jeudi 29 novembre 2012

Contre le mariage gay, les catholiques à l'offensive


Les catholiques se mobilisent, ils adressent à leurs réseaux cette consigne. 

"Si cela vous intéresse de manifester votre désapprobation du mariage gay, voilà une idée !

La lettre de François HOLLANDE expliquant la proposition de loi sur le mariage gay arrivera prochainement dans nos boîtes.

Cette lettre doit être renvoyée sans l'ouvrir ; 16 860 685 enveloppes, qui lui reviennent, ça fait désordre !

La procédure est simple : Retour à l'expéditeur

1/ Ne pas ouvrir le courrier
2/ Inscrire en toutes lettres : RETOUR à L’EXPÉDITEUR
3/ Déposez votre lettre, sans affranchissement supplémentaire, à la poste qui se chargera de la retourner à l'envoyeur
4/ Pour un franc succès, faites passer le message autour de vous, par téléphone, e-mail, internet, etc.
5/ Inutile de motiver votre renvoi, il comprendra..."

Fin du monde: des tickets pour le paradis et l'enfer vendus en Ukraine



Des tickets pour le paradis et pour l'enfer et des forfaits touristiques spéciaux ont été mis en vente en Ukraine pour le 21 décembre 2012 qui marquerait la fin du monde selon le calendrier des Mayas.
Un ticket pour le paradis coûte 15 dollars sur le site du service d'achats collectifs en ligne "Pokoupon". Un ticket pour l'enfer est plus cher, son prix s'élevant à 18,7 dollars. "Le nombre des places est limité! Dépêchez-vous", lit-on dans une publicité du site.
Le service offre également un forfait "Paradis-All Inclusive" qui comprend un certificat d'inscription du nom du client dans le "Livre de la Lumière", une réservation de place au paradis, un ticket pour le paradis de 1ère classe, un certificat permettant de se déplacer librement dans le paradis et un guide du paradis.
Le forfait "Enfer-All inclusive" comprend une certification d'inscription aux "Tables du Satan", une réservation de place à l'enfer, un ticket pour une chute libre jusqu'à l'enfer, une carte d'identité permettant de circuler librement à l'enfer et un guide "de survie".
Les Ukrainiens ou ressortissants d'autres pays souhaitant acheter ces tickets et forfaits peuvent payer par une carte Visa ou Master Card. D'ailleurs, les responsables du site avouent qu'il s'agit "d'une campagne appelée à relever le moral" des personnes qui craignent la fin du monde.
Les voyages au paradis et en enfer ne sont pas les seuls produits offerts par "l'industrie de la fin du monde" ukrainienne.
Selon le journal ukrainien Segodnia, des kits pour l'Apocalypse sont en vente sur Internet. Il existe des kits pour hommes, femmes et enfants.
Le kit pour homme comprend une bouteille de la vodka, des biscottes, des préservatifs, des vermicelles instantanés, un canif, un peigne, un shampooing, un savon, une corde, une lampe de poche et des allumettes. Le kit pour femme comprend une bouteille de vin mousseux au lieu de la vodka. Le kit pour enfant comprend des langes, des jouets, du chocolat, du jus de fruit et des teintures antiseptiques. Les kits coûtent de 20,5 à 35,8 dollars.
Le 21 décembre 2012 marque la fin du grand cycle de 5.125 ans de l'Ere du cinquième Soleil, selon le calendrier des Mayas, l'un des plus anciens calendriers de l'histoire. Cette date interprétée par certains comme la fin définitive de ce calendrier.

OUTRE-MER: SA TELEVISION PUBLIQUE EN QUESTION?



Le Nouvel Obs l’a annoncé dans ses brèves : " On réfléchit du côté de chez Aurélie FILIPETTI au repositionnement de la chaîne France Ô vers l’outremer français avec l’appui du Ministère des Outremer… Le ministère de la Culture s’aperçoit que l’Outremer français et ses cultures peuvent s’afficher en métropole sur une chaîne de télévision. C’est la Loi qui l’avait demandé. Une Loi que France Télévisions s’était empressée d’oublier pour faire de France Ô un instrument, un Labô-ratoire télévisuel à la recherche d'audience.

Sous la houlette de Claude Esclatine, la chasse aux Marrons a bien eu lieu depuis sa prise de fonction : exit les programmes valorisant les Outre-mer, exil forcé en stations du dernier carré des cadres ultramarins à Malakoff, lorsqu'ils ne sont pas tout simplement "déchoukés" et placardisés. Après avoir fait place nette, le directeur général de France Ô s’est répandu dans toute la presse pour célébrer sa nouvelle chaîne aux accents soit disant métisses : » Etre la chaîne de la diversité, au-delà du côté tarte à la crème et teintée de repentance de cette notion, c’était un peu être une chaîne alibi. France Ô l’a été trop longtemps. » Le changement de slogan signifie surtout que France Ô ne serait plus la chaîne des Outre-mer. Ce qui a suscité les vifs mécontentements des ultramarins. Et Claude Esclatine de claironner: « Les résistances viennent de lobbys qui tiennent dans une cabine téléphonique, nous avons changé les équipes, il fallait évoluer, sortir d’une vision étriquée ». Comprendre, une vision limitée à l’Outremer français, à ses onze territoires, ses neuf stations de l’Atlantique Nord au Pacifique Sud …Etriqué comme le monde !!

A la question de Libération du 15 janvier dernier : "Quant à savoir ce qu’est France Ô, c’est coton. Ce « Ô », c’est sûr, c’est une vitrine de l’outre-mer?: ». « Non!! », assène Claude Esclatine, directeur de la chaîne publique, dernière née de France Télévisions. De la diversité, alors ? « Non », répète Esclatine. (…) Baptisée RFO Sat à sa naissance en 1998, la chaîne issue du réseau RFO était destinée aux ultramarins de métropole. « On ne savait pas à qui on s’adressait », indique Esclatine. En 2005, RFO Sat devient France Ô et décroche un canal sur la TNT en Ile-de-France : la voilà axée sur la diversité. Son passage à la TNT nationale en juillet 2010 l’oblige à se repeindre encore ; désormais, affirme Esclatine, ce sera « ouverture sur le monde, métissage des cultures et cultures urbaines ». Le directeur de l’antenne, Gilles Camouilly, parle "d'une mission militante" : il s’agit de montrer l’enrichissement de la France par l’étranger ».Et voilà l'ultramarin devenu l'inquiétant étranger de la République. Exit donc ce sang impur !

Voilà pour la pensée profonde et déterminée du directeur qui croit ce qu’il dit et dit ce qu’il croit…Enfin, pas tout à fait ! Car, tout récemment avec l'arrivée du nouveau pourvoir politique aux affaires, après ses nombreuses visites dans les cabinets ministériels et présidentiels, voici en substance le nouveau prêche de Claude Esclatine : "France Ô doit- être la chaîne de l’Outremer français !!''. Le voici devenu le sauveur de l'Outre-mer à la tête de la même équipe qui ne voulait même pas en entendre parler: "L'Outre-mer ne fait pas d'audience…ça ne concerne pas plus de 80 personnes en Métropole et ça n'intéresse pas le grand public…ce n'est pas people". La meilleure illustration de son mépris pour l'Outre-mer: l'interdiction faite aux équipes de France Ô de faire une émission spéciale en hommage à Edouard Glissant le jour de son décès. Une claque pour les collaborateurs ultramarins, une insulte à la mémoire d'un des plus grands écrivains français et la démonstration flagrante de son inculture !

