photo Nadège Sinseau |
« enchaînés, battus, déportés d’un continent à l’autre, asservis, marqués au fer rouge »
De l'avis de tous, le discours prononcé par le président de la république Nicolas Sarkozy, lors des cérémonies officielles du 10 mai, en rapport avec la journée nationale de commémoration de la traite négrière et de l'esclavage a été de grande qualité.
Nicolas Sarkozy a frisé l’excellentissime, ayant même réussi à tirer la larme à Christiane Taubira, ce qui n'est pas mince affaire, vu que la promoteure de la loi portant son nom en a vu d'autres.
Mais bon, un proverbe antillais dit : pawol an bouch pa chaj, que l'on peut traduire par la parole n'engage pas son auteur ou que la parole n'a pas de valeur ou de poids...
Un beau discours d'un homme disant la veille le contraire de ce qu'il a dit avant-hier, un homme qui dit ce que son auditoire veut entendre, un homme doté de qualités caméléonesques assez stupéfiantes, particulièrement intelligent et retors.
Vous me direz s'il est à ce poste ce n'est pas par hasard non plus ! Il serait presque le digne fils de François Mitterrand, petit fils de Talleyrand et arrière-arrière-petit fils de Machiavel, le bougre.
Vous me direz s'il est à ce poste ce n'est pas par hasard non plus ! Il serait presque le digne fils de François Mitterrand, petit fils de Talleyrand et arrière-arrière-petit fils de Machiavel, le bougre.
Nous ne pouvons que le féliciter, ainsi que ses conseillers à l'Outre-mer, particulièrement Olivier Biancarelli pour cette belle opération de communication, qui dépasse largement le cadre de l'Outremer et des afro-descendants contenu du retentissement médiatique de cette journée.
Du beau boulot les gars !
Du beau boulot les gars !
Evariste Zephyrin
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