vendredi 30 septembre 2016

Peut on encore laisser se banaliser la violence policière contre nous?


Jeudi 22 septembre 2016 vers 18h a la gare de Saint Denis pendant que je tournais un micro trottoir j'entends une femme noire criée à l'aide suite a une interpellation pour un défaut de pass navigo, a la suite d'une brouille avec des agents de la sncf la police l'avait interpellé et menotté pour ça entre autre ... Au moment où elle se faisait amené devant leur voiture je suis parti voir ce qui se passait, et j'ai alors entendu la femme se plaindre de ses menottes trop fortement serré.

De la je m'avance à eux et je demande aux agents de police qui faisaient le cordon de sécurité devant la femme pourquoi est-ce que l'agent qui était avec elle ne lui desserre pas les menottes? Et le policier me répond que si on lui dessere les menottes elle aura encore plus mal ! Surpris de la réponse du policier je lui rétorque que ce qu'il disait était absurde parce que j'ai déjà eu des menottes au poignet et je sais que quand on les serrres la douleur que cela pouvait provoqué d'autant plus que c'est une femme alors j'imaginais a quelle point elle devait souffrir... et de la j'entame une discussion avec la police, pour leur signifiait que depuis les diverses affaires de bavure policiere dont j'ai été témoins et les autres dans lesquels j'ai milité je ne fait aucunement confiance aux forces (du désordre) de l'ordre et de la on va observer la scene et voir si la soeur serait traitée de manière plus appropriée.

Et quelques moment plus tard un policier de la brigade anti criminalité "bac" (armée d'un flash ball ) venu en renfort se met à insulté une des personnes avec qui j'étais(en lui disant "va te faire enculer") , de là je lui demande si c'était son métier d'insulter les gens de manière gratuite et que sa place n'était pas dans ce métier et qu'il n'avait rien à faire dans la police, que c'est à cause de ce genre de policier véreux que le fossé était entrain de ce creusé entre eux et nous, qu'il justifiait notre méfiance vis à vis d'eux et que c'etait une farce que des personnes comme sa sont censé representé la lois et le faite de posséder une arme ne faisait pas de lui un homme , et que ces tentatives d'intimidation n'impressionner personne à part lui même, qu'il arrête de faire le gros bras c'était pas crédible.

Pendant ses échanges avec la police une personne (blanc) se mit à filmé la scène et sans qu'on ne sache pour qu'elle raison se fit sortir de la gare et interpellé par un agent de police qui l'avait vu filmé, le policier qui l'avait pris le sommat de lui montré ses images et de les effacés de manière très violente ! Sa copine qui était avec lui se mit à crié en demandant les raisons pour lesquelles son copain s'était fait interpellé complètement dépité elle même. Mais les policiers ne bronché pas et gardé leur ligne de conduite avec un air très menaçant.

Au fur à mesure que la scène se prolongé de plus en plus de personnes commencé à s'attroupé sur la scène pour demandé des explications à la police sur le pourquoi de ce traitement brutale sur cette femme qui devait être mère de famille.

Et puis à un moment un brigadier survint et dit "bon allé c'est bon on va tous les dégagés maintenant", sans qu'il y ait de sommation pour nous avertir de partir la police se mit à chargé la foule qui était là! Sans même que je comprenne ce qui se passait 3 ou 4 agents de police se mirent à m'attaqué en me frappant d'un coup de poing et par des coups de mattraque. Surpris j'ai commencé à me débattre et me libéré de mes agresseurs et la je me mis à les insultés pour ce qu'ils avaient fait! Et un des brigadiers chef cria interpellation et de là la quarantaine de policiers se mirent à me coursé sur la place de la gare de Saint Denis sur 200 mètres sans qu'ils parviennent à me rattrapé et je pu m'enfuir sans trop de dégâts.

Après que la scène se soit passé des gens qui avaient fuis la charge de la police m'ont dit que j'avais eu de la chance parce que si ils m'auraient attrapé j'aurais sûrement eu le même sort que Adama Traore !

Ce jour-là j'ai eu l'impression d'avoir à faire à une milice d'extrême droite voire des agents SS.

Depuis que cette événement est passé je n'ai fait aucune déclaration j'ai contacté les mouvements avec qui je suis en relation qui s'occupe de ce genre d'affaires et on a conclu que vendredi 30 septembre j'allais porter plainte accompagner de plusieurs collectif contre les violences policières et nous allons en profiter pour dénoncer l'extrême violence dont fait preuve la police a la gare de Saint Denis, dans le département de Seine-Saint-Denis et dans les banlieues de manière générale.

Une grande action va être entreprise dans ce sens dans les semaines qui suivent parce que je sais que la violence policière envers nous commence à se banaliser car on a tendance a ne pas le dénoncer, n'attendons pas que la police française commence à se comporter comme leurs homologue des USA pour se mobiliser car notre avenir en dépend.

Rendez vous vendredi 30 septembre à 17h30 devant le commissariat de Saint Denis pour ma plainte pour ceux qui veulent m'accompagner et dénoncer ses actes que nous ne tolérerons plus!!!

LE MOMENT HILLARY


L'avantage, avec Hillary Clinton, c'est qu'elle annonce clairement la couleur. A grand renfort de rhétorique chauvine, la candidate démocrate galvanise les énergies du complexe militaro-industriel, du lobby sioniste et de la finance mondialisée. Elle est fière comme un Artaban de ses exploits guerriers en Libye. Elle promet de liquider sans délai Bachar Al-Assad. Elle couvre d'injures le président de la Russie et l'accuse de comploter contre son élection. D'une arrogance à toute épreuve, Hillary version 2016 incarne cette fraction de l'oligarchie yankee qui est prête à tout pour étendre sa domination. Mais pour bien comprendre cette séquence politique que j'appellerai le « moment Hillary », il faut la resituer dans un continuum historique.

Clinton, Bush Jr, Obama : depuis 1992, les trois présidents qui se sont succédé à la Maison Blanche n'ont pas ménagé leur peine pour servir une oligarchie qui se gave des prodigieux dividendes de la mondialisation libérale. Le plus décrié des trois, George W. Bush, n'a pas eu besoin, pourtant, d'inféoder la politique de son pays aux majors pétrolières et aux magnats de l'armement : elle était déjà sous leur coupe depuis longtemps ! Prototype du guerrier pacifiste, redoutable expert en communication, son prédécesseur Bill Clinton a largement contribué à cette inféodation, et il a légué un héritage politique dont on a parfois tendance à oublier l'importance.

Cet héritage, il faut le rappeler, est inséparable des circonstances exceptionnelles qui l'ont vu naître. L'élection de Bill Clinton eut lieu au lendemain d'un événement majeur, l'effondrement de l'URSS. Cette disparition de la superpuissance rivale ouvrit la voie à l'instauration d'un monde unipolaire. Poussant les feux de la globalisation économique, servant docilement les intérêts du capital financier, cet apôtre décontracté du mondialisme conforta la domination sans partage de Washington. Bill Clinton n'a pas inventé l'impérialisme, mais il l'a étendu à la planète. De quelle manière ? En réalisant trois avancées hégémoniques auxquelles Hillary compte bien s'arc-bouter pour repousser encore plus loin les limites du leadership US.

