samedi 5 mars 2016

L’HOMME QUI A LIBERE LE BRESIL DE LA DICTATURE, ET L’A HISSE AU RANG DE SIXIEME PUISSANCE ECONOMIQUE MONDIALE, EMBARQUE COMME UN VULGAIRE MALFRAT…



Le coup est classique, mais il semble imparable. Il s’agit de corrompre certains de votre entourage, et de vous rendre co-responsable de leurs magouilles.

Bien sûr la personne visée indirectement n’est pas cet ancien président, mais l’actuelle présidente également membre du “Parti des Travailleurs” fondé par Lula da Silva en 1980, à la fin de la dictature, madame Dilma Rousseff. Car, celle-ci que des activistes n’étaient pas parvenus à déstabiliser à l’aide des manifestations de protestation lors de la coupe du monde de football de 2014, a la mauvaise grâce aux yeux de certains de s’accoquiner avec les Russes et les Chinois au sein du Brics et pire encore, vient de permettre l'ouverture d'une ambassade de la Palestine au Brésil...

Il s’agit donc d’éviter qu’un succès populaire lors des jeux olympiques de cette année, ne rende indéboulonnable celle qui ayant intégré le “commando de libération nationale”, mouvement de résistance armée contre la dictature, fut arrêtée, emprisonnée, et torturée, et qui fut surnommée pour cela, la “Jeanne d’Arc” de la guérilla …

Ces gens ne sont pas parvenus à éliminer Fidèle Castro parce que les Cubains ont d’excellents médecins, mais ils ont eu la peau de Hugo Chavez et manqué d’avoir celle de madame Cristina Kirchner. Puis ils sont parvenus à déstabiliser l’Argentine où le candidat soutenu par madame Kirchner fut battu, et le Venezuela de Nicolas Maduro, pour que ces expériences anti-impérialistes n’aient pas de suite…

Il leur reste cependant et ce ne sera pas si simple, à défaire madame Michelle Bachelet au Chili, dont le père, ancien compagnon de Salvador Allende, a péri sous la torture du temps de la dictature du général Pinochet, le “chaviste” président de l’équateur, Rafael Correa, et surtout cet autre chaviste, l’emblématique président de la Bolivie, Evo Morales, les trois constituant autant d’obstacles à leur obsession prédatrice…

Bien sûr, ils ne peuvent pas s’offrir comme en Afrique ou au proche orient, le prétexte de dictature pour s’en aller aussi simplement que cela, bombarder ces nations et faire assassiner leurs chefs, et c’est donc par la déstabilisation permanente de celles-ci par tous les moyens, qu’ils s’emploient à maintenir leur mainmise crapuleuse sur toute l’Amérique latine…

Richard Pulvar

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