mercredi 30 novembre 2011

L'argentine, Pays de O CAMPO, le bourreau des Africains.


On n'en parle jamais... Peu d'Africains et d'Africains descendants les savent : l'argentine est le seul pays du monde où tous les Noirs déportés pendant l'esclavage, ont été tués après l'abolition, ce qui explique celà qu'aucun argentin n'est noir.

Oui, en choisissant à la tête de la CPI, un argentin, les Occidentaux s'assuraient ainsi, que le bourreau sera à la hauteur de la tache qu'ils lui confiaient. Pas mieux qu'un argentin d'ont le pays est celui qui a exterminé les Noirs après l'abolition de l'esclavage pour s'assurer de la pureté de la race blanche ; pas mieux qu'un argentin dont le pays a assuré aux nazis une belle protection après la guerre de 1940. Car parmi les argentins, certains naissent avec la haine de l'Autre accrochée aux gènes ! Oui, confiez le destin des Hommes Noirs aux mains de Monsieur OCAMPO, c'est s'assurer que les Noirs, empêcheurs d'exploiter en toute quiétude, seront punis pour leur crime de lèse majesté, celui de s'être permis de dire qu'ils étaient des hommes comme les autres, que tous les peuples étaient égaux ! Confier la gestion de ce camp de concentration pour africains à un argentin c'est s'assurer que plus jamais, aucun Noir qui y entrerait n'en sortirait de son vivant, son bourreau, l'Argentin, nourri au biberon de la supériorité de la race blanche fera exactement ce qu'il faut faire : exterminer tous les leaders africains.

Oui, si l'Afrique avait encore des hommes courageux, ils iront tous à la CPI, libérer tous les prisonniers noirs qui y sont, la CPI, le Guantanamo des Nègres !

Oui, ils viendraient les hommes Noirs du monde entier, à bras droit et à bras gauche pour dire : stop à la déportation.

Ouattara, l'assassin des peuples Africains, Ouattara le symbole de l'humiliation peut continuer à tuer les Ivoiriens en paix, avec la bénédiction de ses maîtres... Et de Ocampo, l'argentin dont c'est le devoir suprême : débarrasser l'humanité de l'homme Noir.

Calixthe Beyala

Les lampes à basse consommation sont illégales



Elles contiennent du krypton 85, gaz radioactif d'une demi-vie de 10 ans et du thorium 232 d'une demi-vie de 14 milliards d'années. Le premier est un sous-produit de la fission nucléaire. Il est commercialisé en France par Areva. Le deuxième est extrait des terres rares par Rhodia dans le site saturé de déchets radioactifs de La Rochelle. Ces radionucléides sont aussi utilisés dans les phares de voiture, les projecteurs de scène et terrain de sport, les espaces commerciaux. Les lampes à basse consommation vendues au public contiennent aussi des terres rares radioactives luminescentes. L’éco-organisme de récupération des lampes usagées souhaiterait à terme pouvoir les récupérer pour les revendre à Rhodia. En vertu des articles L133.1, R1333.2 et R1333.3 du Code de la Santé Publique, l'addition de radionucléides aux biens de consommation est interdite. Cette réglementation date de 2007 alors que les lampes visées par ce communiqué étaient déjà commercialisées.


Des demandes de dérogation doivent être présentées auprès du Ministère de l'Ecologie, de l'Autorité de Sûreté Nucléaire. Il est aussi prévue qu'elles soient examinées par le Haut Comité pour la Transparence et l'Information sur la Sécurité Nucléaire.
C'est seulement en 2009 que l'Autorité de Sûreté Nucléaire s'est saisie du dossier et a informé les fabricants de l'urgence à régulariser cette situation de non conformité.


C'est seulement aussi depuis quelques semaines que les producteurs de lampes réunis au sein de l'European Lamp Manufacturing Companies Federation(1) ont présenté les premiers éléments d'un dossier qu'il reste à compléter.
Il n'est pas sûr que cette dérogation au terme d'une longue instruction sera acceptée.


C'est pourquoi Robin des Bois demande aux usagers de s'informer sur les lieux de vente de la composition exacte des ampoules à basse consommation, de privilégier les modèles sans additifs radioactifs, en particulier sans krypton 85 ou autre gaz radioactif comme le prométhéum 147.


L'innocuité de ces lampes en cas d'expositions multiples, rapprochées, répétées et de longue durée n'est pas prouvée. Des situations accidentelles comme les bris, les incendies de domiciles privés, de super ou hypermarchés ou magasins de bricolage détenant des stocks importants de lampes radioactives neuves ou à recycler peuvent exposer les sauveteurs. les riverains et l'environnement à des risques méconnus. Le recyclage massif des lampes radioactives rendues au stade de déchets peut exposer les ouvriers des sites de regroupement, de traitement, de stockage ou d'incinération et les riverains à des doses supérieures aux normes recommandées. La même vigilance s'impose sur les sites de production et autour.


Pour mémoire, ce type de lampes contient aussi du mercure. Mercure + krypton 85 + thorium 232, les marchands de lumière artificielle sont très loin de l'éco-conception. Ils prétendent participer ainsi à la réduction des émissions globales de CO2. Ceci ne les autorise pas à mettre en danger l'environnement et la santé des ouvriers et du public par l'utilisation de toxiques chimiques et radioactifs.
___________
(1) Philips, GE Lighting France, Osram, USHIO et Sylvania


 
Robin des Bois
Association de protection de l'Homme et de l'environnement
Depuis 1985 / Since 1985

www.robindesbois.org 

Faits sanglants de société



Chronique hebdomadaire de Philippe Randa


Punir un enfant en l’enfermant dans un lave-linge  ne se fait pas. Et encore moins de lancer ensuite le programme d’essorage… Le petit Bastien de trois ans n’y a pas survécu et ses géniteurs – le mot “parents” n’est guère approprié – répondront donc de sa mort devant la Justice. Pour l’heure, ils sont écroués l’un et l’autre. La moindre des évidences. Le géniteur mâle pour les faits eux-mêmes, la génitrice femelle pour ne pas l’en avoir empêché. Et des articles et commentaires à foison dans la presse et pas seulement à sensation : les faits-divers, d’autant plus s’ils sont particulièrement inhabituels comme celui-ci, fleurissent désormais à la une de tous les médias d’informations. Dans le passé, ils n’étaient cantonnés qu’en pages intérieures et relatés sous forme de brèves. Quand ils l’étaient… Mais on aime à les présenter aujourd’hui en “faits de société”, à en chercher obsessionnellement des causes profondes et à en tirer tout aussi obsessionnellement d’obscures conclusions.
Le plus effarant sont sans doute les titres de presse donnés à cette monstruosité familiale, tel celui de France Soir : “Mort d’un enfant dans un lave-linge : On en sait plus”. Savoir quoi ? Que pourrait-on bien savoir “de plus” qui permettrait d’expliquer une telle inexplicable perversité ?
Le rire est le propre de l’homme”, a écrit Rabelais, reprenant Aristote “lequel dit aussi que l’homme est un animal social et raisonnable” : en l’occurrence, force est de constater que les géniteurs de Bastien se sont montrés fort peu raisonnables. Mais sociables, oui, si l’on en croit Christine Boubet, directrice générale adjointe au conseil général de Seine-et-Marne qui a assuré “qu’une relation de confiance entre les parents et les services sociaux existait”. C’est dire !
Et de l’effroi au rire, il n’y a pas loin quand on lit la suite de ses déclarations dans Le Républicain lorrain d’hier : “C’est un passage à l’acte qu’aucun des professionnels qui intervenaient n’imaginait possible (…) Reste que, depuis la Toussaint, Bastien était “turbulent, se mettait en danger et mettait en difficulté ses parents”. Ainsi, le matin du drame, les parents “ont appelé la puéricultrice et l’assistante sociale afin de savoir comment il fallait ajuster leur comportement éducatif vis-à-vis de Bastien qui avait fait une bêtise à l’école” (…) “La puéricultrice a proposé un rendez-vous le jour-même, qui a été repoussé à la demande des parents qui ne le jugeaient pas urgent.
C’est que “cette famille en grande difficulté sociale, psychologique, était suivie depuis 2006 par les services sociaux par rapport aux difficultés de vie qu’elle pouvait rencontrer”… mais pas pour maltraitance sur enfants ! Pas de chance ! La vérité, tout comme l’urgence, était ailleurs, semble-t-il…
L’explication est pourtant l’évidence même, n’en déplaise aux amateurs de sensationnels et aux psy-choses professionnels : que sont d’autres les géniteurs de Bastien sinon des tarés qu’il était légalement impossible de mettre hors d’état de nuire avant qu’ils ne commettent, l’un et/ou l’autre – sinon l’un avec l’autre – l’irréparable.
Semblables à Anders Behring Breivik, auteur des attaques du 22 juillet en Norvège qui a tué 77 personnes, pour lequel les psychiatres viennent de rendre leur conclusion : le tueur n’est pas pénalement responsable. Et le procureur Inga Bejer Engh d’indiquer aussitôt que “si la conclusion finale est que Behring Breivik était irresponsable, nous demanderons au tribunal à l’issue du procès qu’il soit soumis à un traitement obligatoire”. Soit, pour faire court, un internement à vie dans un établissement psychiatrique… Sort que va connaître, selon toute vraisemblance, le géniteur mâle du petit Bastien, tandis que sa génitrice femelle croupira en prison quelques années avant de tenter, espère-t-on, de se faire oublier. À moins qu’elle ne publie un livre ou répande ses regrets dans une émission de télé-réalité. L’un et l’autre se font.
Sauf rebondissement “abracadabrantesque”, mais cela arrive ! on sait désormais tout sur l’avenir du “chevalier le plus parfait depuis la Seconde Guerre mondiale” (comme ce monsieur modeste se définit lui-même) et du géniteur aux méthodes punitives expéditives…
On sait aussi, en ce qui concerne le Norvégien, et comme l’écrit Libération, qu’“un juge devra se prononcer tous les trois ans sur son maintien dans un tel établissement. S’il devait être soigné de sa psychose, Behring Breivik pourrait en théorie être transféré dans une prison s’il reste considéré comme une menace pour la société et remis en liberté dans le cas contraire.”
Hypothèse identique pour son homologue français, même si on évite de trop y penser…
Aussi, à l’instar du personnage interprété par Jean Gabin dans le film La Horse, à qui l’on affirmait “Faut bien que tout le monde vive” et qui répondait, impassible, “J’en vois pas l’utilité”, est-il bien utile que les tarés aient droit à la même justice que les autres humains ?
En Norvège tout autant qu’en France.

J'ignorais


J'ignorais qu'en ce début du XXIème siècle qu'il me serait donné à voir la déportation d'un Africain, loin de la chaleur de sa terre, si loin de son soleil si lumineux.

J'ignorais qu'en ce début du vingt-unième siècle, l'Homme Noir permettrait encore qu'un des siens soit déporté, jugé et peut-être emprisonné et tué par les étrangers.

Je croyais que ce combat contre l'esclavage était terminé ; j'étais convaincue que nos grand-parents avaient donné de leurs vies pour l'indépendance et la dignité des peuples noirs.

Je croyais que je vivrais dans un monde où l'Afrique aurait sa place dans le concert des nations.

J'ignorais tant de choses... Voilà qu'il m'est donnée de voir l'ignominie, la honte, la salissure. Oui, Allassane Ouattara et ses chefs Occidentaux ont orchestré l'enlèvement et la déportation d'un Africain... Sans un battement de cils.

Et il n'a pas eu honte, Allassane Ouattara de vendre un de ses compatriotes aux Occidentaux afin de pouvoir jouir tranquillement d'un pouvoir usurpé, d'un faux pouvoir avec les faux attributs du pouvoir, puisque le vrai Président de la Côte d'Ivoire n'est autre que NICOLAS SARKOZY !

Comment le peuple Africain et notamment les Ivoiriens peuvent-ils accepter une telle ignominie ? Comment peuvent-ils tolérer de voir déporter un des leurs sans réagir ? Comment peuvent-ils continuer à accepter ce Président fantoche dont le seul objectif est de servir des intérêts étrangers ? Comment peuvent-il accepter cet homme, Allassane Ouattara qui a fait massacrer des milliers d'entre eux ?

Comment peuvent-ils manger, dormir, se regarder dans une glace, danser ou chanter et respirer alors que leur vrai Président, Laurent Gbagbo est injustement accusé et traduit devant une cour de justice dont le seul but est de brimer, humilier chaque Africain soucieux du bien de son peuple ?

Où es-tu Ivoirien ? Abidjan brûle-t-il ? Grand-Bassam est-il en feu et en flamme ? 

Oui, chaque Ivoirien digne de ce nom doit se lever pour dire non, non face à la mort devant leur porte, non à la mort dans leur maison... Car Laurent Gbagbo déporté, c'est la Côte d'Ivoire qui meurt, oui qui meurt définitivement.

Et aucun Ivoirien ne devrait plus avoir peur de mourir... Oui, chaque Ivoirien doit accepter de mourir. Mourir pour sa patrie. Mourir pour la libération de son pays. mourir l'avenir. Car de toute façon tous les ivoiriens viennent de mourir. Et il ne sert à rien d'avoir peur de mourir quand on est déjà mort.

Fonctionnaire, banquier, militaire, enfants, femmes, chômeurs, peu importe votre fonction, chaque Ivoirien doit se lever dès aujourd'hui et affronter l'inéluctable.... A moins qu'ils aient tous accepter la loi du plus fort, la loi des gangsters à col blanc, des voyous de l'Otan, de l'Onu et de la CPI. La côte d'ivoire doit commencer sa révolution.


Calixthe Belaya

mardi 29 novembre 2011

Non à la falsification de l'Histoire en Europe!


Le PGE, dénonce l'amalgame insultant et historiquement faux, utilisé par plusieurs gouvernements en Europe, qui met sur le même plan les idées communistes – pour les discréditer – avec les idées fascistes, racistes et chauvines.

En Roumanie, par exemple, une organisation ne peut s'appeler „communiste”' car elle serait alors considérée comme une „menace pour la sécurité nationale”. En ce moment même, une loi est débattue sur l'”organisation des rencontres publiques”. Elle stipule que sont interdites les réunions publiques qui ont pour but „la propagation d'idées totalitaires comme les idées fascistes, communistes, racistes, chauvines”.

En République Tchèque, le Parti communiste de Bohême-Moravie risque d'être suspendu ou interdit pour des raisons tout aussi illégitimes.

Le PGE juge inadmissible que l'on compare les combats menés par les communistes – défenseurs de la solidarité des peuples - à ceux qui ont causé les pires replis chauvins et reculs de civilisations sur notre continent.

Il est scandaleux - au moment où les populismes progressent à nouveau en Europe et alors que l'extrême droite vient d'entrer au gouvernement grec avec la bénédiction de l'Union européenne – que des gouvernements falsifient ainsi l'Histoire, dans le but de discréditer toute forme de pensée alternative à l'ultralibéralisme, à la dictature des marchés, au capitalisme et à l'impérialisme de l'OTAN.

Le PGE soutient les organisations concernées par ces attaques et s'élèvera contre toute tentative visant à criminaliser, diaboliser et traiter la gauche européenne sur le même plan que l'extrême droite.

Parti de la gauche européenne
28 novembre 2011

Laurent Gbagbo a quitté la Côte d'Ivoire pour être jugé par la CPI



Laurent Gbagbo a quitté par avion ce soir la Côte d'Ivoire et est en route pour la Cour pénale internationale à La Haye, après s’être vu notifié un peu plus tôt dans la journée un mandat d'arrêt de la CPI. Ce mandat est "illégal" et va "exacerber les antagonismes entre toutes les parties", s’est indigné Lucie Bourthoumieux, l'avocate de Laurent Gbagbo à Paris. Ce transfert intervient à une dizaine de jours des élections législatives du 11 décembre. La CPI conduit depuis octobre une enquête sur des crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la crise et dont sont accusés le camp Gbagbo et celui d’Alassane Ouattara

PAS UN BOUTON DE GUETRE...



A cette heure où certains censés nous représenter, nous préparent à un curieux avenir, il n’est pas inutile d’en faire le parallèle avec certains souvenirs...

Alors qu’une classe de parlementaires, presque aussi stupidement belliciste que celle qui sévit actuellement, courroucée par l’irrévérence de Bismarck, exhortait bruyamment à la guerre, ce à quoi le chef du gouvernement osera répondre : “je l’envisage d’un cœur léger”, et que monsieur Thiers conscient du danger, leur signifiait “vous n’êtes pas prêts”, Napoléon III, malade et fort peu enthousiaste après le désastre du Mexique, pour cette nouvelle aventure, s’inquiétait de l’état de préparation de la troupe. Le ministre de la défense lui dit alors :

“Nous sommes parfaitement prêts, il ne manque pas un bouton de guêtre à nos soldats”.

La suite, on la connaît, ces parlementaires irresponsables, et presque aussi peu renseignés sur la réalité des choses que ceux d’aujourd’hui, se croyant immortels et leur armée invincible, ont engagé la nation, alors même qu’absolument rien ne la menaçait, et que ses intérêts n’étaient en rien lésés, puisque la maison de Prusse avait finalement renoncé à la succession d’Espagne, dans un conflit totalement inutile et illégitime, et sans le moins du monde tenir compte de l’avis des personnes compétentes, qui les mettaient en garde contre cette aventure.

C’est ce même mépris de la logique, de la légitimité, de la réalité physique des choses, et cette même prétention raciste et obsessionnelle, qui consiste à se croire désigné par le ciel, pour dire ce que doit être le droit en quelque endroit de notre Terre, que ces parlementaires de l’époque partagent avec ceux d’aujourd’hui. Or, ceci aura déjà valu à l’orgueilleuse nation, d’être mise à genou en moins de quelques mois, par la plus humiliante des défaites militaires, et de voir se fondre l’ennemi en un puissant empire, en ce lieu même où deux siècles plus tôt, son roi se prétendait l’éclat du soleil.

Là où ces parlementaires ont montré toute leur balourdise, et donc leur totale nocivité, c’est qu’alors que ce monsieur Bismarck s’employait avec beaucoup de peine, à réaliser une unité allemande autour de la Prusse, toutes les rivalités entres les états allemands furent un instant oubliées, tant était manifeste pour eux, l’abus total que constituait une déclaration de guerre à l’encontre de l’un d’entre eux, qui allait donc se retrouver attaqué, alors qu’il ne s’était en fait rendu coupable, que de manifester dans une dépêche où pourtant il accédait à ce qui lui était demandé, son agacement de ces injonctions humiliantes.

C’est alors que rassemblant l’ensemble des états allemands, y compris la réticente Bavière, dans une coalition que le bellicisme français leur imposait, c’est avec une armée inattendue de plus de 800 000 hommes, que le chancelier Bismarck entreprit de faire cesser de chanter ce coq insolent, face au 265 000 hommes seulement, que dans un premier temps, l’empire français pu lui opposer, et même si l’empire déchu, la république organisa la défense nationale, portant ce chiffre à 900 000, l’ennemi fit l’effort de porter le sien à 1 200 000, les jeux étaient faits.

Il est clair que ces parlementaires bellicistes, presque aussi ignorants des dossiers que ceux d’aujourd’hui, n’ont par imaginé, mais pas un seul instant, alors qu’ils se promettaient, en satisfaisant leur crânerie narcissique, d’aller corriger l’insoumis, que toute cette affaire allait rapidement tourner en eau de boudin. C’est alors que la troupe ayant subi les premiers revers, ils s’empressèrent de renvoyer, en le rendant bien sûr, seul responsable de la défaite, ce gouvernement qu’ils n’avaient pourtant cessé d’encourager dans cette voie incertaine.

De la même façon, il est certain que les fanfarons d’aujourd’hui ne doutent pas une seule seconde, que sur la base de leur supériorité indiscutable, et en moins de temps qu’il ne faudra pour le dire, ils s’en viendront aux portes de Damas, accompagnés comme il se doit de la radio de la télévision, et bien sûr, de ce monsieur le secrétaire général des Nations Unies, pour chasser celui qui n’a plus l’heur de leur plaire, et introniser un obscur “comité national”, fabriqué de toutes pièces par leurs services, et par cela, censé représenter la volonté du peuple, et le triomphe de la démocratie.

Ils sont eux aussi, éloignés de supposer que face à cette nouvelle agression, gratuite, illégale, et illégitime, contre un de leurs pays, surpassant un instant tous leurs différents, comme ce fut le cas des nations germaniques, ne se constitue de ceux du Liban jusqu’à l’Iran, un front uni de résistance contre la malfaisance “nominale” des nations occidentales, qui, depuis plus d’un siècle et demi d’ingérence permanente dans les affaires de l’Orient, n’ont fait que porter la guerre, le malheur et la désolation, dans cette région du monde d’où, aucune de ces nations ne leur à pourtant rien fait. Et ceci, à seule fin d’assouvir leur soif de domination, et leur avidité à s’emparer de ses richesses.

Même si elle se pare des habits de moine de la démocratie et de la liberté des peuples, l’immoralité des nations occidentales qui consiste à s’en prendre constamment à des nations qui ne leur ont strictement rien fait, simplement parce que celles-ci ne semblent pas en mesure de leur faire face militairement, et qui est à son comble dans cette affaire, risque cependant de trouver enfin la correction qu’elle mérite. Car, après qu’il eu fallu plus de sept mois à cette coalition ténébreuse de plusieurs centaines de millions d’habitants, pour venir à bout d’un malheureux petit peuple libyen de six millions d’habitants, il est manifeste que cette fois, la donne sera bien différente. Ceci, d’autant qu’avec l’opposition déclarée à ce projet de la puissante Russie, qui s’emploie déjà activement à armer ses alliés, pire que celle du Liban, cette affaire risque bien de tourner aussi lamentablement que celle de Suez.

Mais tout ceci ne semble pas inquiéter le moins du monde nos joyeux parlementaires, qui, dans le même temps où ils se préparent à s’offrir une guerre, prétendument au nom du peuple qu’ils sont censé représenter, et qui ne leur a pourtant strictement rien demandé de tel, se préparent également à se présenter à nos suffrages, certains que nous n’hésiterons pas à les reconduire une fois de plus, pour qu’ils puissent encore nous préparer d’autres belles guerres, et encore davantage, nos autres problèmes pouvant bien attendre…

L’avantage de cette situation, c’est que le désastre prévisible constituera la véritable et superbe occasion, d’en finir enfin avec tous ces gens, et avec tout ce système...

Paris le 29 novembre 2011

Richard Pulvar

Belle toute nue: quand la chirurgie esthétique promet le sexe parfait

 De plus en plus de femmes sont prêtes à avoir recours au bistouri à la recherche de ce qu'elles pensent être «le vagin parfait», dans une violente dictature de la beauté dont elles sortent forcément perdantes.


Aucune partie de notre corps ne semble être épargnée par les diktats de l’apparence. Après le ventre à liposucer, le nez à raboter ou les seins à regonfler, les «sex designers» s’attaquent désormais à un terrain jusque là épargné par les normes esthétiques: le sexe féminin.

Le business florissant de la labioplastie


Alors que la chirurgie génitale se cantonnait jusqu’à quelques années à de la reconstruction (recréer un hymen, ou rétrécir un vagin distendu après un accouchement), elle s’attaque désormais au créneau très porteur de l’esthétique. L’opération qui connaît ainsi la plus forte croissance exponentielle, la labioplastie, consiste à diminuer la taille des petites lèvres et à améliorer l’apparence des organes génitaux.

D’après l’«American Society for Aesthetic Plastic Surgery», les femmes américaines ont ainsi dépensé 6,8 millions de dollars en 2009 pour ce type d’opération. Le phénomène ne se limite pas au territoire américain puisqu’au Royaume Uni le nombre de labioplasties a augmenté de 70% en 2008.


Cette année, sur les 5.000 demandes de chirurgies plastiques reçues par le «Harley Medical Group», 65% d’entre elles concernait une réduction des lèvres. Un business florissant puisque ce type d’intervention, relativement rapide, rapporterait 5.000 dollars nets au praticien.


Ce que veulent les femmes



Au-delà des motifs purement médicaux pour lesquels la labioplastie est naturellement indiquée (gêne pour faire du vélo ou porter des vêtements serrés),ce sont essentiellement des raisons esthétiques qui motivent les femmes à pousser la porte d’un chirurgien esthétique.


Dans un article du British Medical Journal de mai 2007, le psychologue Lih Mei Liao et la gynécologue Sara M. Creighton résumaient ainsi les demandes des patientes:
«Elles veulent que leur vulve soit plate, sans aucune protrusion en dehors des grandes lèvres ... certaines femmes ont apporté pour illustrer l'apparence souhaitée, des images provenant habituellement de photographies publicitaires ou pornographiques, qui peuvent avoir été retouchées par un procédé numérique.»
Lisse, pré pubère voire enfantin, voilà le canon de la beauté de l’origine du monde, version 2011. Un chirurgien californien a même baptisé «Barbie» le type de rendu souhaité par la plupart de ses patientes: des lèvres ressemblant à un coquillage, doux et immaculé.


Le film X, nouvel étalon de la beauté



L’industrie du porno, largement démocratisée ces dernières années, a grandement contribué à ériger des normes plastiques très marquées: seins protubérants, corps intégralement épilés et sexes pré pubères.


Contrairement à une idée reçue, le public type d’un film X ne se cantonne plus à l’ado boutonneux ou au célibataire frustré: d’après une récente étude IFOP 83% des femmes ont déjà vu un film X (dont 41% en intégralité ou presque), et 29% se sont déclarées consommatrices occasionnelles ou régulières. L’industrie porno est ainsi devenue prescriptrice d’une norme plastique, au même titre que la presse féminine ou la publicité.

Autre victime collatérale du film X: le poil, qu’il faut éradiquer à tout prix pour des raisons à la fois hygiénistes et esthétiques. Les esthéticiennes confirment la tendance : les ¾ des clientes demandeuses de ce type de prestations sont âgées de 18 à 25 ans, signe d’un véritable changement de mentalité.


La démocratisation de l’épilation intégrale rend donc les sexes plus visibles et les soumettent, de fait, à des diktats esthétiques jusque là inexistants.


Le sexe, cet inconnu



Le caractère mystérieux et tabou du sexe féminin a largement concouru, lui aussi,  à questionner les femmes. Le flou qui entoure le sexe féminin est ainsi le terreau à toutes les interprétations ou culpabilisations.


Dans son documentaire The perfect vagina, Lisa Rogers remet les pendules à l’heure en se plongeant dans un manuel d’anatomie«Qu'est-ce qu'une vulve normale?», s'interroge-t-elle.

Elle découvre que «la longueur des petites lèvres peut varier de 20 à 100 millimètres… Une fourchette de 2 à 10 centimètres, c'est énorme! Et malheureusement personne ne nous a prévenues».
Dans ce documentaire, on aperçoit également le travail de l’artiste Jamie McCartney et son insolite «Great wall of vaginas», un mur de 9 mètres de long composé du moulage de 400 vulves. Elle explique:
«Pour beaucoup de femmes, l’apparence de leur sexe est une source d’anxiété. J’étais dans une position unique pour faire quelque chose à ce sujet.»
Avec cette sculpture, l’artiste espère combattre à sa manière l’augmentation exponentielle de la labioplastie. Selon elle, cette tendance inquiétante à vouloir créer le «vagin parfait» serait l’équivalent occidental des mutilations génitales pratiquées dans d’autres régions du globe. 


Le Dr Anne-Thérèse Vlastos, médecin adjoint au Service de gynécologie des Hôpitaux universitaires de Genève, va dans le sens de ces propos:
«Pour les femmes qui ont un vrai problème, la labioplastie représente un progrès bénéfique. Pour les autres, c’est une mutilation incompréhensible.»

La femme en position d'échec



Cette quête de la beauté dans les recoins les plus intimes de l’apparence est terrifiante car elle place de facto la femme dans une position d’échec. La société, les médias, le porno scandent tous le même message subliminal à l’unisson: le corps féminin doit être transformé, mis en valeur pour être acceptable.


Cette dictature de la beauté est d’autant plus violente que sa norme est unique et inaccessible: en Occident, les organes génitaux féminins externes ont systématiquement été censurés, des arts figuratifs au magazine Playboy.


Photoshopées, maquillées, les vulves rendues «décentes» véhiculent ainsi une fausse idée de la normalité. Et transmettent un message sous-jacent d’une extrême violence: pour être attirantes, les femmes doivent renoncer à leur animalité, à leur statut d’adulte en se conformant aux canons de la beauté sexuée. 


Un sexe imberbe, sans rien qui dépasse, rosé et enfantin.


Notre société, prétendument libérée sexuellement, érige en réalité des modèles calqués sur le désir masculin et son imagerie, à la manière des pires dictatures.


Formatage des corps et des esprits



Sous forme de propagande déguisée elle valorise à la fois l’hyper sexualisation des jeunes filles (soutien-gorge et strings taille 8 ans, cosmétiques pour enfants) et l’infantilisation des femmes (épilation intégrale, sexe lisse à la manière d’une poupée Barbie).

Un matraquage en règle de l’estime de soi savamment distillé par la presse féminine. Alors que le magazine Elle enjoint les femmes à devenir des adeptes de l’épilation intégrale, un récent dossier sexo de Biba propose à ses lectrices «7 positions anti complexes, parce qu’au lit, ce qu’on veut, c’est ne plus y penser». Ou comment transformer un moment d’abandon en une check-list de ses défauts.


De ce formatage des corps découle indirectement un formatage des esprits, car dans le domaine de la sexualité l’un et l’autre sont indissociables et intimement liés. 


Comment lâcher prise si nos pensées s’attardent constamment sur un bourrelet ou un sexe «imparfait»? Comment supporter la comparaison avec des images subliminales de plastiques siliconées, épilées, maquillées?


Une image de soi défaillante qui peut avoir de lourds retentissements sur le désir sexuel: la psychologue américaine Cindy Meston a ainsi démontré que le degré d’excitation  ressenti par des étudiantes lors du visionnage de films érotiques était directement lié à l’image qu’elles avaient de leur propre corps.
Ce n’est donc pas le corps réel mais le corps ressenti, imaginé, qui conditionne le désir sexuel. D’où l’importance de ne pas ériger des normes irréalistes.


Loin d’être une opération anodine, la labioplastie questionne la façon dont les médias, la pression sociale et la publicité conditionnent les femmes, dans les recoins les plus intimes de leur apparence.


Une quête de la beauté qui ne semble plus être l’apanage d’un sexe: l’Académie de chirurgie a ainsi publié récemment les résultats d’une étude sur les mensurations moyennes du sexe masculin par souci médical.


Nourries par ce que les médecins appellent le «syndrome du vestiaire», les demandes de chirurgie esthétique masculine intime se multiplient alors que 85% des demandes émanent d’hommes dont l’anatomie les situe dans la moyenne.


Les «sex designers» ont encore de beaux jours devant eux. Les psys aussi.


Sophie Rouiller

Libye – Arrivée des rebelles de Misrata et Zenten en Turquie pour attaquer la Syrie (27 novembre 2011)

ALGERIA ISP / Selon Misrata Hora (Pro CNT), d'une source bien informée, l'arrivée du premier groupe de rebelles de Misrata et Zenten en Turquie en vue de l'entrée en Syrie. Abdelhakim Belhadj a été chargé en coordination avec la Turquie pour le transfert de fonds pour financer ces rebelles.

lundi 28 novembre 2011

Harry Roselmack le bien aimé


Harry Roselmack, une nouvelle année de plus a été élu comme le journaliste préféré des Français, si on se fie au sondage publié par le JDD ce weekend.


Voilà ce qu'en dit une dame : "Il est beau, il est sympa. La France vient encore une fois de lui faire savoir. Harry Roselmack doit être un homme bien dans ses baskets."

La grosse tête...



L'institutrice présente à la classe un nouvel élève arrivant du Japon:
- " Les enfants voici un nouvel élève qui s'appelle Sakiro Suzuki"
Le cours commence. L'institutrice :
-" Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine."
Qui a dit : DONNEZ-MOI LA LIBERTE OU LA MORT?
Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main : -" Patrick Henry, en 1775 à Philadelphie."
L'institutrice : "Très bien Suzuki !" Et qui a dit : L'ETAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER
Suzuki lève la main : - "Abraham Lincoln, en 1863 à Washington ."
L'institutrice : "Excellent, Suzuki !"
Maintenant, qui a dit : "JE VOUS AI COMPRIS"
Suzuki lève la main et dit : - " Charles DE GAULLE !"
L'institutrice regarde les élèves et dit : - " Honte à vous ! Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire française et américaine mieux que vous !"
On entend alors une petite voix au fond de la classe : - " Allez tous vous faire enculer , connards de Japonais !"
- " Qui a dit ça ?" S'insurge l'institutrice
Suzuki lève la main et, sans attendre, dit : - " Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee Lacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors."
Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret : - "Y'm'fait vomir..."
L'institutrice hurle : " Qui a dit ça ?"
Et Suzuki répond : - "George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991."
Un des élèves se lève alors et crie : - " Pomp'moi l'gland !!!"
Et Suzuki, sans sourciller : - " Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche à Washington et DSK à une femme de chambre du Sofitel de New-York 2011"
Un autre élève lui hurle alors : - " Suzuki, espèce de grosse merde !"
Suzuki : - " Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002..."
Un autre élève crie plus fort : - Casse toi pov'con
Et Suzuki répond : - "Trop facile celle-là, Nicolas SARKOZY au Salon de l'Agriculture 23 février 2008 à Paris à un visiteur peu doué en grammaire
La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît.
- " MERDE, je n'ai encore jamais vu un bordel pareil !"
Et Suzuki : - "Martine Aubry en arrivant à la tête du Parti Socialiste"

QUAND LA CIVILISATION “MORTIFERE” N’A PLUS COMME DERNIER OBJET, QUE DE SE DONNER ELLE-MEME LA MORT


La “mort”, est l’élément culturel le plus fondamental de la “civilisation occidentale”, et nous n’aurons aucune explication quant à ce qu’elle fut, quant à ce qu’elle demeure encore, et quant à ce que fut sa nécessité historique, si nous n’établissons pas sa fonction “d’au-delà”.

Que cherchent les nations occidentales en ce moment, tout à la fois, par les atteintes qu’elles se portent à elles-mêmes, et par leur actuel bellicisme débridé, envers des nations auxquelles elles ont elles-mêmes donné les moyens de frapper, sinon une façon de se donner la mort, ou de se la faire donner par d’autres ?

Il n’est qu’a voir ce qui se passe actuellement en France, nation guerrière s’il en fut, et qui à ce titre, est emblématique de l’occident, où il est manifeste qu’une telle déraison aussi généralisée de tout l’appareil politique du pays, ne peut par relever du simple accident, pas à ce point, et que paradoxalement, une forme d’intelligence semble bien être à la manœuvre, afin d’organiser de façon certaine le désastre.

L’occident, c’est la “mort”, et telle est exactement la signification étymologique de ce terme, qui vient du latin “occidens”, qui signifie “l’ouest”, et qui est la forme substantivée d’une forme participe du verbe “occidere”, qui signifie “faire périr”, lui-même construit à partir d’une forme plus ancienne “oc-caedere”, avec le préfixe “oc”, dont l’implication est “vers le bas”, et le verbe “caedere” qui signifie “battre”, ce qui donne “abattre”, pour “occaedere”, et pour “occidere”, qui en français à d’ailleurs donné le verbe “occire”.

Si les latins ont ainsi nommé l’ouest, “occidens”, c’est parce que c’est cet endroit où semble sombrer et périr le soleil, source de vie, avant sa renaissance à l’est, et que c’était donc un lieu qui participait “d’occire”, et c’est d’ailleurs là que certains d’entre eux, dont les Grecs, situaient les enfers...

Ainsi, une civilisation qui se dit elle-même “occidentale”, s’affiche comme étant nominalement “mortifère”, et c’est bien ce qu’elle fut, et ce qu’elle demeure.

Il faut dire à ce sujet, que la carte de visite historique de l’occident est assez terrifiante. Ainsi, les “hellénistes” feignent de ne pas comprendre que “hell-eni”, collectif qui se trouve à l’origine du “hellenos” grec, ne signifie rien d’autre que “tirés des enfers”, avec “hell”, qui a conservé la signification de “l’enfer”, jusque dans l’anglais d’aujourd’hui, et un suffixe “eni”, impliquant l’idée d’extraction, et étant bien entendu que ce ne sont pas les Grecs qui se sont eux-mêmes désignés ainsi, et qu’ils le furent par ceux qui à l’époque, avaient autorité sur eux.

Ramsès III, qui eut à affronter des hommes venant du nord, dont sont anciennement descendants les Grecs, en n’oubliant pas que du temps de la Grèce, l’Egypte représentait déjà pour elle, l’antiquité, fustigeait ces hommes désignés improprement par certains historiens, comme étant les “peuples de la mer”, pour désigner en fait des peuples “d’outre-mer”, c’est à dire d’au-delà de la Méditerranée. Il parlait alors avec un certain mépris de ces hommes, “issus des confins de la Terre, des colonnes du ciel, et des ténèbres éternelles”.

Il était connu déjà à cette époque, que par delà ce que nous nommons aujourd’hui le cercle polaire, et que les Egyptiens disaient les colonnes du ciel, c’est a dire la région polaire, la nuit s’étend sur une large partie de l’année, et ces anciens établissaient donc une corrélation directe entre la “dépigmentation” pour eux, de ces hommes, et leur séjour dans les ténèbres.

C’est donc bien ainsi que des hommes d’une lointaine antiquité africaine, qualifiaient ceux du nord sur lesquels ils avaient alors autorité, comme étant “les hommes des ténèbres”, qu’ils disaient alors, “gereh-ki” ou “gereh-mani”, avec “gereh”, qu’on retrouve en égyptien, signifiant la “nuit”, “ki”, un collectif non égyptien, désignant les hommes dans leur “quête”, et “mani”, un collectif désignant les hommes par leur “maitrise”.

Il s’agissait donc des Grecs et des Germains qui étaient dits, “hommes des ténèbres”, et c’est d’ailleurs cette corrélation entre Gereh-ki et Gereh-mani, qui fera dire à Hegel, pour lequel les Germains en étaient plus dignes héritiers, que les Latins avaient perverti l’héritage des Grecs. Ceci, en notant que les Grecs ne se sont eux-mêmes jamais désignés comme tels. Mais cette corrélation se vérifie, parce que si les Grecs furent dit “tirés des enfers”, les Germains ne furent guère mieux lotis, eux qui furent dits “fils de la terre”, ce qui revenait au même, puisque les enfers se trouvaient situés “en dessous” des terres.

Ce sont donc des peuples d’Afrique qui, dans une lointaine antiquité, avaient autorité sur les peuples d’Europe, ce que les Européens jusqu’à présent ignorent superbement, et n’ont aucune intention de savoir, avant qu’il ne réalisent le caractère “atavique”, du mouvement migratoire qui s’opère actuellement d’Afrique vers l’Europe, qui les ont donc “nommés”, tout comme pour la plupart d’entre eux, le peuples d’Afrique d’aujourd’hui, portent des noms qui leur ont été donnés par les puissances occidentales qui les ont dominés, et qui manifestement, les dominent encore.

Ainsi, dans certaines langues du bassin du Congo, la Terre pour sa qualité nourricière est-elle dite “Tété”. Les “fils de la Terre” étaient donc dits “Tété-iche”. Curieusement, on retrouve jusque dans le créole martiniquais, cette désignation de l’enfant comme étant “iche”, qui est donc d’origine africaine, alors qu’elle ne se trouve que fossilisée sous la forme “ish”, dans les noms de plusieurs peuples européens qui furent visiblement nommés par d’autres, English, Scottish, Irish etc, puisque dans le sens de la filiation, l’enfant chez eux se dit “son”.

“Tété-iche”, le fils de la Terre, fut encore formulé autrement par “Tété-eni”, avec la même idée d’extraction de la Terre, et donc des enfers, comme Hell-eni. Le premier à donné “Teutsche”, puis par la rotation classique du “t ”en “d”, “Deutsche”, et le second a donné par contraction “Tétoni”, les fameux “Teutons”, les deux noms ayant finalement la même origine.

Ajoutons que c’est au cours d’une de leurs explorations de l’Europe, que ces vaillants anciens établiront le fait d’une “terre de lumière”, c’est à dire le fait d’un lieu dans lequel s’exerce un “tellurisme” particulier, favorable à “l’éveil” des hommes, et leur permettant ainsi de tenter “l’excellence”, et qu’ils désignèrent alors comme étant “Lu-tété-a”, devenu selon la notation latine “Lutetia”, et qui vaut jusqu’à aujourd’hui sa qualité de “ville lumière”, à la ville de Paris.

Pour les anciens, les forces de la “Terre”, et donc des enfers, étaient précisément celles de la “terreur”, et c’est pourquoi ils sacrifiaient le “taureau”, animal puissant qui ne mange que de l’herbe, et qui semble ainsi se nourrir des “forces de la terre”, ce qui lui vaut d’ailleurs son nom de “ta-urus”, avec “ta” désignant la terre comme en égyptien, et “urus”, désignant la force, qu’on retrouve fossilisé dans le nom de l’étoile “Arcturus”, la force de “l’ours” (arctos), en le suspendant à un pilier, rite qui est à l’origine lointaine de la “tauromachie”. Or la légende nous dit que “Zeus”, qu’il faut comprendre ici comme étant la “force des choses”, telle que celle-ci s’impose à tout, et qui fut dit à cause de cela, maitre de l’Olympe, ayant pris l’aspect du “taureau”, s’en est venu enlever et séduire Europe, ce qui signifie clairement que ceux qui furent dits depuis Européens, n’en sont donc pas plus originaires que tous les autres, auxquels ils contestent aujourd’hui leur venue en ces lieux.

Europe était dite jusqu’alors, fille “d’Agénor”, dit roi de “Tyr”, ce qui n’a cependant rien à voir avec l’historicité d’un véritable Agénor qui aurait été roi de la Tyr phénicienne, mais avec l’origine égyptienne de ce nom “Akhe-n-Hor”, signifiant, “celui qui a l’âme (akhe), en la faveur du soleil (hor) ”, donc qui est d’essence solaire, autrement dit, le “fils du Soleil”, désignation prestigieuse par laquelle, en opposition à l’accablant “fils de la Terre”, se désignait alors lui-même l’homme noir triomphant de l’époque. Il se disait encore autrement, “Ama-zoulou”, autrement dit “d’essence céleste (zoulou)”, et surtout “Ni-ger”, littéralement “ fils, “ger”, du soleil, “Ni”, mot qui contrairement à tout ce qui se raconte n’est absolument pas un mot d’origine latine désignant la couleur noire, puisque c’est tout au contraire les Latins qui pour désigner cette couleur noire, disaient tout simplement “couleur nègre”, selon un mot qui était pour eux un mot d’emprunt, qui ne possède d’ailleurs pas d’étymologie latine.

Ainsi, dire d’Europe qu’elle était fille d’Agénor, c’est rappeler qu’avant qu’elle ne fut “capturée” par la terreur nordique, elle était un lieu de villégiature de nègres. Et ceci, selon la signification fondamentale même “d’Eu-rope”, nomination dans laquelle “eu” désigne ce qui “participe de l’avoir”, comme en français où nous disons “j’ai eu”, qui est alors conçu comme étant un “bien”, et désigné ici selon un terme qui en grec signifie justement “bien”, et “rope”, forme “dative” d’un sémantème “rape”, qui à donné le verbe latin “rapere”, lequel signifie “capturer”, et donné les mots français, rapt, rapine, rapace...

Telle qu’elle est dite, Europe est “ce qui participe de l’avoir par capture”, autrement dit, “ce qui a été capturé”, et Europe est donc bien selon la légende, et selon sa nomination, “celle qui a été capturée”. 

Comme on le voit, les diatribes les plus racistes d’aujourd’hui, des groupes d’extrême droite contre les nègres, n’ont rien à envier à celles des nègres contre les blancs, à une époque lointaine ou leur rapport était inversé.

Ce qu’il faut comprendre une bonne fois concernant cette question, c’est qu’il n’existe pas de résolution “linéaire” du temps, il n’existe que des résolutions “cycliques” de celui-ci.

Ceci signifie que sur la durée de l’évolution de notre humanité, il doit nécessairement apparaitre dans les différentes modalités selon lesquelles elle se réalise, et sous la forme d’une “alternance” quelconque, le caractère cyclique d’un si long développement de temps. Ceci, étant entendu que le temps résulte d’une contradiction d’exercices, comme celle responsable du mouvement du “pendule” par lequel se fait sa mesure, et où une “force gravitationnelle”, qui est donc bien une “force de la terre”, logique des “fils de la Terre”, impose le mouvement, donc le changement, ou encore le “dérangement” de tout ce qui, fermement établi selon une “force d’inertie”, s’y oppose.

Le caractère “solaire”, donc logique des “fils du soleil”, de cette “force d’inertie”, tient dans le fait qu’il se produit selon elle “conservation”, c’est à dire que les éléments y évoluent “de conserve”, comme les planètes de notre système solaire, qui dans leurs mouvements, se trouvent solidarisée par celui-ci, en une course commune dans la galaxie.

Comprenons ici qu’une stricte “immobilité” ne peut pas exister dans notre univers où tout est mouvement, et que même à l’arrêt, le poids du pendule n’en suit pas moins le mouvement de notre Terre. Il ne se produit donc “conservation”, et par cela “immobilisme”, que des uns par rapport aux autres, d’éléments évoluant “en conserve”, comme tout ce qui se trouve immobile sur notre Terre.

Ainsi, lorsque se trouve établie sous l’action des “fils du soleil”, précisément une trop parfaite “cohérence” entre les différentes institutions d’une société quelconque, c’est alors que celle-ci devient totalement immobile, et n’évolue plus.

C’est ainsi que plus de 3500 ans d’une histoire de l’Egypte ancienne, société de “fils du soleil”, donc extrêmement conservatrice, tout comme le reste de l’Afrique, et régie selon un ensemble parfaitement cohérents d’institutions, verront, malgré de nombreux conflits politiques et religieux tout au long de ces millénaires, très peu de changements dans cette société, si on les compare à tous ceux alors considérables, intervenus depuis la renaissance à nos jours, soit en seulement six siècles, dans les sociétés occidentales.

Nous comprenons alors que la “raison historique des occidentaux”, dans une évolution de notre humanité qui nous est évidemment commune à tous, aura été précisément de “détruire”, et ce, en tous points de notre planète, toutes les institutions séculaires et fatiguées des autres sociétés, qui, même si elles satisfaisaient ces peuples, avaient rendu notre humanité immobile, et donc privée de “destinée”. Et ceci, en les contraignant donc par la “mort”, laquelle est donc bien la fonction nominale de cet occident, à un “au-delà” d’elles.

Ce rôle, extrêmement ingrat, qui aura valu aux occidentaux d’être détestés par tous les autres, à cause des massacres et des destructions qui en furent les instruments, aura cependant été “salvateur”, en considérant l’ensemble de notre humanité, par delà toutes les douleurs et les cruautés dont furent victimes dans leur “particularités”, les différents peuples agressés. Car, elle à replacé notre humanité toute entière dans la voie d’un devenir, d’un “au-delà” vital, et il est clair que le Japon, la Corée, la Chine, l’Inde, et ces autres “dragons” asiatiques ou sud-américains, lui doivent bel et bien leur dynamisme actuel, dont l’occasion fut bien le dérangement de leur anciennes institutions par les occidentaux, et l’acquisition par eux, d’un savoir faire, d’une connaissance technique et scientifique, et d’institutions politiques, développées par les occidentaux.

A ce sujet, un des cas intellectuellement les plus problématiques pour les humanistes, est celui de l’Afrique du Sud, pays et de loin, le plus puissant, le plus riche, et le plus structuré d’Afrique, qui a rejoint dans le G20, le club des grands de ce monde, et dans le BRICS, celui des nations les plus dynamiques, et qui détonne un peu il faut bien le dire, par rapport au reste du continent.

Qui donc aura l’honnêteté de reconnaitre, par delà près de deux siècles de malheurs, de cruautés racistes et colonialistes, suivies de l’infâme apartheid, que c’est bel et bien de l’affrontement gigantesque entre les “fils du soleil”, et les “fils de la Terre”, en ce lieu, détruisant la sérénité tranquille des Xhosas et autres qui y vivaient, que va émerger finalement cette brillante nation “arc-en-ciel”, promise à un bel avenir.

Toute la difficulté maintenant dans ce qui nous concerne ici, c’est que contrairement à ce que s’imaginent encore bien des occidentaux, le “progrès”, celui de toute notre humanité, ne s’inscrit pas nécessairement dans le “changement”, car il fut en effet une longue période, dans l’histoire de cette humanité, ou tout changeait constamment chez les hommes, en les empêchant ainsi de progresser. Rien n’était stable, ni le lieu de leur cueillette, ni le lieu de leur chasse, ni donc celui de leur résidence, ils étaient nomades, et rien ne pouvait sérieusement s’établir dans ces conditions. Partant de là, le “progrès” à constitué à ne plus rien changer, pour que des choses nouvellement acquises puissent être positivées, et pour que tout ce qui nécessite du temps, puisse enfin tranquillement et longuement, solidement s’établir.

Ces hommes sont donc devenus sédentaires, à la faveur de deux nouveautés allant en ce sens, qu’ils vont s’employer à entretenir, et amplifier, “l’agriculture”, et “l’élevage”.

C’est donc un “conservatisme” fondamental, qui sera à l’origine de ce grand progrès, et qui conduira à l’émergence de civilisations comme celle de l’Egypte ancienne, issue d’une lente et longue sédimentation qui fait qu’aujourd’hui encore, on a du mal a en comprendre le fait dynamisant, parce que tout semble y être déjà dès les débuts, mais tout simplement dans des formes moins affirmées.

Tout cela pour dire qu’il faut du temps, pour qu’une nouveauté intéressante, puisse être positivée, et que puisse “s’établir” favorablement, c’est à dire durablement, à partir d’elle. Le progrès s’établit donc nécessairement selon deux phases fondamentales, une d’acquisition de nouveauté, et une de capitalisation positive, selon cette nouveauté, qui nécessite du temps. A partir de là, il existe deux dysfonctionnements de ce système qui sont aussi nocifs l’un que l’autre, et qui sont “l’immobilisme total”, qui était devenu l’état de notre monde avant que n’y intervienne avec la brutalité que l’on connait, les occidentaux, et la “fuite en avant”, ou plus rien ne demeure ne serait-ce qu’un instant, où donc plus rien ne vaut rien, qui est une course à “l’au-delà”, donc une “course à la mort”, dans laquelle l’occident entraine désormais toute notre humanité.

Il est maintenant temps d’en finir avec l’occident, c’est à dire avec le “système”, qui a accompli avec brio ce qui était sa fonction historique, en ayant donné à notre humanité, à la fois matière à devenir, et les moyens techniques et scientifiques de son salut, mais qui est désormais devenu aujourd’hui totalement nocif et dangereux pour tout le monde.

Comme c’est à lui-même qu’incombe le rôle destructeur, lui qui se signe du signe de la mort, celui-là même qui orne ses tombeaux, qui s’est donné pour emblème, le corps supplicié d’un homme sur un engin de torture, et qui a justement tiré de la Terre sa mère, le charbon et le fer, pour en faire la force de la guerre, c’est donc à lui-même de mettre fin à ses jours, et c’est bien ce à quoi il s’emploie en ce moment...

Il appartient donc à ses “continuateurs” de déjà se constituer comme tels, et pour cela, de s’imprégner au maximum, afin de pouvoir les faire lentement fructifier en en restant là, tous ses nombreux acquis qui, dans sa course folle, n’auront pas eu le temps de lui servir.


Paris, le 28 novembre 2011
Richard Pulvar