes vont d’abord s’attacher à détruire ceux qui avaient déjà emprunté la voie de la modernité, c’est-à-dire l’Iran du Shah, et surtout l’Irak laïque de Saddam, nations qui autrement seraient déjà devenues aujourd’hui, grâce à leur ressource pétrolière, des puissances irréductibles. Ceci, en provoquant ou en favorisant la venue en cette région de crise dévastatrices telles que la révolution islamique qui l’espéraient-elles, aurait du freiner durablement le développement de l’Iran.

Il y aura ensuite le meurtrier conflit Iran-Irak, où elles vont alimenter en armes jour après jour huit années durant, les deux camps, la mise en place des conditions devant entrainer l’invasion du Koweït par Saddam, pour avoir une première occasion de détruire l’Irak, l’entretien d’un soupçon d’armes interdites pour infliger à ce pays douze années d’un terrible embargo, et finalement son invasion sous ce même prétexte.

Il est remarquable que rien des grosses ficelles de toutes ces manipulations, ne fut caché, et qu’il n’y eut aucune retenue dans les outrances guerrières criminelles faites contre ces nations, parallèlement aux prises de position de la plus totale injustice, concernant l’affaire de Palestine. Le but est de laisser clairement entendre à ces croyants martyrisés, que l’occident constitue un système de société qui offense Dieu, et que ce serait une grave faute d’en emprunter les mœurs sociales, telles que la laïcité, la démocratie, et l’égalité des sexes...

C’est donc tout à fait logiquement que l’on retrouve ces mêmes service occidentaux, derrière ce que, faisant écho à la propagande, beaucoup se sont naïvement précipité d’appeler avec optimisme le “printemps arabe”, qui n’avait d’arabe que ses acteurs, mais certainement pas le metteur en scène, et dont nous voyons bien aujourd’hui par la tournure que prennent ces événements, ce qui les sous-tendait, c’est à dire une volonté de ramener des nations autrement vouées à devenir puissantes, dans les ténèbres d’un obscurantisme religieux.

Partant de là, l’autre aspect de ce stratagème, consiste à créer chez ces peuples un tel ressentiment contre l’occident, une telle haine, que les plus engagés des hommes dans la lutte contre ce système, vont se montrer prêt à contraindre par tous les moyens même les plus ignobles, ceux des leurs qui sembleraient malgré cela continuer de s’accorder avec les mœurs occidentales. Ainsi, la haine féroce d’un occident totalement discrédité, est-elle devenue de façon surprenante, l’élément par lequel les occidentaux vont se garantir de ne plus se trouver en concurrence par davantage de peuples, surtout ceux qui disposant de ressources naturelles, pourraient aisément les mettre en difficulté, en condamnant ces pays à leur “autodestruction”.

Ceci, tout d’abord par les affrontements meurtriers auxquels leurs citoyens se livreront entre eux, et par les régimes autoritaires qui découleront fatalement de ces situations, lesquels comme les Chinois qui en sont heureusement sortis, en ont fait l’expérience, sont totalement stérilisants quant aux initiatives personnelles qui font le dynamisme des nations. Mais cette malédiction exercera surtout par le fait que ces peuples tourneront durablement le dos, à toutes les avancées sociales qui, pour avoir été un temps promues par l’occident, ne lui sont en rien spécifiques parce qu’elles sont en réalité de portée universelle, et qui sont absolument incontournables dans la quête d’une nation dans la voie de sa félicité...

C’est d’ailleurs parce qu’au bout de toutes ces années, l’Iran semble sortir peu à peu des carcans dogmatiques qui l’empêchaient, en manifestant grâce à l’action de modérés, voire de contestataires du régime, des évolutions sociales et idéologiques de nature à la faire renouer avec la grandeur et l’efficacité, que l’occident s’acharne à exercer sur ce pays une pression sans pareille, pour l’enfermer dans un autoritarisme et une rigidité que justifierait un état de guerre...

Il semble cependant qu’il soit trop tard, l’Iran est déjà trop forte, et de plus, elle n’est pas seule...

