Blog d'informations politiques, économiques, sociologiques et culturelles offrant une vision alternative du monde et des problèmes internationaux auxquels sont confrontés le monde.
vendredi 7 novembre 2008
देबीदीन सहाय Inauguration o de la Rue Débidine Sahaï à La Jaille/Fond Sarail, Baie-Mahault
Inauguration o de la
Rue Débidine Sahaï à La Jaille/Fond Sarail,
Baie-Mahault
Arrivé dans les années 1880 de l'Inde du Nord, Sri Débidine Sahaï travailla d'abord à l'Habitation La Jaille à Baie-Mahault, puis à Sainte-Marie, Capesterre, et enfin comme cultivateur à Sarcelle, Goyave, où il devint propriétaire d'un espace "allant de la montagne à la mer", et où il repose.
देबीदीन सहाय
Avec Marie Tayé Nagouman, d'origine tamoule, qu'il épousa à Baie-Mahault en 1890, il eût 15 enfants, dont tous les Sahaï de Guadeloupe sont aujourd'hui les descendants.
A l'occasion de la fête le 11 novembre 2008, la Municipalité de Baie-Mahault a décidé d'honorer cet ancêtre Indien devenu guadeloupéen en nommant une Rue Débidine Sahaï à la Jaille.
देबीदीन सहाय
Tous les membres de la famille Sahaï, ainsi que leurs parents et amis, sont vivement et cordialement invités à participer à cette inauguration.
Rendez-vous le 11 novembre 2008, à partir de 10h devant la Mairie de Baie-Mahault.
La famille SAHAÏ
देबीदीन सहाय
lundi 3 novembre 2008
GUADELOUPE… L’ILLUSION DE LYDIA P. !!!
Trop c’est trop !!!... dans un silence elle s’est éteinte à 61 ans… malgré tous ses appels à l’aide, au secours. Ses cris sont restés vains. Mais Pourquoi ? Lydia P. est morte dans une maison insalubre aux sus et à la vue de tous à Capesterre Belle Eau?
Eh oui ! Elle a crue Lydia P... Elle souhaitait seulement avoir un logement décent, un minimum pour vivre dignement avec le RMI et son petit jardin. Mais après le cyclone HUGO sa maison est détruite. Comme bon nombre de Guadeloupéens Lydia P. a eu un permis de construire en 1990 pour la construction d’un logement ABC. Hélas, cette maison a été enterrée délibérément dans un trou à l’habituée Capesterre Belle Eau…, construite de manière pratiquement pour récupérer toutes les eaux de pluie de la route…, risquant « noyade » et causant des maladies à Lydia P.
Peu importait aux Maires de savoir où quoi et comment était placé votre maison ! Il leur convenait de faire du chiffre sur le marché de logement juteux….
Surdité et ségrégation à outrance : fléaux moralement inacceptable et politiquement insoutenable!... Lydia P. mère de cinq enfants, n’était pas abandonnée de sa famille. Sa fille Clara, toujours présente à ses côtés, n’arrêta pas de supplier les autorités pour aider sa mère à réaliser son simple vœu un logement décent. A en croire les nombreuses sollicitations de vive voix et courriers adressés aux collectivités territoriales (région, conseil général et ville). Lydia P. fût-elle victime pour avoir, naïvement, dévoiler à la Guadeloupe son état de vie insalubre en ouvrant la porte de sa maison à une télévision locale ?
Lydia P. n’est pas un cas isolé. Des lots de désastres récurrents sont instaurés depuis des lustres et perdurent en Guadeloupe.
On est né pour mourir un jour. Mais Lydia P. a renoncé de croire à un demain prometteur « plutôt mourir que de continuer à vivre dans l’illusion, de ces suppliques des années durant aux chefs d’édilités en vue d’une simple aide pour un logement décent, disait elle». Ainsi, Lydia P. refusa de combattre, de se soigner et de s’alimenter. Chaque être humain demande à être compris, être considéré et être respecté. Lydia P. puisses-tu reposer en paix !...
