vendredi 31 janvier 2014

CES DEGENERES, SE PRENANT SANS RIRE POUR UN AUTRE, PRETENDENT REFAIRE L'HOMME A LEUR IMAGE...!


Il s'emploient alors à construire depuis le berceau, leur "homme nouveau", qui serait sexuellement indifférencié et multifonctionnel, puisqu'il n'y a visiblement que ces histoires là qui les préoccupent au plus haut point, le chômage et le reste attendront... 

Or, nous savons que dans l'histoire tourmentée de notre humanité, il n'y eut à ce jours que deux tentatives aussi totalement folles, et aux conséquences dramatiques, de prétendre créer un "homme nouveau", le nazisme, et le stalinisme... 

Et nous savons ce qu'il en fut... 

Quand on n'est pas foutu de régler pas même le plus petit des problèmes des citoyens de ce pays, on a le droit de caresser des ambitions plus modestes que de prétendre refaire toute la physionomie de notre humanité, selon ses démarches naturelles, et ses institutions millénaires...

Richard Pulvar

jeudi 30 janvier 2014

Pétition à Vincent Peillon pour demander la fin de l’expérimentation « ABCD égalité »

Le dispositif « ABCD égalité » est actuellement expérimenté dans dix académies et plus de 600 établissements allant de la maternelle à la classe de CM2.
Ce dispositif s’inspire des principes de « l’éducation neutre », telle qu’elle se pratique par exemple dans certaines crèches en Suède, et vise à « déconstruire les stéréotypes de genre » dès le plus jeune âge.

Suite

mercredi 29 janvier 2014

DÉMENTI DE V.PEILLON ET QUALIFICATION DE RUMEUR OU LE NOUVEAU RÉTROPÉDALAGE DU MINISTRE DE L'EDUCATION SUR LA THÉORIE DU GENRE

Des parents d'élèves ont reçu un SMS leur disant que l’éducation sexuelle et la masturbation serait au programme à la maternelle cette année, et voilà que des parents affolés ont pratiqué un boycott, en soustrayant leurs enfants de l'école pour une journée en guise de protestation. Une manière originale de marquer leur désaccord, une démarche qu'ils devraient renouveler une fois par mois, si on se réfère au fameux SMS.

Le ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon dément , indiquant qu'il s'agit d'allégations non fondées, de fausses rumeurs. La presse se fait le relais du ministre, abonde dans son sens, localise la source de cet SMS comme provenant d'un collectif proche de l’extrême droite.
La population est rassurée, tout rentre dans l'ordre, ce n'était qu'une rumeur, comme en circule sur le net.

Sauf que nous croyons fermement qu'il s'agit d'un rétropédalage ministériel à la veille d'élection municipales et européennes, encore un, un de plus me direz-vous., car les faits sont là, la théorie du genre est d’actualité en France, notamment pour le gouvernement et l'éducation nationale.

RAPPEL DES FAITS AVEC LES ÉLÉMENTS DE RÉFÉRENCES SUR LES TENTATIVES D’INTRODUCTION DE LA THEORIE DU GENRE FAITES EN FRANCE

- En plein débat sur la loi du mariage pour tous, le 24 janvier 2013 l'amendement N° 2783 présenté par M. de Courson en article additionnel suite à l'article 23 de la loi, a été remis au gouvernement en faisant un état des lieux de l’application de la théorie du gender en France. La conclusion de cet amendement mettait en garde le gouvernement, stipulant que toute tentative de statuer sur les théories du genre en France sans en référer à la population serait vouée à l'échec.


Ce qui est un indicateur informant que la question a bien été mise à l'ordre du jour des préoccupations gouvernementales.

- En juin 2013, au moment du vote de la loi de la refondation de l'école, un amendement déposé en première lecture par la députée du PS Somaruga voulait « substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui lui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites » : http://www.dailymotion.com/video/xy2pjv_amendement-introduisant-la-theorie-du-genre-a-l-ecole-elementaire_news

Suite à cela, une pétition initiée par Olivier Vial le président de l’Observatoire de la théorie du genre, proche des anti-mariages gay, a circulé et au vu des 300 000 signatures récoltées contre cet amendement celui-ci a été retiré.
Puis, la député écologiste Barbara Pompili est revenue à la charge, proposant elle aussi un amendement sur la théorie du genre et tout comme celui de la député Somaruga pour les mêmes raison il a été retiré.
Articles de presse sur ces faits :
Après ces deux tentatives et les réactions bruyantes qu'elles ont suscitées, le ministre Vincent Peillon a battu en retraite en ne soutenant pas les amendements en question, et déclarant que dans la loi ne figurerait pas la théorie du genre, qu'il ne serait question que de l'égalité homme-femme. Le ministre a joué la carte de l'apaisement.

Puis, avant la rentrée de septembre 2013, un galop d'essai a été lancé par le syndicat enseignant le SNUIPP qui dans son catalogue-boite à outils destiné aux enseignants (et non aux élèves) a proposé que figure dans sa liste de livres des ouvrages conseillés pour parler de la lutte contre le sexisme et l'homophobie au CP et CE1, un livre qui a fait beaucoup parlé de lui à savoir "Papa porte une robe" .

Ce livre était mentionné parmi d'autres ouvrages, mais l'attention a été focalisée sur celui-ci en particulier, ce catalogue pluraliste est consultable sur le site du SNUIPP (http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/document_telechargeable-2013-30-05.pdf ).

En effet, en conformité avec les textes réglementaires ces ouvrages s’adressent à la formation des enseignants ne sont donc pas voués à se retrouver directement dans les mains des écoliers, mais rien ne peut dans l'absolu l’empêcher. Cela étant au vu du tollé généré à la rentrée de septembre 2013 à ce jour aucun de ces ouvrages ne sembleraient être dans les bibliothèques des écoles primaires.

Les récents éléments qui sont à l’origine de l'affolement actuel des parents est un rapport de l'OMS qui a été traduit en français au mois de décembre et qui dans sa boite à outils d’évaluation sur la santé sexuelle des enfants fait effectivement état de la masturbation des enfants ainsi que des références à la théorie du genre. (http://www.lesobservateurs.ch/wp-content/uploads/2013/09/Standards-OMS_fr.pdf )

A ce sujet, la presse dans les articles du jour n’évoque pas son contenu pourtant explicite.

