jeudi 31 mars 2011

Martelly annonce sa victoire avec 69,74% des suffrages, Mulet appelle à la patience


Michel Martelly a annoncé jeudi matin sa victoire aux élections du 20 mars avec 69,74% des voix exprimées.

L'ancien chanteur s'est autoproclamé président élu de la République d'Haïti à partir d'une communication sur son compte twitter émise vers dix heures du matin ce jeudi quelques heures avant une conférence de presse de son équipe de campagne.

Sans opiner sur les statistiques avancées par Michel Martelly, Edmond Mulet, interrogé par Le Nouvelliste au téléphone alors qu'il visite le site ou sont érigés les nouveaux bâtiments du parlement qui accueilleront l'investiture du prochain président élu a appelé toutes les parties engagées dans le processus électoral à la patience. « Ce n'est qu'une attente de trois jours, les résultats officiels vont être proclamés. »

« Il ne faut pas tomber dans la précipitation, il faut attendre les résultats officiels, on peut tous patienter et attendre les résultats officiels du Conseil électoral provisoire », insiste Mulet. Le représentant du Secrétaire général des Nations unies en Haïti se veut rassurant : « ce qui se passe au Centre de tabulation des votes est un processus rigoureux et sérieux, attendons les résultats officiels ».
Dans sa communication sur Twitter Martelly a dit : « Vre rezilta eleksyon prezidansyel yo daprè pwosè vèbal yo, montre Martelly prezidan Ayiti ak 69,74%. An nou tann pou nou we sa KEP a ap di » (d'après les procès-verbaux, les vrais résultats de l'élection présidentielle montrent que Martelly est président avec 69,74% des voix. Nous attendons de voir ce que le Conseil Electoral Provisoire va publier).

Le message provient du compte presidentmicky que le candidat alimente depuis le début de la campagne électoral sur ce réseau social.

Carel Pèdre, animateur de radio et gourou des réseaux sociaux en Haïti qui a l'habitude d'échanger avec Michel Martelly par ces canaux a confirmé au Nouvelliste que « l'annonce est bien de Martelly » et que « le compte est opéré par le candidat lui-même » comme cela est de coutume sur le réseau social twitter.

Cette revendication de la victoire tombe deux jours après que le Conseil Electoral ait décidé du report au 4 avril de la proclamation des résultats préliminaires prévue pour le 31 mars et coïncide avec l'annonce le jeudi 31 mars que tous les procès-verbaux des votes pour la présidentielles ont été traités au Centre de tabulation des votes.

C'est la première fois que l'un des deux candidats engagés dans la course pour la présidentielle se déclare vainqueur en avançant des pourcentages.

Les avocats et l'équipe de campagne du candidat de Repons Peyzan donnent une conférence de presse à une heure trente cet après-midi au Plaza Hotel au centre de Port-au-Prince.
 
   
  
 Frantz Duval

Josette Manin est élue présidente du Conseil Général de la Martinique


Au troisième tour de scrutin Josette Manin de Bâtir Martinique est élue présidente du conseil général de la Martinique face au candidat du RDM Alfred Sinosa.

Âgée de 61 ans, cette cadre bancaire, maire adjointe de la commune du Lamentin est la première femme à présider l'institution et aussi la dernière, car en 2012, le Conseil Général disparaîtra, tout comme la Région  au profit de l'Assemblée unique.

Fermer l'enclave de la honte !