Est-ce cela laisserons-nous aux futures générations ? La Guadeloupe : une passerelle financière, Sans investissement productif… macoutes, spéculateurs, prédateurs, spoliateurs et pratiques mafieuses sont légions. Seul l’apparence des choses de notre société compte sur le territoire!...
Une urgence absolue… Ne pas les soutenir et dire STOP. Il y va de la responsabilité de chaque guadeloupéen d’agir ensemble avec détermination.
A méditer « Le monde n’est pas difficile à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » Albert Einstein.
Doubout é fos …
Anne-Clémence VALENTIN
Secrétaire Générale de l’UDPR
(Union Démocratique Populaire Régionale)
a.valentin74@laposte.net
dimanche 2 novembre 2008
REPERES : CITE-CINE-CLUB... un nouveau Ciné-club RFI à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration !!
Coproduction Cité nationale de l’histoire de l’immigration – Radio France International
Tous les premiers mardi du mois de novembre 2008 à juillet 2009
Mardi 4 novembre : Face à l’État
LA BLESSURE de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval (France 2003, 160 min)
Avec : Noëlla Mobassa, Adama Doumbia, Matty Djambo
Distributeur : Shellac
Sur le tarmac de Roissy, un groupe de demandeurs d'asile tout juste débarqués de l'avion, est placé d'autorité en rétention dans une zone discrète de l'aéroport. Parmi eux Blandine. Elle s'échappe, blessée, lors d'une procédure d'expulsion .Réfugiée dans un squat aux fenêtres murées, auprès de son mari. Blandine plonge dans le silence.
Mardi 2 décembre : Terre d’accueil, France hostile
DUPONT-LAJOIE de Yves Boisset (1974, 101 min) NE PAS INDIQUER
Avec : Jean Carmet, Pierre Tornade, Isabelle Huppert
Un cafetier parisien passe ses vacances avec des amis dans un camping du Midi. Pris de folie, un soir, il viole et tue la fille d'un de ses amis et décide de faire porter son crime par un Maghrébin employé sur un chantier voisin. Une violente dénonciation du racisme.
PANTALASKAS de Paul Paviot (France 1959, 90 min, NB)
Avec : Daniel Emilfork, Julien Carette, Bernard Lajarrige
Manœuvre lituanien immigré, Pantalaskas est un géant placide qui ne parle pas un mot de français. Un soir, au retour du travail, il trouve sa chambre meublée, vidée et relouée. Par deux fois, il tente de se suicider et se rate alors que son propriétaire et deux de ses amis, font tout pour le garder en vie. Pendant toute une nuit, ils vont vivre une équipée inattendue.
Mardi 6 janvier : Ici et là-bas
DEPUIS QU’OTAR EST PARTI de Julie Bertuccelli (France 2002, 102 min)
Avec : Esther Gorintin, Diana Droukarova, Nino Khomasuridze
Distributeur : Haut et Court
Le portrait de trois femmes de générations différentes dans la Géorgie d'aujourd'hui. La grand-mère, la fille et petite fille vivent ensemble dans l’ombre d’un absent : Otar, le fils, exilé sans papiers à Paris.
Mardi 3 février : Lieux de vie
VIVRE AU PARADIS de Bourlem Guerdjou (France 1997, 90 min)
Avec Roshdy Zem, Fadila Belkebla, Omar Bekhaled
Distributeur : Tadrart Films – 3B production
En 1961, pendant la guerre d'Algérie, Lakhdar, ouvrier du bâtiment habite dans le bidonville de Nanterre où il a fait venir sa femme Nora et leurs enfants. Sans le savoir, ils vont se retrouver chacun d’un côté de la barrière, lui travaillant pour les marchands de sommeil, elle militant clandestinement pour le FLN.
Mardi 3 mars : Au travail
LE CRI DU COEUR de Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso 1994, 86 min)
Avec : Richard Bohringer, Clémentine Célarié, Félicité Wouassi, Alex Descas
Distributeur : Cinéma Public Films
Mokhtar, un petit malien quitte son village, avec sa mère, pour rejoindre son père qui s’est enfin fait une situation, à Lyon. Son village et son grand-père lui manquent terriblement. Il a des hallucinations et se croit poursuivi par une hyène. Il faudra toute l’amitié , de Paulo, marginal pour que l’enfant surmonte ses peurs.
Mardi 7 avril : Enracinements
L’ARMÉE DU CRIME de Robert Guédiguian
Film en tournage (sélectionné si possibilité d’avant-première)
Mardi 5 mai : Diversité
L’ESQUIVE de Abdellatif Kechiche (France 2002, 117 min)
Avec : Osman Elkharraz, Sara Forestier, Sabrina Ouazani
Distributeur : Rezo Films
Abdelkrim, dit Krimo, quinze ans, vit dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Il traîne son ennui dans la cité, en compagnie d’une bande de copains. Deux événements vont bouleverser sa vie : le théâtre et Lydia une copine de classe vive et malicieuse.
Mardi 2 juin : Religions
DANS LA VIE de Philippe Faucon (France 2007, 73 min)
Avec : Sabrina Ben Abdallah, Ariane Jacquot, Zohra Mouffok
Distributeur : Pyramide Distribution
Esther, handicapée et solitaire, a besoin d'une garde malade, en permanence. Mais elle ne les supporte pas jusqu’au jour Sélima, une jeune infirmière, propose les services de sa mère, Halima, musulmane pratiquante. Contre toute attente, une vraie complicité se crée entre ces deux femmes que tout sépare : religion, condition sociale, famille. Ensemble, elles vont retrouver le goût de vivre.
Mardi 7 juillet : Culture
LE GONE DU CHAABA de Christophe Ruggia (France 1997, 96 min)
Avec : Bouzid Negnoug, Nabil Ghalem, Galemalah Laggra
Distributeur : TF1
Dans les années soixante, une vingtaine de familles ont fui leur village algérien, poussées par la pauvreté ou la guerre pour se réfugier Chaaba, un bidonville français. Le film raconte leurs histoires et le destin d'Omar, neuf ans, déchiré entre ce petit morceau d'Algérie et la France.
vendredi 24 octobre 2008
Namasté, Vannakam,
Nous vous invitons à participer à la Diwali 2008, le mardi 28 octobre à partir de 18 h au Temple Chingan à Caillebot (Route de Boisvin) Le Moule où une grande pûjâ sera offerte à la Déesse Lakshmi.
Diwali est la plus célèbre, la plus importante, la plus joyeuse, la plus colorée des fêtes hindoues. Elle débute le quinzième jour du mois hindou de kaartika (mois d’octobre-novembre) soit vingt et un jour après Dhashaharaa ou Dussehra (fête de la victoire du Bien sur le Mal) et dure en Inde 5 jours.
«Diwali» ou «Deepaavali» ou «Diipaavali» tire son nom du terme sanskrit Diipaavali qui signifie «rangée de lampes» (deepa = lampe, lumière et aavali =rangée).
En effet, d’innombrables petites lampes à huile (deeya) vont être allumées en l’honneur de la déesse Lakshmi (déesse de la prospérité, de la richesse et de la fortune), épouse du dieu Vishnu. Le jour de Diwali est consacré à la déesse Lakshmi à qui l’on offre des pûjâ-s. Les hindous croient qu’en ce jour, la déesse Lakshmi viendra visiter leurs maisons et bénirent ceux qui auront allumés des lampes.
Cette fête célèbre aussi le retour du dieu Rama (héros de la plus grande épopée hindoue, le Ramayana) en compagnie de Sita et son frère Lakshmana à retrouver le chemin du retour à Ayodhya. La légende raconte que lors de leur retour, le soleil se coucha et il fit nuit. Les habitants allumèrent alors des lampes à huile pour qu’ils puissent retrouver leur chemin.
Enfin, arrive le grand soir où au coucher du soleil toutes les petites lampes sont allumées par les femmes dans les rues et sur les terrasses. Les pétards et feux d’artifices sont aussi de la fête. La musique envahie également tout ce monde.
Om Jai Shri Maha Mata Lakshmi Ki Jai !
Elie Shitalousamedi 18 octobre 2008
Christiane TAUBIRA répond à la tribune publiée dans le Monde par l'historien Pierre NORA
Quant au vrai débat, il est de savoir si la Mémoire et l’Histoire peuvent être objets de Droit. Oui, lorsque les enjeux sont au-delà de la mémoire et de l’histoire, qu’ils atteignent la cohésion nationale, l’identité commune. Il revient alors au Législateur de poser la parole politique, déclaratoire, et d’en tirer les conséquences par des dispositions normatives. Il n’y a pas de matière plus politique que le Droit qui élabore les règles communes pour rendre possible la vie ensemble, édicte les lisières, sépare la morale de l’Ethique pour énoncer les valeurs de référence. La seule question est celle de la bonne distance entre les faits et cette parole politique.
Passons rapidement sur « l’ingérence du pouvoir politique dans la recherche et l’enseignement », puisque dans cette belle démocratie de désignation, nomination et cooptation dans toutes sortes de structures consultatives et décisionnelles, les Elus seraient les seuls non fondés à jeter l’œil sur ce qui est enseigné aux enfants qui devront devenir des citoyens libres et responsables.
Passons sur le mépris à peine voilé envers les législateurs, ces ‘on’ en train de « fabriquer une camisole qui contraint la recherche et paralyse l’initiative des enseignants ». L’article 2 de la loi Taubira encourage justement la recherche, mais ceux qui la fustigent l’ont-ils seulement lue ? Si l’exercice consistait à échanger de ‘bons’ procédés, nous parlerions du mandarinat universitaire qui, souverainement, décrète les sujets méritant recherche. Passons également sur la méconnaissance condescendante envers ces millions de personnes exclues du roman national, que l’histoire a conduites à naître sur le sol de France, sans pays de rechange. Il arrive qu’à force d’entre soi, l’entour s’évapore.
J’ai le plus grand respect pour ceux qui cherchent, interrogent, s’interrogent. Mais je n’ai aucun état d’âme envers ceux qui brandissent un bouclier universitaire pour défendre des chasses gardées, à l’abri des échos et des grondements de la société.
Mémoire et Histoire traitent d’une matière commune : le passé. Ce passé nous travaille, consciemment ou non. Lorsque la société s’en empare, le Législateur doit proférer une parole particulière, et légitime, dans la polyphonie produite par les historiens et les associations. Le sujet est là. Eduardo Galeano le dit à sa façon : « Le temps passé continue vivant de battre dans les veines du temps présent, même si le temps présent ne le veut pas ou ne le sait pas ».
Pierre Nora m’a offert, et je l’en remercie encore, le dernier ouvrage qu’il a édité sur le journal d’un négrier. Devant la Mission parlementaire, il a présenté cet acte d’édition comme un acte de bravoure. Après lui avoir fait observer qu’il n’avait pas été poursuivi et ne le serait pas parce que tel n’est pas l’objet de la loi, je lui demandai quand il nous offrirait le témoignage de l’esclave. L’historien fait-il œuvre complète lorsqu’il restitue la seule parole des vainqueurs consignée dans les archives écrites ? Ne lui revient-il pas, avec la même rigueur méthodologique exercée sur les sources écrites, d’exhumer les filets de voix des vaincus et de leurs héros, ces filets qui nous parviennent par la tradition orale et les traces archéologiques ?
Nous sommes héritiers de toutes les tragédies humaines, qui nous troublent par la barbarie qu’elles révèlent et les traces qu’elles laissent.
L’acte législatif fait de la mémoire de quelques uns la mémoire de tous. C’est lui qui peut inclure les mémoires fragmentées dans un récit commun, une odyssée partagée.
Pas de matière plus politique que le Droit, disais-je ? Ah ! si, peut-être l’Histoire
source
LETTRE OUVERTE AU PAPE BENOIT XVI
Monsieur le Pape,
Nous avons l’honneur de vous saisir d’une exigence de réparation visant au retrait d’une plaque posée sur la façade d’entrée de l’Eglise des Trois Ilets en Martinique.
Cette demande est justifiée, en fait comme en droit, par les considérations suivantes :
En fait, attendu que nous soussignés militants du MIR (Mouvement International pour la Réparation) avons constaté la présence d’une plaque commémorative du centenaire du sacrement de Napoléon 1er comme empereur des français apposée sur le mur de façade de l’église des Trois Ilets.
Attendu que depuis 2001, la loi Taubira en France reconnaît l’esclavage des amérindiens et africains et la traite transatlantique comme crimes contre l’humanité.
Attendu que cette plaque a été apposée en 1921 à la gloire de Joséphine de Beauharnais, et de son époux Napoléon Bonaparte.
Attendu que ces deux personnages ont été coupables d’actes criminels imprescriptibles, l’une Joséphine de Beauharnais étant propriétaire d’esclaves et d’Habitations, lieux de tortures, univers concentrationnaire d’africains déportés et d’amérindiens spoliés, qui témoignent de faits criminels en Martinique et à Saint Domingue, et l’autre ayant en 1802 rétabli le code Noir et donc l’esclavage dans les colonies française d’Amérique.
Attendu alors que cette plaque commémorative, honorant le sacre de Napoléon et Joséphine BONAPARTE fait apologie de crimes contre l’humanité.
Attendu donc que dans cette commune des Trois Ilets où naquit l’esclavagiste propriétaire d’Habitations en Martinique et à St Domingue, JOSEPHINE épouse du criminel NAPOLEON 1er, le pouvoir colonial, la caste béké et l’évêque catholique apostolique romain, ont commémoré le 5 mai 1921 le centenaire du sacre de « l’empereur des français » rétablisseur d’un « Code Noir » de Colbert, codifiant l’ordre raciste esclavagiste, la spoliation et le pillage de territoires et peuples.
Attendu que l’Eglise n’était censé ignoré que Napoléon Bonaparte a rétabli l’esclavage en 1802 en Guadeloupe, pour le perpétuer dans les « colonies françaises » notamment en Martinique jusqu’au 22 mai 1848, malgré l’échec cuisant en 1804 que lui imposèrent les Noirs à Saint Domingue redevenu Ayiti (Haïti) ; ce qui l’obligea à céder au nouvel Etat Unis d’Amérique, la Louisiane territoire amérindien jusqu’alors spolié par la France où l’esclavage des personnes d’ascendances africaines fût poursuivi jusqu’en 1865.
En conséquence, nous avons l’honneur de vous prier de bien vouloir faire droit à la demande précitée et faire injonction aux responsables et héritiers garants de l’existence de cette plaque de reconnaître qu’elle est support d’une apologie de crimes contre l’humanité, qu’elle constitue une injure aux populations caribéennes et personnes d’ascendances africaines et amérindiennes victimes de l’esclavage, et de ce fait qu’elle doit être retirée de la façade de l’église des Trois Ilets.
Dans le cas où vous estimeriez ne pas pouvoir faire droit à la présente demande, je vous prie de bien vouloir considérer celle-ci comme le premier acte de la procédure qui serait éventuellement intentée devant la juridiction compétente, mais certainement d’actions futures et légitimes du MIR, ayant comme date butoir l’anniversaire de la victoire de Vertière en 1803 face à l’armée de Napoléon en Haïti voulant rétablir l’esclavage et le code noir français.
Veuillez Monsieur l’Archevêque, recevoir nos salutations distinguées.
Martinique Caraïbe
Le Président du MIR
Garcin MALSA
L'Indo-Antillais entre noirs et békés
Juliette Sméralda
L'indo-antillais entre noirs et békés, Approche socio-anthropologique d’une société plurielle, Juliette Sméralda • L'Harmattan • ISBN 978-2-296-06314-3 • 2008 • 28 €.
Ce premier volume – d’une étude sociologique qui en comporte deux – est composé de quatre chapitres consacrés aux relations qu’entretiennent descendants d’Africains, d’Indiens et d’Européens. Y sont revisitées les problématiques de l’intégration et de l’assimilation, à la lumière des travaux sociologiques de l’École de Chicago sur les immigrations contemporaines.
L’état de transition sociale qu’expérimentaient les sociétés coloniales, au lendemain de l’Émancipation, donne la mesure de la complexité des configurations sociales que la présence immigrée – voulue par les seuls planteurs – va provoquer, et le caractère inévitable du processus qui allait aboutir à leur diabolisation dans les difficultés de toute nature que connaîtront ces colonies confrontées à des crises économiques cycliques.
La première partie de cette étude tente donc de cerner les répercussions du passé de migrants des ancêtres des Indo-Antillais sur l’adaptation de leur descendance aux sociétés antillaises et analyse l’actualité des champs de leur économie sociale, religieuse et culturelle (acculturation, métissage biologique ou homogamie raciale, syncrétisme religieux, revendication identitaire, etc.)
Le second volume de cette étude a pour titre La société martiniquaise entre ethnicité et citoyenneté.
Juliette Sméralda est sociologue, enseignante et chercheure associée au Laboratoire «Cultures et sociétés en Europe», UMR 7043 au CNRS, département des SSPSD, Université Marc Bloch, Strasbourg II.
Comité « Justice pour Jacqueline PETITOT »
- témoignage officiel écrit de l’ex secrétaire de la FSU Martinique , présent sur les lieux le 20 mars 2003.
- la Présidente de l’Union des Femmes, épouse de Gilbert PAGO, qui a écrit: « Sa réaction fut instinctuelle ».
- Philippe Pierre Charles : « PAGO a repoussé PETITOT avec sa main sur la figure de cette dernière » (interrogatoire du 5 mai 2003 par un Officier de Police Judiciaire) .
- PAGO lui même : « Je l’ai poussée, et elle a dû reculer d’un bon mètre. Je ne me suis pas montré d’une violence extrême ». (interrogatoire du 22 avril 2003 par un officier de police judiciaire)
Les faits ont été condamnés par
- La FSU Martinique, le SNES Martinique, 500 délégués au congrès 2003 du SNES à Toulouse.
- Quelque 800 signataires de deux pétitions successives : l’une demandant la condamnation de l’agresseur, l’autre la réouverture du dossier après son classement par le non lieu.
Mensonge avéré
- Le 27/01/07
Le ciel est vide
- Texte de Alain Foix
- Mis en scène par Bernard Bloch
- Avec Philippe Dormoy, Hassane Kouyaté, Morgane Lombard, Anne Azoulay, Dominique Aru
- 6 rue Marcellin Berthelot 93100 Montreuil
- Réservations 01 41 72 10 35
Le ciel est vide
- Texte de Alain Foix
- Mis en scène par Bernard Bloch
- Assistant à la mise en scène Paul Allio
- Scénographie Didier Payen
- Images Dominique Aru
- Costumes Charlotte Villermet
- Musique Rodolphe Burger et Yves Dormoy
- Lumières Luc Jenny
- Son Thomas Carpentier
- Régie générale Michaël Serejnikoff
- Avec
- Shylock Philippe Dormoy Othello Hassane Kouyaté
- Desdémone Morgane Lombard Jessica Anne Azoulay
- La preneuse d’images Dominique Aru
Le ciel est vide
Le ciel est vide
Le ciel est vide
Le ciel est vide
- L’altérité décisive
- L’impasse de la fusion
- Pardonner l’impardonnable
- L’image
- Humanité des personnages
Alain Foix
Bernard Bloch
Metteur en scènePhilippe Dormoy
Comédien (Shylock)Hassane Kouyaté
Comédien (Othello)Morgane Lombard
Comédienne (Desdémone)Anne Azoulay
Comédienne (Jessica)Paul Allio
Assistant à la mise en scèneDidier Payen
ScénographeDominique Aru
CinéasteCharlotte Villermet
Créatrice costumesLuc Jenny
EclairagisteRodolphe Burger
MusicienYves Dormoy
MusicienTraduction communiqué sur Haïti du 08/10/08-Associated Press.