Ce qu'il faut savoir pour la France, depuis la circulaire ministérielle N°2003-027 DU 17-2-2003 datant de 2003, que l'éducation à la sexualité fait partie des contenus éducatifs à l'école primaire et secondaire sous forme de 3 séances durant l'année scolaire.
Le but étant de gommer les comportements de violence et de discriminations en matière de sexualité. Ainsi la lutte contre l'homophobie est un engagement du ministère de l’Éducation Nationale, plus encore depuis la loi Taubira pour le mariage pour tous. (http://www.education.gouv.fr/cid27781/lutte-contre-homophobie.html )

Ensuite, une partie des grilles du rapport de l'OMS sont utilisées dans les grilles de savoirs pédagogiques dans l'apprentissage à la sexualité (exemple avec ce document consultable sur le site de l’académie de Grenoble: http://www.ac-grenoble.fr/savoie/pedagogie/docs_pedas/sexualite_ecole/pdf/obj_cycles.pdf?PHPSESSID=08660e43a93f1a77c71cb60215c65163)

Ainsi les déclarations actuelles de Vincent Peillon et son nouveau démenti , ne sont en fait qu'un énième rétropédalage sur l'introduction de la théorie du genre à l'école primaire.

Parler de rumeurs est tout de même un peu fort de café, puisque tous les éléments factuels sont vérifiables aisément, les textes parlementaires, les rapports du ministère, les rapports internationaux, tout cela est publié et en accès libre.

Par ailleurs, remarquons que l'action de boycott des parents contre l'école a été un levier ayant fait bouger une ligne sur le sujet, et que chaque mobilisation parentale à son poids, cela montre surtout que le gouvernement sur cette thématique du genre n'a pas les coudées franches, qu'il est sous étroite surveillance.

Sans doute est-ce aussi pour cela que le ministre a demandé aujourd’hui que les parents n'ayant pas mis leurs enfants à l’école soient convoqués. 

Toutefois, la presse meanstream sur le sujet dans sa globalité fait un travail de complaisance en ne menant pas une investigation objective, elle est comme atteint du syndrome de panurgisme.

Désinformer la population n'aidera pas, ni à désarmer les opposants, ni à calmer les choses, car il faudrait faire plutôt faire comprendre au gouvernement que sur cette question en France, louvoyer d’avant en arrière et vouloir « la jouer en douce » ce n'est pas une méthode à employer sur ce sujet, car il est évident que les parents ne se laisseront pas faire, ni introduire dans la tête de leurs rejetons ces problématiques qui ne sont pas de leur âge.

Dans ces temps d'inversion des valeurs, sans entrer dans des excès trop passionnés ou bellicistes la seule chose qui prévaut et prévaudra toujours est la vigilance des parents et le bon sens des uns et des autres.

Espérons que le gouvernement ne cherchera pas la confrontation avec les parents, que les convocations des parents souhaitées par le ministre Peillon ne seront pas placée sous l’angle répressif, car sur ce terrain miné cela mettra probablement le feu aux poudres et entraînera sans doutes des aspirations de divorce définitifs avec l’école de la République et grosses manifestations.

Emmanuelle Bramban
29/01/13


lundi 27 janvier 2014

Journaliste, cette profession qui a trahi la France


Figurez-vous, ma bonne dame, que 77 % des Français ne croient plus les médias. De source sûre, puisque c’est l’organe principal de diffusion de la pensée unique qui le dit : Le Monde. Comment expliquer pareil désamour, quand nos journalistes font le job avec une conscience toute professionnelle ? Regardez i>Télé et ses 300 manifestants à la Marche pour la vieElle, qui vient de mettre en une La passion française qu’est soudain devenue Julie Gayet, et fait poser ses journalistes sur Internet avec des affichettes pro-IVG d’une indigence intellectuelle rare. Jean-Luc Hees qui confesse que, pour stopper l’hémorragie d’auditeurs, France Inter devrait donner la parole à ceux qui pensent autrement. Et aurait sans doute dû traiter la question de la filiation lors de la loi Taubira…
Bref, on le voit, ils font des efforts. Alors pourquoi tant de haine ? Ben, je sais pas, au hasard, peut-être parce qu’une bonne partie des journalistes ne connaît pas ses sujets, ne recherche plus la vérité, copie-colle des dépêches AFP, enferme les gens dans des stéréotypes autrement plus pernicieux que ceux du genre, ne les représente plus, n’accepte pas la pluralité des opinions et pratique l’excommunication médiatique ? Ou encore, qui sait, parce que 80 % à 90 % de la profession est formatée par une idéologie gauchisante, inculquée notamment à Sciences Po et dans les écoles de journalisme, et perpétuée par l’endogamie, la reproduction sociale et le comportement panurgien des dernières têtes pensantes ?
À ce sujet, la dernière conférence de presse du chef de l’État fut éloquente : un parterre de 600 courtisans qu’il n’est même plus besoin de censurer, tant ils craignent d’être marqués au fer rouge par une question dérangeante… Orwell n’aurait pas rêvé mieux ! Seuls deux journalistes ont eu l’audace, l’outrecuidance d’aborder l’affaire Gayet. Et seuls deux, les mêmes, ont regretté cette mauvaise pièce de théâtre. Alain Barluet (Le Figaro), président de l’Association de la presse présidentielle ― stalinienne ? a-t-on envie de demander ―, par un tweet dédié à celui qui n’hésitait pas à porter la plume dans la plaie : « Albert Londres, pardonne-moi ! » Et Nicolas Domenach (Marianne), par ces mots : « En assistant à la conférence de presse, au verrouillage, à la déférence des questions posées, je me suis dit : ce n’est pas possible qu’on se ridiculise à ce point-là devant la presse étrangère. »
Et si ! N’y a-t-il donc plus que Closer pour relever le gant ? Quand l’hebdo people a divulgué la double vie du Président, les médias dominants ont attendu le communiqué de l’Élysée pour réagir, des heures après les médias étrangers, alors même que tous savaient depuis 18 mois. Oui, ce tapis de 600 invertébrés aurait mieux fait de laisser sa place au paparazzi de la rue du Cirque. Il en aurait eu, lui, des questions à poser. Et des bonnes : ces trous dans votre agenda, vu le contexte, est-ce bien normal ? Un président en scooter, la sangle du casque ouverte, est-ce bien sérieux ? Tromper sa compagne, pour la jeunesse du pays, est-ce bien exemplaire ? Valérie Trierweiler vivant aux crochets de l’État, est-ce bien moral ?
Pas un n’a osé. Mais comment peut-il en être autrement, tant nos politiciens et nos journalistes sont de la même caste ? Ils se fréquentent, se tutoient, forment des couples consanguins au possible (Hollande-Trierweiler, Montebourg-Pulvar, Baroin-Drucker, Kouchner-Ockrent, DSK-Sinclair, Peillon-Bensahel, etc.). Parfois même, ils font dans l’échangisme : Roselyne Bachelot participe à un talk-show dérisoire, Caroline Fourest se fait militante politique, et Frédéric Mitterrand fait la navette entre le ministère de la Culture et France Inter. Tout se mélange dans un magma informe, comme le montre l’essor du chroniqueur, petit juge sans responsabilité, hybride d’humoriste et de polémiste, tandis que les derniers qui font leur boulot sont muselés l’un après l’autre (Zemmour, Ménard, Taddeï…).
Le pauvre invité dérangeant se retrouve ainsi seul face à une meute de contradicteurs enragés. Ainsi de Tugdual Derville (Alliance Vita) venu parler sur Arte de la détresse des femmes qui avortent. Certains vont jusqu’à insulter leurs invités : Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune et militant pro-vie, s’est fait traiter de connard à la sortie du studio d’Europe 1, par une journaliste assise sur sa charte de déontologie. Parfois même, on n’invite plus le moindre opposant : on reste entre soi, tous du même avis, c’est plus confortable, et on met la poussière sous le tapis. Qui, dans les médias installés, a annoncé la plus grande manifestation depuis 30 ans en France, le 24 mars dernier ? Qui a parlé des 730.000 pétitions adressées au Conseil économique, social et environnemental, et aussitôt jetées à la poubelle ? Qui parle des Sentinelles, qui veillent debout devant des lieux de pouvoir depuis l’été dernier ? Qui a annoncé le Jour de colère ?
La réinformation est ainsi devenue un travail vital. Depuis un an, les sites alternatifs explosent, et Valeurs actuelles est devenu l’hebdo de la résistance (+72 % en 2013 !). Et on est désormais mieux informé des questions françaises par le site La Voix de la Russie, que par la Pravda des chaînes publiques, cheval de Troie de la bien-pensance au cœur des foyers. En attendant le lancement deTV Libertés, le 30 janvier prochain. Je vais peut-être remonter mon poste de la cave…
Elie Veugno