Paris, le 27 aout 2012
Richard Pulvar

samedi 25 août 2012

Qui sont les Takfiristes ?


Les takfiri (du mot arabe تكفيري, de Takfir wal Hijra (arabe : تكفير والهجرة, Anathème et Exil, groupe fondé en 1971) sont des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente. Le terme "takfiri" signifie littéralement "excommunication". Les takfiris considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme étant des apostats et donc des cibles légitimes pour leurs attaques. Leur idéologie exige l'élimination de tous les non-musulmans (ils sont opposés à la dhimmitude).

USA: des chars de combats, déployés, dans les grandes villes!!!




Selon le site américain Forthmédia , l'armée US se prépare, depuis un an, à faire face à un vaste mouvement de protestation populaire, qui pourrait déboucher sur des combats de rue!

Depusi un an, le Pentagone déplace des équipements militaires  à travers tout le pays et même les chars de combats ne sont pas oubliés! "De grands camions frigo, d'habitude employés pour le transport des denrées alimentaires, servent, désormais, au transport secret des chars, qui devront être déployés, dans les carrefours des grandes villes, le moment venu, affirme le site, citant des témoins occulaires. "En fait, un couvre feu globale s'est installé, sur l'ensemble du territoire, sans que les autorités en parlent"; 

A Phoenix, en Arizona, les gens ont vu, de leurs propres yeux, des chars se balader, dans les rues, et se diriger vers les frontières Nord et Sud de l'Etat. 

Selon le site, "au Massachussetts, le Pentagone mène, sous les yeux de la population, des opérations de formation de ses soldats et de ses parachutistes censés intervenir, le cas échéant, pour réprimer les révoltes sociales". "Les hécoptères volent, à basse altitude, sur des zones civiles, et les Américains effrayés se demandent s'il s'agit ou pas des assauts, tels qu'on a vu, pour traquer Ben Laden". "Le Pentagone a même donné l'ordre de tirer des gaz toxiques sur la population, au cas où les révoltes s'avèreraient incontrôlables". Sur le google map, les bases militaires, les casernes sont, désormais, invisibles ..... l'Amérique s'apprête à connaître une nouvelle période de guerre civile.

vendredi 24 août 2012

Bachar el-Assad fait savoir qu’il y a conjuration contre lui


Le Président syrien Bachar el-Assad fait savoir qu’il y a conjuration contre lui. Il déclare que l’Etat syrien a reconnu et assumé sa responsabilité du fait que certaines régions ont été délaissées au niveau croissance, aménagement territoires … Il lui a été demandé de changer des lois surtout celle de la dominance d’un parti unique. Ce qu’il a fait. Il a, de plus, ordonné des décrets contre la corruption mais plus il a fait preuve de coopération, plus les occidentaux ont compliqué sa tâche militairement. Il rajoute que les membres de l’OTAN avec en tête la France, le Royaume Uni et l’Allemagne ainsi qu’ Israel et les Etats-Unis d’Amérique ont profité d’une simple manifestation (de la population pour améliorer le quotidien) pour envenimer la situation et déclencher une guerre civile. Des armes ont été fournies aux frères musulmans (sunnites) de la Syrie. Cet armement a été financé par l’Arabie Saoudite, le Qatar, Israel, l’UE , la Turquie et les Etats Unis. Des combattants d’Alquaida sont venus des pays arabes ou d’ailleurs pour faire le jihad.

Djihad, jihad ou djihâd. Le plus connu des sens du jihâd est le jihâd par l’épée. Il a servi d’argument à différents groupes musulmans à travers l’histoire pour légitimer leurs guerres contre des musulmans ou contre des mécréants.


Voilà pourquoi la Syrie de Bachar el-Assad ne tombera pas !