Barack Obama a autorisé, le 8 mars, la reprise des procès militaires dans le site cubain de Guantanamo, après les avoir suspendus pendant deux ans. Cette décision, à rebours des engagements pris, met à mal une détermination déjà passablement affaiblie de fermer le camp scélérat.
Mais si Guantanamo mobilise depuis des décennies les militants des droits de l'homme, ce n'est pas uniquement en raison du sort des 172 détenus accusés, depuis 2002, de terrorisme islamiste. Ce sont d'autres indésirables qui ont fait l'histoire sombre de ce bout de terre à 200 kilomètres de la Floride : les immigrés clandestins qui fuient Haïti, ses tortionnaires, sa misère et ses colères telluriques.
L'histoire de l'emprise américaine sur cet espace caribéen reliant Cuba, Haïti et la péninsule de Floride commence au lendemain de la guerre d'indépendance cubaine contre l'Espagne. L'émancipation est soutenue par les Etats-Unis, qui acquièrent Porto Rico et, faute de pouvoir s'imposer dans l'ancienne colonie française, obtiennent d'installer une base navale dans la baie occidentale de Cuba - Guantanamo - en 1903. Second choix, l'enclave le demeura lorsque, contraints de quitter Haïti en 1934, après dix-sept années d'occupation, ils renouvelèrent le bail de Guantanamo, s'assurant ainsi de conserver un pied dans ce que certains ont nommé une "Méditerranée américaine".
A la fin des années 1950, à la faveur de la révolution castriste et de l'accession au pouvoir de François Duvalier, l'histoire de ce triangle impérial prit un nouveau tour : face à l'afflux de réfugiés haïtiens fuyant le régime criminel de Papa Doc ( 1957 à 1971), les Etats-Unis envisagèrent de créer un centre de détention pour ceux qui étaient interceptés... à Guantanamo. Plus proche d'Haïti que de la Floride, Guantanamo bénéficie d'emblée de sa souveraineté juridique litigieuse : pour le Pentagone, la base est "à nous" mais pas "chez nous".
La politique migratoire de Washington à l'égard de la Caraïbe était alors empreinte d'une assez grande duplicité : l'on accueillait à bras ouverts les dissidents castristes mais l'on fermait la porte aux Haïtiens et aux Dominicains victimes de tyrannies semblables (mais non communistes), parfois installées avec le concours des services américains.
L'administration Reagan édicta ensuite un principe intangible : les rafiots haïtiens ne devaient en aucun cas toucher le sol américain et étaient par conséquent directement déroutés en pleine mer, pour un itinéraire retour à Port-au-Prince. La meilleure façon de ne pas avoir à les "remettre sur les bateaux" était encore qu'ils n'en descendent pas. Le renversement de Jean-Bertrand Aristide, en 1991, provoqua une nouvelle hémorragie et des dizaines de milliers de boat people tentèrent de rejoindre les Etats-Unis. Cette fois, l'administration Bush installe des milliers de tentes à l'autre extrémité de Guantanamo pour y enfermer les clandestins interceptés. Il s'agira du plus grand centre d'accueil et de détention des réfugiés : au plus fort des interpellations par les patrouilleurs des mers américains, près de 45 000 Haïtiens y furent détenus.
Nul ne pouvait ignorer que nombre de ces exilés étaient des victimes d'un régime qui torturait et assassinait ses opposants. Tout le dilemme des autorités américaines réside alors dans la distinction jésuitique entre émigration économique (Haïti est le pays le plus pauvre de cette partie du monde) et exil de réfugiés politiques protégés par le Refugee Act de 1980.
Sans distinction possible, a priori : renvoyer les demandeurs d'asile à une mort probable était politiquement embarrassant, mais les accepter sur le territoire américain risquait d'ouvrir la boîte de Pandore : plus de 25 000 Haïtiens avaient déjà tenté d'arrimer, suivis par 30 000 Cubains, et ils seraient des dizaines de milliers d'autres si le signal de l'accueil était donné.
Une argutie juridique, toujours au coeur des débats en 2011, permit de trancher le dilemme : l'obligation d'asile ne s'applique qu'aux immigrants parvenus sur le sol américain. Or la base navale cubaine n'est pas, techniquement, sous souveraineté américaine. De centre d'accueil provisoire, Guantanamo devint alors un lieu de détention : les clandestins n'étaient pas tous renvoyés immédiatement mais tous étaient considérés comme des criminels. Nombre d'entre eux faisaient en effet les frais d'une guerre à la drogue dont on les accusait opportunément d'être les principaux trafiquants dans l'espace antillais.
D'autres étaient maintenus parce qu'ils contrevenaient aux procédures d'usage pour l'acquisition du droit d'asile, des années d'attente et un examen médical scrupuleux. Car les Haïtiens n'ont pas bonne presse, on les accuse d'être porteurs de la tuberculose et du sida, si bien que les services sanitaires américains les classent en tête des "populations à risque" qu'il est préférable de maintenir en quarantaine. Le Center for Disease Control leur accorde ainsi une place de choix dans la catégorie administrative infamante des quatre H : homosexuels, hémophiles, héroïnomanes et haïtiens.
Préfigurant la rhétorique de son successeur, Bill Clinton répond aux cris d'indignation en affirmant que les détenus ne pouvaient en aucun cas réclamer l'habeas corpus, n'étant protégés ni par la Constitution des Etats-Unis, ni par l'Etat fédéral américain, ni par les lois internationales. Pas même les 150 détenus séropositifs qui y sont enfermés et isolés.
Devant ce déni de justice et d'humanité, les grèves de la faim dans l'île et sur le territoire américain, la mobilisation d'artistes et les témoignages de ceux qui en échappèrent furent nombreuses : le chanteur haïtien-américain Wyclef Jean, membre du groupe The Fugees (et candidat à l'élection présidentielle en Haïti), reprend alors avec ironie la chanson des dissidents cubains Guantanamera. Un groupe d'étudiants en droit parvient à porter l'affaire devant un tribunal new-yorkais qui conclut à l'inconstitutionnalité de l'argument clintonien : Guantanamo est "sous tutelle" américaine, la loi s'y applique donc.
Le centre est fermé en 1995 et ses 4 000 prisonniers sont reconduits. Mais un tour de passe-passe judiciaire permet d'effacer la décision afin qu'elle ne fasse pas jurisprudence. Il faut attendre 2004 pour que la Cour suprême confirme la décision d'un petit juge de Brooklyn en affirmant que tout détenu de la baie de Guantanamo (y compris, bien sûr, les présumés terroristes, installés depuis 2002) a le droit de contester sa détention et peut recourir aux tribunaux américains. Pour les Haïtiens, cet arrêt est une évocation doublement douloureuse : en 2001, le Patriot Act les qualifiait eux aussi de "menaces à la sécurité nationale".
Lorsque, après le séisme de 2010, Barack Obama annonce qu'il suspend la reconduite des clandestins haïtiens (tolérance dont l'expiration est repoussée à juin 2011), chacun salue une mesure humanitaire de bon sens. La nomination, par Barack Obama, de Bill Clinton et George W. Bush à la tête du plan de secours d'urgence à Haïti, en 2010, fit en revanche sursauter certains progressistes à la mémoire longue.
Lorsque, dans le même souffle, les Etats-Unis réinstallent des tentes à Guantanamo pour accueillir les réfugiés haïtiens fuyant le cauchemar, la bonne foi humanitaire masque mal l'absence de tact historique. Aujourd'hui s'éloigne un peu plus la perspective d'une fermeture prochaine de cette enclave de la honte. Les deux visages de Guantanamo, celui des réfugiés dangereux, ici, et celui des terroristes ennemis, là, sont donc, hélas, même sous Barack Obama, toujours grimaçants.