Comment cela ? Les mêmes personnes en six mois auraient-elles tourné casaque ? Mais oui ! Et elles se dédouanent en clamant haut et fort, que ce sont les technocrates de France Télévisions qui les ont obligé à changer l'ADN de la chaîne pour en faire un machin sans corps, ni âme que personne ne regarde. Mais où est donc passé le public ultramarin? Il a très logiquement déserté une chaîne qui lui était dédiée et qui ne lui ressemble plus. Les audiences que personne ne communique stagnent à O,1 %. Comment les personnels de France Ô peuvent-ils se retrouver dans ce galimatias?…Comment cette chaîne peut-elle se sortir de cette spirale infernale dans un contexte de crise?

Comment sauver cette chaîne qui n'est plus protégée par sa vocation "ultramarine"? Devenue "urbaine et sans âme, elle est aujourd'hui menacée de devenir une chaîne de dessins animés la journée et le soir une réserve indienne aux programmes ultramarins. Il faut surtout garder à l'esprit qu'en deux ans de fonctionnement, les émissions "phares" de France Ô n'ont jamais accueilli d'artistes ultramarins. Même le grand Jacob Desvarieux a été déclaré personna non grata dans le Labô de Sébastien Folin. On comprend mieux pourquoi l'animateur vedette de France Ô a déclaré dans son émission, il y a quelques jours, qu'il détestait le zouk.

Pas un seul évènement ultramarin sportif retransmis dans son intégralité alors que les sportifs ultramarins prouvent régulièrement qu'ils représentent l'excellence du sport français et du sport mondial.On leur préfère la sortie des bateaux du Vendée Globe diffusée en direct sur toutes les chaînes d'infos et quasiment proposée à toutes les chaînes de la TNT .

Disparition également de toutes les émissions produites en Outre-mer, remplacées par des télénovélas Do Brazil de mauvaise qualités, mal doublées, aux accents érotiques, affichant vestales affriolantes et éphèbes aux cheveux luisants.

Résultat: France Ô a non seulement perdu son public ultramarin mais aussi tous les téléspectateurs curieux et passionnés qui appréciaient ces images venues de tous les océans, ces cultures et sociétés françaises du bout du monde.

Le bilan de cette direction est sans appel! Faute d'avoir compris la dimension culturelle, sociale, patrimoniale et stratégique de France Ô et des chaînes d'Outre-mer 1ère, elle a détruit l'existant au lieu de l'améliorer et de l'enrichir. Elle a cassé le fragile lien qui existait avec les publics d'Outre-mer et a trahi la confiance des politiques. Elle nous a mis en danger.

Echec sur toute la ligne: éditorial, ressources humaines et industriel. Les stations se sont appauvries professionnellement, laissées pour compte, à l'abandon avec des baisses d'audiences de 12 % dans certaines. Elles s'inquiètent de l'avenir, d'autant qu'il se murmure au plus haut sommet que certaines d'entre elles pourraient, d'ici quelques mois, mettre la clef sous la porte pour éponger en partie la dette de France Télévisions. 

Des professionnels ultramarins indignés.


France Télévisions communiqué CGC


Pflimlin essaie vainement de moquer les rapports parlementaires qui mettent en avant l'état de catastrophe industrielle dans lequel se trouve France Télévisions !

C’est apparemment un article du Point mis en ligne, ce 28 novembre 2012, intitulé « Le rapport du Sénat sur les finances de France Télévisions dresse un bilan accablant de la fusion et dessine des perspectives inquiétantes... » qui a mis le feu aux poudres.

L’article indique que le sénateur socialiste David Assouline dans son rapport s’inquiète de la situation de "France Télévisions qui se dirige vers un nouveau déficit en 2013 avec une diminution des recettes de 67 millions d'euros anticipée, ne sera pas non plus à l'équilibre en 2012» comme le blog CGC l’a déjà écrit à maintes reprises.

Pflimlin qui a pourtant dépensé sans compter l’argent public avec l’envoi à un millier de députés et sénateurs du prestigieux coffret DVD du « portrait de François Hollande: « Comment devenir président ? » comme le révélait ce matin « Le Canard enchaîné » ne comprend pas ce qui pousse ces parlementaires à faire des rapports contre sa gestion à France Télévisions.

David Assouline, sénateur socialiste, qui n’a peut-être pas encore reçu le luxueux coffret, n’est en effet pas tendre dans son rapport. A l'occasion d'un état des lieux inquiétant, il précise que « Les perspectives financières de France Télévisions malmené par l'État, accablé par les lobbys de la production, avec des ressources publicitaires surestimées et sa stratégie de programmation demeurent sujettes à débat... »

Ce que disait globalement Martine Martinel députée PS de la Haute-Garonne et rapporteuse de la commission des Affaires culturelles, qui ne mâchant pas ses mots, épinglait entre autres Pflimlin pour ses « ″efforts de gestion insuffisants″ et sa prévision de recettes publicitaires jugée ″irréaliste, voire mensongère ″ ».

David Assouline dénonce au passage « Des effectifs du groupe qui ont régulièrement continué à croître. On comptait ainsi 10.207 équivalents temps plein en 2010, 10.403 prévus au budget 2012 en dépit d'un plan de départ à la retraite portant sur 844 postes… » Et d’ajouter « Les départs ont été remplacés » constatant que la « fusion des sociétés de programmes France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô qui s'est révélée très compliquée n’avait pas dégagé, à ce jour, les "synergies" attendues. »

Encore une fois, ce que Martine Martinel avait mis en avant dans ses très fidèles rapports.

David Assouline enfonce le clou en pointant du doigt « Une organisation qui donne mal à la tête »…et fait de l’entreprise une usine à gaz où personne ne sait plus qui fait quoi ! Il faut 5 ou 6 signatures et autant de circuits de décision où il n’en fallait qu’un auparavant.

« L'audit qui a présidé à la mise en place de l'entreprise unique s'élève quant à lui à 14 millions en frais de conseil divers. [Rappelons - la plainte pour favoritisme et prise illégale d'intérêt déposée par la CGC à l'encontre de responsables de France télévisions et de consultants officiant pour le groupe (LLA nº1506) pour laquelle le procureur Nicolas Baietto est sur le point de boucler l’enquête préliminaire, confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE)]…L'organigramme, dessiné sous la présidence Carolis et qui découlait des conseils payés au prix susdit, a été remis en cause par Rémy Pflimlin à son arrivée. Lui-même a procédé à une "redécentralisation" vers les chaînes "au détriment d'éventuelles économies", souligne encore David Assouline.

David Assouline d’enchérir « on sera loin des 150 millions d'euros nécessaires [le montant des 5% d’augmentation de la redevance] pour assumer la baisse des crédits qui frappent le groupe. » mais également « la fusion entraîne aussi un accroissement des frais immobiliers avec trois nouvelles implantations (donc trois nouveaux loyers). En outre, le prix moyen du mètre carré de surface utile brute locative va croissant : de 295 euros en 2009 à 311 euros estimés en 2013. »

Le droit d’alerte à France Télévisions permettra très prochainement de découvrir justement l’ampleur des dégâts et de savoir précisément le montant « de ces crédits qui frappent le groupe » et pourquoi ils ont été contractés !!!