dimanche 26 janvier 2014

Le Jour de Colère, une manif contrariée



Un collectif du Jour de Colère appelait à manifester ce dimanche 26 janvier 2014,  contre la politique menée par le gouvernement français et plus encore,  contre François Hollande président de la république française. 

Ce collectif d’une soixantaine d’associations  pour le moins hétéroclite, regroupait les anti-mariage homo,  les royalistes, des régionaux, différents groupuscules d’extrême droite,  des identitaires, des catholiques, des bonnets rouges, des intégristes, des soraliens, des dieudonnistes, des islamophobes, des anti-sionistes… 

Un regroupement de gens ne partageant les mêmes idéologies ou philosophies ni les mêmes combats, mais unis dans leur détestation commune de François Hollande et  de la politique  que conduit le gouvernement Ayrault.

Plus précisément, l’objet de ce Jour de Colère portait sur la défense des valeurs  traditionnelles de la famille, contre la politique fiscale qui est perçue comme confiscatoire par  plus d’un ménage, contre l’immigration, l’islam, pudiquement contre le changement civilisationnel et le changement de peuple, contre l’émergence de la police politique de Valls… Un véritable fourre-tout  revendicatif. 

Tous les « anti-hollandistes » se retrouvèrent place de la Bastille à 14 heures, pour un le défilé  devant arriver à 18 heures aux Invalides.

Le cortège s’ébranla sous un temps détestable, une pluie  continue et froide décida de prendre langue avec les manifestants, ainsi qu’un impressionnant dispositif policier.

Quarante mille ou soixante mille personnes tout au plus, rien à voir en terme d'affluence avec les grandes manifestations contre le mariage homosexuel de 2013. Il ne fallait que 1h30 pour parcourir du début à la fin de la manifestation, le chiffre de la police 17 000 personnes me semble légèrement sous-estimé et les 160 000 des organisateurs sur-estimé.

Toutefois, ce n’est pas là l’essentiel, compte tenu que tout a été fait pour décourager cette manifestation, la presse a outrageusement focalisé son attention sur les groupuscules extrémistes et racistes devant y participer à ce Jour de Colère. Tous les partis politiques ont appelé leurs adhérents et sympathisants à ne pas s’y rendre, de même les petits partis en manque de visibilité à l’instar de l’UPR,  dans ces conditions, il eut été difficile d’adhérer plus de monde à ce Jour de Colère, néanmoins on peut considérer que cette manifestation a atteint son objectif, c'est incontestablement un succès.

L’autre fait d’importance, là où l’on aurait pu s’attendre   à une forte présence de vieux, de réactionnaires, nous vîmes une forte, très forte présence de jeunes hommes et de jeunes femmes.

Les populations maghrébines  furent très peu représentées, ainsi que les populations noires, sauf dans un cortège défilant derrière une bannière spécifique,  cependant leur présence m’a semblé anecdotique.

Les slogans furent divers et variés, mais celui qui retentissait le plus fort, sans contexte fut : « Hollande démission !» et dans les cortèges de la mouvance anti mariage homo ce fut : « Casse-toi Taubira ! », nous eûmes à entendre : « Poutine avec nous, Socialiste trahison, Hollande trahison, Valls dehors et Francs-Maçons ennemis de la nation, mort à Israël, Juif, la France n'est pas à toi, Hollande ou le Crif, qui dirige qui ?… » entre autres.



