dimanche 21 février 2016

IL Y A CENT ANS COMMENCAIT A VERDUN, LA "MERE DES BATAILLES"...



Elle durera dix mois et opposera sur un front de seulement une trentaine de kilomètres, 1 140 000 soldats français avec 1 700 pièces d'artillerie, et 1 250 000 soldats allemands avec 2200 pièces d'artillerie...

Elle causera la perte de 362 000 français et de 337 000 allemands, soit plus de 700 000 hommes...

Les Allemands déclenchent l'offensive avec une pluie de plus de deux millions d'obus en 2 jours, soit 6 obus au mètre carré, dans un vacarme qui se fit entendre jusqu'à 150 kilomètres...

Mais, à leur totale stupéfaction, il restera en face des survivants pour les ralentir, le temps que le commandement français fasse parvenir des renforts à l'aide d'une noria de 3000 camions roulant nuit et jour sans discontinuer sur la "voie sacrée", au rythme de de 1 toutes les 15 secondes...

A la fin de la bataille, suite à des séries d'attaques et de retraites successives, la ligne de front n'avait quasiment pas bougé...

Dès la fin de cette bataille, le haut commandement Allemand a su à cet instant que s'il n'avait pas encore perdu la guerre, il ne pouvait plus la gagner. Des négociations secrètes sont alors engagées afin de trouver par une paix des braves qui n'humilie personne, un issue au conflit.

Elles vont échouer à cause de la ferme volonté de Clémenceau d'obtenir la rétrocession de l'Alsace et la Lorraine, ce dont à cette époque les Allemands ne voulaient pas entendre parler...

La guerre qui aurait pu s'arrêter là avec ce résultat qui sera finalement le sien, durera donc inutilement deux longues années de plus, avec une bataille encore plus désastreuse, dans la Somme...

Richard Pulvar

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