Il n’en fallait pas d’avantage à Pflimlin excédé des prises de positions de Patrick Bloche et des rapports de Martine Martinel et David Assouline visiblement sur la même longueur d’ondes, pour qu’il décidât de communiquer comme à sa bonne habitude et de se placer en victime à qui l’ État, le Gouvernement, les Tutelles mais aussi les 2 chambres feraient des misères… ce vilain État qui ne respecterait pas le COM et plomberait France Télé avec un écart d’environ 200M€ ! Parce que, lui, Pflimlin, il l’aurait respecté le COM…évidemment non. Sinon pourquoi voudrait-il faire signer un nouvel avenant à la Tutelle ?

Dans un communiqué de la direction, qu’avait en sa possession un délégué fo et dont il a donné de larges extraits lors d’une Assemblé Générale à la mi-journée à FTV, Pflimlin explique qu’il y des « points positifs qui lui semblent mériter d’être signalés, et qui sont pour la plupart absents du rapport [Assouline]. »

Toujours selon le communiqué qui curieusement reste introuvable (à part pour fo donc) « des efforts ont bien été faits au niveau du personnel, même s’ils peuvent paraître moindres » Et de ressortir des chiffres de 2007 en mélangeant tout « En 2007, France Télévisions employait 10580 Equivalents Temps Plein (ETP) [et] actuellement près de 10. 350 ETP (septembre-octobre 2012) ». Il suffira de reprendre les chiffres donnés notamment en CCE de France Télé pour démontrer que ces chiffres sont inexacts ! Particulièrement après qu’Ajdari ait précisé au Monde le 6 décembre 2011, que 650 départs avaient eu lieu !!!! A ce sujet, il suffit de relire l’article du blog CGG du intitulé « Pflimlin a explosé la masse salariale de France Télé qui frôle aujourd’hui le MILLIARD d’euros…Martine Martinel dans son dernier rapport appuie courageusement là où ça fait mal et c’est tant mieux. »

Pflimlin a beau opposer un démenti sur l’un des points du rapport, soulignant que « L’effectif permanent de France Télévisions en 2011 était exactement au même niveau qu’à fin 2010, contrairement à ce qui a été indiqué. »…il ne trompe personne. (Voir tableau ci-dessous)

« L'argument du nécessaire investissement dans de nouveaux projets éditoriaux qui revient plusieurs fois dans le communiqué, une autre façon de dire que les efforts ne pourront pas se faire au prix de l’avenir du groupe » n’est ni plus ni moins que de la poudre aux yeux.

Enfin et là il ne faut pas manquer d’air, écrire d’autre part dans le communiqué que « l’unification vient d’être décidée au terme d’un dialogue social indispensable [...] et que 2013 sera donc la première année à permettre à France Télévisions la mise en œuvre effective des synergies de fusion. » c’est se moquer du monde, des salariés que la direction qui n’avait pas franchement envie d’aboutir a fait tourner en bourrique pendant deux ans et demi mais surtout essayer de masquer l’échec des négociations qui n’ont débouché sur rien (sinon pourquoi parler de « décisions unilatérales » d’ailleurs illégales) et sûrement pas l’ « unification » dès 2013 !!!! C’est un foutoir sans nom qu’il faut stopper sans délai.

Oui, Madame Martinel, Messieurs Assouline et Bloche, vos rapports et vos déclarations dérangent mais sont malheureusement la photographie exacte de l’existant et de la catastrophe industrielle à laquelle en presque 3 ans France Télévisons est parvenue.


mardi 27 novembre 2012

LA SOUFFRANCE D’UNE SOUS-FRANCE


Ces hommes sont-ils la cause de notre actuel désarroi ?

Non bien sûr, mais ils en sont par leur total égarement, la parfaite représentation.

Les atermoiements d’un président de la république qui, ne sachant plus à quel saint se vouer, finit par n’avoir d’oreille que pour ceux qui bénéficient de puissants porte-voix auprès de lui, les crispations d’un ministre de l’intérieur dont l’affichage de fermeté tel qu’il se veut dissuasif, montre au contraire sa crainte à tout instant, de perdre le contrôle de la situation, et les rodomontades d’un nouveau “Tartarin”, qui veut faire passer ses pitreries et ses coups de gueule, pour une politique industrielle, nous révèlent qu’en réalité, nous sommes bien loin d’être réellement “gouvernés”.

Quant à l’opposition, elle ne peut en rien constituer un recours éventuel, compte tenu que par delà ses sarcasmes, elle demeure privée de tout discours politique construit, incapable qu’elle se sait de par son bilan accablant des cinq dernières années, de pouvoir apporter quelque solution que ce soit aux redoutables problèmes qui nous étreignent. Elle se saborde alors elle-même, par un furieux combat de chefs.

Dès lors, quelle doit être notre attitude ?

Nous devons avoir tout d’abord le courage de constater enfin, malgré les dénégations stupides de ce fait par certains, que notre nation se trouve désormais bel et bien “en deçà” de ce qui devrait être normalement son statut, compte tenu de son histoire, de son impressionnant bagage culturel, et de la grande qualité de ses citoyens. Et, pour parler directement, nous devons constater que nous sommes bel et bien entrés dans une phase de “décadence” de notre société, et ce n’est qu’en en ayant pleinement conscience, que nous pourrons nous préserver la moindre chance d’en réchapper.

Nous devons ensuite cesser de nous défausser sur ceux qui, compte tenu d’un désolant vide historique d’une élite authentique, se sont substitués à celle-ci, en comprenant qu’il n’y a aucune raison pour que les choses se passent mieux au niveau des équipes dirigeantes, qu’elles ne se passent dans le reste de la société, et il est clair à ce sujet que, mêmes si les dysfonctionnements y sont alors moins bruyants, les choses ne se passent pas mieux en cette dernière.

En réalité, nous souffrons collectivement d’une incohérence comportementale, qui est tout simplement logique d’une incohérence conceptuelle, celle de la représentation que les citoyens de ce pays, pour l’instant encore nominalement “occidentaux”, se font d’eux-mêmes, de leur nation, et de la nouvelle réalité du monde, qui semble leur échapper.

Ceci pour dire que c’est bien la nation tout entière, et non pas seulement les équipes dirigeantes, qui marche totalement “à coté de ses pompes”. Et ceci curieusement, à cause de cette formidable accélération que les occidentaux ont imprimé à un monde qu’aujourd’hui, comble de l’ironie, ils ne parviennent plus à suivre...

Ce sont en effet les occidentaux qui ont engagé la planète toute entière dans la course folle de la mondialisation, parce qu’alors ils pensaient devenir seigneurs sur cette Terre. Mais, ce sont bien les instruments civils, institutionnels, culturels, scientifiques, technologiques et économiques, des occidentaux, repris avec bonheur par ceux des pays dits “émergents”, qui leur permettent de mener cette échappée dans la course au développement, que les nations occidentales réfugiées dans un “gruppetto”, rechignent à pourchasser.

Ceci, parce que ces changements brutaux privent les humains que nous sommes, d’une indispensable “familiarité”, à la fois avec leur cadre, et de leur mode de vie, et bien des citoyens font en ce moment l’amère expérience du fait que sans cette familiarité, et quelques seraient par ailleurs les avantages matériels d’une nouvelle situation, il ne peut y avoir de sentiment de “bien être”. Car, pour cela, il faut que les objets et les dispositions adoptées et appréciées comme étant satisfaisantes, demeurent suffisamment, pour procurer ce bien être...

