mardi 31 juillet 2012

Massacre programmé en Birmanie!



C’est un peu trop tard pour y réagir!

L’Onu, cette instance à portée internationale, censée défendre avant tout la dignité des hommes, a enfin secoué sa torpeur : après plus d'un mois de répression et massacre sans merci des musulmans de l'ouest du Myanmar, l'ONU y a enfin dépêché son représentant. Tomas Ojea Quintana est arrivé lundi 30 juillet à Rangoon pour s'entretenir avec le président Thein Sein et visiter l'état agité de Rakhine où les musulmans sont sauvagement réprimés. L'envoyé de l'ONU vient observer in situ la situation au Myanmar alors que les habitants sans défense de cette zone à population musulmane, font depuis plus d'un moins victimes des atrocités commises par les bouddhistes extrémistes. A noter que le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay a récemment présenté un rapport dans lequel, il a condamné vivement l'intervention des forces de sécurité du Myanmar dans la répression des musulmans. Nombreux sont les rapports émis, durant ce mois dernier, par des organisations indépendante, faisant part des événements terribles dans l'ouest du Myanmar : le massacre des musulmans, la mise à feu de leur maison et leur mise en errance. Il est vrai que l'étincelle des récentes atrocités dans la zone à population musulmane de Myanmar a été allumée avec l'attaque de quelques bouddhistes contre un bus transportant des musulmans, sous prétexte du viol d'une fille bouddhiste, les experts n'excluent pas, pourtant, l'existence des mains cachées derrière cet incident, parlant également des positions du gouvernement du Myanmar dans l'intensification des conflits. Au lieu de suivre les événements et châtier les auteurs des conflits, le gouvernement a annoncé que les musulmans ne sont pas citoyens du Myanmar et qu'ils doivent quitter le pays, attisant ainsi le feu des violences des groupes extrémistes contre les musulmans. Le président Thein Sein a présenté les 800.000 musulmans de Rohingya comme une ethnie étrangère qui doivent être expulsés ou installés dans les camps des réfugiés. Dans la foulée, le laxisme de l'ONU a suscité la vive critique des milieux indépendants défenseurs de la paix internationale et des droits des citoyens, l'accusant d'être transformée en un organe qui au lieu de remplir sa principale responsabilité à savoir empêcher la survenance des crimes, il se contente d'examiner les affaires et les massacres. L'exemple manifeste en est son intervention tardive dans le massacre des musulmans au Myanmar.

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