Ouvrage : "Homérique Amérique" (Seuil, 2008).

Sylvie Laurent, enseignante à Sciences Po et chercheur à Harvard

Haiti élections: Décevant, affligeant, désespérant !




Misérable classe politique. Misérable société si vile. Misérables intellectuels qui se taisent dans l'attente des résultats du second tour et qui n'osent pas dénoncer l'inacceptable de peur de ne pas rater le coche d'un ministère ou d'une ambassade lors de la prochaine présidence. Misérables médias occupés à entretenir et encourager des « débats » entre partisans de deux faces de la même médaille d'une idéologie anti-peuple, à part deux ou trois notables exceptions. Misérables « analystes » et commentateurs de la situation haïtienne qui se plaisent à promouvoir le superficiel, l'accessoire plutôt que d'aller au fond des choses, au fond de la réalité politique. Misérable Monsieur-tout-le-monde qui s'acharne à vanter le candidat de son choix ou à dénigrer l'autre d'en face. 


Bien avant l'infâme 28 novembre 2010 de la honte et de la fraude électorale sans retenue aucune, candidats mal fagotés, hommes politiques deloryòm, partis politiques squelettiques, groupuscules désossés, médias frileux et peureux, société si vile, intellectuels en attente de position bien rémunérée, politiciens, batraciens, amphibiens, vauriens, galopins, gredins, canailles, valetailles, racaille, rats, rates, rasta, restavèk et rastakwè tous savaient que le président Préval et son CEP de l'indignité préparaient des élections qui favoriseraient Jude Célestin de façon à continuer le prévalisme sans Préval.