Ceci signifie tout simplement qu’il faut logiquement du “temps”, pour “bien être”, et qu’il arrive un moment où la course folle au développement, avec les changements systématiques et incessants qu’elle entraine, se traduit par une “ruine” de ce bon temps.

Il sera toujours possible lors d’une consultation, de renoncer à cette course folle, et pour cela, de réfléchir aux formes à adopter d’une nouvelle sagesse sociale, hors de la brutalité des changements incessants, étant cependant bien entendu que ceci ne provoquera pas un retour à l’antériorité des transformations considérables qui se sont déjà opérées dans ce pays, et particulièrement, sa grande modification démographique.

Comprenons une bonne fois que rien n’ira dans ce pays, si une moitié de la population n’ayant rien décidé, puisqu’elle n’a tout simplement jamais été consultée à ce sujet, ne sait pas où elle va, et où l’autre moitié refuse obstinément d’aller là ou les profiteurs veulent l’entrainer...

Il est temps d’ouvrir le vaste débat national, en comprenant que les développements ahurissants de notre actualité signifient que nous continuons notre plongeon vers les abysses, avec ceci que nous ne tarderons pas à toucher enfin le fond, avec alors l’opportunité de remonter.

C’est à cette remontée qu’il nous faut déjà penser et nous préparer, en oubliant le reste.

Paris, le 27 novembre 2012
Richard Pulvar

lundi 26 novembre 2012

La fermeture de Megaupload fait baisser les recettes du cinéma



Lors de la fermeture de Megaupload, l’industrie du cinéma s’etait empressée de féliciter les actions du gouvernement, mais un nouveau rapport suggère que la disparition de Megaupload a entraîné une baisse des recettes au box-office.
L’étude analyse les données de 1344 films dans 49 pays sur une période de cinq ans, et évalue l’impact de l’arrêt de Megaupload sur les visites de cinéma.
Les chercheurs pensent que certains films peuvent effectivement bénéficier du piratage en raison d’une popularité qui se voit  augmentée par le » bouche à oreille » de ceux qui téléchargent illégalement le film.
Une comparaison des revenus au box-office, avant et après la fermeture Megaupload montre que l’ensemble des revenus ont baissé.
 « Dans tous les cas, nous constatons que la fermeture de Megaupload a eu un effet négatif sur les recettes au box-office » écrivent les chercheurs.
Les chercheurs estiment donc que leurs résultats pourraient appuyer l’idée que le partage illégal de fichier pourrait  avoir un rôle de promotion (publicité). Ceux qui piratent des films  peuvent parler de ces films avec leurs amis, qui, contrairement à eux paient pour des billets de cinéma.
Les chercheurs ont pu constater, cependant, que cet effet ne se produit pas pour les films à succès. Pour ces films, les revenus au box-office ont obtenu un coup de pouce après la disparition de Megaupload.
Ceci suggère que les films à succès sont peut- être moins enclins à bénéficier du bouche-à-oreille des pirates de films.
«L’effet semble être particulièrement important pour les films avec des auditoires plus restreints. Les théories traditionelles qui prédisent la substitution(que ceux qui ne piratent plus iraient acheter) est peut-être plus applicable aux blockbusters », expliquent les chercheurs.
Bien que les résultats soient prometteurs, d’autres recherches seront nécessaires pour prouver la causalité des effets qui ont été trouvés. Quoi qu’il en soit, nous ne pensons pas que la MPAA va de sitôt encourager Kim Dotcom. 

https://torrentfreak.com/megaupload-shutdown-hurt-box-office-revenues-121124/
source : torrentnews

scission à l'UMP : quand et comment ?



CHAOS A L'UMP - La trêve n'aura duré que 48 petites heures.

Après l'échec de la médiation d'Alain Juppé pour trouver une voie de conciliation entre les deux candidats à la présidence de l'UMP, dimanche 25 novembre, les menaces de scission d'une partie des soutiens de François Fillon réapparaissent.

Le député de Haute-Savoie, Lionel Tardy, a estimé dimanche soir que "toutes les conditions [étaient] réunies pour qu'il y ait une scission au sein du groupe UMP à l'Assemblée". "Je souhaite qu'au minimum il y ait un groupe différent de celui de Jean-François Copé à l'Assemblée nationale puisqu'il y a un désaccord complet", a-t-il dit à la presse.

Comment, à quelle échéance, et dans quelles proportions une telle scission pourrait-elle intervenir ? Plusieurs scénarios sont envisageables. Rappelons qu'à cette heure, François Fillon n'a pas précisé ses intentions, préférant mener des consultations avant de s'entretenir avec les parlementaires, peut-être dès lundi. Dans tous les cas, il s'agirait d'un pari politiquement très risqué.

"Si les Etats-Unis n'agissent pas à temps, l’Iran les vaincra" (Rice)



IRIB- L'ex-secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a écrit un article ...
...sur la crise syrienne, qui a été publié, récemment, dans le quotidien "Washington Post". Dans cet article, Mme Rice a considéré la Syrie comme le pont entre l'Iran et le Moyen-Orient arabe. Elle estime que l'Iran souhaiterait développer son influence, parmi les populations chiites de la région, en soutenant, ouvertement, le gouvernement syrien. Elle croit que les Etats-Unis doivent sortir vite de leur posture électorale, pour soutenir, immédiatement, l'opposition au gouvernement syrien. Mme Rice estime que, malgré le danger de la prise du pouvoir, par les groupes extrémistes, comme Al-Qaïda, après une éventuelle chute du gouvernement du Président Bachar al-Assad, en Syrie, le vrai danger, pour les Etats-Unis, serait une victoire finale de l'Iran, au Moyen-Orient, au détriment des alliés régionaux des Etats-Unis.
-Le temps presse, pour reconstruire la carte du Moyen-Orient :
«La guerre civile, en Syrie, serait le dernière acte de la pièce du découpage des pays, au Moyen-Orient. Pourtant, le temps presse, parce que nous risquons de perdre l'occasion de maintenir la cohésion du Moyen-Orient et la possibilité de reconstruire l'Ordre régional, sur la base de la tolérance, de la liberté et de la démocratie. L'Iran et l'Egypte sont des pays anciens de la région. C'est, également, le cas de la Turquie, pourtant, les Kurdes aspirent encore à l'indépendance et ils créent, encore, des problèmes, pour le gouvernement d'Ankara, qui se méfie toujours de leurs intentions».
-La diversité ethnique et confessionnelle :
«Les autres Etats de la région ont des frontières, qui avaient été tracées, par la Grande-Bretagne et la France, au lendemain de la Première Guerre mondiale, sans prendre en compte les particularités ethniques et confessionnelles des différentes régions. Par conséquent, à Bahreïn, où 70% de la population sont composés de Chiites, le pouvoir est monopolisé par une minorité sunnite, qui y a établi un système monarchique traditionnel. A l'époque de la création du royaume saoudien, les Chiites représentaient 10% de la population de l'Arabie. En Irak,  les Chiites représentent 65% de la population, tandis que les Sunnites ne représentent que 20% de la population irakienne, le reste étant représenté par les Kurdes et les autres groupes ethniques et confessionnels. Jusqu'en 2003, l'Irak était gouverné par une dictature dirigée par les Sunnites. Au Liban, la population se partage, inégalement, parmi les Chiites, les Sunnites et les Chrétiens. Et, enfin, en Syrie, la population est composée de Sunnites, de Chiites, de Kurdes, de Chrétiens et d'autres groupes minoritaires, tandis que le pouvoir est dans les mains de la minorité alaouite».
-Les mouvements de libération menacent les Etats arabes :
«La structure du pouvoir, au Moyen-Orient, est très fragile, car elle s'appuie, depuis plusieurs décennies, sur les dictatures et les petites monarchies. Pourtant, après le développement des mouvements de libération, à Tunis, au Caire et, partout, ailleurs, les régimes despotiques de la région perdent de leur prestige et de leur autorité. Il est, donc, probable que ces gouvernements s'éclatent, bientôt. Après la chute de Saddam Hussein, à Bagdad, les Etats-Unis souhaitaient pouvoir y créer une démocratie associative multiethnique, pour renforcer la participation de tous les Irakiens à la vie politique. La tenue des élections a créé un gouvernement puissant, à Bagdad, mais les nouvelles institutions sont encore fragiles et sont fortement marquées par les agitations et les évolutions rapides de la région».
-Le scénario libyen ne peut pas se reproduire en Syrie :
« La position des Etats-Unis de ne pas intervenir directement dans la crise syrienne, a poussé les dirigeants irakiens à vouloir créer des alliances avec certains pays de la région. Si le Premier ministre Nouri al-Maliki sentait ne pas pouvoir compter sur le soutien de Washington, il pourrait finir par essayer sa chance à Téhéran. Notre plus grande erreur en 2011 était de prétendre que la crise syrienne serait une question humanitaire. Or, nous devons savoir que le scénario de la Libye ne peut pas se répéter en Syrie. »
-La Syrie est l'atout principal de l'Iran, au Moyen-Orient :
«A présent, l'Iran essaie de promouvoir son influence, sur les populations chiites de la région, afin de pouvoir renverser les régimes actuels, dans des pays, comme Bahreïn, l'Arabie saoudite, l'Irak et le Liban, en unifiant les Chiites de ces pays. Le Hezbollah est l'instrument principal des Iraniens, pour réaliser cet objectif. Dans ce cadre, la Syrie de Bachar al-Assad est le pont qui relie l'Iran au Moyen-Orient arabe. Téhéran ne cache pas la coopération de ses services de renseignements et de sécurité avec le régime du Président Bachar al-Assad. Dans ce contexte, les efforts de l'Iran, pour avoir accès à l'arme atomique, ne constitue pas, uniquement, un danger, pour Israël, mais pour tous les pays de la région».
-Le Qatar et l'Arabie saoudite soutiennent les groupes extrémistes sunnites :
«L'Arabie saoudite, le Qatar et leurs voisins arabes, dans le golfe Persique, soutiennent, financent et arment les groupes sunnites, en Syrie. Les Turcs craignent que les Kurdes de la Syrie ne déclarent leur indépendance».
-La Russie de Poutine n'interviendrait pas contre Assad :
«Depuis des mois, la Maison Blanche cherche à obtenir l'accord de la Russie et de la Chine d'accepter les résolutions que Washington souhaite faire approuver, au Conseil de sécurité de l'ONU. Il faut savoir que Vladimir Poutine ne ferait rien contre le régime actuel de la Syrie, s'il  sentait que le Président Bachar al-Assad n'avait pas la moindre chance de surmonter les rudes épreuves actuelles».
-Il est nécessaire de créer une zone d'explosion aérienne, en Syrie :
«Les Etats-Unis et leurs alliés doivent, absolument, créer une zone d'explosion aérienne, en Syrie. Cela permettra à la Maison Blanche de faire plus de pression sur Damas et de peser davantage sur les évolutions de la région. Depuis plus d'un an de guerre civile, en Syrie, les groupes les plus extrémistes ont été renforcés, au sein de l'opposition armée au gouvernement syrien. Malgré le danger de la prise du pouvoir, par les groupes extrémistes, comme Al-Qaïda, après une éventuelle chute du gouvernement du Président Bachar al-Assad, en Syrie, le vrai danger, pour les Etats-Unis, serait une victoire finale de l'Iran, au Moyen-Orient, au détriment des alliés régionaux des Etats-Unis. Dans ce cas, nos alliés régionaux seraient les grands perdants. Le feu de la guerre, au Moyen-Orient, est loin de s'éteindre. En tout cas, les élections présidentiels ont fini, aux Etats-Unis, et nous devons nous préparer à agir vite dans la région». 

vendredi 23 novembre 2012

Le combat médiatique du père de la Réunionnaise Catherine Boudet, assignée à résidence à Maurice

Poétesse, universitaire et journaliste, la Réunionnaise Catherine Boudet est privée de passeport, ce qui équivaut de fait à une assignation à résidence à l’Ile Maurice. Un long calvaire qui dure depuis plus de 20 mois. 

suite

LE SIONISME ET SA DÉMENCE MEURTRIÈRE

Carlos Latuff


Après l’accord de trêve conclu hier, Israël a cyniquement bombardé jusqu’à la dernière minute, faisant encore des morts et des blessés jusqu’à 18 H 59 GMT (20 H 59 à l’heure de Gaza). Les manifestations doivent continuer partout pour dénoncer la responsabilité de nos gouvernants dans ce massacre, la poursuite de l’enfermement des Palestiniens, de l’occupation, de la colonisation, des confiscations de terres et des atrocités qui sont commises par Israël avec leur bénédiction.

Les forces sionistes se sont livrées pendant 8 jours à leur exercice favori : bombarder à coups de milliers de bombes une population sans défense et sans aucune échappatoire. Avec des accents de victoire que tout esprit humain moyennement équilibré aurait trouvé abjects. Quelle performance pour des F-16 que d’envoyer des missiles, comme à l’entraînement, sur des immeubles habités par des civils, ou abritant des administrations ou des médias ! et sans aucun risque, tant la disproportion est incommensurable.

Et tout ça pour rien. POUR RIEN !

Juste pour s’enivrer de leur propre puissance, pour donner une leçon à ces pouilleux, pour calmer la démangeaison d’appuyer sur la gâchette. Car les sionistes ont une obsession, et ils la clament ouvertement, impudemment. Ils veulent ramener chaque pays attaqué à l’âge de pierre. Rien que ces déclarations, lancées par les plus hautes autorités, ramèneraient le sionisme à ce qu’il est, à ce qu’il a toujours été : une idéologie de destruction paranoïaque.
Pour être honnête, le ministre de l’intérieur sioniste, le mystico-messianique du parti Shas, voulait « seulement » ramener Gaza au Moyen-Age.

Rappelez-vous 1948 ! Quel occupant dans l’histoire s’est livré, après la conquête, à une destruction systématique de l’infrastructure du pays conquis : villages, fermes, vergers, magasins, ateliers, pressoirs, puits, cimetières, églises, mosquées. Quelle frénésie meurtrière avait saisi les sionistes au point de raser les lieux de prière et les sépultures de millions d’habitants qui y reposaient avant eux ? Quelle légitimité pourraient-ils revendiquer après ces orgies de violences et de destructions ?

J’ai dit plus haut que c’était une opération pour RIEN. Si les sionistes se donnaient la peine de parcourir l’Histoire, ils sauraient que la puissance militaire ne vient jamais à bout d’un peuple qui lutte pour sa liberté. Ne serait-ce que leur histoire récente. Il y a 3-4 ans, ils avaient lancé, après tant d’autres, une opération bien plus meurtrière, avec une invasion terrestre, pour « éradiquer le terrorisme ». Et qu’ont-ils obtenu ? Gaza résiste encore et toujours et fait la nique aux geôliers qui l’encerclent.

