samedi 31 mars 2012

IL N’EST PAS CERTAIN QU’ILS EN RIENT AUTANT, MAIS NOUS COURONS BIEN LE RISQUE DE TOUS EN PLEURER



Le coup est fort...!

Ce qui fait qu’à ce jour nous ne nous savons pas encore en “dictature”, que nous ne soupçonnons pas un seul instant cette réalité, ni même que cela pourrait nous arriver un jour, et que de ce fait, nous sommes bien éloignés de la combattre, c’est que celle-ci n’use pas de l’autoritarisme habituel des dictatures, par contrainte de corps, mais bien plus habillement, par un travail dévastateur sur les consciences, inhibiteur quant à nos dispositions naturelles à nous défendre, et surtout, parce que cette redoutable dictature, est devenue “internationale”.

Ainsi, nos gouvernements nationaux ne servent-ils plus désormais, qu’à faire écran entre nous, et les véritables centres de décisions, lesquels demeurent totalement obscurs, quant à leur fonctionnement, leur stratégie, et surtout, quant à leur finalité. Et ce, même si, en échange, nous sont très habillement jetés en pâture, quelques hautes figures médiatiques, pour nous garder en confiance et endormir notre vigilance, avec quelques bonnes formules censées traduire les intentions de ceux qui sont à la manœuvre, pour rendre celle-ci incontestable, telles que : “yes we can”.

Or, il ne s’agit pas de décisions accessoires qui sont prises par ces clubs de puissants, mais bien du genre de celles qui, tel que dans le cas de la Grèce, sont de nature à imposer tout un mode de vie, en infligeant à tout un peuple, condamné à constater que son propre gouvernement n’est plus qu’un bureau d’enregistrement de décisions prises à des milliers de kilomètres de chez eux, des contraintes insupportables qui n’aboutissent qu’à les rendre encore plus faibles, et par cela, encore plus dociles.

Dans le cas de la France, ce sont des décisions, complaisamment relayées par les deux partis gouvernementaux, et leurs champions engagés dans la course au fauteuil élyséen, qui ont pour objectif d’utiliser notre puissante armée, au service des intérêts de puissances étatiques ou financières, étrangères, et qui font que nous risquons de nous retrouver en guerre, une fois de plus, et cette fois, sur des théâtres bien plus périlleux que ceux de Côte d’Ivoire et de Libye, et pour des objectifs tout aussi crapuleux.

Et ceci, sans que le peuple de France qui a tout à perdre et rien a gagner dans de telles opérations, ne sache même pourquoi, et encore moins comment, et sans qu’à aucun moment, le parlement qui lui seul, à constitutionnellement le pouvoir d’engager le pays dans une guerre, n’ait eu à se prononcer pour en décider, n’étant consulté que pour constater après coup notre engagement, en étant alors bien en peine de le contester, sauf à constater par cela même, sa totale désuétude.

Or, ces organismes tels que l’Onu, le Fmi, l’Otan, la Bce, la commission de Bruxelles, et d’autres encore, dont les objectifs d’origine sont totalement dévoyés, et qui sont passés, par un usage totalement abusif de leurs procédures, qui n’a rien de fortuit mais qui s’inscrit bien dans un “plan” dont il nous est déjà possible d’apercevoir la cohérence, du stade “d’organisation internationales”, à celui “d’organisme supranationaux”, ne possèdent aucune “légitimité” quant à ce dont ils font désormais leur objet, c’est à dire décider en tous points, du devenir des nations.

Car, aucun des peuples qu’ils sont censés représenter, n’a été consulté quant à ces objectifs, aucun de leurs agents, n’a été élu, et pire que tout, alors même que le peuple de France consulté, avait fermement rejeté, et avec raison, le projet d’abandon de sa souveraineté qu’on osa lui proposer, c’est un “traitre” à la nation, au service de ces puissances internationales, que celles-ci étaient parvenues, grâce à une ignoble machination médiatique, à “placer”, qui à permis à ces puissances de se rendre maitresses en grande partie, de la destinée du pays.

Il est remarquable d’autre part, qu’en plus d’être “illégitimes”, ces opérations se font sans la moindre gène, dans la plus totale “illégalité”, car les statuts mêmes de ces organismes, ne les autorisent pas à faire ce qu’ils font.

Notre difficulté maintenant, c’est que s’il nous est possible de nous opposer grâce aux urnes, ou dans le cas le plus difficile, grâce à la rue, à un gouvernement qui de toute évidence, constitue un dommage pour la nation, il devient bien plus difficile de nous opposer aux “fantômes” auxquels ce gouvernement fait écran, car nous n’avons pas de capacité électorale pouvant être exercée contre eux, et que ceux-ci n’étant pas strictement localisés, une action efficace de la rue n’est pas davantage possible.

Le mode opératoire de cette “dictature”, consiste alors à faire dire aux gouvernements qui imposent à leurs peuples, des décisions d’autant plus impopulaires, qu’en plus de la contrainte exercée, il apparait clairement à tous, qu’aucune solution à nos problèmes ne se trouve dans les voies empruntées, que ces décisions ne sont pas de leur ressort, ce qui est parfaitement vrai, mais qu’il sont obligés de les faire appliquer, ce qui est parfaitement faux. Les exemples de l’Argentine, de l’Equateur, et de l’Islande, qui se sont opposés avec succès, à la prétention sur eux de ces “mafias” internationales, montrent que là où se trouvent des “patriotes”, se trouvent des solutions pour le règlement des problèmes qui étreignent la nation.

Il est remarquable également à ce sujet, que dans l’actuelle campagne électorale totalement soporifique qui oppose principalement, deux hommes sans consistance, les électeurs eux-mêmes ne sont préoccupés, ni des aspects les plus fondamentaux des questions financières, dont ils savent bien qu’elles ne sont plus du ressort de notre gouvernement, et encore moins des questions pourtant si importantes, de politique internationale. Ne reste alors que le petit cancan politicien, autour des personnes…

Ceci étant, et en attendant le réveil de nos patriotes, il nous faut déjà avoir la saine conscience, et le courage de constater simplement que, lorsque l’on se voit imposer de fortes contraintes, portant gravement atteinte au mode de vie, et à une volonté de vivre en paix, même si ces contraintes ne s’exercent pas par des forces policières et judiciaires, dès lors qu’on ne peut rien dans la contestation de celles-ci, ni par les urnes, ni par la rue, et qu’aucune des instances effectivement dirigeantes, par delà l’écran de fumée que constituent les marionnettes gouvernementales, ne détient son autorité d’une consultation du peuple, c’est qu’on est tout simplement, bel et bien, en “dictature”...


Paris, le 29 mars, 2012
Richard Pulvar

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