Les derniers développements, en Syrie, ont apporté une série d’indices ...
...importants qui auront des conséquences décisives sur le cours de la guerre mondiale menée par les États-Unis, pour  détruire ce pays. Contrairement aux informations et aux impressions des stratèges américains et de leurs complices européens et arabes, véhiculées par des centaines de médias (presse, audiovisuel, et électronique) engagés dans la bataille, les escadrons de la mort, les mercenaires et les groupes takfiristes acheminés de toutes les régions du monde, ont essuyé un cuisant revers dans les combats. Pourtant, les responsables turcs et leurs alliés qataris et saoudiens avaient promis, comme ils l’avaient déjà fait l’année dernière à la même époque, que le mois du ramadan verrait la chute du régime résistant en Syrie. Ces illusions se sont encore une fois dissipées sur les champs de batailles, où les bandes armées ont laissé des milliers de morts, de blessés et de prisonniers. En effet, l’offensive générale lancée par les extrémistes contre Damas s’est soldée, de l’aveu même des médias occidentaux, par des pertes énormes. La force composée de mercenaires locaux et de jihadistes du monde entier a été littéralement anéantie par l’armée syrienne qui pourchasse les rescapés dans la campagne de la capitale. Des tonnes d’armes ont été saisies et une lourde infrastructure a été détruite et démantelée. Il faudra des mois pour reconstruire une telle capacité de nuisance… s’ils y parviennent. L’issue de la bataille d’Alep est désormais connue. Les extrémistes tombent par milliers devant l’avancée méthodique de l’armée, qui a quasiment réussi à rompre les lignes de ravitaillement des mercenaires venus des camps d’entraînement dirigés par la CIA en Turquie. Les bandes armées ne parviennent plus à acheminer des renforts dans la ville qu’au prix de pertes énormes. Leurs colonnes motorisées faites de 4×4 équipés de mitrailleuses lourdes, offertes par leurs sponsors régionaux, avancent à découvert sous le feu des hélicoptères et des chasseurs de l’armée, et tombent dans les embuscades tendues par les unités d’élite, infiltrées derrière les lignes ennemies. Selon des experts, le tiers des extrémistes est composé de jihadistes venus du Maghreb arabe, de Libye, du Golfe, d’Afghanistan, du Pakistan et de Tchétchénie. Le directeur des renseignements de l’Union européenne, le Français Patrice Bergamini, a reconnu (dans une interview accordée vendredi 17 août au quotidien libanais Al Akhbar) l’importance du rôle joué par les jihadistes dans le conflit syrien et souligne que l’opinion publique occidentale est désormais consciente du danger qu’ils représentent. Il est clair que le nettoyage par l’armée syrienne de la ville d’Alep et de sa campagne n’est plus qu’une question de temps. Les cuisant revers subis par les bandes armées partout en Syrie montrent que l’Armée arabe syrienne, bâtie sur de solides bases idéologiques, a très vite assimilé les leçons de la guerre et a développé des stratégies de contre-guérilla urbaines et rurales, qui lui ont permis d’asséner des coups durs aux extrémistes, en dépit des énormes moyens militaires, matériels, financiers et médiatiques, mis généreusement à leur disposition par une coalition de plusieurs dizaines de pays. Sans oublier les sanctions adoptées contre le peuple et l’État syriens, en dehors du cadre des Nations unies. Il est également important, pour comprendre et deviner l’évolution de la situation, d’analyser l’état d’esprit du peuple syrien. Sans un authentique appui populaire –bien évidemment occulté par les médias occidentaux- le président Bachar el-Assad et son armée n’auraient pas pu résister et repousser cette offensive. Ce soutien populaire est dû à trois facteurs : une majorité de Syriens sont conscients que leur pays est la cible d’un complot visant à vassaliser la Syrie pour l’inclure dans le camp moccidentalo-impérialiste et, par conséquent, la supprimer de toutes les équations régionales. Alors que ces quatre dernières décennies, la Syrie était au coeur de ces rapports de force et rien ne pouvait se faire au Moyen-Orient sans elle. Ces larges franges de la population sont attachées à l’indépendance politique de leur pays et sont prêtes à combattre pour la défendre. Cela explique que des milliers de jeunes gens se portent volontaires pour rejoindre les rangs de l’armée.
Ensuite, les experts estiment que 20% de l’opinion publique, qui ont sympathisé à un moment ou à un autre avec l’opposition, ont découvert le vrai visage des extrémistes, qui multiplient les exactions sauvages dans les régions qu’ils contrôlent (Viols, exécutions sommaires,massacres, pillages…). Les médias occidentaux se font de plus en plus l’écho de ces agissements barbares.Ensuite, profitant de ce changement d’humeur de la population, notamment dans les régions rurales où les gens sont fatigués, l’État syrien a mis en place des moyens de communications discrets, qui permettent à la population d’informer l’armée de la présence des terroristes. Cela explique pourquoi et comment ces dernières semaines, les unités spéciales et l’aviation réussissent à mener avec succès des frappes ciblées contre les repères et les bases des bandes armées. En parallèle à tous ces développements sur le terrain, les alliés régionaux et internationaux de Damas font preuve d’une fermeté à toute épreuve et développent des initiatives politiques et diplomatiques, évitant ainsi de laisser le terrain libre aux Occidentaux. Le succès de la rencontre de Téhéran, qui a regroupé 30 pays dont la Chine, l’Inde, la Russie, neuf pays arabes et des États d’Amérique latine et du sud et d’Afrique, illustre ces nouveaux rapports de force. la formation de ce groupement d’États a constitué un message fort aux Occidentaux et compromet sérieusement leur projet d’établir, en dehors du cadre des Nations unies, une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie.
Les derniers mois de 2012 seront décisifs dans l’élaboration de nouveaux équilibres régionaux et internationaux et dessineront une image nouvelle à partir de Damas, grâce à la victoire de l’État national syrien dans la guerre universelle lancé contre lui.