Lourde de conséquences, la première avancée hégémonique fut la transformation de l'OTAN en machine de guerre agressive. Bras séculier d'une alliance défensive destinée à parer à la « menace soviétique », cet appareil guerrier survécut à son ennemi potentiel. Au lieu de le dissoudre, les dirigeants US en firent une machine à émasculer les vieilles nations occidentales et l'instrument d'une offensive permanente contre Moscou. Provocation sans précédent, cette alliance belliqueuse élargie aux pays de l'Est européen a atteint les frontières occidentales de la Russie.
La deuxième avancée hégémonique de l'ère Clinton est de nature idéologique. Pour justifier l'intervention militaire contre un Etat souverain, on invoquerait désormais le prétexte des droits de l'homme. Cette doctrine fut expérimentée dans les Balkans, où la propagande humanitaire servit de paravent à l'ingérence dans les affaires intérieures de la Serbie, ce petit Etat au nationalisme ombrageux et jaloux de son intégrité territoriale. On inventa alors au Kosovo un génocide qui n'eut jamais lieu, on bombarda les infrastructures serbes, puis on confia le service après-vente de ce désastre à Bernard Kouchner, dont le don pour le maniement de la serpillière est de notoriété mondiale.

Cette opération militaire eut pour résultat de créer un Etat voyou, livré clé en main à une mafia particulièrement glauque dont le ralliement à l'Occident lui permit d'accroître les marges bénéficiaires de ses trafics en tout genre. Pour la première fois, un Etat-croupion fut porté sur les fonts baptismaux par une intervention militaire de l'OTAN en l'absence de mandat de l'ONU et en violation flagrante de la loi internationale. On croyait naïvement que l'intangibilité des frontières était un principe de droit international. C'est fini. La politique des droits de l'homme lui a tordu le cou.

Troisième avancée hégémonique, enfin : le génie inventif de la présidence Clinton porta sur la façon de faire la guerre. Avec les bombardements frénétiques infligés à la Somalie, à l'Irak et à la Serbie, le Pentagone expérimenta sa « révolution dans les affaires militaires ». Au lieu d'expédier sur place des troupes risquant de se faire hacher menu, Washington frappa ses ennemis, du haut du ciel, en déchaînant attaques aériennes et missiles de croisière. D'une parfaite asymétrie, ces frappes chirurgicales cumulaient les avantages de l'ubiquité, de la précision et de l'absence de pertes dans le camp du bien.

Embrigadement des alliés dans une OTAN sans frontières, droit-de-l'hommisme en casque lourd et déchaînement du feu céleste contre les récalcitrants : ces trois sauts qualitatifs ont fourni un modèle inoxydable de politique étrangère. Même les détracteurs républicains de Bill Clinton ont retenu la leçon. Ses successeurs George W. Bush et Barack Obama n'y ont pas dérogé. Le premier a profité du 11 septembre pour lâcher les faucons du Pentagone sur le Moyen-Orient, mais cet interventionnisme a fait l'effet d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Devant ce fiasco, le peuple américain élut en 2008 un démocrate plutôt avenant qui avait pour carte de visite son opposition à cette aventure guerrière. Hélas l'illusion fut de courte durée, et la politique néo-conservatrice continua de plus belle.

Afin de limiter l'envoi de troupes sur le champ de bataille, Barack Obama a préféré le « leading from behind » à l'intervention directe. Mais il a aussi intensifié la guerre des drones et maintenu le bagne de Guantanamo. Jouant avec le feu, il a pactisé avec Al-Qaida, fait détruire la Libye par ses larbins européens et vainement tenté d'anéantir la Syrie, où il est tombé sur un os nommé Poutine. C'est pourquoi il a installé en Europe un bouclier anti-missile qui menace Moscou, favorisé un coup d'Etat à Kiev et imposé à la Russie des sanctions que rien ne justifie.
La campagne au lance-flammes d'Hillary Clinton montre que la fraction belliciste de l'oligarchie est décidée à poursuivre cette politique agressive. Le secrétaire à la Défense, Ashton Carter, a récemment déclaré que les Etats-Unis se réservaient le droit d'utiliser l'arme nucléaire en première frappe. Sans état d'âme, les Docteur Folamour du néoconservatisme évoquent une future guerre avec la Russie ou la Chine. Une chose est sûre. Cette stratégie de la tension l'emportera si la candidate démocrate gagne l'élection du 8 novembre. Et le « moment Hillary » mettra la planète au bord du gouffre.

Bruno Guigue 
(29 septembre 2016)

mercredi 28 septembre 2016

Serena Williams ne restera pas silencieuse !


"Aujourd'hui, j'ai demandé à mon neveu de 18 ans (je précise qu'il est noir) de me conduire à mes réunions afin que je puisse travailler sur mon téléphone #sécuritéavanttout. Au loin, je voyais un flic sur le bas côté de la route. J'ai vite revérifié les limitations de de vitesse. Ensuite, je me suis souvenu de cette femme dont un flic a tiré sur son petit ami alors qu'ils étaient dans une voiture. Tout cela a traversé mon esprit en une fraction de secondes. J'ai même regretté de ne pas conduire moi-même. Je ne me pardonnerais jamais si quelque chose arrivait à mon neveu. Il est si innocent. Et tous les autres l'étaient aussi!!!! 

Je crois fermement que tout le monde n'est pas mauvais mais uniquement les ignorants, ceux qui ont peur, ceux qui sont peu éduqués, les insensibles affectent des millions et des millions de vies.

Pourquoi est-ce que je dois me faire ce type de réflexion en 2016? N'avons-nous pas traversé suffisamment d'épreuves? Ouvert assez de portes? Impacté assez de vies ? Mais je me suis dis que nous devons rester déterminés car le plus important n'est pas le chemin parcouru mais jusqu'où nous pouvons/ devons aller!!! 

Je me suis en suite demandé si je m'étais exprimée...? Je devais me regarder en face... Mon Dieu, mon neveux... Et si j'avais eu un fils? Et mes filles?
Comme l'a dit le Dr Martin Luther King "Il arrive un moment où le silence est trahison».
Je ne resterai pas silencieuse."


Serena  Williams


Today I asked my 18 year old nephew (to be clear he's black) to drive me to my meetings so I can work on my phone #safteyfirst. In the distance I saw cop on the side of the road. I quickly checked to see if he was obliging by the speed limit. Than I remembered that horrible video of the woman in the car when a cop shot her boyfriend. All of this went through my mind in a matter of seconds. I even regretted not driving myself. I would never forgive myself if something happened to my nephew. He's so innocent. So were all "the others" 
I am a total believer that not "everyone" is bad It is just the ones that are ignorant, afraid, uneducated, and insensitive that is affecting millions and millions of lives. 

Why did I have to think about this in 2016? Have we not gone through enough, opened so many doors, impacted billions of lives? But I realized we must stride on- for it's not how far we have come but how much further still we have to go.

I than wondered than have I spoken up? I had to take a look at me. What about my nephews? What if I have a son and what about my daughters?
As Dr. Martin Luther King said " There comes a time when silence is betrayal".


