vendredi 9 janvier 2015

Charli Hebdo : les traces des services du renseignement de....?!!


IRIB- L'attentat au siège du journal satirique à Paris et qui a fait 12 morts mercredi a été perpétré par «des gens qui ont l'habitude des armes et du combat, donc probablement des gens qui ont été formés en Syrie», selon Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme. «On est quasiment devant des professionnels». Les assaillants, lourdement armés, sont toujours en fuite.Trois tireurs, qui arrêtent leur véhicule juste devant leur cible, laissent leurs portières ouvertesAttentat contre Charlie Hebdo: un travail «quasiment» de «professionnels» pour faciliter leur fuite, abattent un policier à l'entrée de l'immeuble de Charlie Hebdo, tirent 3 ou 4 rafales d'armes automatiques dans les locaux du journal dans le 11ème arrondissement de Paris et repartent aussitôt. Une organisation millimétrée et des hommes apparemment bien informés, puisqu'ils ont choisi le moment de la conférence de rédaction pour attaquer, citant les noms de plusieurs journalistes avant de les abattre.Pour Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme, le sang-froid des assaillants fait penser à celui de Mehdi Nemmouche, lors de l'attaque d'un musée à Bruxelles en mai dernier. Ce sang-froid «évoque des gens qui ont l'habitude des armes et du combat, donc probablement des gens qui ont été formés en Syrie».«On est quasiment devant des professionnels»Un modus operandi qui n'est pas comparable aux actes perpétrés ces derniers mois à Ottawa au Canada, à New York, à Sydney ou à Joué-Lès-Tours, selon Claude Moniquet. «Il s'agit d'hommes avec un tout petit réseau, puisqu'il n'y a eu aucune fuite, aucune sonnette qui a averti les services de sécurité. Au niveau de l'usage des médias sociaux, des emails, des téléphone, des voyages, ces gens ont été extrêmement prudents dans la préparation de leur action, donc on est quasiment devant des professionnels».Bassam Tahhan, spécialiste de l'Islam et du Proche-Orient, parle lui d'une opération «digne des services secrets les plus compétents dans le monde».Cette analyse est partagée par Jean-François Daguzan, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique. «Je ne crois pas du tout au modèle du loup solitaire tel qu'on veut nous le vendre aujourd'hui. Dans la réalité il y a organisation, planification, et même s'il peut y avoir un lien qui n'est pas forcément étroit entre les gens qui agissent et les donneurs d'ordre, il y a une logique très cohérente, qui va du massacre de 156 élèves d'une école du Pakistan jusqu'à l'attentat de Charlie Hebdo, en passant par les égorgements en Syrie. On a un continuum extrêmement clair auquel se réfère cet acte».

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