samedi 5 août 2017

London Day 1 - Championnat du monde d'athlétisme 2017


Après avoir déposé mes valises les repères sont vite retrouvés. Il fait beau et frais dans la Capitale britannique un peu vide en comparaison avec la frénésie olympique de 2012. Les changements sont importants quand on arrive au stade même si les routines sont les mêmes : queues interminables, fouille, contrôle de sécurité hâtif par rapport à ce que j’ai connu, trouver sa place, et s’installer. Le stade est plein à craquer, témoignant la ferveur du public anglais à la chose sportive et surtout pour célébrer leurs Héros : Bolt et Mo Farah pour ne citer qu'eux; l' animation est forte dans une ambiance DJ avec une sono d'enfer - la meilleure que j'ai vu celle de 2012 ici et celle D'Atlanta 1996.

Que dire de cette soirée ? Bonne ! De belles empoignades et déjà des lots de surprises. Les séries 1500 m ont été terribles avec la sud-africaine Semenya (4.02.84) qui s’invite sur la distance avec de bonnes disposition face à Dibaba (4.02.67). Le saut en longueur qui voit l’élimination du champion olympique Henderson dès les qualifications avec plus de 8 athlètes à plus de 8 mètres.  

Le 100m mondial est en pleine mutation en l’absence de de Grasse et le jeune sprinter US Coleman (10.01) qui arrive ; J‘ai vu un Gatlin (10.05) concentré (hué par un public chauvin et partisan ), un sprint asiatique en gros progrès avec les Chinois SU (10.03) et le Japonais Sani Brown (10.05). C’est un Bolt (10.05) concentré et appliqué qui a réglé sa série, il est sur le départ on le sent dans ses gestes plus contenus et ressentis par l’athlète comme les derniers d'une grande épopée.

Au 10 000m, Mo Farah a donné à la Grande-Bretagne l’or attendu. Ce ne fut pas simple car les jeunes loups Ougandais 2e, Chepteguei (26.49.94 ) et Kenyans Tanui le 3e (26.50.60) lui ont mené la vie dure en imposant des trains d’enfer pour le piéger, toutefois Mo Farah s’imposera en 26.49.51.

La Cloche des Jeux de Londres 2012. On aperçoit les nouvelles constructions d'un centre d'affaires en lieu et place de ce qu'était le parc olympique de 2012



La qualité des appuis sur 10 000m lors de l'emballage final.





La joie ougandaise.


Un Stade plein à craquer.

Ne vous trompez pas il va prendre un tour.

L'armada africaine liguée contre Mo Farah: Kenya, Uganda, Ethiopie ont imposé des cadences infernales.


La légende présente partout aux alentours du stade.

Le renouveau du sprint japonais: Sani Brown.

Mo Farah et son fiston ! La surmédiatisation vous empêche de faire de bons clichés ! cette année on nous a balancé un quad Immonde que je trouve dangereux pour les athlètes.

Des records personnels qui tombent la discipline est en progrès. 

Pour les puristes la foulée de longue distance est puissante déliée ample avec des appuis de qualité d'où l'importance du travail technique et de renforcements souvent négligés.

Plus belle de nuit que de jour.

Les traditionnelles queues pour se rendre au stade.

Les échauffements de la perche femme.

La Tour Mital qui n'est plus aussi rutilante qu'en 1992.


Les nouvelles formes de célébrations des arrivées
Harry Méphon

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