jeudi 10 août 2017

London Day 4 - championnat du monde d'athlétisme


La prise de pouvoir des nouvelles générations :‘’ Make the Jamaican flag hight !’’.
 Les athlètes trouvent leur rythme et les nouvelles générations confirment leurs poussées et prennent irrémédiablement le pouvoir ; Londres sera le championnat du turn over celui des générations 2020.

Les illustrations ont été flagrantes dans l’ensemble des épreuves. Le sprint et les haies basses ont montré des nouvelles pointures. Chez les femmes au 400m la Bahamienne Miller(50.36) la  ressortissante du Bahreïn (50.08), l’Américaine Francis risquent de prendre en finale l’ascendant sur l’expérimentée américaine Félix (50.12).

Les traces de Perec sont difficiles à suivre, en France où aucune représentante ne s’est qualifiée à ce stade de la compétition, on dirait que cette question ne se pose pas.

Chez les hommes, au 200 m, Bolt a laissé le trône vide et surtout haut perché. 


Les prétendants se pressent et suivent l’exemple du maître en courant très vite dès les séries en affichant des records personnels, le Trinitéen Richards (20.05), l’Anglais Mitchell-Blake (20.08) vont vendre chèrement leur peau face au Sud-Africain Niekerk (20.16), le jamaïcain Blake et le Français Lemaitre semblent justes sur le plan accélération face à l’impétuosité des jeunes générations.

Les haies basses, le 400m haies, ont données leur verdict pour la finale chez les hommes. Le Turc Copello (48.18) et le Quatari Samba (48.75) donneront du fil à retordre à l’Américain Clement (48.35).

Les français seront absents de la partie, ils ont eu des fortunes diverses en affichant de la fébrilité : la chute de Coroller (55.69) ; la faute technique de Hann (50.35) et le Martiniquais Vaillant (49.95) en plein apprentissage ne sont pas sans poser des questions sur cette discipline sinistrée pourtant prestigieuse si on se rappelle de Diagana à Athenes (1997).

Au triple saut hommes, les américains ont placé trois concurrents en finale avec un impressionnant Benard (17.20 m) et Taylor (17.15m) au premier essai. Les finales de la soirée ont été très âprement disputées, la compétition a été à son paroxysme dans le suspens et les empoignades.

Au marteau femme, l’école polonaise a montré son hégémonie avec l’or de Wlodarczyk (77.90 m) et le bronze de Kopron (74.76 m) arbitrée par la chinoise Wang en argent (75.98 m).

Au triple saut féminin, les sud-américaines se sont livrées à des réponses coup pour coup qui a réussi à la Vénézuélienne Rojas (14.91 m) qui donne le 1er titre mondial au Venezuela et 2 cm à la Colombienne Ibarguen (14.89 m), Ripakova (14.77 m) non sans démériter prend le bronze.

Le 1500m femmes, fut de toute beauté en offrant un spectacle de trains accélérés et de vitesse terminale.

Le public anglais derrière ses deux athlètes Muir (4.02.97) et Weightman (4.04.11) dans l’attente de triomphe.

Le sort et surtout les efforts ; la vitesse terminale de la jeune kenyane Kypyegon (4.02.59) ont triomphé des assauts des grandes favorites la néerlandaise Hassan 5e (4.03.34) et l’Ethiopienne Dibaba 12e (4.06.72.) explosées.

L’Américaine Simpson (4.02.76) en argent crée la surprise sur la Sud-africaine Semeya (4.02.90) partie trop tard dans l’emballage final.

 Au 110m haies, le Jamaïcain Mc Leod (13.04) a affirmé sa suprématie sur ses concurrents faisant la différence sur le plat après la 10e haies, il laisse l’argent au Russe courant sous les couleurs de l’IAAF Shubenkov (13.14) et le bronze au Hongrois Baji (13.28), laissant le Français Darien (13.30) à la plus mauvaise des places la 4e pour deux centième. L’éternité dans le sport est souvent à des proximités infinitésimales.

Mc Leod, lui a rempli sa mission, conscient, de tout le poids de nouveau leader de l’athlétisme Jamaïcain et surtout la succession de Bolt. Il a exprimé aussi ce poids publiquement en remerciant ses parents sa mère, la déception du bronze de Bolt et surtout ‘’he have to make the jamaican flag hight !’’


Harry Méphon



La Vice championne du 1500 m


Le cérémonial de présentation des finalistes est une réussite : ici le triple saut

Felix dominée dans la dernière ligne droite


Les trompettes de présentation des finalistes : ici le marteau femme

Les haies sont sans pitié : Coroller qui se relève d une chute

L'école Polonaise de Marteau

Ce supporter Suédois je le rencontre depuis longtemps au 4 coins du monde


Vaillant en plein apprentissage




Ces engins sont pénibles pour regarder le spectacle tout est fait pour le téléspectateur au détriment de celui qui est le stade, qui quelque part on arnaque

Une mauvaise rotation qui le terrasse

Le pire arrive pour Hann




Il a du passer par Paris chez le styliste de la France Insoumise

Elle vient de savoir qu elle a gagné le championnat

La tradition militaire anglaise bien présente lors de ces championnats



La force de Taylor est aussi dans son dos particulièrement puissant et équilibré

Les paparazi en action

Parmi les sauteurs Napoles est impressionnant de puissance et aussi de vitesse un sauteur à part parmi les grands longilignes

Ripakova : de belles lignes et style souple et ample

Allison Felix dans la ligne opposée

Mauvaise réception dans le sable : concours terminé

Le départ de la course folle du 1 500 m féminin


Je n'avais pas que c'était le stade de West Ham


Jamaican style





Des images difficiles : la blessure en plein effort qui arrête l'athlète

O8/08/17

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