"Ouattara est un ancien premier ministre de Felix Houphouet Boigny. C'est donc un élément de la tristement célèbre "Françafique", un système néo colonial, permettant la défense des intérêts français, malgré la pseudo indépendance accordée aux nations africaines de l'ancien empire colonial français.
Il est l'homme sur lequel comptaient les Français, suite au coup d'état du général Gueye, qui avait renversé leur autre homme, Bédié. Mais Ouattara ayant été rendu inéligible par Bédié, c'est à la faveur de tous ces troubles qu'à accédé au pouvoir, mais cependant régulièrement, Laurent Gbagbo, qui s'en est venu déranger le jeu des Français qui ne vont alors avoir de cesse de tenter de le renverser.
C'est ainsi qu'il y eut tout d'abord contre lui une tentative de coup d'état, mais qui fut un échec grâce aux forces loyalistes. En jouant sur la rancœur des gens du nord qui avaient été spoliés et humiliés sous Bédié, les services français ont fomenté une rébellion armée dans le nord, avec des mercenaires infiltrés depuis le Burkina.
Alors que les accords de défense signés entre les deux états, stipulaient que la France se devait de protéger la Côte d'Ivoire d'une agression militaire opérée depuis l'étranger, les forces françaises que Gbagbo a appelé à la rescousse pour combattre les rebelles, se sont proclamées "forces d'interposition". Elles n'ont pas combattu la rébellion, et en feignant de s'interposer, elles ont procédé à une partition de fait du pays, le nord sous contrôle rebelle, et le sud demeurant sous l'autorité gouvernementale.
Cette situation perdurant, il n'a pas été possible pendant cinq ans, de procéder à l'élection présidentielle, le gouvernement exigeant avec raison, que les bandes armées du nord soient préalablement désarmées, ce à quoi il ne pouvait procéder lui-même, à cause de la prétendue force d'interposition.
Au cours des conférences préparatoires de l'élection, et aux rebelles du nord qui argumentaient de leur crainte d'une impartialité de l'état, Laurent Gbagbo a fait les deux concessions suivantes :
1, placer l'élection sous l'égide des nation unies.
2, accorder aux rebelles la constitution d'une commission électorale indépendante, c'est à dire non gouvernementale, dans laquelle ils sont représentés à 80%, et devant faire des propositions quant aux résultats de l'élection, afin de l'approbation de ces résultats par le conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire.
La contrepartie de cette concession, c'est que les rebelles soient désarmés afin de la sérénité du scrutin, ce qui aurait du être fait deux mois avant l'élection. En réalité, les rebelles n'auront jamais été désarmés, et l'élection à pour cela été l'occasion dans les zones du nord hors contrôle, d'agressions et de fraudes massives, le candidat Ouattara atteignant jusqu'à 98% des voix dans certains endroits. Ayant invalidé ceux des résultats les plus manifestement frauduleux, le conseil constitutionnel a constaté l'élection de Laurent Gbagbo...
La situation est devenue particulièrement critique, parce que des sondages ont révélé la présence le long des côtes ivoiriennes, d'un très important gisement de pétrole, ce qui a fait dire à certains spécialistes, que c'est en cet endroit, qui est déjà le plus riche de l'Afrique de l'ouest, que se situe le nouvel Eldorado ! Il faut bien comprendre que la politique colonialiste française actuelle, c'est de s'attaquer avec brutalité aux états pétroliers africains non soumis, c'est à dire la Libye de Khadafi, qui a nationalisé son pétrole depuis longtemps, n'accordant que quelques concessions à des compagnies étrangères, et cette puissance pétrolière à venir, la Côte d'Ivoire, où Gbagbo envisageait d'accorder des concessions à des sociétés chinoises, et non françaises...
L'élection n'a pu avoir lieu, qu'avec le feu vert des Nations-Unies, qui ont constaté que les dispositions institutionnelles de la Côte d'Ivoire, et particulièrement un Conseil Constitutionnel chargé de valider les résultats du scrutin, comme cela se fait dans toutes les nations civilisées, étaient de nature à permettre un déroulement convenable de la consultation. C'est dire s'il faut être de la pire mauvaise foi, pour venir contester après coup, la légitimité de ce conseil, en argumentant qu'il est présidé par un proche du président en place. Car il en est forcément partout ainsi, c'est toujours un proche du gouvernement qui préside un conseil constitutionnel où que ce soit, en France, en Côte d'Ivoire et ailleurs.