Le régime sioniste s’enfonce dans la barbarie avec une constance digne des empires, trop imbus d’eux-mêmes et de leur puissance, pour ne serait-ce que s’interroger, ou entendre les voix, en Israël et dans le monde, qui le pousseraient à la raison. Il faut dire aussi que l’Europe macère dans sa culpabilité et son impuissance, et se rend complice du Frankenstein atomique irresponsable qu’elle a laissé se développer et qui risque de se retourner contre elle un jour. Et que dire des médias français, même de « gôche », tels Libération et Arte, qui s’efforcent désespérément de mettre les 2 parties sur le même plan ? La 5e puissance nucléaire mondiale contre un petit mouvement de résistance.

Ainsi les sionistes se croient invincibles, et promis à un avenir millénaire de domination unilatérale. Comme certains régimes fascistes, ils se croient investis pour 1000 ans de leur mission dominatrice, avec une capitale éternelle et indivisible. Mais ils ne font que se rapprocher un peu plus d’une fin inscrite dans l’Histoire. Un révolutionnaire de 1789 disait : « On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’asseoir dessus ».

Mais allez expliquer cela à des centurions ivres de puissance !

Le sionisme a fini par montrer sa vraie nature, qui nous a été cachée pendant des décennies grâce à une des plus perfides manipulations médiatiques. C’est tout simplement une entreprise coloniale, qui suivra la logique de toute entreprise coloniale, à savoir s’enfoncer dans l’apartheid et l’oppression. Et puis il connaîtra la fin de toute entreprise coloniale. Avec seulement le suspense dont l’Histoire détient les clés, quant aux modalités.
Avec les regrets que les leçons de l’Histoire ne sont jamais tirées. Et un gâchis humain que les générations futures mettront des décennies, ou peut-être des siècles, à réparer."

Jacob Cohen. 21 novembre 2012.

Pologne : 25 000 manifestants à Prague boudent l'anniversaire de la révolution de velours



25 000 manifestants à Prague boudent l'anniversaire de la révolution de velours et préfèrent manifester contre la politique d'austérité du gouvernement
  
Jamais commémoration de la « Révolution de velours », qui a renversé le régime socialiste et restauré le capitalisme en 1989, ne fut un flop aussi patent, en dépit des appels au « devoir de mémoire » du président anti-communiste Vaclav Klaus.

Au contraire, pour la première fois, ce jour a été transformé en manifestation contre le pouvoir par le Parti communiste (KSCM), la confédération des syndicats de Bohême-Moravie (CMKOS) et par la coalition « Stop au gouvernement ! ».

Construite en parallèle aux mobilisations en Espagne et au Portugal du 14 novembre, les syndicats ont appelé les travailleurs à exprimer leur colère face « aux mesures anti-sociales du gouvernement dans les domaines politiques et économiques, et d’autres sphères de vie ».

Parmi les mots d'ordres que l'on pouvait lire sur les pancartes des manifestants : « Nous ne voyons pas la lumière à la fin du tunnel », « Nous voulons un gouvernement qui serve le peuple » ou encore « Stop à un gouvernement corrompu et anti-social ! ».

Les drapeaux des organisations syndicales, des forces de gauche – en premier lieu les communistes – dominaient la manifestation. Symbole fort en ce jour de commémoration de la « Contre-révolution de velours », plusieurs drapeaux de l'Union soviétique ont également été brandis par les manifestants.

Réaction anti-communiste des forces dominantes face à la popularité croissante des idées communistes

La réaction des forces de droite ne s'est pas fait attendre, exprimant un anti-communisme viscéral.

Le ministre des Finances Miroslav Kalousek a ainsi riposté en garantissant que son gouvernement « n'appliquera jamais un programme socialiste ».

Face aux exigences d'une véritable démocratie portée par certains manifestants, Kalousek leur a demandé si « ils souhaitaient le centralisme démocratique communiste ».

Il a enfin contesté avec virulence l'hypothèse d'un changement de système au nom de la lutte contre le totalitarisme communiste : « Après l'expérience des régimes totalitaires, je considère que demander un changement de système, en ce 17 novembre, c'est une honte ».

La classe dominante est sur la défensive après les excellents résultats du Parti communiste aux élections régionales en octobre dernier. Avec 20% des voix, les communistes s'installent comme deuxième force du pays, talonnant les sociaux-démocrates, et comme seule force politique en progression dans le pays.

Pour la première fois depuis 1989, un communiste est élu président de la région après des accords signés, en position favorable, avec le Parti social-démocrate. Oldrich Bubenicek a ainsi été élu président de la région d'Usti nad Labem.

Les manifestations anti-communistes convoquées par les opposants à l'entrée de vice-présidents et de présidents à région à Zlin, Usti nad Labem ou à České Budějovice n'ont guère mobilisé les foules. Quelques centaines de manifestants y ont répondu présents.

Le fiasco de la commémoration de la « révolution de velours », son détournement au profit d'une manifestation contre le pouvoir et le « système », la réaction anti-communiste des forces dominantes prouvent une chose : vingt ans après la restauration capitaliste, les idées communistes redeviennent d'actualité par un nombre croissant de tchèques.

jeudi 22 novembre 2012

Mort, où est ta victoire ?


Ce titre, emprunté à un auteur célèbre représente en fait l’état d’interrogation dans lequel la masse de tous ceux qui avaient une certaine espérance dans la capacité de l’UMP à se rénover et à proposer une alternative crédible à la politique de l’actuel gouvernement. Il n’est, ce titre, que l’écho sonore des jours angoissés de ceux qui souffrent, envahis par le doute sur la possible renaissance des jours meilleurs. Battu à Pavie au 16 ème siècle et prisonnier de Charles le Quint, le roi de France, François 1er écrivait à sa mère « Tout est perdu, fort l’honneur ». Aujourd’hui, je me demande où est l’honneur de l’UMP ? Ce grand parti issu de la grande philosophie gaulliste qui se suicide dans les ambitions personnelles au mépris de l’intérêt général.

Militant infaillible depuis 1974 d’abord à l’UDR, puis au RPR avec des responsabilités importantes, et enfin à l’UMP, je suis comme d’autres aujourd’hui profondément choqué par cet imbroglio électoral qui ramène aux querelles de récréation les péripéties du congrès de Rennes du parti Socialistes.

François Fillon, et c’est tout à son honneur, renonce à exercer la fonction de président du mouvement, ayant compris que sous sa présidence ou celle de Jean-François Copé, l’UMP ne retrouverait jamais la sérénité et la confiance nécessaire à son évolution, propose, en attendant une solution équitable pour tous, de mettre en place une direction provisoire, ce qui me semble empreint de bon sens. Mais Copé, accroché à son poste, comme une laminaire accrochée à son rocher, se refuse à toute autre solution que la sienne propre pensant que le temps fera son œuvre et que l’oublie pansera les plaies.

Et puis, il y a ce mépris affiché pour ces électeurs d’outre mer considérés comme des avatars de la société française et qui nous replonge au temps des colonies trouvant insupportable qu’ils puissent influer ne serait ce que sur une parcelle du destin de l’UMP.

