vendredi 30 septembre 2016

Peut on encore laisser se banaliser la violence policière contre nous?


Jeudi 22 septembre 2016 vers 18h a la gare de Saint Denis pendant que je tournais un micro trottoir j'entends une femme noire criée à l'aide suite a une interpellation pour un défaut de pass navigo, a la suite d'une brouille avec des agents de la sncf la police l'avait interpellé et menotté pour ça entre autre ... Au moment où elle se faisait amené devant leur voiture je suis parti voir ce qui se passait, et j'ai alors entendu la femme se plaindre de ses menottes trop fortement serré.

De la je m'avance à eux et je demande aux agents de police qui faisaient le cordon de sécurité devant la femme pourquoi est-ce que l'agent qui était avec elle ne lui desserre pas les menottes? Et le policier me répond que si on lui dessere les menottes elle aura encore plus mal ! Surpris de la réponse du policier je lui rétorque que ce qu'il disait était absurde parce que j'ai déjà eu des menottes au poignet et je sais que quand on les serrres la douleur que cela pouvait provoqué d'autant plus que c'est une femme alors j'imaginais a quelle point elle devait souffrir... et de la j'entame une discussion avec la police, pour leur signifiait que depuis les diverses affaires de bavure policiere dont j'ai été témoins et les autres dans lesquels j'ai milité je ne fait aucunement confiance aux forces (du désordre) de l'ordre et de la on va observer la scene et voir si la soeur serait traitée de manière plus appropriée.

Et quelques moment plus tard un policier de la brigade anti criminalité "bac" (armée d'un flash ball ) venu en renfort se met à insulté une des personnes avec qui j'étais(en lui disant "va te faire enculer") , de là je lui demande si c'était son métier d'insulter les gens de manière gratuite et que sa place n'était pas dans ce métier et qu'il n'avait rien à faire dans la police, que c'est à cause de ce genre de policier véreux que le fossé était entrain de ce creusé entre eux et nous, qu'il justifiait notre méfiance vis à vis d'eux et que c'etait une farce que des personnes comme sa sont censé representé la lois et le faite de posséder une arme ne faisait pas de lui un homme , et que ces tentatives d'intimidation n'impressionner personne à part lui même, qu'il arrête de faire le gros bras c'était pas crédible.

Pendant ses échanges avec la police une personne (blanc) se mit à filmé la scène et sans qu'on ne sache pour qu'elle raison se fit sortir de la gare et interpellé par un agent de police qui l'avait vu filmé, le policier qui l'avait pris le sommat de lui montré ses images et de les effacés de manière très violente ! Sa copine qui était avec lui se mit à crié en demandant les raisons pour lesquelles son copain s'était fait interpellé complètement dépité elle même. Mais les policiers ne bronché pas et gardé leur ligne de conduite avec un air très menaçant.

Au fur à mesure que la scène se prolongé de plus en plus de personnes commencé à s'attroupé sur la scène pour demandé des explications à la police sur le pourquoi de ce traitement brutale sur cette femme qui devait être mère de famille.

Et puis à un moment un brigadier survint et dit "bon allé c'est bon on va tous les dégagés maintenant", sans qu'il y ait de sommation pour nous avertir de partir la police se mit à chargé la foule qui était là! Sans même que je comprenne ce qui se passait 3 ou 4 agents de police se mirent à m'attaqué en me frappant d'un coup de poing et par des coups de mattraque. Surpris j'ai commencé à me débattre et me libéré de mes agresseurs et la je me mis à les insultés pour ce qu'ils avaient fait! Et un des brigadiers chef cria interpellation et de là la quarantaine de policiers se mirent à me coursé sur la place de la gare de Saint Denis sur 200 mètres sans qu'ils parviennent à me rattrapé et je pu m'enfuir sans trop de dégâts.

Après que la scène se soit passé des gens qui avaient fuis la charge de la police m'ont dit que j'avais eu de la chance parce que si ils m'auraient attrapé j'aurais sûrement eu le même sort que Adama Traore !

Ce jour-là j'ai eu l'impression d'avoir à faire à une milice d'extrême droite voire des agents SS.

Depuis que cette événement est passé je n'ai fait aucune déclaration j'ai contacté les mouvements avec qui je suis en relation qui s'occupe de ce genre d'affaires et on a conclu que vendredi 30 septembre j'allais porter plainte accompagner de plusieurs collectif contre les violences policières et nous allons en profiter pour dénoncer l'extrême violence dont fait preuve la police a la gare de Saint Denis, dans le département de Seine-Saint-Denis et dans les banlieues de manière générale.

Une grande action va être entreprise dans ce sens dans les semaines qui suivent parce que je sais que la violence policière envers nous commence à se banaliser car on a tendance a ne pas le dénoncer, n'attendons pas que la police française commence à se comporter comme leurs homologue des USA pour se mobiliser car notre avenir en dépend.

Rendez vous vendredi 30 septembre à 17h30 devant le commissariat de Saint Denis pour ma plainte pour ceux qui veulent m'accompagner et dénoncer ses actes que nous ne tolérerons plus!!!

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