Personne aujourd'hui ne peut avoir le culot (ni la culotte) de dire qu'il ne savait pas qu'il allait en être ainsi. Personne. Et pourtant, ils ont été trente-quatre olibrius à solliciter de se mesurer au poulain du pouvoir. Parmi eux, le CEP en a choisi dix neuf, dix-neuf «heureux» zélus qui sont donc allés aux urnes. Aux urnes, citoyens! Aux armes citoyens, formez vos bataillons d'électeurs ! Le jour du grand délire est arrivé. Contre nous, de la tyrannie prévalocélestine l'étendard magouilleur est levé. Marchons, marchons, le suivant, kiyès ki te la avan, jetons bulletins sur bulletins. Qu’un sang citoyen abreuve nos sillons creusés à la sueur de nos furies présidentielles et parlementaires !


On sait ce qui advint le 28 novembre. Sauf Jude Célestin, candidats et candidates, goujats et goujates, scélérats et scélérates, malfrats et malfrates, fanatiques et lunatiques, désœuvrés et aryennafè, tous crièrent au scandale, à la fraude, au bourrage des urnes, aux voleurs des droits et devoirs du citoyen, aux manœuvres d'intimidation grossières pour que ne s'exprimât pas la «volonté populaire», enfin, enfin, serafen pye fen. Manifestement, il n'y avait pas eu d'élections. Le désordre avait été tellement massif et généralisé qu'une annulation de la mascarade électorale s'imposait d'emblée. Mais tel n'était pas le projet de la présidence qui s'accrocha célestinement et frauduleusement au processus en cours. 


Rapidement, Martelly lança un sweet appel à l'annulation du vote que Mirlande Manigat accepta et qui fut suivi par un Groupe des Douze apôtres de la vertu et de l'honneur, lors d'une historique rencontre au Karibe Convention Center. Mais la communauté internationale veillait au grain et aux graines de discorde. Mimi et Mama n'étaient pas deux pitimi san gadò. Le soir du 28 de la gargotte électorale, ils reçurent un appel du commandeur Edmond Mulet qui leur intima l'ordre de dégager le terrain de l'annulation de façon à ne pas brouiller son jeu, celui de Washington, celui de Bill Clinton.


Le 7 décembre, le CEP décacheta les résultats du «premier tour» en mettant Jude en deuxième position. Le sang de Martelly le sansal, ne fit qu'un tour dans ses veines. Il lâcha dans les rues la composante lumpen de son électorat qui gueula, incendia, kraza et brisa. Mulet et l'ambassadeur américain applaudirent non pas à la casse mais au sang vif de leur poulain Mickey. Préval craignant de se faire embarquer nuitamment vers l'Afrique du Sud via la République Centrafricaine, se vit forcé de faire appel à l'OEA. Cette organisation peu respectable atterrit sur la piste de l'aéroport des coups bas présidentiels, donna un cours accéléré aux «tabulateurs» qui, vifs comme l'éclair, tabulèrent les bons résultats.


Le 30 janvier, Madame Hillary fit un petit tour de piste et passa un bon savon aux gars du CEP. Aux trois candidats, elle brandit sans aucun doute la carotte des dollars d'une main, et de l'autre le bâton qui bat aussi bien les chiens grimauds que les chiens noirs. Tous les caniches après quelques petites voltiges retombèrent sur leurs pattes, marchèrent à quatre pattes et firent pattes de velours. Hillary leur graissa la patte tout en faisant l'onction du saint chrême sur le front de son élu et laissa des instructions aux comparses du CEP. Ainsi, elle remit les pendules à l'heure de Martelly, à l'heure de l'obscénité faite homme, à l'heure de l'immoralité faite loi électorale, puisque le CEP coincé dans la diagonale du blan (enfin, de la blanche) publiait le 3 février (à minuit) les «résultats définitifs» du «premier tour» (de prestidigitation) ne faisant état d'aucun pourcentage des votes obtenus par l'un et l'autre des deux figurants de ce théâtre de marionnettes vite repris en main par la communauté internationale.