Won't 
Be 
Silent





Serena  Williams

vendredi 23 septembre 2016

Concert ecourté pour Kalash à l'île de la Réunion


Des voyous sont montés sur la scène. Ils sont arrivés par les coulisses, suite à une  faille dans la sécurité. Mais quel concert !

" dans le Coran, à aucun moment on appel au meurtre de qui que ce soit" ... Expliquez moi alors ?


Le Coran Sourate II La Génisse, verset 214/217 
Persécuter (les croyants) est plus grave que TUER (les Impies).
Il s'agit ici d'un appel au meurtre en raison de la religion.

Le Coran Sourate II La Génisse, verset 187/191 : TUEZ-LES partout où vous les atteindrez ! EXPULSEZ-LES d'où ils vous ont expulsés ! La persécution [des croyants] (fitna) est pire que le meurtre. [Toutefois], ne les combattez point près de la Mosquée Sacrée avant qu'ils vous y aient combattus ! S'ils vous y combattent, TUEZ-LES !telle est la 'récompense' des Infidèles.
Le Coran Sourate III la famille dImran 122/127: (Allah fait cela) afin que vous tailliez en pièces ceux qui sont infidèles, (pour que) vous les culbutiez et quils sen retournent déçus.

Le Coran sourate IX Revenir de l'erreur ou l'immunité, verset 5 : Quand les mois sacrés seront expirés, TUEZ les Infidèles quelque part que vous les trouviez ! Prenez-les ! Assiégez-les ! Dressez pour eux des embuscades ! S'ils reviennent [de leur erreur], s'ils font la Prière et donnent l'aumône (zakât), laissez-leur le champ libre ! 

Le Coran sourate V La Table est servie verset 37/33: La récompense de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre sera d'être TUES ou d'être CRUCIFIES, ou davoir les mains et les pieds opposés tranchés ou d'être bannis de leur pays.
Suite de la précédente sourate (Le Coran sourate V La Table est servie), verset 37/34 : "... excepté ceux qui se sont repentis avant de tomber en votre pouvoir: sachez qu'alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux."

Donc sauf à se convertir, naturellement, l'islam ou la mort, le "cercueil ou la valise"... Pourquoi tout processus de paix, signé avec l'Islam est voué à l'échec ?

 Réponse :
Le Coran sourate IV les Femmes verset 91/89 : [Les hypocrites] aimeraient que vous soyez impies comme ils l'ont été et que vous soyez à égalité [avec eux]. Ne prenez pas parmi eux de patrons ('awliyâ') avant qu'ils émigrent (sic) dans le Chemin d'Allah ! sils vous tournent le dos, prenez-les et TUEZ-LES où que vous les trouviez ! Ne prenez, parmi eux, ni patron ni auxiliaire.

Le Coran, Al-Maidah 51. Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
Le Coran sourate IV Les Femmes verset 93/91 : Vous trouverez d'autres [hypocrites] qui désirent vivre tranquilles avec vous et tranquilles avec les leurs... Sils ne se rendent pas à vous et ne déposent pas les armes, prenez les et TUEZ-LES où que vous les acculiez ! Sur ceux-là, Nous vous accordons un pouvoir éclatant.

Le Coran sourate IX, 29 : Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux dentre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusquà ce quils payent le tribut de leurs propres mains et quils soient soumis.

Le Coran Sourate IV Les Femmes verset 102/101 : Les Infidèles sont pour vous un ennemi déclaré.

Le Coran sourate VIII Le Butin, verset 40/39 Appel aux armes : Et combattez-les jusquà ce que le culte entier soit rendu à Allah

Le Coran sourate VIII Le Butin, verset 47/45 : O vous qui croyez ! quand vous rencontrez une troupe (ennemie) soyez fermes ! invoquez beaucoup Allah ! Peut-être serez-vous bienheureux !.

Le Coran sourate VIII Le Butin, verset 62/60 préparez contre (ces Infidèles) ce que vous pourrez de force et de chevaux par quoi vous effraierez l'ennemi d'Allah !

Le Coran sourate IX verset 30 : Les juifs ont dit : Ozaïr est fils d'Allah. Les Chrétiens ont dit : Le Messie est le fils d'Allah. Tel est ce qu'ils disent. Qu'Allah les anéantisse !

Le Coran sourate VIII Le Butin verset 17 : (Croyants !) vous n'avez donc point tué ces Infidèles, mais cest Allah qui les a tués.

Le Coran sourate IX Revenir de lerreur, verset 41 : Lancez-vous légers et lourds. Menez combat de vos biens et de vos personnes dans le chemin d'Allah.

Le Coran sourate IX verset 124/123 : O vous qui croyez ! Combattez ceux des Infidèles qui sont dans votre voisinage! Quils trouvent en vous de la dureté !.

Le Coran sourate XLVII, Mahomet, verset 37/35 : Ne faiblissez donc pas ! N'appelez point à la paix alors que vous avez la supériorité ! Allah est avec vous et Il n'abolira pas vos (louables) actions. N'appelez point à la paix.

Le Coran sourate 48 Le succès verset 16 : Vous êtes appelés contre un peuple plein d'une redoutable vaillance, (ou bien) vous les combattrez ou bien ils se convertiront à l'Islam.

Le Coran sourate 48 Le succès verset 29 : Mahomet est l'apôtre d'Allah. Ceux qui sont avec lui sont violents à l'égard des Infidèles et compatissants entre eux.

Le Coran sourate 49 Qâf verset 15 : Les croyants sont ceux qui ont mené combat de leurs biens et de leurs personnes dans le chemin d'Allah.

Le Coran sourate VIII Le Butin verset 66/65 : O Prophète !, encourage les Croyants à combattre ! S'il se trouve parmi vous vingt hommes constants, ils en vaincront deux cents. Sils sen trouvent cent, ils vaincront mille de ceux qui sont infidèles !.

Le Coran sourate VIII Le Butin verset 67/66 : S'il se trouve parmi vous cent hommes constants, ils en vaincront deux cents. S'il sen trouve mille, ils en vaincront deux mille avec la permission d'Allah.

mercredi 21 septembre 2016

Mail envoyé à deux sénateurs qui veulent imposer le vote obligatoire :


Bonjour madame la Sénatrice, (je fais suivre ce courriel à M. Bailly)
J'ai bien noté en lisant la presse de ce matin, que vous défendez le principe de vote obligatoire (ce qui est déjà le cas) et surtout contraignant (ce qui reste à faire).

Cependant, je tiens à vous informer qu'à l'égal de la majorité des abstentionnistes, je ne compte pas exercer mon devoir de citoyen pour les prochaines présidentielles, pour les raisons suivantes qu'il vous faudra examiner, si vous souhaitez que ce projet de loi soit complété des mesures nécessaires pouvant restaurer un souffle de citoyenneté en France.

1) Pour commencer, je précise qu'être abstentionniste ne fait pas de moi un être dépolitisé, bien au contraire. D'ailleurs, étant activiste, je peux vous dire que nombre de réseaux militants très engagés en France, ne votent plus. Il faut donc chercher à comprendre pourquoi des gens qui s'intéressent à la politique ne votent pas.