La raison en est qu'en aucune façon, un conseil de gens nommés, et non pas élus, ne doit pouvoir être instrumentalisé par une opposition, pour faire barrage à la politique menée par un président élu, et une assemblée d'élus de la nation. Du temps de monsieur Mitterrand, c'était un de ses proches, monsieur Dumas, qui était président du conseil constitutionnel, et du temps de monsieur Chirac, c'était un de ses proches, monsieur Debré, qui l'était, et il en est forcément partout ainsi.
C'est donc une campagne médiatique malhonnête menée en occident, qui s'en est venue dénigrer un conseil constitutionnel ivoirien, qui a parfaitement joué son rôle, en invalidant les résultats frauduleux. Dans les zones hors de contrôle gouvernemental, l'élection à donné lieu aux pires exactions de la part des bandes rebelles armées, et avant que le circuit ne soit censuré, visiblement par les autorités françaises, des amis ivoiriens ont pu me faire parvenir plusieurs vidéos qui en témoignent.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures, mais après que plusieurs représentants du parti gouvernemental aient été agressés et laissés pour morts, et qu'une femme présidente d'un bureau de vote ait été trainée dans la rue, déshabillée puis outragée, le superviseur général de la région, à recommandé à ces représentants de sauver leur vies...Ceci, de sorte que vers 11 heures, il n'y avait plus aucun représentant du président Gbagbo, dans les bureaux de vote du nord, et les fraudeurs ont pu s'en donner à cœur joie.
Pour avoir pu compulser les résultats proposés par la commission prétendument indépendante, pour établir la victoire de leur champion, je peux vous dire qu'il faut là encore, être de la pire mauvaise foi, pour ne pas constater les fraudes, tant elles sont tout à la fois, énormes, et grotesques. J'ai moi-même relevé un record à 98,38% des voix pour le candidat Ouattara, ce qui ne signifie évidemment rien. Mais, en plus de nombreux procès verbaux, qui ne possédaient pas et pour cause, la signature des représentants du gouvernement, dans leur empressement à magouiller, les imbéciles qui ont fait cela ont, plus d'une fois, proposé un nombre de voix pour le candidat Ouattara, supérieur au nombre de votants, tout cela, affiché sur le même procès verbal, bande de connards !
En fait, la commission avait 48 heures pour pouvoir proposer ses résultats, ce qu'il ne sont pas parvenus à faire, ( il faut du temps pour pouvoir magouiller tous ces procès verbaux ...), et en toute logique, selon les dispositions adoptées par les deux parties, elle ne devait plus pouvoir le faire après ce délai. D'autre part, elle n'avait pas qualité pour proclamer le résultat de l'élection, mais seulement de faire une proposition de résultat, soumise à une approbation par le conseil constitutionnel.
Or, c'est du quartier général du candidat Ouattara, encadré de ses miliciens, que le superviseur des Nations Unies, dont ce n'était absolument pas son rôle, s'est permis sans aucun droit, de proclamer l'élection de monsieur Ouattara, en se moquant pas mal de respecter la procédure constitutionnelle selon laquelle seul, le conseil constitutionnel a qualité, pour pouvoir proclamer le résultat définitif de l'élection, et par là, de dire le nouveau président...
Le superviseur, de toute évidence totalement corrompu, des Nations-Unies, auquel il était fait reproche d'avoir totalement manqué à sa mission qui était tout d'abord, de faire en sorte que les groupes armés du nord, soient désarmés, et de pourvoir en nombre suffisant, des observateurs dans les différentes régions pour s'assurer de la régularité du scrutin, n'a pu se défendre qu'en disant que bien sûr, il y a eu fraude, mais que celle-ci n'était pas de nature à modifier le résultat du scrutin !!! On croit rêver... Tout ceci montre clairement qu'il y a eu machination, pour pouvoir mettre à la tête de la Côte d'Ivoire, un homme au service de ses commanditaires occidentaux. J'ai cru comprendre qu'aux Antilles, certains élus à la cervelle encombrée, ont pris fait et cause pour Ouattara contre Gbagbo, je veux bien les excuser, ils sont loin... »
Richard Pulvar, 5 avril 2011
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