– Boris Le Lay est un militant nationaliste breton qui anime le site breizatao.com
. Un site qui, après plusieurs années d’existence, possède aujourd’hui
une large audience qui en fait un des médias bretons les plus lus. Boris
Le Lay a été condamné jeudi soir 21 avril 2016 à deux années de prison
ferme, avec mandat d’arrêt, pour provocation à la haine raciale commise –
sur son site Internet – à l’encontre de Fatou Mano, vice-procureur au
tribunal de Quimper.
Il était jugé
par le tribunal correctionnel de Brest, sans toutefois avoir pu se
défendre, n’étant pas présent durant son audience ni représenté par un
avocat, malgré la directive adoptée le 7 octobre 2013 donnant accès à un avocat à tout européen impliqué dans une procédure pénale.
Boris
Le Lay avait déjà été condamné à six mois de prison ferme l’an passé,
en 2015, pour avoir déclaré sur son site Internet qu’il n’existait pas
de « celtes noirs
», propos qu’aucun historien n’a à ce jour remis en question. Dans la
foulée, il était revenu sur sa condamnation dans une tribune libre
intitulée « ma condamnation préfigure la votre, vous deviendrez les esclaves des musulmans sur la terre de vos ancêtres ». C’est
cette tribune qui lui a valu la plainte de Fatou Mano, Boris Le Lay
évoquant la partialité de la magistrate aux origines africaines dans sa
première condamnation : « Car, comme le prénom du procureur précité
le laisse paraître, c’est bien une africaine qui a été chargée de mener
la charge contre le Breton que je suis. Ceci à Quimper, ancienne
capitale de la province de Cornouaille évangélisée par Saint Korentin.» écrivait-il alors avant de poursuivre : « J’ai
été condamné par une “justice” raciale et tribale explicitement en
guerre contre le monde blanc, contre le christianisme, contre l’Europe
et, par voie de conséquence, contre la Bretagne. Ce que la coalition des
traîtres socialo-marxistes appuyant l’entreprise appellent “la
république” diversitaire.» et d’annoncer : « Des tribunaux
composés d’afro-musulmans, excités par le virus marxiste de
l’antiracisme, se dresseront sur la terre de vos ancêtres pour vous
condamner. Le motif de cette condamnation sera votre simple existence,
vous Européens, vous Chrétiens. Et la mémoire de vos ancêtres sera
convoquée à la lecture de l’acte d’accusation pour légitimer votre
assassinat, votre dépossession complète.»
Pour
ces propos, le tribunal est allé ce jeudi soir bien au delà des
réquisitions du parquet. Ce dernier avait en effet requis 8 mois de
prison ferme mais le tribunal a finalement condamné Boris Le Lay à un an
de prison ferme, ainsi qu’à la révocation du sursis prononcé par la
cour d’appel de Rennes en 2013, portant ainsi sa peine à deux ans de
prison ferme, assortie d’un mandat d’arrêt à son encontre. Il devra, par
ailleurs, verser 1€ symbolique à la magistrate quimpéroise.
«
Le gouvernement français et ses magistrats brestois m’ont condamné à
deux ans de prison ferme pour un article de blog qu’ils m’attribuent et
qu’ils ont qualifié de « raciste ».» indique le blogeur sur sa page facebook. « Je
n’étais pas averti du procès, donc sans avocat. Cet énième volet
répressif traduit la réalité du régime autoritaire qui sévit désormais
en France ou la liberté d’expression n’existe plus, surtout si le
pouvoir estime qu’elle est exercée contre lui. Je n’ai pas de raison de
me taire et de me courber devant des
juges, un gouvernement et des journalistes stipendiés par lui. Une
justice qui protège les criminels de grand chemin, les politiciens
corrompus et se montre d’une grande complaisance à l’égard des
islamistes n’est pas une justice, mais le bras séculier d’une tyrannie
menant la population au devant de terribles drames. Si je suis
condamné à deux ans de prison pour un article supposément « raciste »,
l’imam salafiste de Brest peut tranquillement légitimer le viol des
femmes non-voilées et ouvrir une école coranique. Ce régime aux abois
court à sa ruine et j’entends bien le combattre tant que Dieu me prêtera
vie. Et à la fin, nous gagnerons.» conclut Boris Le Lay.
a
l’annonce de cette décision, Christian Guyonvarc’h, ancien conseiller
régional (UDB) et actuel vice-président de Brest Métropole, s’est fendu
d’un tweet mettant sur le même plan un meurtrier de masse et un
blogueur: « Boris Le Lay incarcéré avec Anders Breivik? Histoire de rompre l’isolement…».