2) La France n'est pas une démocratie comme l'expliquait fort justement l'Abbé Sieyes. Le régime démocratique suppose le pouvoir conféré par la constitution aux citoyens, d'initier et voter les lois, ainsi que faire et défaire leurs mandataires par le biais du référendum, cela indépendamment de leur représentation parlementaire.

"La démocratie représentative" n'est qu'un slogan visant à faire accepter une tyrannie molle aux gens les plus crédules ou les moins éduqués, du fait d'ailleurs que ni les médias, ni l'école et encore moins les juristes et politiciens, ne font de pédagogie à la population sur les lois et la philosophie du droit. Vous me pardonnerez donc mon manque de béatitude face au discours ambiant de notre appareil politico-médiatique et d'adapter ma participation à la vie politique du pays, en dehors des schémas électoraux et partisans.

3) Le mandat impératif est interdit par la constitution, ce qui permet à n'importe quel larbin encravaté, de produire des slogans en guise de programme électoral, sans les justifier par un calendrier des réformes et une évaluation économique sur celles-ci, et même de retourner sa veste une fois élu. J'ajoute que depuis la réforme du quinquennat - et à bien y réfléchir depuis bien plus longtemps encore - le parlement n'est plus un contre-pouvoir au gouvernement puisqu'élu durant la même période électorale que le président de la République. J'ajoute que les parlementaires ont démontré à maintes reprises qu'ils trahissent le peuple :
- La Constitution dans son titre premier, consacre la souveraineté et l'indépendance de la nation. La souveraineté du peuple est réputée imprescriptible et inaliénable, ce qui n'a pas empêché toute une oligarchie de "droite" comme de "gauche", de prostituer la France à tous les intérêts capitalistes, étrangers et supra-nationaux. En quoi mon vote changera quelque chose si nous n'avons pas le contrôle de la monnaie, du commerce, des règles économiques les plus propres à satisfaire au bonheur de mes concitoyens ? Le peuple avait refusé par référendum le TCE en 2005 (rappelons que le référendum est décisionnel en France), et pourtant, quelle institution a autorisé la ratification du Traité de Lisbonne mais aussi tous les autres traités pourris qui ont suivi (T.S.C.G ; FESF ; MES et actuellement dans les cartons, TISA et TAFTA) ? 

LE PARLEMENT
- Tout parlementaire un peu sérieux, aurait observé que les écoutes de la NSA, l'affaire de l'interdiction de survol de l'avion d'Evo Morales de notre espace aérien début juillet 2013 ou encore l'annulation de vente des navires Mistral, constituent au sens des articles 411-2 à 8 du Code Pénal, des crimes d'intelligences avec des puissances étrangères. Qu'a fait le parlement ? S'est il constitué en Haute Cour pour juger M. Hollande et les ministres concernés par ces affaires ? Absolument pas. En revanche, nous avons bien vu le Parlement autoriser l'annulation de vente des navires Mistral à la Russie par un vote. Et vous souhaitez que je fasse confiance à des mandataires du peuple qui trahissent nos intérêts fondamentaux et notre indépendance ?

4) Évoquons maintenant la légitimité de la représentation politique. Vous admettrez si vous disposez d'un peu d'honnêteté intellectuelle, que lorsque les grands médias PUBLICS et privés pratiquent une propagande éhontée pour certains candidats soit disant "modérés" (je considère que les traîtres ne sont pas des modérés), CENSURENT d'autres candidats plus alternatifs ou réduisent le débat intellectuel à des échanges entre libéraux et européïstes convaincus visant à marginaliser tous les penseurs démocrates, régulateurs et hostiles à l'U.E (à juste titre), il n'y a pas de réel débat, ni même de choix laissé à la population. Et ce n'est pas la dernière réforme du Code électoral (et du CSA en particulier) qui va améliorer les choses. Si je dois choisir entre la peste et le choléra, je choisi la révolution (j'y viendrai en fin de courriel).

5) Un autre aspect de cette légitimité est le terme même de "représentation", notamment au sein du parlement. Si le Gouvernement a la charge d'apporter une vision et une cohérence dans ses politiques publiques, le parlement est censé représenter fidèlement la nation pour assurer son réel rôle de contre-pouvoir. Or, pour que le parlement soit un échantillon représentatif (fidèle) de la diversité du peuple, l'élection est une fausse route. L'élection supposant les divisions intestines des Français par les partis politiques (pourquoi la Laïcité s'arrête-t-elle aux religions ?), elle ne permet de nominer au parlement, que des partisans du PS et de l'UMP pour son écrasante majorité, soit le régime des copains. Les petites formations politiques ou les citoyens sans parti n'ont pas les moyens et la visibilité pour mettre en déroute électorale votre oligarchie (pardonnez moi de me montrer dur). En outre, le régime électoral, contrairement au suffrage par le sort, ne permettra pas de disposer au parlement, de députés et sénateurs sans attaches partisanes ou idéologiques particulières, avec autant de femmes que d'hommes, de vieux que de jeunes, de Français issus de l'immigration comme de Français de "souche".

Autrement dit, l'élection au niveau du parlement continue de nous imposer une armée de traîtres entre deux ages, tous blancs, majoritairement des hommes, et totalement asservis aux directives des chefs de parti. Par exemple, la pire pourriture du PS qu'est Bruno Le Roux (Cambadélis prétend tout de même à ce titre avec Fabius et Valls), n'a cessé de harceler vos troupes pour que vous votiez toutes les saloperies émanant de Bruxelles, ainsi que la loi travail clairement contestée par la majorité des Français. Vous n'avez pas écouté les Français, vous avez écouté un responsable de parti, lui-même au service d'intérêts étrangers et privés. Ce qui ne restera pas sans conséquences pour sa carrière.

Voila pourquoi Madame, si je trouve que le vote contraignant peut être une bonne mesure, il ne pourra cependant qu'exacerber la défiance des Français pour leur oligarchie si d'autres réformes constitutionnelles et électorales ne sont pas produites pour donner au peuple un réel pouvoir démocratique. Vous n'obtiendrez au mieux, qu'une poussée du vote blanc, ce qui ne changera rien à l'affaire puisqu'il n'y a pas de quorum pour déclarer une élection non valable et la réorganiser. Actuellement, l'on sait en prenant tous les chiffres des derniers suffrages, que les grands partis n'obtiennent fondamentalement que le soutien de 15 % des Français chacun. Avec quelle légitimité peut on imposer des lois au peuple dans ce cadre ?

CONCLUSION
Je vous le disais, je suis activiste. Je milite pour que la France sorte de toute urgence de l'U.E ; l'euro et l'OTAN (et tout slogan anxiogène sur la question m'indiffère, je suis éduqué sur l'économie, le droit et les traités), et établisse une Constitution démocratique en France. Non pas une Constitution qui supprimerait des institutions représentatives, mais les contrôlerait mieux et les soumettrait de toute façon au pouvoir du peuple de légiférer et foutre à la porte les mandataires qui le trahissent.

Les révolutions sont des phénomènes cycliques et je pense que nous sommes très proches de la prochaine. Je ne vous dirais pas comment je compte avec d'autres la mener, mais toujours est-il que je tiens à vous avertir, que si nos parlementaires continuent de nous trahir ostensiblement avant l'explosion finale, je crains que malgré le pacifisme d'une partie d'entre nous, nous finissions par retrouver des politiciens pendus sur place publique un jour ou l'autre. D'autant que les leaders d'une révolution n'ont jamais totalement la main sur les actions d'un peuple en colère. Et vous n'imaginez pas à quel point la colère est immense dans les foyers, loin des ors de la République.