Depuis donc le 28 novembre 2010, ce n'est que verbiage, bavardage, dérapage, vagabondage et dévergondage. Ce n'est qu'inconstitutionnalité, illégalité et immoralité. Et pourtant, il faut entendre gesticuler à la radio les partisans des deux élus qui «s'affronteront» au «deuxième tour», alors que les dés sont déjà pipés. Les tabulateurs qui avaient si vite appris leurs leçons et qui en un tour tabulatoire avait fait passer Martelly de la troisième place au deuxième rang n'auront aucune difficulté à le hisser en première place. Une fois de plus on verra bien comment souvent «l'élève est plus fort que le maître». 


Les «fanatiques» des deux candidats rivalisent d'excès de langage et de prises de position à l'emporte pièce, défendant leur homme ou leur femme, du bec, des ongles et des dents, comme si les élections du 28 novembre et la pagaille qui s'en est suivie étaient de bonne guerre, que tout le processus s'était déroulé dans un cadre de pleine démocratie, de légalité et de légitimité électorales. Les détracteurs de Sweet Micky font état de son immoralité, de son obscénité morbide et de ses tendances exhibitionnistes «fessardes» alors que ses admirateurs parlent d'un entrepreneur qui a réussi, d'un novateur (sic) qui fera changement par rapport aux intellos et politiciens qui au fil des ans n'ont fait que descendre leur pantalon politique, alors que Micky viendra mettre Haïti sur les rails d'un développement moderne.

Les détracteurs de Madame Myrlande lui reprochent de n'avoir rien foutu du haut de sa chaire de constitutionaliste et d'avoir trahi en 2006 un électorat qui s'était échiné à faire d'elle une sénatrice de l'Ouest. En effet, se pliant aux habitudes macho patriarcales de son mari, elle s'était retirée de la partie sans même s'excuser, criant aux falsificateurs d'élections au détriment de son onctueux et verbeux époux. Ses fanatiques voient en elle une personne mature, pleine d'expérience, une intellectuelle, une femme de poids, de loi, et de bon aloi, plus en mesure de se colleter à l'internationale que ce freluquet et paltoquet de Micky.


Mis à part une poignée de progressistes dont l'équipe de ce journal, il ne se trouve quasiment personne dans les médias, dans l'intelligentsia de pointe, encore moins parmi les politiciens au dos épluché, les sempiternels dokale, à s'élever contre ce tchak, cette bouillabaisse, ce bouyivide politique en cours depuis le 28 novembre passé. Où sont donc passés ces intellectuels du Collectif NON qui ont fait tant de tapage en 2003- 2004 au nom de la démocratie, de la Constitution et patati et patata et pataplouf. Les intervenants, à radio ou dans les journaux font comme si on était en pleine légitimité et légalité alors que les résultats du «premier tour» de ce qui n'a jamais été des élections (parce que truquées) n'ont pas été signés par quatre des huit membres du CEP croupion. En plus, aucun résultat n'a été publié au journal officiel Le Moniteur, et jusqu'à présent le grand public n'est pas au courant des pourcentages de vote attribués aux deux lauréats de la promotion des médiocrités politiques en lice lors des zélections bidon du 28 novembre.


Même les membres du Groupe des Douze et quelques autres aboyeurs isolés réclamant l'annulation pure et simple de la madigrature électorale ne sont pas tous d'accord qu'il faille nommer un autre CEP. Parmi ces Douze on parle d'une demi- douzaine qui seraient de farouches admirateurs de feu le président Sténio Vincent. A ce titre, ils savent qu'en politique, il faut savoir tout embrasser, même le cul d'un cochon. Alors, en catimini, ils flairent le postérieur de Micky, prêts à faire un ti ba si la fin (et leur faim) doit enfin justifier les moyens.


