Après que la ministre des sports madame Chantal Jouanno ait dédouané Laurent Blanc de toute responsabilité dans l’affaire, qui actuellement secoue le football français, ayant vu une réunion où le DTN, le sélectionneur national et d’autres dirigeants de la FFF actés ou fait montre de vouloir discriminer des Français par l’instauration de quotas fondés sur l’origine raciale ou ethinique, deux associations communautaires ont manifesté leur volonté de ne pas en rester là.
Le porte-parole du CRAN Louis-Georges Tin (universitaire martiniquais) dans une tribune publiée dans Le Monde déclarait : « Nous prenons en ce jour une décision grave: dans l'affaire de la Fédération française de football (FFF), nous portons plainte. Pour des raisons de forme, d'abord. A l'évidence, tout a été fait pour enterrer l'affaire. La ministre des sports avait promis une enquête indépendante dont les conclusions devaient être rendues ce 10 mai. Or, si elle a livré ses impressions, Mme Jouanno a affirmé que le rapport serait "rendu public dans cinq à six semaines". Cette formulation est tout à fait étonnante. Pourquoi un tel délai ? Qu'attend donc la ministre ? Que la pression retombe ? » Visiblement la réponse de la ministre à cette affaire de discrimination dévoilée par Médiapart, n’a pas été satisfaisante.
Le vendredi 13 mai, c’est le Collectifdom qui emboîtait le pas du CRAN, Daniel Dalin président du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais, Mahorais nous adressait un texto disant : « Ce jour le Collectifdom a déposé une plainte auprès du TGI contre la FFF et Laurent blanc pour discrimination et tentative d’instauration de quotas. »
Ce sont des décisions que nous approuvons, car il n’appartient pas à Mme Chantal Jouanno de dire le droit, puis face à la flagrance des éléments incriminant les protagonistes de cette affaire de discrimination, nous pensons qu’il y a matière à ester en justice.
Nous souhaitons, que d’autres associations anti-racistes, engagent la même démarche que le CRAN et le Collectifdom, en déposant plainte à leur tour contre la Fédération Française de Football.
Voulons que les plaintes soient maintenues, que l’on n’assiste pas à leurs retraits suite à de petits arrangements entre « amis » ou pour d’obscures raisons, car nous croyons qu’il convient que la justice française se prononce, qu’elle dise s’il est légal de discriminer des Français au motif qu’à un moment donné de leur, ces individus pourront opter de jouer pour le pays d’origine de leurs parents ?
Evariste Zephyrin
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