J'espère que vous aurez la bien-séance de me répondre, et que vous comprendrez quel est le sens profond du message que je vous délivre.
Bien cordialement,

Sylvain Baron

mardi 20 septembre 2016

Nos ancêtres les Gaulois: halte à la mauvaise foi politicienne


Patrick Karam, orateur national de Nicolas Sarkozy en charge des outre-mer, de la diversité et des chrétiens d'orient, qui rappelle qu'il est lui-même Guadeloupéen d'origine libanaise, dénonce le mauvais procès fait à Nicolas Sarkozy qui consiste à isoler des propos sortis de leur contexte pour les déformer et les manipuler.

En effet, en déclarant "Quelle que soit la nationalité de vos parents... Dès que l’on devient Français, nos ancêtres sont Gaulois. J’aime la France. J’apprends l’histoire de France je vis comme un Français", doit se dire celui qui devient français", il ne prétend absolument pas que tous les ancêtres des Français sont Gaulois, dans son sens ethnique ou racial mais il fait bien référence à l'histoire, à la culture et aux valeurs de la France.

Lui faire ce procès est d'autant plus absurde qu'il est lui-même d'origine étrangère, grecque et hongroise et qu'il se présente souvent comme un Français de sang-mêlé.

D'ailleurs dans ce même discours, il précise que ses ancêtres qui sont étrangers sont les "ancêtres de la France" : "Mon père est hongrois, on ne m'a pas appris l'histoire de la Hongrie. Mon grand-père maternel est grec, on ne m'a pas appris l'histoire de la Grèce. Au moment où je suis Français, j'aime la France, j'apprends l'histoire de France, je parle le français et mes ancêtres sont les ancêtres de la France."

Son positionnement est constant quant à la diversité des origines qui ont construit la France.

Le 21 juin 2009 en inaugurant l'aéroport Aimé Césaire en Martinique, le président Nicolas Sarkozy rappelait que "La France a une identité plurielle. Elle s’est construite par enrichissements mutuels."

Le 19 janvier 2012, il déclarait dans ses voeux à La Réunion: "Je voudrais dire à ceux qui nous écoutent, de métropole ou d’outre-mer, que nos 12 territoires sont indissociables de l’identité de notre pays. Ils sont consubstantiels de ce qu’est la France"

Lorsque le 10 octobre 2015, il justifie le choix d'écarter Nadine Morano des régionales parce qu'elle avait évoqué une "France, pays de race blanche", il déclarait "La France est-elle une race ? Non. C'est un principe fondamental, car derrière la race, il y a immédiatement la pureté. C'est une ligne infranchissable... Aux Français qui sont tentés d'approuver ce propos, je veux dire à quel point il est dangereux au regard de l'histoire d'associer notre pays à une race."

Au regard donc de toutes ses positions passées, on comprend que dans ce raccourci percutant, Nicolas Sarkozy entend rappeler une évidence: lorsqu'on souhaite devenir Français, on doit partager son histoire, sa culture ses valeurs, On hérite de ses traditions et on doit assumer ses bons et ses mauvais côtés, ses héros, ses grandes figures, ses combats, ses victoires, ses défaites, ses souffrances.

Il entend surtout rappeler une évidence à ceux qui demandent la nationalité française tout en prétendant vouloir imposer leur propre histoire et leur propre culture: que la loi de la République est supérieure à la loi de la religion, que le refus de serrer la main aux femmes ou de les laisser soigner par un homme n'est pas acceptable et que la volonté d'imposer la burka, l'excision ou encore la polygamie, ne sont pas compatibles avec notre histoire, nos traditions, nos règles.

La campagne électorale n'excuse pas tout. Patrick Karam appelle à la retenue, à la bonne foi et à la dignité dans le débat national.

Les deux Hillary Clinton


Hillary Clinton a été victime d’un malaise lors de la cérémonie de commémoration de l’attentat du 11-Septembre à New York. Une heure plus tard, elle sortait de son appartement, lunettes noires au visage, pour saluer la foule et affirmer qu’elle était en bonne forme.

L’examen des photographies atteste que la personne sortie de l’appartement n’est pas Madame Clinton. Si l’on peut discuter longuement —malgré les lunettes noires— des rides de son visage, la taille de son bassin ne correspond pas du tout.

source

dimanche 11 septembre 2016

LE 11 SEPTEMBRE 2016, LE 1 MESKEREM 2009 C'EST NOUVEL AN ÉTHIOPIEN


Aujourd’hui dimanche 11 setembre 2016 nous sommes le MESKEREM 1 soit le jour des célébrations de l’ENKUSTATASH à savoir le nouvel an éthiopien qui dans le calendrier qui grégorien utilisé en occident correspond à la date du 11 septembre et du 12 septembre les années bissextiles.

Le calendrier éthiopien (amharique: የኢትዮጵያ ዘመን አቆጣጠር ?; yä'Ityoṗṗya zaman aḳoṭaṭär) et est basé sur le calendrier alexandrin ou copte ancien. Il dispose de 12 mois de 30 jours, plus un mois de cinq jours ou six jours dans une année bissextile. le calendrier julien à environ 7à 8 ans de moins que le calendrier grégorien.

Aujourd’hui donc en Ethiopie c’est le 1er jour de MESKEREM le premier jour de de l’année 2009 , une jour de célébration de la grande Makeda (reine de Saba) et de la fin des pluies.

Bonne ENKUTATASH, happy ethiopian new year,

jeudi 8 septembre 2016

L’activiste de Ferguson Darren Seals retrouvé assassiné par balles dans une voiture en feu


Lorsque Michael Brown a été tué par balles par un officier de police blanc il y a deux ans, Darren Seals était un des militants les plus rebelles, menant des manifestations à travers la ville. Il avait mis en place le boycott des candidats démocratiques durant les élections locales après avoir affirmé qu’ils avaient échoué quant à la protection de la vie des noirs. Et le jour où le grand jury a refusé d’inculper l’officier de police de Ferguson, Darren Wilson, Seals avait soutenu la mère de Brown alors qu’elle s’effondrait.

Mardi, Seals a été retrouvé mort, ont précisé les autorités, dans une voiture en feu en dehors de la ville. Il avait 29 ans.

Les officiers et le département de police du comté de St Louis avaient été appelés pour un véhicule en feu dans le nord du comté aux environs de 01h50 ce matin là, a reporté le St Louis American. Lorsqu’elles sont arrivées, les autorités ont retrouvé le corps de Seals dans la voiture calcinée. Il avait été tué par balles, a raconté la police au journal.

Les autorités mènent des investigations sur l’incident en tant que homicide, d’après le St Louis Post-Dispatch, mais n’a communiqué aucune information sur d’éventuels suspects ou motivations.

Sur la toile, les amis et autres connaissances expriment leur tristesse.