Ghaleb Kandil


Comment les USA comptent démembrer le Pakistan, pour dominer l'Iran/la Chine/la Russie/l'Afghanistan



Pour le journal pakistanais "Urdu Point", l'objectif des Etats Unis, en déstabilisant le Pakistan, c'est de le démembrer et de créer un pays indépendant, du nom de Gil Get et Bolestan! "Ce pays contiendra ces deux régions pakistanaises, plus une partie de la Chine et des pays de l'Asie centrale". Cette perspective a été évoquée, voici peu, par deux parlementaires afghans, qui ont affirmé que les Etats Unis cherchaient à créer un pays indépendant, au coeur de la Chine. "Ce pays là sera situé, à une haute altitude, au-dessus de la terre, et permettra aux Américains d'avoir un oeil sur l'Afghanistan, la Chine, l'Iran et le Pakistan. Selon le journal, l'attaque, qui a visé la base aérienne de Minhas, la semaine dernière, au Pakistan, est l'oeuvre des Etats Unis, qui veulent prouver par A+B qu'Islamabad est incapable d'assurer la sécurité de ses installations nucléaires et cette prétendue incapacité, "les médias occidentaux, font tout pour l'agrandir"! Il ya quelque temps, Leon Panetta s'est inquiété de l'incapacité d'Islamad à éviter une inflitration terroriste, dans ses sites nucléaires ou encore à éviter que la bombe atomique ne tombe entre les mains des miliciens qaidistes; selon le journal, " la campagne contre Islamabad et son impuissance à assurer la sécurité de Manhas avait débuté, une semaine avant que l'attaque contre cette base n'ait lieu". Le "New York Times" avait dit que les bombes atomiques du Pakistan sont conservées sur cette base. Manhas est une base où les avions de combats sont' montés par des techniciens pakistanais et chinois.

mercredi 22 août 2012

Un sous-marin nucléaire russe derrière les lignes de défense US : la Guerre aura-t-elle lieu ?



L’incident du sous-marin russe « Chtchiouka B » (« Akoula » selon la classification de l’OTAN) qui s’est promené dans les eaux territoriales américaines du golfe du Mexique en juillet, même s’il a été grossi par certains milieux US de la défense afin d’empêcher la réduction du budget militaire américain, n’est que le dernier incident révélant la tension permanente et sournoise entre la Russie et les États-Unis.


