samedi 14 novembre 2015

Réflexions sur les attentats de Paris


Les moments actuels sont à la catatonie, certains endroits sont au black-out, des marchés hebdomadaires du samedi ont été interdits, ordre a été donné aux commerçants de remballer, certains ont refusé car ils ont dit qu’il faut au contraire maintenir la vie.

L’Etat de guerre est décrété, l’Etat d’urgence appliqué, aussi il ne faut pas se faire d’illusions les effets de  la loi sur le renseignement vont  être démultipliés.

L'Etat a là une occasion de se muer au-delà de l'Etat policier pour devenir martial. Le musellement et le rabotage des libertés vivront des heures propices.

Et pour parler de la guerre en elle-même il convient d’employer les mots justes.

Ce n’est pas nous simple citoyens, simples êtres humains qui sommes en guerre, non ne nous sommes pas en guerre, la guerre nous la subissons ce n’est pas la même chose. Ce ne sont pas nous qui allons piller chez les autres, en allant y semer le chaos par les armes, les bombes, les attentats, les meurtres, les déstabilisations intérieures. Ce ne sont pas nous qui finançons et armons ces groupuscules qui sont des fabrications de toutes pièces. Non ce ne sont pas nous les civiles, les humains qui sommes en guerre.

La guerre elle nous est imposée par la force et il ne faut pas se tromper sur les instigateurs. Ce sont les avides toujours plus avides d'argent, de pouvoir, de puissance capitalistique qui nous ont déclaré la guerre et cela ne date pas de ce vendredi 13 novembre 2015 et le nous ne se limite pas à Paris, à l’hexagone français. Le nous englobe la planète entière.

Le procédé est partout le même, des pions sont instrumentalisés pour nous plonger nous les peuples dans l'effroi, à Paris, au Mali, en Tunisie, au Nigéria, en Somalie, au Congo, en Irak, en Syrie, au Liban, en Amazonie, en Papouasie nouvelle Guinée... partout des exécutants des basses besognes terrorisent les populations pour les neutraliser en premier lieux. Dans la foulée des lits de haines sont créés, alimentés pour le bonheur des affaires qui elles ne doivent surtout pas s’arrêter en chemin, car si des écoles peuvent être fermées les affaires elles doivent coûte que coûte en quoi qu’il en coûte rouler bon train.

L’Eurosatory le plus gros de tous les salons de vente d’arme au monde, ces armes qui se retrouvent aux bras armés des exécutants et bien cette énorme et monstrueuse Mecque du marché de l’armement tenez vous bien se tient en France tous les deux ans au mois de juin.La prochaine aura lieu l’an prochain.
L’argent y doit couler à flots lors de ce marché de la mort des êtres humains qui se tiendra envers et contre nous.

Aussi dans le futur qui se dessine les pires enchaînements vont nous être imposés notamment par le biais de traités bilatéraux qui sont de véritables déclarations de guerre faites aux peuples mais que tout l’establishment prend soin de taire et de ne surtout pas présenter comme cela, ni nommer comme tel. Ces traités contre nous sont nos mises en servitude à venir, ils ont pour nom TAFTA ou TTIP, CETA, TISA, TPP soient les traités transatlantiques et Transpacifiques. L’Afrique et la zone Caraïbe ont aussi leur noyautage en prévision avec des traités équivalent.

Nos libertés seront broyées, moulinées. Pendant ce temps-là les esprits et les cœurs occupés seront dans la rage, dans la haine et se noieront sans fin dans la spirale d’une illusion sécuritaire infernale et bien c'est là que la guerre, la véritable guerre qui nous est faite triomphera. C’est là que les avides qui la pilote auront gagné sur toute la ligne.

En revanche si nous choisissons de ne pas être leur jouet et que nous ne versons pas dans la haine mais dans l'amour de la vie alors c'est nous aurons la paix véritable. Si nous ne cessons d’être humain à l’image de la formidable chaîne de solidarité humaine de secours immédiats qui s’est tenue dans cette nuit du vendredi 13 novembre 2015, c’est nous qui mettons à mal leurs sales entreprises.

Alors ne cessons jamais d'aimer la vie et d'avoir de l'amour en soi.
Fos !

Emmanuelle Bramban, le 14 novembre 2015.

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