“ Nous pouvons vivre dans un monde où personne ne meurt à cause de la violence. Personne ne mérite de mourir », a tweeté mardi après-midi Deray Mckesson, principal militant du mouvement Black Lives Matter. « Nous ne partagions pas toujours les mêmes opinions, mais il devrait être vivant aujourd’hui ».

Johnetta “Netta” Elzie, un autre leader au sein des manifestations de Ferguson, ayant grandi au nord du comté de St Louis, a rédigé une série de tweets exprimant son chagrin et sa consternation :

« C’est un jour difficile. Vraiment difficile »

« J’espère que son âme est en paix. Je ne sais vraiment pas quoi dire d’autre »

« Que la paix règne sur les manifestants de Ferguson »

« C’est vraiment difficile. Nous n’avons jamais eu à traverser ce genre d’épreuve ensemble auparavant ». Dans sa propre bio sur Twitter, Seals se décrivait comme un « Homme d’affaires, Révolutionnaire, Activiste, Résolument Noir, Afrikain en AmériKKKe, Combattant, Leader ».

Il était mieux connu pour son activisme local. Un article du Washington Post de 2014 décrivait Seals comme un « ouvrier et musicien Hip-Hop ». Dans cet article, Seals définissait sa tentative d’obliger les Démocrates à déloger les responsables du Parti Libéral en votant pour les Républicains blancs aux élections locales cet automne.

« Le fait qu’ils aient le D (sorry Im not about politics, I dont know what the D refers to !!) près de leur nom ne signifie absolument rien » a déclaré Seals au Post. « Le monde nous regarde aujourd’hui. Il est temps d’asseoir notre pouvoir. » À cette époque, Seals vivait à seulement quelques pâtés de maison de l’endroit où Brown, un adolescent noir non armé, avait été tué par balles par Wilson en 2014. Quatre mois après, lorsque le procureur a pris la décision de ne pas poursuivre Wilson pour la mort de Brown, Seals a expliqué sur MTV ce qu’était le fait de consoler la mère en deuil du jeune homme.

« Concernant la mère de Mike Brown qui s’est effondrée dans mes bras — elle était littéralement en larmes dans mes bras — c’était comme si je sentais son âme pleurer » a-t-il dit. « Ce sont des larmes différentes. J’ai déjà vu des personnes en pleurs, mais elle était réellement blessée. Et ça m’a touché. Ça nous a tous blessés ».

Plus récemment, Seals avait vivement exprimé son soutien au quaterback du San Francisco 49ers Colin Kaepernick, qui a fait les unes ces dernières semaines pour être resté assis et s’être agenouillé pendant l’hymne national aux NFL football games afin de faire prendre conscience de l’inégalité raciale qui sévit aux États-Unis.

SOURCE: http://www.chicagotribune.com/…/ct-darren-seals-ferguson-ac…

Traduit par WordY Caribbean Association

NDLR: Une pensée pour tous nos Frères et Soeurs tués simplement parce-qu'ils réclament plus de JUSTICE et d'ÉQUITÉ pour les communautés Noires partout dans le monde.

Que leurs Âmes reposent en Paix.

mardi 6 septembre 2016

LES AFRICAINS SERAIENT-ILS DES INCAPABLES, CE QUI EXPLIQUERAIT POURQUOI LES DIRIGEANTS AFRICAINS DONNENT LES MARCHÉS AUX ÉTRANGERS ?


Le seul continent où l'on préfère faire travailler des étrangers hors continentaux et non des nationaux, c'est bien l'Afrique. Qu'il s'agisse de grands marchés pour la construction des infrastructures, qu'il s'agisse de la simple communication, les dirigeants Africains préfèrent enrichir des étrangers que leurs frères et soeurs...

Du jamais vu dans ma courte expérience de vie. Serait-ce parce que les Africains ne savent pas travailler, ne veulent pas travailler ou travaillent mal ?

Cet aspect est à considérer. Serait-ce parce que les dirigeants Africains sont mentalement colonisés et développeraient des complexes d'infériorité ?

Cet aspect est aussi à considérer, d'autant qu'ils versent aux étrangers des sommes faramineuses notamment pour leur communication. La moindre petite structure européenne travaillant pour un chef d'État Africain gagne plusieurs millions d'euros par an ! Il est à constater que ces mêmes dirigeants sont incapables de payer correctement le travail de leurs compatriotes même quand ces derniers travaillent mieux que les Occidentaux.

Ce constat devrait nous amener à nous interroger sur notre manière de fonctionner les uns à l'égard des autres. Ce constat devrait nous amener à changer. Il conviendrait que les africains à qui l'état confie des marchés de respecter les termes des contrats, de fournir à temps les marchandises commandées et ce, en bonne et due forme. Il conviendrait que les dirigeants Africains fassent un peu plus confiance à leurs compatriotes en leur confiant des grands chantiers ainsi que des marchés. Il conviendrait qu'ils pratiquent un peu plus la préférence intracontinentale !

Ce n'est qu'à ce prix que l'Afrique s'en sortira.

Calixthe Béyala

LE G20… QUAND S'ACCOMMODANT DE LEURS DICTATEURS, LES AFRICAINS SE FONT OUBLIER PAR LE RESTE DU MONDE


Les nations membres du G20 représentent les 2/3 de la population mondiale, mais surtout, plus de 90% du produit mondial brut. C’est dire la faiblesse par rapport à celles-ci, de toutes les autres même regroupées, qui n’y participent pas.

La concertation au sein de ce G20 des pays producteurs de la quasi-totalité de la richesse mondiale, confère à cet organisme le caractère d’un premier stade d’une gouvernance mondiale vers laquelle nous nous dirigeons graduellement, mais irrémédiablement, selon la logique même des temps…

Or, au sein de ce sérail où seront prises des décisions concernant la planète entière, c’est-à-dire intéressant fatalement sans qu’il leur soit demandé leur avis, même les nations qui n’y participent pas, l’immensité du continent africain ne sera représentée que par la seule Afrique du sud, seule ambassadrice pour la défense éventuelle d’intérêts africains, ce qui montre quoi que s’illusionnent certains, que le rapport de force selon lequel se trouve établie la domination des nations africaines par les autres, n’est pas encore à l’heure de s’infléchir.

Pourtant, il n’y a pas de malédiction, rien ne condamne fondamentalement les nations africaines à devoir constamment subir. Mais, à l’heure où le G20 rassemble tous les grands de ce monde à Hangzhou en Chine, la concordance de cet événement avec cet autre qui a vu en Afrique, un dictateur se maintenir au pouvoir contre la volonté de son peuple, par la falsification des résultats d’une élection, tout en se trouvant glorifié par les Africains d’autres nations et qui ont vu en lui, un opposant à la pression occidentale sur eux, met en évidence la totale inadéquation d’une pensée africaine, face aux réalités de ce monde…

Comment ces gens peuvent-ils être à ce point, inconscients ou peu documentés, pour s’imaginer que l’héritier d’une dictature qui au bout d’une cinquantaine d’années, aura mis un pays disposant portant de ressources, en guenilles, pourrait devenir le leader d’une reconquête de l’autonomie économique, financière, industrielle, et politique, des nations africaines… ?