J’ai pu noter une rare hostilité envers  les journalistes ou ce que les manifestants percevaient comme tels, j’eus droit à : « journalistes fils de pute, journalistes collabo…»  ce  à plusieurs reprises, je vous assure qu’une telle agressivité freine les élans journalistiques.

En tout cas, ces insultes marquent  la défiance d’une partie de la population à l’encontre du système médiatique, le terme rejet serait sans doute plus idoine. 

Quoi qu’il en soit, ce fut une première pour moi,  de toutes les manifestations que j’ai  eu à faire, c’est la première fois que des insultes  fusaient contre les journalistes, une évolution bien inquiétante !

Evariste ZEPHYRIN


























Jour de la colère : ce ne fut pas un bon signe ...!



Le cortège était très sympathique et les participants méritants, parce que nous n'avons cessés d'être douchés tout au long du parcours, par une pluie glaciale, mais la réalité est là...

Comme je n'ose croire qu'il aura suffit d'une intempérie pour dissuader le gros d'une troupe de combattants pour la liberté qui, il faudrait le comprendre ainsi, ne se bat que s'il fait beau, et que si on peut se rendre au front en métro, il nous faut trouver d'autres explications, car il y eut bien peu de monde par rapport à tout ce que l'on pouvait logiquement supposer et espérer, sur un parcours très long et par le fait clairsemé, et face à un dispositif policier absolument ahurissant, qui avait visiblement pour but d'intimider...

Les organisateurs sont bien gentils, mais les chiffres annoncés de 120 000 à 160 000 manifestants sont absolument fantaisistes, et pour avoir suivi depuis tant d'années bien des cortèges, je peux affirmer qu'ils n'étaient pas plus de 20 000...

Il nous faut maintenant nous rendre à l'évidence. Les mécontents de ce pays ne se mobiliseront que sagement, sous les recommandations, pour ne pas dire les "ordres", d'organisations ayant pignon sur rue, telles que celles d'une manif dite pour tous qui ne roulent qu'au bénéfice du parti gouvernemental de droite, et telles que toutes les hordes de crapules racistes et fascistes, qui mobilisent sans aucune honte au nom de l'antiracisme et de l'antifascisme, au seul bénéfice du parti gouvernemental de gauche...

Cependant mis à part les Dieudos, bien représentés, il est clair que la philosophie anti-système n'a pas gagné l'esprit de nos concitoyens qui préfèrent s'en tenir à prendre position sur la gauche de ce système, ou sur la droite de celui-ci, puisqu'ils ne connaissent que cela, et qu'ils chérissent davantage le confort, matériel et intellectuel, que la liberté...

Il se précise ainsi qu'il ne se passera strictement rien en mars, ni en mai, sauf un déplacement sans aucune conséquence fondamentale des "sujets", de la gauche vers la droite du système, en attendant qu'il reviennent plus tard vers la gauche, et qu'il ne se passera non plus rien aux échéances plus lointaines, et qu'en 2017, avec encore plus de chômeurs, plus de déficit, plus de dettes, plus de pauvreté, et plus de guerres, nous verrons le retour triomphal de l'ignoble nabot, que certains viennent déjà de remettre pour cela sur les rails...

Nous avons rêvé dans ce pays d'un vaste mouvement populaire salvateur et novateur, mais il nous faut nous réveiller, ce n'était qu'un rêve...

Ce pays dont l'âge moyen des citoyens dépasse maintenant les 41 ans, alors qu'il se situe aux alentours de 18 ans dans les pays d'Afrique occidentale et équatoriale, où le total des plus de 65 ans a dépassé les 15% de la population alors qu'il n'atteint même pas les 5% dans le continent africain, a tout simplement passé l'âge de faire une révolution...

Les faits sont là...

Richard Pulvar

ON APPELLE CELA UNE "DEMOCRATIE REPRESENTATIVE", MAIS IL EST DIFFICILE DE COMPRENDRE QU'ON PUISSE SE SENTIR "REPRESENTE" PAR L'UN QUELCONQUE DE CEUX-LA...!

Observez un peu ce désastre...!

24% pour les frontards qui sont désormais les premiers de la classe...
22% pour la vielle droite grabataire, raciste et rétrograde...
19% pour le Parti des Salopards, traitres à la nation...

Bien sûr les idées de justice, de progrès, le liberté, d'égalité, et surtout de fraternité, n'ont absolument aucune chance de se trouver exprimées par ces mafias qui n'ont comme dieux, que l'argent et le pouvoir...

Bien sûr il faudrait qu'il se produise l'émergence d'un mouvement digne de notre "humanité", celui qu'il nous appartient et justement à nous qui ne suivons pas ces charlatans, de fonder, et telle est notre responsabilité, notre devoir sacré, face à la nation et aux générations à venir...

Mais, tant qu'avec toutes leurs outrances, leurs fausses promesses, leur propagande mensongère, leurs appels à la détestation des autres, leurs falsifications, leurs combines en tous genres, et leur prime aux friqués, les mécanismes de la représentation demeureront ce qu'ils sont, les hommes honnêtes et raisonnables seront aussi peu adaptés pour cette compétition, que des Pygmées pour le concours de saut en hauteur...!

Et voila le problème...!

Il faut tout d'abord que tout ce système soit mis à bas, pour que nous puissions nous doter d'un autre constituant la faveur d'hommes dignes, dévoués, compétents, et désintéressés, que nous pourrions en toute confiance charger d'une autorité, pour qu'ils puissent efficacement coordonner nos efforts...

Mais par delà ses raisons, ce chambardement nécessitera beaucoup d'engagement, et donc beaucoup de la passion, ce qui peut difficilement être le rôle d'hommes raisonnables...

Nous aurons donc beaucoup de mal à faire l'économie des dénouements habituels de ce genre de situations, avec leur cortège d'outrances, à savoir, nous liguer derrière un tribun, un chef enragé, et qui bien sûr comme tous les autres, se fera finalement dévorer par la révolution qu'il aura lui-même conduite, étant entendu qu'il s'agit d'utiliser un pouvoir, pour défaire le pouvoir, et non pour le remplacer par un pire encore...

Seulement voila, la nation n'accouche plus de ce genre de héros depuis bien longtemps...


Paris, le 26 janvier 2014
Richard Pulvar

vendredi 24 janvier 2014

ILS N’AVAIENT PAS PREVU L’ECHEC DE LA DEMOCRATIE, A CAUSE DE LA FAILLITE MORALE DE LA REPRESENTATION DU PEUPLE...



Ces philosophes et théoriciens révolutionnaires nous avaient proposé la “démocratie”, c’est à dire l’exercice du pouvoir par le peuple...

Cependant les nécessités pratiques ont conduit dès le début à un exercice du pouvoir au nom du peuple, et pour le peuple, par les représentants élus de celui-ci.

Si cette charge de “service” rendu à la nation était demeurée sans avantage d’aucune sorte, autre que la satisfaction de servir efficacement celle-ci, elle n’aurait pas donné lieu à la convoitise d’aventuriers et de carriéristes. Mais il fut convenu, afin que ce ne soient pas des citoyens des seules classes aisées qui soient en mesure de l’assumer, de donner aux élus les moyens d’en faire en quelque sorte profession, pour qu’ils puissent y consacrer tout leur temps et toute leur énergie, sans avoir la nécessité d’exercer d’autres activités afin de subvenir à leurs besoins.

Dès lors il était clair que loin de l’idée de s’en faire l’humble “serviteur”, selon la signification fondamentale du terme latin “minister”, une course au poste, pour le poste, c’est-a dire pour ses avantages matériels, ses privilèges, et sa notoriété, allait conduire sur la voie de la candidature à la représentation, des hommes fort éloignés, comme nous en découvrons avec consternation en ce moment et au sommet même de la nation, de la préoccupation d’assumer cette charge avec tout le dévouement et l’abnégation nécessaires.

Nous avons donc assisté à une première trahison de l’idée démocratique, par le fait d’individus pourtant élus par le peuple, mais après l’avoir bercé de promesses afin d’obtenir ses suffrages, et qui se sont employés à un exercice du pouvoir toujours au nom du peuple, mais à seule fin de satisfaire leurs ambitions personnelles, leur narcissisme, leur goût immodéré de l’exercice du pouvoir pour le seul plaisir que leur procure le fait d’avoir autorité sur les autres, et pour acquérir tous les objets, qu’il soient matériels et même humains, de leur convoitise...

Puis, nous avons assisté à la seconde trahison de l’idée démocratique et curieusement, par une utilisation abusive d’une disposition pourtant inscrite dans la constitution elle-même, c’est-à dire le scrutin d’arrondissement, et sa fonction volontairement amplificatrice.

En effet, suite à la période de profonde instabilité politique de la quatrième république, aggravée par le fait que celle-ci dut faire face à deux guerres coloniales, autant dramatiques qu’impopulaires, il fut convenu, afin d’obtenir une stabilité politique autrement impossible, d’user de l’artifice amplificateur du scrutin d’arrondissement pour faire en sorte qu’à défaut de pouvoir rassembler une majorité sous une seule et même étiquette, on puisse pour le moins accorder la qualité de majorité à la plus forte des minorités, pour qu’elle puisse gouverner.

C’est ainsi que selon ce mode de scrutin, une minorité n’atteignant même pas 30% de l’électorat, peut obtenir malgré cela une large majorité de députés à l’assemblée, sans craindre ainsi d’être renversée à tout moment, et c’est ce qui fait que sous notre actuelle cinquième république, et curieusement au nom de la démocratie, cette nation ne fut jamais gouvernée que par des minorités, contre une majorité des citoyens, dispersés il est vrai en une pluralité de minorités, selon leur diversité.

Cependant, tant que cette charge fut assumée par des hommes d’honneur et de grande probité, simplement désireux de servir au mieux la nation, conscients de l’obligation qui leur était faite de gouverner en vue de l’intérêt commun, et non pas en vue des intérêts particuliers d’un clan partisan, les choses se passèrent plutôt bien. Et ceci, d’autant qu’au début de la mise en œuvre de ce système, pour la plupart d’entre eux les représentants furent recrutés parmi les compagnons de la libération, d’anciens résistants qui au cours des épreuves de la deuxième guerre mondiale, avaient fait la preuve de leur courage, de leur honnêteté, de leur abnégation, et de leur dévouement entier à la cause de la nation.

Mais, vaincus les uns après les autres par la logique des temps, ces vaillants allaient être progressivement remplacés par des hommes d’une tout autre extraction, des carriéristes, avides, ambitieux, méprisants et intolérants, qui allaient donner à l’institution une toute autre physionomie.

Pour ceux-là en effet, une fois parvenus par la combine politique, par la manipulation médiatique, par les promesses et la tromperie, à se hisser dans les allées du pouvoir, afin de leur unique satisfaction personnelle, leur seule et unique préoccupation durant toute la durée de la mandature, sera simplement de tout mettre en œuvre afin de pouvoir s’y maintenir. Pour cela, ils s’emploient en la favorisant outrageusement par rapport aux autres catégories de citoyens, à se constituer une clientèle d’inconditionnels qui par un vote acquis d’avance, leur garantira d’être toujours présents lors des négociations et des combinaisons nécessaires à la constitution d’une majorité, afin de se récupérer des postes.

Ainsi, s’appuyant sur cet effet qui fut autrefois bénéfique mais devenu aujourd’hui totalement pervers du scrutin d’arrondissement, en trahissant l’esprit de la république et de la démocratie, c’est en s’appuyant sur des majorités parlementaires qui n’ont rien à voir avec la majorité sociologique des citoyens du pays, que ces gens s’emploient à mener des politiques entièrement au bénéfice de leur clientèle et des groupes d’intérêts particuliers qui les soutiennent, au mépris le plus total des attentes légitimes du peuple.

Nous nous retrouvons donc aujourd’hui face à un pouvoir exercé au nom du peuple, par les représentants d’une minorité de celui-ci, menant une politique contre la majorité de ce peuple, au seul bénéfice de ceux qui en retour, leur permettent de se maintenir au pouvoir. Et tout cela, au nom de la démocratie.

Ce que nous constatons finalement c’est que par la mise en œuvre de ses mécanismes, la démocratie ne vaut strictement rien si l’action gouvernementale ne s’inscrit pas dans le cadre d’une “éthique” politique rigoureuse, et si ses servants ne sont pas des hommes d’honneur, intègres, désintéressés, dévoués, et respectueux de leur concitoyens...