Même lorsque des candidats appartenant au groupe des Douze, je veux parler d'Alexis, Anacacis, Baker, Céant, Cristallin, Chavannes Jeune et Léon Jeune ont cru bon d'affirmer publiquement qu'ils ne soutiennent aucune des deux marionnettes sélectionnées pour « le second tour », même lorsque les candidats Jean- Henry Céant et Yves Cristalin ont déposé une plainte conjointe contre MM Dorsainvil et Opont pour « violation de leurs droits politiques », ceci reste à voir. Car de la date de déposition de cette plainte au 20 mars, date du scrutin du «second tour», beaucoup de choses peuvent arriver : ainsi on sait que money talks, ainsi on peut toujours se demander si le cul d’un cochon grimèl n’est pas plus attrayant que celui d’un cochon peyi, oun dal bagay qui peuvent causer le retrait des plaintes pour « violations de leurs droits politiques » du jour au lendemain. On ne sait jamais, «le mal existe», surtout en Haïti. Ne dit-on pas qu'une rumeur circule à l'effet que sur des portables Digicel, quelques malchanceux auraient entendu la voix d'un zonbi leur parler, ce qui aurait entraîné leur mort raide au même moment ? Alors, qui dit que le mal n'existe pas ?


Un ex-Premier ministre, traître au président Aristide et collabo de la dernière heure en 2004, est actuellement en attente d'embrassade croupionale espérant décrocher un poste digne de sa trahison. Faisant preuve d'une honteuse pudeur, il a préféré se tenir tout juste en réserve et en marge du cul de Micky (je n'ose dire: ou de Mirlande Manigat) : « J'ai une position que je ne peux pas dévoiler pour le moment », a-t-il eu à déclarer, sans honte, sans sentiment, sans état d'âme. En quête d'argent sans doute, l'animal attend de voir qui l'arrosera le plus abondamment pour acheter sa prostitution. Ah ces «lamentables insectes petits-bourgeois » incapables de verticalité ayant toujours été des invertébrés politiques !



Par Fanfan La Tulipe


mercredi 30 mars 2011

Du 13 au 17 Avril 2011 POULBWA : Spectacle chorégraphique de Max Diakok


Le Théâtre de l'Epée de bois
la Cie Boukousou

ont le plaisir de vous présenter

POULBWA ! 
(Attention termites!)
Chorégraphié par Max DIAKOK

POULBWA est la nouvelle pièce chorégraphique de Max DIAKOK. Elle est une peinture poétique de la société  de consommation.  Voguant  entre humour décalé et gravité cette pièce chorégraphique met en perspective les rapports changeants qu'entretiennent entre eux les individus au gré de l'intrusion des objets de consommation dans leur espace personnel ou social. Dès lors, qui de l'individu et de l'objet « mène la danse ». Est-ce l'objet qui donne un statut à l'individu ? L'individu est-il en mesure de jongler librement avec l'objet selon ses réelles besoins ? Loin de privilégier une vision manichéenne de cette mécanique de la consommation qui n'induirait que « consumation » de l'individu, POULBWA dépeint également le cheminement têtu de l'espoir.
Durée : 60 minutes

CHOREGRAPHIE 
Max DIAKOK

INTERPRETATION DANSE
Ghislaine DECIMUS
Jessica DIAMANKA,
Marine LE CAM
Mariama DIEDHIOU
Max DIAKOK

CREATION MUSICALE ET INTERPRETATION (EN LIVE)
Gilbert ANASTASE
Félix BRENA
René DAMBURY

CREATION LUMIERES ET REGIE 
Jean-Pierre NEPOST

CREATION DES ACCESSOIRES
Anastasia PROCOUDINE-GORSKY

LE CHOREGRAPHE
Convaincu du caractère vivant de la tradition et de son irréductibilité à un folklore figé, Max DIAKOK explore depuis près de 15 ans une danse contemporaine qu'il a appelé Agoubaka. La démarche de création artistique lui tenant particulièrement à coeur il n'a de cesse de décliner cette parole ancestrale du Gwoka dans ses diverses facettes. Création de nouveaux codes, détournement des fondamentaux de cette danse
traditionnelle.