En effet, l’Akoula est un sous-marin de dernière génération russe extrêmement silencieux qui a certainement voulu tester les défenses américaines. Officiellement, la Guerre froide est terminée depuis 1991 fin de l’URSS. Dans la réalité, les Russes détestent les Américains, s’en méfient et les contrent chaque fois qu’ils le peuvent. Plus Vladimir Poutine assure son pouvoir plus on revient à une Guerre froide qui n’ose pas dire son nom. Chaque fois que je vais à Moscou, je ressens profondément ce sentiment anti-américain. Explicable : l’homme du Kremlin, Vladimir Poutine a été totalement formé par le KGB et demeure imprégné de la mentalité de la Guerre froide. De plus, les États-Unis se sont donnés des verges pour se battre avec leur projet d’implantation d’un barrage antimissile en Europe, en particulier en Pologne. Ils ont beau jurer qu’il s’agirait d’arrêter des missiles nucléaires tirés par l’Iran et menaçant  l’Europe qui n’existent pas encore, les Russes considèrent qu’il s’agit d’un barrage antimissile russe.

Il y a trois ans, les Américains ont fait une autre « mauvaise manière » aux Russes en montant une manip’ à Bangkok pour arrêter Viktor Bout, un marchand transporteur d’armes russe qui a longtemps appartenu aux services soviétiques et russes. Le Kremlin a tout fait auprès du gouvernement thaïlandais pour empêcher son extradition de Thaïlande sans y parvenir. Aujourd’hui, Viktor Bout se trouve dans un pénitencier américain et les Russes continuent à réclamer sa libération.Officiellement, c’est un aventurier. Dans la réalité, les Russes ne laissent jamais tomber les anciens de leurs services qui en plus savent beaucoup de choses. Bien entendu les Russes ne sont pas innocents non plus. Il y a deux ans, le FBI a démantelé un réseau d’espions russes aux États-Unis et arrêté une douzaine de supposés coupables. Habileté suprême les gens arrêtés hommes et femmes ne faisaient pas partis du SVR (la direction du renseignement extérieur russe). Ils étaient gérés parallèlement.

Le Kremlin n’a évidemment jamais reconnu leur culpabilité mais, pour le récupérer, il a dû accepter un échange où les Américains ont réclamé quatre de leurs « taupes » arrêtées et emprisonnées en Russie. Je connaissais l’un deux, Guennadi Vassilenko, qui avait déjà été arrêté puis relâché dans les années 80, faute d’aveu et que j’avais rencontré à Moscou en 2002. il lui restait encore 7 ans à purger dans la sinistre prison de Lefortovo. Ce ne sont qu’escarmouches à côté de la Syrie. Lors de l’opération de déstabilisation du colonel Kadhafi présentée par les médias occidentaux comme concernant uniquement la protection des populations civiles libyennes, les Américains, les Britanniques et les Français ont en réalité donné un sérieux coup de pouce aux rebelles libyens qui n’auraient jamais réussi sans l’aide de l’Otan. Faute incompréhensible des Russes, ils s’étaient abstenus au conseil de sécurité de l’ONU, autorisant ainsi cette opération qui a amené un changement de régime en Lybie.

On ne les y reprendra plus !

En effet, la Syrie est un point d’affrontement central désormais entre les Russes et les Américains. Dernier pays de la région lié à la Russie, lui offrant un port militaire en Méditerranée - Tartous - gros client pour l’armement russe. La Syrie de Bachar al-Assad est totalement protégée par le Kremlin. Celui-ci oppose son veto au conseil de sécurité de l’ONU empêchant toute opération internationale afin de ne pas rééditer l’affaire libyenne. De leur coté, les Américains font tout pour abattre le régime de Bachar al-Assad allié inconditionnel de l’Iran, leur dernier ennemi héréditaire.Ils n’ont jamais pardonné l’affaire des otages américains de l’ambassade Téhéran, retenus de 1979 à 1982 dans ce pays. La chute du régime de Damas leur permettrait d’affaiblir énormément l’Iran.

C’est le dernier « front » de cette sournoise Guerre froide et Dieu seul sait ce qu’il en résultera. De toute façon l’affaire syrienne réglée la lutte feutrée entre les États-Unis et la Russie n’est pas prête de s’arrêter.


Gérard de Villiers