vendredi 20 juillet 2012

Myanmar : les Musulmans, exterminés



Un levée de bouclier contre ce qui est, bel et bien, un génocide !
Les réactions se poursuivent contre le massacre des Musulmans, au Myanmar, de la part de nombreux pays, ainsi que des groupes et personnalités islamiques, qui ont appelé les instances internationales, notamment, l’ONU et l’OCI, à réagir aux atrocités commises à l’encontre des Musulmans birmans. L’Association mondiale pour le Rapprochement des religions a demandé l’arrêt du massacre des Musulmans du Myanmar, indiquant qu’il incombait aux oulémas des pays islamiques d’y réagir. Evoquant la nécessité de la coexistence pacifique entre les adeptes de diverses religions et ethnies, l’association a qualifié de génocide, le massacre sans merci des Musulmans, la mise en errance de milliers d’autres et les exactions commises, à l'encontre des femmes et des enfants, au Myanmar, et perpétrées par les groupes extrémistes, ce qui contredit toutes les valeurs humaines et divines. 




Au Pakistan aussi, les groupes religieux ont demandé l’intervention des pays islamiques, pour faire arrêter le massacre des Musulmans du Myanmar. Divers groupes et partis du Pakistan, dont Jamaa Eslami, Tanzim Eslami et Jamaa Ouléma d’Islam ont appelé les pays et les organisations islamiques à réagir, pour empêcher ce massacre barbare. De même, le dignitaire religieux de renom et député indien, Molana Asrar-ol-Haq Qassemi, a condamné le massacre des Musulmans, au Myanmar, et demandé à la Communauté internationale de faire pression sur le gouvernement de Rangoon, pour faire cesser la tuerie des Musulmans par les extrémistes. Il a regretté, au micro du reporter de l’IRNA, que les groupes extrémistes aient, en toute impunité, massacré et pillé les Musulmans, au Myanmar. 

Le parlementaire indien a estimé que les crimes et l’oppression dont font l’objet les Musulmans du Myanmar ne constituent pas, seulement, une violation flagrante des règles internationales, mais aussi, ils s’avèrent être la pire sorte de crime contre humanité. Molana Qassemi a, aussi, demandé au gouvernement indien d'exercer des pressions sur le gouvernement du Myanmar, exigeant, de sa part, de mettre un terme aux activités des groupes extrémistes contre les Musulmans. Ce dignitaire religieux de renom indien a jugé regrettable la position du gouvernement du Myanmar, qui, non seulement, n’a rien fait vis-à-vis du massacre des Musulmans, mais qui, en outre, refuse d’accepter les Musulmans comme des citoyens à part entière. Dans la foulée des réactions semblables, en Malaisie, le professeur d’université, Abdullah Ehsan a condamné l’attitude de Rangoon vis-à-vis de cette tragédie, affirmant que l’inertie de ce gouvernement envers le massacre des Musulmans met clairement en évidence que le Myanmar, non seulement, ne respecte pas les droits des minorités, mais aussi, il foule aux pieds leurs droits de citoyenneté. 



A rappeler qu’au cours de ces quelques derniers mois, presque 200. 000 Musulmans ont été mis en errance et pas moins de 52.000 ont été tués, dans des heurts inter-ethniques attisés par les groupes extrémistes contre les Musulmans du Myanmar, sans oublier plus de 50 villages et 26 mosquées qui ont été rasés.

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