jeudi 19 mars 2015

FRANCE, UNE DICTATURE QUI SE MET EN PLACE ET QUE PERSONNE NE DENONCE, POUR NE PAS AVOIR A LA COMBATTRE...


Pour avoir prononcé cette simple phrase; “ Je suis Charlie Coulibaly...”, cet homme a été condamné à deux mois de prison sous l’accusation surréaliste, “d’apologie du terrorisme”.

Les deux mots magiques de l’entreprise autoritaire que mènent certains contre ce pays sont, “terrorisme” et “antisémitisme”, et, concernant les idées que ces mots véhiculent, ceux qui veulent assoir leur mainmise définitive sur cette nation ont patiemment cultivé dans sa conscience “bien pensante” et grâce à la manipulation médiatique qui constitue leur grand art, le sentiment que la perspective apocalyptique de ces idées est telle que, tout pouvait et devait, être mis en œuvre, serait-ce même en foulant des pieds, les lois, les institutions, les droits fondamentaux et la liberté des individus, pour les combattre...

Dès lors, fort d’un soutien populaire quoi qu’ils feront en ce sens, il suffit simplement à ces manipulateurs de prêter à un geste ou à une phrase quelconque d’un opposant, une signification susceptible de faire l’objet d’une réprobation consensuelle, même si en fait telle n’est pas la leur, ces interprétations arbitraires étant alors supposées suffire à constituer les preuves irréfutables de la véritable signification de ce geste ou de cette phrase, pour faire enfermer cet opposant...

Nous en sommes déjà là...!

Cependant, une dictature ne se met pas en place dans n’importe quelles conditions, car il lui faut bénéficier d’un climat de démission et de lâcheté qui lui évite d’être combattue. C’est ainsi que malgré l’évidence établie par plusieurs spécialistes des “opérations”, qu’il fut bel et bien question d’un “coup fourré” sous fausse bannière, concernant l’affaire “Charlie”, combien parmi tous ceux qui se sont faits mystifier par cette manipulation et qui ici-même, arboraient fièrement même si c’est d’une façon totalement infantile, leur “je suis Charlie”, auront le courage et la plus élémentaire honnêteté d’avouer qu’ils ont manqué pour le moins de vigilance, et qu’il se sont faits tout simplement manipulés..?

Or, même s’il froisse l’amour propre, cet aveu constitue le nécessaire et tout premier geste de résistance...

Combien le feront...?

Richard Pulvar

Aucun commentaire: