ELLE CONSTITUE DEPUIS L'AFFAIRE CHARLIE, L'ARME SUPREME DES FORCES DE DOMINATION...
NOUS N'AVONS DONC PAS FINI D'AVOIR DES ATTENTATS...
Deux dispositions fondamentales président au comportement de l'humain, "l'affect", et "l'intellect"...
Elles sont indissociables parce que sans le "sentiment", qui est ce qui rassemble, il ne pourrait y avoir le "discernement", qui est ce qui sépare...
Les manipulateurs ont donc bien compris que pour amoindrir le second, celui permettant aux citoyens de prendre conscience de la situation dans laquelle ils se trouvent, il fallait exacerber le premier, et c'est ce à quoi ils s'emploient...
Nous en dirons plus une prochaine fois...
Richard Pulvar
La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si, face aux pressions directes ou médiatiques dont ils ne manqueront pas de faire l’objet, les juges pourront continuer à mener jusqu’au bout une action qui serait susceptible d’aboutir à une condamnation de cet homme, pour les faits qui lui sont actuellement reprochés, ou si en leur âme et conscience, ils jugeront que le péril que fait courir cette affaire à la nation et aux autres, justifie d’enterrer purement et simplement, ce dossier à l’odeur de souffre… ?
Pour l’instant, il n’est poursuivi que pour une sombre affaire de financement illégal de sa campagne électorale, qui plus est, par une puissance étrangère, et de recel, et il semble qu’après cinq longues années d’une instruction qui semblait demeurer jusque la infructueuse, les juges soient maintenant en possession d’éléments pouvant établir formellement sa culpabilité…
Il pourrait donc être jugé et condamné pour cela, mais on n’en resterait pas là…
Car, par-delà cette affaire de magouilles financières qui, s’il elle n’est pas très flatteuse pour la nation, concernant un homme qui fut à sa tête durant cinq ans, n’est finalement qu’une rigolade par rapport à ce qui serait une tout autre affaire aux conséquences véritablement dévastatrices et qui lui serait liée, celle qui fait l’objet d’une expectative internationale, et qui est “la” question que tout le monde aujourd’hui se pose…
Cet homme à-t-il profité d’une crise intervenue en Libye et dont les complications en ont fait une crise internationale, pour engager les forces armées de la nation française sans en avoir été autorisé par le parlement, en usant abusivement de la notion d’urgence, pour mener des opérations justifiées par un mensonge, le prétendu massacre des civils de Benghazi, et en outrepassant le simple mandat “d’exclusion aérienne” qu’il était parvenu à obtenir des nations unies, pour mener une véritable guerre contre une nation souveraine, en allant jusqu’à faire assassiner son chef par les forces spéciales française, et tout cela, oui tout cela, pour sa seule convenance personnelle...?
Rien qu’à énoncer ce qui pourrait constituer un acte d’accusation, on tremble…
Car dans l’esprit des citoyens du monde entier, qui ont appris à connaitre cet homme au fur et à mesure que la révélation de ses turpitudes lui valait de se faire entendre par la justice, il ne fait aucun doute qu’il existe fatalement un lien entre cette affaire financière mafieuse, et la volonté acharnée de cet homme d’en découdre jusqu’à lui faire donner la mort, avec celui qui fut son “bienfaiteur” et qui aurait fort bien pu révéler l’affaire…
Renforce cette conviction, le fait qu’un chef d’état étranger qui avait engagé lui aussi son pays dans cette opération, à avoué avoir été berné par les raisons qui se sont finalement révélées fausse, par lesquelles on s’était employé à obtenir son engagement…
Cet homme aurait donc déclenché une guerre injuste, illégale, et criminelle, dont les conséquences dramatiques se font sentir douloureusement du Sahel où l’on se bat désormais, à la Méditerranée qui rend les corps de milliers de malheureux désirant fuir ce drame, et aurait commandité comme un parrain de la mafia, l’assassinat d’un chef d’état, tout ceci pour des raisons personnelles crapuleuses. Et ceci, sans qu’aucun des mécanismes régulateurs du pouvoir, d’une nation qui se réclame de la démocratie avancée et qui se propose volontiers comme modèle d’institution politique pour les autres, n’ait pu, ni déceler sa folie, ni arrêter son bras malfaisant…
Quelle honte nationale devant la face du monde…!
Mais il n’y aura pas seulement que la honte et un discrédit durable. Car la poursuite de l’enquête, s’il y a condamnation, ce qui signifie que les résultats en seront révélés, ne pourra masquer les liens qui comme tout le monde le présume, existent entre les deux affaires, ce qui va conduire, soit la justice française à se saisir elle-même pour aller plus loin afin d’établir ce qu’il en est exactement, soit des associations françaises ou étrangères, voire même des nations étrangères, à la saisir et en cas de blocage, à saisir la Cour Pénale Internationale, qui cette fois, ne pourra pas faire semblant de n’avoir rien vu…
Dans tous les cas le résultat sera dévastateur, les peuples courroucés demanderont justice, les ambassades verront des foules déchainées venir maculer leurs façades, et le pire, c’est que cette révolution nécessaire en ce pays, mais qui ne semblait pas jusqu’alors possible, pourrait trouver son étincelle nécessaire dans cette affaire…
Il est impossible que les juges ne soient pas conscients de cela, et une responsabilité écrasante pèse désormais sur leurs épaules…
Richard Pulvar