Dans ces conditions, et compte tenu de l’immoralité totale dans laquelle se trouve plongée dans tous ses aspects notre actuelle société qui, tout à la fois, a constitué la faveur de l’accès au pouvoir de ces usurpateurs, et qui dans ses aspects détestables, est le produit de leur action malfaisante, le respect formel d’une pratique démocratique désormais totalement dévoyée, n’est plus opposable à l’action rénovatrice des citoyens désireux de sortir la nation de la fange dans laquelle la plongent et la maintiennent des politiciens crapuleux...

Dès lors, il appartient à chacun d’assumer ses responsabilités envers sa nation...

Paris, le 15 janvier 2013
Richard Pulvar

AINSI, LE MENSONGE D’ETAT RELAYE PAR DES MEDIAS AUX ORDRES, EST-IL DEVENU L’INSTRUMENT DE LA MISE EN PLACE D’UNE DICTATURE


Mentir, mentir, et encore mentir jusqu’à l’outrance et même jusqu’à l’invraisemblable. Ceci, en s’étant tout d’abord assuré que tout l’appareil médiatique, dans le rôle propagandiste qui désormais est devenu essentiellement le sien, puisse faire rentrer ces mensonges par un matraquage permanent, comme étant des vérités évidentes, dans les cervelles des citoyens dont il faut malgré tout bien dire, qu’elles sont passablement complaisantes à ce sujet. Tel est désormais le mode opératoire afin d’une maitrise du pouvoir pour simplement ce qu’il est, et certainement pas pour ce qu’il permettrait autrement de faire positivement, puisqu’on ne peut évidemment pas parler de mise en œuvre d’une politique concernant cette façon de procéder et qui est celle des différents gouvernements qui se sont succédés dans ce pays depuis des années...

Cette pratique a pris par l’usage une telle ampleur que désormais, il n’est plus possible d’accéder ou de se maintenir au pouvoir, autrement que par le mensonge, celui dont on a fait que les électeurs en sont devenus, et c’est bien là le plus grave, de grands consommateurs...

Le problème c’est qu’en effet, loin de se défier des mensonges, le peuple quant à lui en redemande, mais des bons, c’est-à-dire des plus énormes, à condition bien sûr qu’une habile présentation les rendent suffisamment crédibles, pour qu’il puisse se complaire à y croire. Car, du fond de la morosité ambiante de toutes ces dernières années, et malgré leur promesse de mieux être, le simple et rigoureux exposé des exigences sociales permettant d’y accéder, ne provoque aucune des émotions qui permettraient d’obtenir une adhésion enthousiaste à celles-ci. Car, il faut en plus pour cela cette pointe de passion que nous dirons ici, “positive”, et qui résultait jusqu’alors de la fascination que provoquaient sur les électeurs, les projets ambitieux et bien souvent irréalistes, qui leur étaient proposés par les candidats aux responsabilités.

Aujourd’hui, après tant d’années de déconvenues découlant des différentes politiques menées sans aucun succès contre les mêmes et iréductibles difficultés, il est clair qu’aucun candidat n’aura le culot de prétendre que tout ira soudainement beaucoup mieux grâce à lui. Mais, qu’à cela ne tienne, au moins peut il prétendre en demeurant un minimum crédible, que les choses cesseront grâce à lui de devenir pire encore, qu’il se produira grâce à son action une “inflexion” des courbes représentant l’évolution défavorable de ces choses, en vue d’une remontée et un retour vers des temps meilleurs.

Pour cela, il lui faut alors dénoncer avec force ce qui selon lui constitue les facteurs de dégradation, qu’il s’agisse alors d’institutions ou de catégories de population, où même comme c’est le cas en ce moment de la part d’un gouvernement, d’un individu, qu’il promet de combattre avec énergie. Ceci lui permet de compter pour que les électeurs adhèrent à son projet, sur une passion “négative” celle-là, puisqu’elle ne repose pas sur l’idée de ce qui sera, mais sur celle de ce qui ne sera plus...

En fait, il ne s’agit ni plus ni moins que d’offrir au peuple un “objet de détestation”, un bouc émissaire que par la manipulation médiatique, on chargera non pas des maux qui sont déjà existants de la nation et dont les causes sont bien trop évidentes pour pouvoir lui être attribuées, mais de périls qu’il est censé faire courir à cette nation tels que la faire sombrer dans le racisme et dans le fascisme.

Ainsi, en mobilisant toutes ses forces et les institutions de l’état contre l’objet dénoncé d’un “pire à venir”, dont les médias propagandistes en feront “l’objet suprême de détestation” contre lequel le peuple pourra concentrer toute sa vindicte, à défaut de pouvoir le faire contre les vrais responsables de son tourment, un gouvernement par ailleurs totalement défaillant, parvient-il à faire oublier à ce peule ravi de pouvoir enfin régler par cela, un compte contre quelqu’un, sa totale impéritie. Ceci, contre une mauvaise situation qui n’a quant à elle rien d’imaginaire, puisque c’est celle que vivent déjà effectivement ces citoyens, mais qui, par ce transfert de l’action prioritaire d’un gouvernement, d’une situation réelle à une situation fantasmée, ne se trouve même plus du tout combattue, serait-ce même insuffisamment...

Il faut reconnaitre que le coup est astucieux, mais il cache un pire à venir qui n’est pas celui que l’on proclame, et qui réside dans le fait de toutes les dispositions liberticides qui sont prises, non pas en vue de lutter contre un objet réel, ce qui imposerait malgré tout des limites à ces dispositions, mais contre un objet fantasmé entretenu par une propagande mensongère, et dont il suffit alors d’en amplifier à volonté les caractères prétendus, pour justifier graduellement jusqu’au pire des totalitarismes, ces atteintes successives portées à la liberté de chacun...

