Photo d'IKEBA |
Alors que le soleil dû être à carême-prenant et mercredi des Cendres haut dans le ciel, à une position zénithale presqu’à son apogée donnant l’impression d’une vastitude dans des cieux grandioses.
Le soleil haut dans le ciel rehaussant les cieux a ajourné sa venue oblitérant la sublimité de ces jours-gras.
Les carnavaliers eurent de la pluie, les nuages ont crevé le ciel, la pluie est tombée sur eux comme la déveine tombe sur un Nègre.
Le ciel pleurait la mort du roi Vaval.
La population est en deuil, le noir et le blanc sont requis en ce jour, les diablesses déferlent dans la rue, la dépouille de sa majesté Vaval est portée au « pinacle » avant de se voir accorder des funérailles en première classe.
Ils sont tous à l’unisson, dans une même souffrance, ils déboulent dans les rues, une musique accompagne le déhanchement des corps, les carnavaliers pleurent la mort de sa majesté Vaval en dansant.
A la tombée du soir, ses valets brûleront son corps sur le ponton, ses veuves sont éplorées, la tristesse gagne la foule, nous sommes atterrés, la nuit sera longue, la population veillera tard, jusqu’à la fin de la nuit.
Vaval est mort !
« La po,w déchiré, la po,w bondamanman,w déchiré »
Evariste Zephyrin
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