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mardi 6 avril 2010
Le samedi gloria 3 avril 2010, une journée avec l’ASSAUPAMAR invitée par le roi MONGIN sur l’Îlet Oscar au François
Albert MONGIN, surnommé le Roi Mongin, âgé de 68 ans mais encore en bonne forme et soucieux de faire bénéficier du charme du pays à la population martiniquaise et à nos visiteurs, exerce depuis une trentaine d’années une activité touristique sur l’Îlet Oscar. Il transporte et fait faire des balades avec ses bateaux à des groupes de personnes de toutes provenances (touristes martiniquais et visiteurs) du port du François à l’Îlet Oscar. Il détient aussi un restaurant proche du port pour la restauration de ses clients.
A l’Îlet Oscar, un occupant, un certain Jean-Louis De Lucy bien connu de la place et qui se dit propriétaire, a aménagé une espèce de table d’hôte pour attirer ses amis et touristes. Ce monsieur persécute le roi Mongin et s’organise avec ses amis dans diverses administrations pour détruire cette entreprise franciscaine, trop dynamique à leur goût.
Il y a de nombreux îlets dans la baie du François souvent occupés de manière légale, ainsi depuis de très nombreuses années. Certains békés y ont établi des aménagements privés avec résidences secondaires.
Le roi Mongin a connu au début l’îlet Oscar à l’état sauvage et inexploité. Il a valorisé le site en mettant la main à la pâte. Il paie pas moins de 7000 € l’an de taxes d’exploitation. C’est dire qu’il est en règle de ce point de vue avec l’administration fiscale.
Des années auparavant l’ASSAUPAMAR a eu l’occasion de soutenir l’entreprise de ce Martiniquais, fort sympathique d’ailleurs, face à la férocité du béké en question.
Lors du passage de l’ouragan Dean, un quai de fortune construit par M. Mongin a été démoli.
Il était découragé à un point tel qu’il voulait tout simplement abandonner son activité. Encouragé par ses employés, la population, et certaines administrations, il a reconstruit un quai plus solide. Aujourd’hui il est de nouveau persécuté.
Ce samedi 3 avril 2010, plus de 250 personnes et des avocats du roi Mongin ont répondu à une manifestation de soutien à cet entrepreneur courageux. Cela s’est concrétisé par une balade entre les îlets du François et une journée, en passant par les fonds blancs dénommés « la baignoire de Joséphine », sur le site exploité dans une pointe de l’Îlet Oscar. Des gendarmes ont été aperçus dans leur bateau. L’ambiance a été, comme à chaque manifestation, très agréable. C’est là qu’il explique ses déboires avec le béké et les administrations qui appliquent la loi de « deux poids, deux mesures ». M. Mongin reçoit souvent des inspections et des contraventions de certains fonctionnaires arrogants (qui ne lui disent même pas bonjour et n’échangent donc pas avec lui). Le voisin béké, lui, n’est jamais inquiété.
La municipalité n’intervient pas pour permettre les démarches nécessaires à la mise en conformité de l’exploitation. Pire, selon M. Mongin, on chercherait à l’écarter, à détruire ses activités. Il a seulement avec lui quelques élus, la population et des associations comme l’ASSAUPAMAR pour le soutenir, l’encourager à ne pas baisser les bras.
Des jeunes s’expriment, heureux de pouvoir profiter du charme et des attractions du site.
Le lundi 12 avril, Albert Mongin doit répondre présent au tribunal pour subir un jugement concernant son exploitation. Le voisin béké, qui a construit, qui occupe un très vaste espace, qui a édifié quai et appontement privés, qui reçoit ses invités et son monde, n’est jamais convoqué.
Ce n’est pas normal, déclare M. Mongin. Il réclame qu’il y ait justice et mêmes droits pour tous.
Ce lundi 12 avril à 8H00, l’affaire se passe au Tribunal Correctionnel du centre ville de Fort-de-France.
Tout un chacun se sentant concerné à l’intérêt de conserver pour nous tout ce patrimoine est invité à venir soutenir le Roi MONGIN.
Pour l’ASSAUPAMAR, L. Litampha et P. Tourbillon.
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