Mesurent-ils la totale insignifiance dans le contexte international, de cet individu dont la faiblesse réside précisément dans l’incapacité qui est la sienne, compte tenu de la nature du régime qu’il impose à son pays, de dynamiser le développement économique de celui-ci afin de le rendre moins dépendant, étant donné que ce pays doit justement l’essentiel de ses revenus, à l’exploitation de ses ressources naturelles par des sociétés occidentales…

Comment peuvent-ils prêter à cet individu qui ne peut s’appuyer sur son peuple dans un élan patriotique, pour faire face efficacement à l’adversité, une réelle capacité à s’en venir défier la puissance tutélaire qui l’avait elle-même mis en place… ?

Dans le meilleur des cas, il se fera écraser par les moyens de rétorsion économiques, financiers, et commerciaux, de la puissance tutélaire qui est de loin son principal partenaire dans ces domaines, et dans le pire des cas, si les choses se passent mal pour lui aux Nations Unies qui vont bientôt s’occuper de son cas, ce seront des bombes qui le feront sortir se son palais…

La façon pour les Africains de ne plus être ignorés par les autres nations qui ne voient dans ce continent qu’une vaste réserve de matières premières, et de ne plus être ainsi écartés de la conduite des affaires de ce monde, n’est certainement pas de s’accommoder et encore moins, de soutenir, les dictateurs dont les puissances occidentales ont favorisé elles-mêmes et à leur seul profit, l’accession au pouvoir. Car il ne faudrait surtout pas qu’ils se persuadent aujourd’hui, que ces dictateurs se seraient soudainement mués en patriotes.

Se donner des dirigeants dignes de ce nom, c’est-à-dire, désintéressés, compétents, bienveillants, et surtout, susceptibles de rassembler leurs peuples soudés autour d’eux, afin d’un puissant engagement patriotique, est un passage obligé dans la conquête de la dignité et de l’indépendance…

vendredi 2 septembre 2016

A propos du discours de François Fillon …


Décidément certains ont la dent dure. Ils sont incorrigibles !`

"Non, La France n'est pas coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Nord," a déclaré dimanche 28 août, à Sablé-sur-Sarthe, le candidat à la primaire à droite, François Fillon. Et il a ainsi fustigé les enseignements scolaires qui apprennent à avoir "honte" de son pays.

Voici qu’au nom d’un populisme de droite le plus abject qui soit, on peut encore en 2016, entendre, en France, malgré la polémique qui avait valu la suppression de la phrase sur « le rôle positif de la présence française outre-mer, » que prônait le deuxième alinéa de l’article 4 de la loi du 23 février 2005, après la déclaration affligeante de Sarkozy, selon lequel « l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’Histoire », nous voilà revenus, à la belle époque « de la mission civilisatrice de la colonisation » … ! 

Est-ce une façon d’effacer, de nier, de rayer cette autre France, accouchée dans la douleur du monde colonial et de l’immigration ? cette France venue d’ailleurs, mais qui semble étrangère au candidat à la primaire de droite ? cette France multiple, issue de la colonisation justement ? cette France là est un soubassement de l’espace national. Et elle n’a pas de frontières, elle est un patrimoine. C’est elle qui a partagé sa culture avec générosité. Sa pharmacopée, sa biodiversité, ses mers, ses terres, ses modes de vie, son art, sa musique, sa cuisine, son vocabulaire, son métissage. C’est elle qui devrait continuer à éclairer chaque pensée qui se voudrait confuse et « européo-centrée ». Cette France là, s’est construite avec et autour de tous les peuples qui ont passé ses frontières, réfugiés politiques ou anciens colonisés, chacun apportant dans ses bagages, sa culture, son âme . L’Arménie, la Russie, la Pologne, mais aussi les Amériques, toute l’Afrique, l’Asie, les peuples du Pacifique. Comment nier toutes ces cultures millénaires et leurs richesses humaines, culturelles et scientifiques, la sagesse amérindienne , la civilisation précolombienne, les grands empires du Sahel ou de l’Afrique australe, de Madagascar, du monde maori et mélanésien, malais et austronésien parmi d’autres... ? Ignorer tous ces apports, vouloir les gommer et revendiquer un partage à sens unique d’une mission « civilisatrice » , semble être un exercice de « haute voltige » , extrêmement périlleux…auquel s’est risqué François Fillon qui n’hésite pas à dire : « Si je suis élu président de la République, je donnerai instruction au ministre de l’éducation nationale d’abroger ces programmes et de demander à trois académiciens de renom de s’entourer des meilleurs avis afin de les réécrire, avec l’idée de les concevoir comme un récit national…en partant de la France et en axant ce récit sur celle-ci et non en le diluant, comme on le fait aujourd’hui, dans l’étude de faits généraux « mondialisés ». Autrement dit, ce serait au chef de l’Etat de donner l’ordre de réécrire l’Histoire, selon ses propres critères avec des « académiciens de renom » dont on devine aisément qu’ils ne seraient pas issus des anciens pays colonisés.

Ce discours est largement dépassé, puisque Outre-Manche par exemple , depuis une trentaine d’années, l’Angleterre, pays en perpétuelle « concurrence » avec la France pendant l’époque coloniale, a déjà beaucoup avancé en changeant de paradigme pour écrire un autre récit du monde, une autre géographie au sens très étendu du terme. Chacun aura compris que François Fillon , clairement, s’oppose au courant des postcolonial studies qui s’inscrit depuis quelques années, dans le débat français, et qu’il s’accroche à un point de vue réactionnaire et proche du FN. 

Entre la mise en accusation du modèle républicain et le refus de la "repentance", il y a en France une place pour l'examen critique, qui offre la possibilité de repenser le pluralisme de la société, en déjouant les contradictions d'un universalisme fondé sur une vision de l'Autre essentialisée et infériorisante, tout en gardant la capacité à dénouer les identifications abusives aux situations passées, pour une meilleure acceptation des différences et la richesse d’un avenir mieux partagé et nécessairement apaisé…

 Marie-Michèle Darsieres

LA FRANCE PERD LA FINALE DE PING- PONG AU GABON CONTRE ALI BONGO


La Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente ( CENAP), a validé la réélection d' Ali BONGO comme Président élu du Gabon. Une désillusion pour la France qui avait fait de Jean PING son champion, puisque c'est elle qui choisit qui doit gagner sa sous- préfecture qu'est le Gabon.

Lors de la présidentielle 2009, Robert BOURGUI alias " Monsieur Afrique ", ordonnateur et installateur des chefs des comptoirs français dans le continent noir avait lancé : " Le candidat de BOURGUI, c'est Ali BONGO. Or je suis un ami très écouté de Nicolas SARKOZY ". Ali BONGO fut élu avec la force et la bénédiction de la France.

Viré par Ali BONGO, Robert BOURGUI qui se tape le torse dans les journaux français qu'il a transporté des millions d'euros à plusieurs reprises des chefs d' États africains au profit des chefs d' États français, a fait cette fois ci de Jean PING, sa balle de ping- pong pour les jeux de pétrole et d'intérêts de la France.

Premier set: après Manuel VALLS qui venait d'affirmer à la télé française que " Ali BONGO n'a pas été élu démocratiquement", c'est BOURGUI qui mitraille et diabolise Ali BONGO sur tous les plateaux à la veille de l'élection.