Le conseil (de sécurité) a engagé des pourparlers au sujet du renouvellement des troupes sous commandement brésilien.Un vote est prévu le 14 octobre, la veille de l’expiration du mandat actuel d’un an.
Un avant-projet de résolution circulait mercredi qui prévoyait la reconduction de mandat en maintenant à 7060 le nombre de soldats et à 2091 le nombre de policiers.Il préconise aussi une grande conférence des donateurs pour Haïti et « condamne fermement les graves exactions commises sur des enfants, ainsi que les nombreux viols ou agressions sexuelles sur des filles ».
Le représentant spécial de l’ONU-Hedi Annabi, qui dirige la mission des NU depuis quatre ans, a déclaré au conseil que bien que HaÏti ait été sérieusement affecté par les émeutes contre la flambée des prix des denrées alimentaires et par des cyclones dévastateurs cette année, il était convaincu que Haïti peut surmonter ses problèmes si on l’y aide.
Alors que le Président Haïtien René Préval a demandé au contingent de rester plus de deux ans encore pour une assistance à long terme avec « moins de tanks et plus de tracteurs », Annabi a déclaré qu’il ne demanderait pas un glissement vers l’aide économique parce que ce n‘est pas la mission du conseil.
« Je ne vais pas demander quelque chose d’irréalisable » a déclaré Annabi à Ass.Press alors qu’il pénétrait dans la salle de réunion du conseil.
« Nous essayons de faire ce que nous pouvons en marge de notre mandat: des choses simples pour faire face aux besoins les plus urgents de la population...mais nous n’avons pas un mandat concernant le développement économique et nous ne l’aurons jamais », a déclaré Annabi.
Le contingent a été mis en place lors du chaos causé par une rebellion en 2004 et par l’éviction du Président Jean-Bertrand Aristide.Il( le contingent) a représenté la seule force de sécurité en Haïti depuis cette époque, luttant contre les gangs, sévissant contre les preneurs d’otages et aidant au développement de la police locale.
Lors du déclenchement des émeutes contre la flambée des prix des denrées alimentaires et leur exploitation par les opposants à Préval en avril,les casques bleus utilisèrent des gaz lacrimogènes et des balles en caoutchouc pour empêcher les manifestants de prendre d’assaut le palais présidentiel.
Au cours de cette semaine de violences 6 haïtiens et un policier nigérian de l’ONU furent tués.
Alors que le contingent de maintien de la paix coûte 575 millions de dollars, l’ONU a eu beaucoup de mal à trouver des fonds pour le développement économique.
Seulement 16% des 108 millions de dollars demandés ont effectivement été versés après que les 4 cyclones aient fait 793 morts et des milliers de sans-abris, a déclaré le Bureau de Coordination des Actions Humanitaires de l’ONU.
Des ponts se sont écroulés et des routes sont inondées, rendant impossible pour beaucoup de gens l’accès à leurs champs ou aux marchés, mais aucun fonds n’a été reçu pour le rétablissement de l’économie ou pour les infrastructures.
Pendant ce temps, le prix des aliments continue de grimper alors que 60% des récoltes de cette année ont été dévastées.