En fait, tout compte fait, dés sa création, l’UMP portait en elle les germes de sa propre mort car elle n’était qu’un conglomérat rassemblant la somme des ambitions personnelles. Je l’avais supposé dès le jour où elle avait abandonné le nom de compagnon pour désigner ses militants. Compagnon, c’était un cri d’appartenance, qui voulait dire celui qui partage le pain. En ce triste jour, nous n’avons plus pain à partager, avec ou sans chocolat.


José Vatin

mercredi 21 novembre 2012

M. Copé doit prendre en compte le vote de l'outre-mer



Patrick Karam, ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer et conseiller régional, dénonce la rupture d'égalité entre les Français et le mépris de l'outre-mer que montre M. COPE

La COCOE, présidé par un très proche de Jean-François COPE, a "oublié" de comptabiliser le vote d'un département français Mayotte, et de deux territoires français d'outre-mer, la Nouvelle-Calédone et Wallis et Futuna.

Les militants UMP de ces territoires et département d'outre-mer sont à jour de leurs cotisations. Le vote qu'ils ont opéré auprès de leur fédération a été validé localement. Ce vote a été transmis à la COCOE.

En refusant de les prendre en compte, Jean-François COPE montre son plus grand mépris pour nos compatriotes d'outre-mer. Est-ce à dire qu'il ne considère pas les ultramarins comme des Français comme les autres? Aurait-il osé agir de même s'il s'était agi d'un département métropolitain? La réponse est manifestement non.

M. COPE doit respecter les règles de son parti, il doit aussi et surtout respecter l'égalité entre tous les Français. Les conséquences seraient immédiates s'il persistait dans son refus. L'UMP déjà quasiment inexistante aux Antilles et en Guyane, divisée à la Réunion perdrait ses derniers bastions dans les rares territoires où il conserve encore une influence. Ce serait aussi un mauvais signal donné à nos compatriotes ultramarins traités comme des citoyens de deuxième zone. Ce serait enfin une violation du principe constitutionnel de l'égalité devant le vote.

Election du président de l'MP, le dernier rebondissement


France : Nouveau rebondissement à l’UMP. Le camp de François Fillon conteste les résultats du scrutin pour la présidence du parti, assurant que trois fédérations d'outre-mer ont été oubliées et que leur réintégration donne leur champion vainqueur. Cette demande a été faite à la commission électorale interne par Eric Ciotti. Selon eux, les votes de Nouvelle Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna ont été omis du total proclamé et leur prise en compte fait gagner l'ancien Premier ministre

mardi 20 novembre 2012

Six Palestiniens accusés d'avoir collaboré avec Israël ont été exécutés par le Hamas.


Le Hamas a revendiqué ces exécutions en épinglant des messages sur les cadavres. L'un d'eux a été attaché à une moto et traîné dans les rues de Gaza. Selon des témoins, "des hommes armés dans un minibus se sont garés dans le quartier, ont poussé les six hommes dehors et les ont abattus sans même sortir du véhicule". Ces exécutions sont en phase avec la loi palestinienne qui prévoit que toute personne reconnue coupable de "collaboration" avec Israël est passible de la peine de mort.

Brésil : la Journée de la Conscience noire




Le Brésil célèbre aujourd’hui, à travers 850 de ses villes et diverses manifestations culturelles, la "Journée de la Conscience noire" pour tenter de mettre fin au préjugé racial dans ce pays où les afro-descendants sont la majorité mais se trouvent toujours en bas de l'échelle sociale. "Combien de collègues noirs avez-vous au bureau, combien en voyez-vous dans la queue du restaurant ou du cinéma que vous fréquentez ? Maintenant demandez-vous combien vous en connaissez qui sont employés aux tâches domestiques ?", demande la ministre de la Culture, Marta Suplicy, dans un article publié dans le quotidien Folha de Sao Paulo où elle défend les actions affirmatives. Cent vingt-quatre ans après l'abolition de l'esclavage (1888), le Brésil commémore la mémoire de "Zumbi dos Palmares", le dernier chef d'une république d'esclaves fugitifs. Tué le 20 novembre 1695 par des grands propriétaires terriens, il est devenu le symbole de la résistance contre l'esclavage. Au Brésil, 194 millions d'habitants, 52% de la population est noire ou métisse et parmi les 10% de Brésiliens les plus pauvres, 74% sont noirs ou métis. Les mouvements afro-brésiliens reconnaissent "quelques progrès en 500 ans" comme la loi des quotas pour les noirs et indiens dans les universités publiques, promulguée fin août (après 13 ans de débats) par la présidente Dilma Rousseff, mais affirment qu'il reste beaucoup à faire.

"Malheureusement, il y a encore 91% de la population noire qui n'a pas réussi à entrer à l'université et à peine 5,3% d'afro-descendants occupent des postes de direction dans les 500 plus grandes entreprises du pays. C'est un scandale", a déclaré David Raimundo Santos, un religieux franciscain qui dirige l'ONG Educafro. Celle-ci lutte pour faciliter l'accès des noirs et des indiens au marché du travail. Il se félicite néanmoins que dans tout le Brésil "3.000 événements sont organisés dans le pays mardi à la mémoire de Zumbi et plus de 10.000 en novembre, un record". "Cela prouve que le pays change, et qu'on va vers une nouvelle conscience d'être brésilien", a-t-il ajouté. En octobre, Joaquim Barbosa, 58 ans, est devenu le premier président noir de la de la Cour suprême. Ce fait historique "confirme une tendance au changement", selon les analystes.

lundi 19 novembre 2012

Copé proclamé officiellement président de l'UMP


J-F Copé proclamé officiellement président de l'UMP, il aurait remporté le scrutin avec moins de 100 voix d'avance, pas suffisant pour faire taire les rumeurs de fraudes.

Voici l'UMP doté d'une président qui ne fait pas l'unanimité ni n'est vraiment légitime.

Il n'est pas certain que ce parti puisse se maintenir en l'état.

Patrick Karam, avait pondu cet article à propos de la bataille pour la présidence de l'UMP.

http://balawou.blogspot.fr/2012/11/presidence-de-lump-le-seisme-politique.html

dimanche 18 novembre 2012

Rififi à l'UMP



Copé et Fillon revendique la victoire, le premier se prévalant de 1 000 voix d'avance, le second 190 voix de plus et l'un et l'autre s'accuse de fraude.

Alors qui a remporté le scrutin, le fantôme de Matignon ou le délateur des voleurs de pains au chocolat ?

Duel à l'UMP, c'est serré


Copé est en tête après le dépouillement de 120 000 bulletins. Ceux qui voyaient la victoire écrasante de Fillon en sont pour leurs frais. La stratégie anti islam adoptée par Copé porte ses fruits.

Il faut croire que l'UMP est nostalgique des Guéant et Sarkozy.

Qu'il gagne ou perde le maire de Meaux signifie que l'on ne pourra faire sans lui et les Français auront un défenseur contre les voleurs de pains au chocolat de leurs enfants...

Mes amis la gauche est foutue !

Paris : Manifestation contre le mariage pour tous


Manifestation contre le mariage pour tous en cours. Les militantes du Femen, dont Nathalie Forest, se sont fait tabasser par les militants de CIVITAS et du GUD (groupes d’extrême droite) puis arrêter par la police.

Pourquoi une nouvelle guerre contre Gaza ?, par Thierry Meyssan



IRIB- À nouveau, Israël attaque Gaza et les médias internationaux relaient des images de désolation.

Cependant, la sidération que provoque l’horreur quotidienne de cette nouvelle guerre ne doit pas nous empêcher de l’analyser et d’en comprendre les objectifs. Thierry Meyssan répond à cette question.