La dictature qui se met ainsi progressivement en place dans ce pays, et qui pour beaucoup demeure insoupçonnée comme telle, parce qu’elle n’est pas le fait d’une prise autoritaire du pouvoir, se trouve sous-tendue par deux forces terrifiantes. Il s’agit d’une part de la propagande mensongère dont use le pouvoir et qui a fait le débat public échapper totalement au domaine des réalités, pour le placer dans celui des fantasmes les plus irrationnels, lesquels sont susceptibles de tout justifier et particulièrement, les pires atteintes aux libertés, et d’autre part de la misérable lâcheté des citoyens qui préfèrent se soulager en s’en retournant contre les quelques victimes expiatoires qui leur sont jetées en pâture, plutôt que contre leurs véritables bourreaux, ceux-là mêmes qui leur ont commodément désigné ces victimes...

Les démocrates de ce pays se trouvent aujourd’hui face à deux problèmes redoutables. Celui tout d’abord d’avoir à combattre la mise en place d’une dictature se faisant précisément, et tel est bel et bien le cas, même si cette justification est mensongère, au nom de la lutte contre le fascisme, et celui d’avoir à combattre une malfaisance, alors que l’expression par le fait “démocratique” de celle-ci, est devenue celle du peuple lui-même dans sa majorité...

Une erreur multipliée par soixante cinq millions, ne devient pas pour autant une vérité, mais cependant, la combattre alors qu’elle est devenue telle, c’est à dire librement adoptée par le plus grand nombre, est formellement antidémocratique. Où se trouve donc la solution...?


Paris, le 24 janvier 2014
Richard Pulvar

jeudi 23 janvier 2014

Une nouvelle quenelle de Dieudo


« Je crois que les gens on compris que le sionisme était la forme de mensonge, la plus structurée. C’est une maladie et on est dans une phase terminale de la maladie, où elle est flamboyante, où le mensonge est le plus absolu. L’origine même de ce projet est un mensonge. Se battre contre le sionisme c’est se battre contre le mensonge. » 

Dieudonné M’bala M’bala

mardi 21 janvier 2014

PERSONNE NE S’Y ATTENDAIT SI TÔT, MAIS LES ETATS UNIS D’AMERIQUE, N’ONT PLUS LA SUPRÉMATIE...


L’événement est passé presque totalement inaperçu ici, parce que le peuple de France était l’objet d’un grave questionnement existentiel quant à la signification fondamentale de la quenelle, et quant à l’effet du libertinage présidentiel sur l’inflexion de la courbe du chômage.

Ce sont curieusement les gens du Pentagone qui ont les premiers annoncé que la Chine venait de procéder avec succès, à l’expérimentation d’un missile “hypersonique”, appellation donnée à des engins capables d’évoluer à des vitesses comprises entre mach 5 et mach 10, soit 5 à dix fois la vitesse du son. L’agence de presse chinoise s’est bien sûr dépêchée de préciser, puisque ces essais se trouvaient révélés, qu’ils ne visaient et donc ne menaçaient personne, et qu’il ne s’agissait en cela que de procéder à l’acquisition de technologies avancées.

Cependant ces propos ne sont pas parvenus à rassurer les officiels américains qui, n’en ayant rien révélé, ont certainement été tenus informés par leurs services sur les conclusions de l’essai et les performances de l’engin chinois. Et c’est ainsi que trois membres du congrès américain participant au “Republican House Armed Service Commitee”, ont discrètement fait part de leur très profonde inquiétude, quant à la perte de la suprématie technologique absolue des Etats Unis dans ce domaine, et ce, à l’heure même ou des restrictions budgétaire terribles, ne leur permettront par de mener efficacement la course contre les nouveaux rivaux chinois...

Pour comprendre la terreur que cette affaire peut constituer pour des responsables de la défense américains et d’ailleurs pas seulement pour ceux-là, il faut savoir qu’aujourd’hui et pour certainement longtemps encore, il n’existe absolument aucune protection possible contre de tels engins évoluant à de telles vitesses, capables d’atteindre n’importe quel point de la planète en moins d’une heure, et que finalement, tous les systèmes de défense anti-missiles ont par le fait de cette expérience réussie, été rendus immédiatement et totalement obsolètes...

D’autre part les Chinois ont développé parallèlement à cet engin intercontinental, un autre missile hypersonique dénommé précisément le “tueur de porte-avion”, qu’aucun des dispositifs de protection habituels de ces bâtiments ne peut arrêter. Ils ont ainsi réduit d’une façon ahurissante et d’un seul coup d’un seul, à l’état d’un gros tas de ferraille totalement inutile, toute la superpuissance aéronavale des Etats Unis qui en avait fait depuis la seconde guerre mondiale, une véritable et intimidante “thalassocratie”, maitresse absolue des mers.

Or, ironie de l’histoire, le piège qui vient de se refermer sur les Etats Unis et dont on ne voit vraiment pas comment ils pourront facilement s’en défaire, est exactement de même nature que celui avec lequel ils se sont employés à défaire l’Union Soviétique.

En effet, ces systèmes de défense anti-missile, qui sont les seuls à pouvoir donner de la crédibilité à une politique sinon de suprématie militaire, mais pour le moins de mise à l’abri d’un chantage nucléaire, sont tout d’abord d’une extrême complexité, mais surtout d’un coût qui serait insupportable, s’ils devaient être régulièrement reconstruits. Or, c’est précisément la refonte totale d’un tel système de défense qu’infligeât à l’URSS de Youri Andropov, dont le système social et économique, étouffé par les années de dirigisme de l’ère de Léonid Brejnev, et la désastreuse guerre d’Afghanistan, était déjà à bout de souffle, le président des Etats Unis d’Amérique, Ronald Reagan.

Car, le système défensif de l’URSS, dont il est facile d’imaginer quel devait en être la complexité, compte tenu de la grande étendue du territoire à “sacraliser”, était conçu pour l’essentiel, pour contrer une attaque opérée depuis les mers par des sous-marins américains. Ainsi, lorsque sous le prétexte de répondre à l’installation par les Soviétiques des missiles à moyenne portée SS 20, les Américains décident d’installer des missiles Pershing en Europe de l'ouest, à quelques minutes seulement de pouvoir atteindre Moscou, c’est tout le système, stratégie et matériels qui aura du être totalement revu. Ceci, allié à la suppression par les Etats Unis de leurs livraisons de céréales à destination de l’URSS, ceci, sous le prétexte de guerre d’Afghanistan, mais au moment même où leurs satellites d’observation avaient prévu une très mauvaise récolte dans ce pays pour cause de sécheresse, fera que l’URSS ne s’en remettra pas, le mur de Berlin tombera, et Mikhaïl Gorbatchev se trouvera emporté par le courant de réformes qu’il aura lui-même initié...