Deuxième set: alors que le Parti Socialiste a été englué dans les dénonciations de tricheries massives pendant des semaines pour l'élection de Martine AUBRY comme Premier secrétaire en 2009, c'est le même parti des suspicions qui commence à annoncer Jean PING gagnant, bien avant la fin du dépouillement des votes. Jean PING, par un tour de baguette magique, annonce son élection devant la presse, sans un moindre document. Immédiatement, il est reçu par l'ambassade de France.

Troisième set: le 30 août, on apprend que les ambassadeurs de France et des États-Unis sont chez PING pour finaliser le départ d' Ali BONGO, bien avant la séance plénière de la CENAP et la proclamation des résultats officiels. Maître Éric MOUTET est mandaté pour donner une conférence de presse dans son cabinet à Paris.

Coups de fils du Quai d' Orsay et de l' Élysée, Ali BONGO, acculé dans les filets , sort la balle de match: l'argent frais. On apprend que ce sont les propres agents de Jean PING, représentant l'opposition dans le Haut Ogoué , qui auraient regagné le camp de BONGO et auraient touché 100 millions de FCFA pour marquer contre leur propre camp. À peine le but validé par l' arbitre qu'est la CENAP, Jean PING crie déjà au vol et au complot. Le Gabon risque de se transformer en match de chercheurs d'or noir où chacun manipule son camp dans le noir pour faire couler le sang des Noirs. Comme le disait VAUVENARGUES en 1746: 《 Le monde est un bal où chacun est masqué》.

J. RÉMY NGONO

Ali BONGO bat la France sur son propre terrain

La colonisation et le partage de culture


Pour répondre à Fillon en ce qui concerne la colonisation et le partage de culture, il est certain que la colonisation a eu de bons aspects, tout dépend du côté où l'on se trouve.

Une photo de 1903, montrant une femme du Sikkim (nord de l'Inde) transportant un marchand britannique.

QUAND LA DICTATURE SE REVELE ETRE LA FORME DE GOUVERNEMENT LA MIEUX ADAPTEE A LA MENTALITE ACTUELLE DES AFRICAINS…


Nous le soupçonnions, mais nous en avons maintenant la certitude en constatant à quel point le “coup” du dictateur gabonais qui ne dut pourtant d’être mis en place, que par la manigance de la puissance coloniale, et qui aurait du faire l’objet à cause de cela même, d’un rejet massif par les “démocrates” africains s’il en existe, a été acclamé par de nombreux Africains sur ce site même.

Il ne nous appartient pas d’être plus royalistes que le roi et il nous faut donc cesser de nous apitoyer sur le sort des Africains dont le continent ne se trouve réglé pour l’essentiel, que par des dictatures, en constatant qu’une partie d’entre eux, les soutiennent, et qu’une large majorité, s’en accommode…

Quant à l’argument qui nous cachait depuis longtemps cette vérité et selon lequel ce n’est que l’ingérence malfaisante des puissances occidentales qui se trouve à l’origine du fait de ces dictateurs, il faut remarquer qu’au moins deux d’entre eux, le congolais et le gabonais, ne se sont maintenus au pouvoir à la faveur d’élections truquées, que contre la volonté de la puissance coloniale, même si celle-ci selon ses calculs, s’est gardée de signifier très fortement sa désapprobation en comprenant qu’elle n’y perdrait rien. Quant au Zimbabwéen, le plus célébré et le plus adulé de leurs dictateurs par les Africains, il a la quasi totalité des nations occidentales contre lui, d’où son énorme succès…

D’autre part, en constatant que parce qu’ils ont gardé la dent dure contre l’homme qui a collaboré à la restauration de la dictature chez eux, les Ivoiriens se sont massivement félicité de la prise de pouvoir autoritaire par le Gabonais auquel cet homme s’opposait, ces Ivoiriens ont démontré que mettre fin à la dictature ne constituait pas pour eux un objectif suprême devant passer avant leurs règlements de compte et surtout, que ceux avec lesquels nous nous battons, ne valent finalement pas mieux que ceux contre lesquels nous nous battons et avec lesquels désormais, ces Ivoiriens pactisent…

Enfin, il faut bien remarquer que les plus grand héros des Africains d’aujourd’hui, ce sont les pires de ces dictateurs, qui sont vissés au pouvoir depuis des décennies, des chefs que les Africains se délectent de les voir implacables, parce qu’avec leurs grandes gueules et leurs diatribes, ils promettent à ceux-ci qui ne demandent qu’à les croire et qui n’ont envie d’entendre que cela, qu’ils sont en mesure de défier l’occident avec leurs bras musclés, même si la tentative en ce sens du Zimbabwéen a eu tôt fait de tourner en eau de boudin…

Dès lors, peu importe qu’ils soient dictateurs et plein de tous les vices, peu importe que leurs gestions calamiteuses maintiennent leurs nations dans l’arriération, puisque par leur vindicte, ils entretiennent l’espoir d’une lutte enfin victorieuse contre l’occident honni…

Cependant, on se demande comment tant d’Africains parviennent encore à notre époque, à se persuader que c’est l’occident qui sera perdant, face à des nations et des peuples qui se condamnent eux-mêmes a demeurer dans un tel sous-développement social et politique…

Richard Pulvar

jeudi 1 septembre 2016

Les archives sont cruelles


Le vendredi 17 décembre 2010, le Gabonais Jean Ping était à Abidjan pour tenter une médiation entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara qui disaient l’un et autre avoir gagné l’élection présidentielle ivoirienne, alors que la tension était vive dans le pays. Les partisans de Gbagbo et Ouattara campaient fermement sur leur position et étaient prêts à en découdre. Face à cette intransigeance de part et d’autre, nous étions quelques-uns à demander qu’on reprenne carrément le scrutin à zéro et qu’on revote tout simplement. Je me souviens d’avoir écrit à l’époque une tribune libre à ce sujet, restée hélas lettre morte:Côte d'Ivoire : Et s'il était déjà trop tard.

Laurent Gbagbo avait, quant à lui, demandé un recomptage des voix. Mais lorsque Ping est venu le voir ce vendredi 17 décembre 2010, il n’a rien voulu entendre, d’autant qu’il était missionné par le président de la Cedeao, lettre officielle à l’appui, pour demander à Gbagbo de quitter le pouvoir au profit de Ouattara, en échange d’une complète immunité. Six ans plus tard, le même Jean Ping se dit victime aujourd’hui d’un hold-up électoral de la part d’Ali Bingo qui affirme avoir remporté le scrutin présidentiel au Gabon. Ping demande à son tour un recomptage des voix mais Bongo ne veut rien entendre. Ce matin, les détracteurs de Ping se moquent de lui sur les réseaux sociaux, en faisant référence à sa médiation ivoirienne. En attendant, la situation est tendue en particulier à Libreville. Si j’étais gabonais, je demanderais, comme en 2010, qu’on reprenne le scrutin à zéro et qu’on revote. C’est possible, à condition de le vouloir vraiment, aussi bien dans la population que dans la classe politique !! C’est d’ailleurs ce que vont faire prochainement les électeurs haïtiens, à la demande de la Commission électorale de leur pays qui a recommandé la reprise de l’élection présidentielle controversée de 2015.


Serge Bilé