Le 14 novembre 2012, les Forces armées israéliennes ont lancé l’opération «Colonne de Nuées» contre les installations administratives et militaires du Hamas, dans la Bande de Gaza. Dès le premier jour, elles ont assassiné Ahmed Jaabari, numéro 2 de la branche armée de l’organisation palestinienne. Elles auraient, également, détruit des rampes de lancement souterraines de missiles sol-sol Fajr 5.



«Colonnes de Nuées» a, rapidement, pris une grande ampleur, l’aviation israélienne multipliant les bombardements. L’état-major israélien a procédé au rappel de 30.000 réservistes, rapidement étendu à 75.000 hommes, au risque de désorganiser l’économie. De la sorte, Israël se met en capacité d’envahir la Bande de Gaza avec des troupes au sol.
Cette situation appelle plusieurs explications.

Pourquoi maintenant ?


Tel-Aviv prend l’initiative alors que le pouvoir à Washington est partiellement vacant. On attend la nomination de nouveaux secrétaires d’État et à la Défense. Possiblement, il s’agirait de l’ambassadrice Susan Rice et du sénateur John Kerry. Cependant, une âpre lutte, par presse interposée, tente de disqualifier Mme Rice. Quoi qu’il en soit, les secrétaires d’État et à la Défense sortants sont affaiblis et leurs successeurs ne sont pas encore nommés.

Identiquement Tel-Aviv avait pris une initiative similaire, l’opération «Plomb durci», lors de la période de transition entre les présidents Bush Jr. et Obama.

Certains commentateurs évoquent aussi la proximité des élections législatives israéliennes et laissent entendre que Benjamin Netanyahu et Avigdor Lieberman cherchent à parfaire leur image de faucons intransigeants.

C’est peu probable. En effet, ils lancent cette attaque sans en connaître à l’avance le résultat. Or, en 2008-2009, l’échec de « Plomb durci » fut fatal au gouvernement d’Ehud Olmert.

Dans quel but ?


Traditionnellement les Forces armées israéliennes adaptent leurs objectifs de guerre aux occasions qui se présentent.

Au minimum, il s’agit d’affaiblir la Résistance palestinienne en détruisant infrastructures et administrations dans la Bande de Gaza, comme cela est fait à intervalles plus ou moins réguliers. Cependant, l’affaiblissement du Hamas sera automatiquement profitable au Fatah en Cisjordanie ; et ce dernier ne manquera pas de pousser un peu plus loin sa revendication de reconnaissance d’un État palestinien par les Nations Unies.

Au maximum, «Colonne de Nuées» peut ouvrir la voie à un vieux plan sioniste : la proclamation de la Jordanie comme État palestinien, le transfert de la population de Gaza (voire aussi de Cisjordanie) en Jordanie, et l’annexion des territoires vidés. Dans ce cas, l’opération militaire ne doit pas viser indistinctement tous les responsables du Hamas, mais uniquement ceux qui sont opposés à l’ancien chef politique de l’organisation, Khaled Mechaal. Ce dernier étant appelé à devenir le premier président d’un État palestinien de Jordanie.

Les troubles, en Jordanie, sont-ils liés ?


La guerre de Syrie a étouffé l’économie jordanienne. Le Royaume s’est rapidement endetté. Le gouvernement a annoncé, le 13 novembre, (c’est-à-dire la veille du déclenchement de «Colonne de Nuées») une hausse des prix de l’énergie allant jusqu’à 11 %, pour les transports publics, et 53 %, pour le gaz domestique. Cette nouvelle a alimenté un mouvement de contestation, qui existe à l’état rampant, depuis le début de l’année. Immédiatement, environ, la moitié des 120.000 professeurs des écoles publiques ont fait grève.

Vendredi 16, plus de 10.000 personnes ont manifesté, au cœur d’Amman, aux cris de :  «La liberté vient de Dieu !», «Abdallah ton temps est révolu !», «Le peuple veut la chute du régime !». Le cortège est parti de la mosquée Husseini et était encadré par les Frères musulmans.

Les Frères musulmans, qui ont conclu un accord avec le département d’État US et avec le Conseil de coopération du Golfe, sont déjà au pouvoir au Maroc, en Tunisie, en Libye, en Égypte, et à Gaza. En outre, ils contrôlent la toute nouvelle Coalition nationale syrienne. Ils ambitionnent de gouverner la Jordanie avec ou sans le roi Abdallah II.

Le plus célèbre des Frères musulmans jordanien est Khaled Mechaal, ancien chef de la branche politique du Hamas. Mechaal a vécu en exil, de 2001 à 2012, à Damas, sous la protection de l’État syrien. En février 2012, il a soudain accusé le gouvernement de Bachar el-Assad de réprimer son propre peuple et a choisi de déménager au Qatar où l’émir Hamad al-e Thani s’est montré, particulièrement, généreux avec lui.

Les troubles en Syrie sont-ils liés ?


En juin dernier, un accord de paix a été conclu, à Genève, par les grandes puissances. Toutefois, il a été immédiatement saboté par une faction US, qui a organisé des fuites dans la presse, à propos de l’implication occidentale, dans les évènements, forçant ainsi le médiateur Kofi Annan à démissionner. 

Cette même faction a alors, par deux fois, tenté d’en finir, militairement, en organisant deux attaques massives de Damas, le 18 juillet et le 26 septembre. Au vu de ces échecs, l’administration Obama est revenue à l’accord initial et s’est engagée à le mettre en œuvre, après l’élection présidentielle et le changement de cabinet.

L’accord prévoit le déploiement d’une Force de paix des Nations Unies, principalement, composée de contingents de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Cette force aurait pour mission de séparer les belligérants et d’arrêter les jihadistes étrangers introduits en Syrie. En laissant la Russie se réinstaller au Proche-Orient, Washington espère se soulager du fardeau de la sécurité d’Israël. La Russie veillerait à ce que l’État sioniste ne soit plus attaqué et à ce qu’il n’attaque plus personne. Le retrait militaire US du Proche-Orient pourrait, donc, se poursuivre, et Washington retrouverait une marge de manœuvre qu’il a perdue, du fait de son tête-à-tête permanent avec Tel-Aviv.

Dans cette perspective, les partisans de l’expansionnisme israélien doivent agir à Gaza, et éventuellement en Jordanie, avant le déploiement russe.

Quelles sont les premières conclusions de la guerre en cours ?


La guerre a mis à l’épreuve la défense anti-aérienne israélienne. L’Entité sioniste a investi plusieurs centaines de millions de dollars, dans la création du «Dôme d’acier», un système capable d’intercepter toutes les roquettes et missiles tirés depuis Gaza ou le Sud du Liban.

Ce dispositif est apparu inopérant, lorsque le Hezbollah a envoyé un drone survoler la centrale de Dimona ou lorsqu’il a testé des missiles sol-sol "Fajr-5".

Durant les trois premiers jours de «Colonne de Nuées», le Hamas et le Jihad islamique ont riposté aux bombardements israéliens par des salves de roquettes et missiles. Le «Dôme d’acier» serait parvenu à intercepter 210 tirs, sur un peu plus de 800. Cependant cette statistique ne signifie pas grand chose : le dispositif ne semble capable d’intercepter que des roquettes assez primitives, comme les Qassam, et être inadapté à tout armement un tant soit peu sophistiqué.