vendredi 25 novembre 2011

NE POUVANT NOUS CORROMPRE ILS ONT DECIDE DE S’ATTAQUER A LA CITADELLE AVEC LA COMPLICITE DE LA JUSTICE COLONIALE. NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS FAIRE.


Voilà plus de 22 ans que l’équipe que j’anime est au gouvernail de la ville de Sainte-Anne en Martinique. Jamais nous n’avons fait de compromis avec les grosses fortunes de la commune ni avec les promoteurs friqués de passage. Nous nous sommes toujours appliqués à démontrer que  la stratégie de projet prévaut toujours sur la stratégie électoraliste. C’est ainsi que dès 1998, nous avons lancé un projet de territoire qui s’est concrétisé en 2001 à travers le PDDS auquel fut associé 2 ans plus tard l’Agenda 21 de Sainte-Anne.



Aujourd’hui c’est cette alternative qui est recommandée et adoptée dans tous les pays de la planète.


Il s’agit d’assumer notre identité dans un modèle de développement qui met au centre le vivant, donc l’homme dans le respect des écosystèmes dont la valorisation doit être assumée pour les générations actuelles et futures. C’est ce que nous enseigne l’Ecologie Politique dont l’application se trouve dans le Plan de Développement Durable et Solidaire.

Pendant 22 ans, nos adversaires-ennemis et alliés ont usé de toutes sortes de subterfuges honteux, de propagandes malhonnêtes pour nous faire disparaître et du coup assassiner la force écologique dont nous sommes porteurs. Ils ont pratiqué le dénigrement à l’égard de notre projet de développement durable Ils se sont attaqués avec haine   aux  couleurs martiniquaises affichées sur la Mairie ; ils se sont acharnés vainement à me faire apparaître comme un raciste dangereux. Ils ont même tenté de démontrer que je détournais les terrains de la commune au profit de ma famille. Ils ont échoué lamentablement et ils échoueront encore car ils mentent et ils ne roulent que pour eux et pour des profiteurs.

En 2008, l’Etat français s’est mis directement dans le coup. Il a sorti que la ville de Sainte-Anne était financièrement en difficulté et qu’elle était sous contrôle de la Chambre Régionale de Comptes. Alors que nombreuses  étaient les communes qui étaient dans des situations pires. Elles n’étaient ni pointées rouge par la CRC ni citées en long et large par les médias qui s’évertuaient à donner la parole à nos adversaires pour nous discréditer auprès de nos administrés et électeurs à la veille des élections.


Depuis quelques temps nos adversaires-ennemis et alliés ont choisi un nouvel angle d’attaque. Ils cherchent à mettre les élus saintannais hors d’état d’opérer efficacement pour le bien être des saintannais.

Avec la complicité de la justice coloniale, ils n’hésitent pas à porter plainte contre la municipalité. Ils visent ainsi à nous gêner dans le développement de la ville.
Deux cas flagrants méritent d’être cités :


·        Sur les Salines, alors que tout avait été mis en œuvre pour que le Conservatoire du Littoral et la commune arrivent à réussir l’implantation de l’aire naturelle de stationnement (500 places de parking) ; brutalement le tribunal administratif de Fort de France qui jusqu’alors avait tardé  (plus de 2 ans) à rendre l’arrêté d’expropriation, a cédé à la pression de l’Usine du Marin représentée par les Consorts De Gentil dont le seul souci est de bloquer la dynamique enclenchée sur les Salines.


·        A l’entrée du bourg : à l’intersection de Belfond et de la Pointe Marin, l’Usine du Marin, encore elle s’est déclarée propriétaire d’un terrain qui se trouve inséré entre la route conduisant au Club Méditerranée et la mangrove adjacente. Un terrain de 3600 m2 sur lequel les maires qui nous ont précédés ont placé des petits artisans et commerçants. Nous avons continué dans cette même voie pour aider les petits commerces

L’usine du Marin a vu aboutir en sa faveur une plainte contre la commune de Sainte-Anne. Le tribunal administratif (représentant l’Etat) a jugé que le terrain en question cadastré E 146 qui se trouve dans la zone des 50 pas géométriques appartient à un privé qui est l’Usine du Marin. Le tribunal administratif a dans le même jugement condamné la ville à verser 300 000 euros à l’usine du Marin à titre exécutoire.
Il est manifeste qu’une escroquerie provenant des békés est transformée à leur avantage

Il s’agit d’une décision politique injuste rendue en faveur des Consorts De Gentil qui prétendent écraser la commune de Sainte-Anne dont les élus ne cèdent pas à leurs demandes de corruption.

En effet, interviewé dans le journal Télérama en date du 20 février 2010 (n°31321) Jean-Michel De Gentil déclarait : « nous les békés (environ 3000) fonctionnons en dynastie, construisons pour plusieurs générations. Nous savons attendre. Un jour, MALSA ne sera plus là. Nous si. »

A ces deux cas, il faut en rajouter 3 autres qui ont reçu condamnation de la commune de Sainte-Anne par le tribunal administratif ou le tribunal de grandes instances alors que des cas similaires actés dans d’autres communes de Martinique ont reçu clémence dans ces mêmes tribunaux.

Ostensiblement la commune de Sainte-Anne est dans le collimateur de l’Etat et ses complices car ils estiment que nous sommes des résistants et des rebelles à qui il faut faire entendre raison par tous les moyens.
En nous chargeant de condamnations avec indemnisations élevées, ils pensent accabler les finances de la commune dans cette période de crise où l’Etat lui-même se désengage de ses compétences.
Ils se trompent de stratégie car, nous continuerons, non seulement de les dénoncer, mais de faire face à leurs manœuvre de déstabilisation. Nous ferons tout pour informer le peuple et nous garderons le cap dans le développement durable et solidaire avec dignité et fierté.

La commune a fait appel à toutes ces décisions de justice.
D’ors et déjà, nous appelons les saintannais en particulier et les Martiniquais qui soutiennent notre politique à se tenir prêts pour répondre à toute mobilisation que nous lancerons dans les jours ou semaines à venir.

Garcin Malsa

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