Certains maladroits, et bien sûr beaucoup de gens de cette classe politique française inconsistante furent de ceux-là, ont alors supposé que la suprématie américaine s’établirait d’une façon quasi définitive sur toute notre planète, mais ils n’avaient encore rien vu...

Plusieurs nations, les Etats Unis, la Russie, la Chine, et même l’Inde, avaient déjà bien développé des missiles hypersoniques, mais il s’agissait d’engins dont les trajectoires se trouvaient strictement régies par le lois de la “balistique” selon lesquelles les changements de trajectoire sont des opérations extrêmement difficiles, qui ne peuvent consister qu’en des ajustements afin de bien atteindre une cible initiale, mais certainement pas de manœuvrer l’engin à la demande, de changer de cible, ou de pourchasser une cible mobile. Ce sont précisément ces contraintes balistiques qui rendent si problématique l’interception d’engins, car ces opérations nécessitent une très grande manœuvrabilité des engins intercepteurs ...

En fait, de la même façon que les missiles dit “de croisière”, devenus célèbres depuis la guerre du golf, ces nouveaux “planeurs hypersoniques” n’opèrent pas un vol “balistique”, tel que le vol d’un obus ou d’un cailloux qu’on envoie en l’air, mais un vol “aérodynamique”, c’est-à-dire en s’appuyant sur l’air comme les avions, dont ils ont par le fait la même grande manœuvrabilité, mais ceci, à des vitesses hypersoniques qui rendent leur conception et leur réalisation particulièrement délicates.

C’est ainsi que c’est au prix énorme de 300 milliards de dollars répartis sur neuf ans, que les américains sont parvenu à se doter d’un engin devant signifier leur suprématie, afin de leur politique traditionnelle, dès lors qu’ils ne se trouveraient pas eux-mêmes sous la menace d’un engin similaire. Et cette mise au point nous le savons fut laborieuse, car lors d’un essai à l’été 2011, d’un engin prévu pour atteindre la vitesse de mach 5,1, les Américains ont tout simplement totalement perdu le contrôle de cet engin, qui est allé s’abimer dans l’océan.

Les Chinois quant à eux ont mis en service en 2012, une impressionnante soufflerie capable de produire un flux d’air équivalent à mach 9, ce qui a été bien sûr l’occasion des spéculations les plus folles, mais totalement invérifiables, quant à des performances nettement supérieures à celle de l’américain, de l’engin chinois alors en gestation.

En fait, nous n’en savons rien, mais compte tenu de la très grande puissance financière dont il disposent, face aux restrictions budgétaires américaines, les Chinois ont probablement bénéficié davantage de moyens de laboratoire pour mettre leur engin au point, et l’affolement des officiels américains qui eux sont au courant des performances de cet engin, laisse penser qu’il doit être de performances équivalentes, sinon supérieures à celles de l’engin américain...

Ce que la performance chinoise signifie, c’est que désormais, les Américains sont totalement vulnérables tant sur terre que sur mer, et que cela en est fini de leur suprématie. Ils sont donc condamnés, soit à tout mettre en œuvre pour reprendre un avantage définitif, ce qui ne pourra se faire qu’à un prix exorbitant et insoutenable, soit à renoncer définitivement à ce qui fut leur politique de suprématie depuis plus de soixante dix ans...!

Ce qu’il nous faut bien comprendre à cet instant, c’est que tout en prétendant ne pas avoir voulu le faire, le violent coup de poing que le Chinois viennent de placer dans le ventre américain, n’est pas proprement militaire. Car un affrontement guerrier entre ces deux nations dont les économies sont si interdépendantes et dont les intérêts son croisés, et qui mettrait en œuvre de tels engins de destruction est absolument inimaginable, d’autant qu’aucune d’elles ne pourrait en tirer le moindre avantage, et parce que sur le plan de la stricte puissance militaire, les Américains demeurent encore nettement supérieurs...

Non, il s’agit d’un coup économique et politique terrifiant, car c’est clairement contre le coffre-fort américain déjà si dégarni, que les Chinois viennent de porter l’attaque, tout comme ces Américains l’avaient fait contre les Soviétiques, et tout ceci revient pour les Chinois à dire aux américains :

“ Maintenant si vous voulez parer le coup pour vous mettre à l’abri et nous suivre, tant sur le plan des missiles hypersoniques que sur celui des défenses anti-missiles et des défenses de porte-avions, vous allez devoir totalement vous ruiner. Or, vos caisses sont déjà vides, nous sommes devenus les banquiers du monde, les seuls auprès desquels vous pourrez encore vous endetter, c’est donc nous qui déciderons. Et si vous ne le faites pas, vous ne pourrez pas mener la politique que vous avez mené jusqu’aujourd’hui, car vos dispositifs étant totalement dépassés, vous resterez sous notre menace, votre prise de risque sera insupportable et réduira votre marge de manœuvre selon nos dispositifs, et donc là encore, nous déciderons...”

Les Etats Unis, copieusement endettés par rapport à la Chine, et en attendant que par le système bancaire et leurs hommes mis en place à la tête des nations et des institutions européennes, ils soient parvenus à contraindre les esclaves Européens à s’épuiser pour eux, n’ont pas d’autonomie financière par rapport à la Chine, c’était leur talon d’Achille, et c’est dans celui-ci que les Chinois viennent de lancer la flèche empoisonnée...

C’est ainsi que sans un bruit, sans qu’il eut été nécessaire de tirer pour cela un seul coup de fusil, et dans une indifférence quasi générale sauf bien sûr pour les principaux concernés, la suprématie sur notre bonne vielle Terre, vient de passer des Etats Unis d’Amérique à la République Populaire de Chine, car la politique des Etats Unis, qu’elle soit économique ou militaire, se trouve totalement conditionnée, pour ne pas dire subordonnée, par des décisions de la Chine...

Paris, le 21 janvier 2014
Richard Pulvar