jeudi 11 août 2011

Le dollar c'est du Picasso


Depuis les Accords de Bretton Woods le Dollar est la monnaie de référence ce qui veut dire que en théorie, elle est stable comme l'or. C'est la monnaie imprimée aux Etats-Unis par la FED (Federal reserve) qui sert aux états à faire des réserves de devises. Bien des pays en "voie de développement", ainsi dit pour ne pas les vexés, utilisent le Dollar comme monnaie d'échange pour leurs transactions courantes internes, comme par exemple au Liban ou au Zimbabwe etc... Les Zaïrois les enterraient dans leurs village dans des fûts (des "touques"), plus sûr qu'à la banque de Mobutu. Ainsi le monde est inondé de Dollars papier ou informatiques c'est à dire une multitudes de chiffres dans une multitude d'organismes financiers aussi contrôlables que ceux de Cuba, des Iles Caïman, du Vénézuella ou de Madacascar, Monaco, la suisse, le Luxembourg etc... Les Chinois ont vendu des masses de choses aux Américains en échange de Dollars. Les Etats-Unis sont un grand pays où ils ont même du gaz de schiste. Ils peuvent vivre, dans une certaine mesure, en autarcie, ce que ne peuvent se permettre les Européens, divisés comme ils sont et sans gaz ni pétrole, la Norvège le gardant pour elle et la Russie jouant son jeu. Imaginé que les Etats-Unis dévaluent, Le Dollar, celui-ci ne valant plus que du papier cul. les Chinois et les autres se retrouvent avec des masses de papier cul même pas bon pour se torcher. Essayer donc de vous torcher avec du Dollar! Les Américains ont la carotte, l'imprimante à billets, les Accords de Bretton Wood et le mythe de la valeur du Dollar avec lequel ils ont construit entre autre, pour 300000 million d'habitants au moins dix porte-avions nucléaires. La France a le Charles-de-Gaule et les autres ? Les Américains ont le gros bâton, touchez pas à mon Dollar sinon on dévalue. Le Dollar est comme une œuvre d'art, ça cote à la même exactitude que celle d'un Picasso. Picasso ne peut pas dévaluer car tous les propriétaires de Picasso boiraient un bouillon. Ils entretiennent soigneusement le mythe de la valeur de Picasso alors que mes enfants faisaient au moins aussi bien mais pas au même prix.


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