THEATRE DE L'EPEE DE BOIS,
LA CARTOUCHERIE - PARIS
du mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15  &  samedi 16 avril à 19h.
et dimanche 17 avril à 18h
Route du Champ de Manoeuvre, 75012 Paris.
Le Théâtre de l’Epee de Bois n’assure pas le service de navette gratuite. 
Nous conseillons à nos spectateurs de prendre le bus 112.
Réservation: 01 48 08 39 74
20 € - 14 € (réduit) -10€ - 7€ (enfants)

La Martinique et la crise

Chaque Martiniquais concourt d'une manière ou d'une autre, petitement ou grandement, à la crise économique, sociale et sociétale qui sévit en Martinique.

Tony Mardaye

Côte d'Ivoire Les forces de Ouattara s'emparent de la capitale

ABIDJAN - Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont pris mercredi le contrôle de la capitale politique Yamoussoukro (centre), au troisième jour de leur offensive, ont annoncé à l'AFP plusieurs habitants.

«Tout est OK, la gare routière, la gendarmerie sont occupées par les Forces républicaines (pro-Ouattara). On ne voit plus de FDS», les Forces de défense et de sécurité fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, a déclaré un habitant joint par téléphone.

D'autres habitants ont confirmé le contrôle de la capitale politique, comptant environ 150 000 habitants, faisant état de scènes de liesse dans les rues.

«On voit les Forces républicaines circuler dans des 4X4 à travers la ville. Depuis un moment, on ne voit plus les FDS», les Forces de défense et de sécurité fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, avait déclaré un peu plus tôt une habitante jointe au téléphone.

«J'ai vu plusieurs FDS abandonner leur véhicule et prendre la fuite après avoir retiré le haut de leur treillis», avait ajouté un autre habitant.

Des tirs de kalachnikov avaient été entendus en début d'après-midi mais il semble que les combattants pro-Ouattara aient pris le contrôle de Yamoussoukro sans combats violents avec leurs adversaires.

Selon plusieurs témoignages, les forces pro-Ouattara ont poursuivi leur route vers le sud, ne laissant qu'un petit détachement dans la capitale politique.

Un habitant de Toumodi, à 50 km au sud de Yamoussoukro, a assuré avoir entendu des tirs dans l'après-midi dans cette localité, située à environ 200 km d'Abidjan.

AFP

Haiti : Le directeur de Radio Caraibes menace


Un responsable des medias solicite  la protection de la MINUSTAH contre des menaces de mort et de sabotage.

Patrick Moussignac de la RTVC déclare avoir pris très au sérieux les menaces en question



Le Président Directeur Général de Radio Télé Caraïbes et responsable de plusieurs autres médias à Port-au-Prince, Patrick Moussignac, a officiellement sollicité lundi la protection de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) pour le personnel et les installations de ses médias, suite à des menaces de mort et de sabotage reçues depuis le début de la campagne électorale pour le second tour des présidentielles et législatives.

Dans une lettre adressée au responsable de la mission onusienne, Edmond Mulet, M. Moussignac précise que les menaces en question concernent le local de la RADIO TELEVISION CARAIBES (RTVC) au 45 de la rue Chavannes à Port-au-Prince ; le bâtiment sis au numéro 93 de la rue Villatte à Pétion Ville (Est de la capitale) abritant plusieurs stations de radio dont il est également le responsable et le site d’émetteurs de ces stations à Boutilliers. Le PDG de la RTVC note que les rumeurs relatives aux risques d’attaques sont persistantes.
« Pour avoir été témoin des événements ayant suivi la publication des résultats préliminaires du premier tour [7 décembre 2010], j’ai l’obligation, en tant que responsable de ces médias, de prendre ces rumeurs très au sérieux », déclare-t-il.
« Etant donné que la MINUSTAH est mieux équipée que la Police Nationale d’Haïti (PNH), je fais donc appel à vos services pour éviter la concrétisation de ces rumeurs persistantes qui servent généralement d’avertissement », conclut M. Moussignac.

Outre des appels téléphoniques anonymes reçus par la station, la RTVC a été directement dénoncée comme un « média ennemi » dans au moins deux rassemblements publics du candidat à la présidence de « Repons Peyizan », Michel Joseph Martelly. Les partisans de ce dernier reprochent à certains médias, dont la RTVC, de n’avoir pas accepté de diffuser des spots de campagne de leur candidat et d’avoir plutôt activement soutenu la candidature de son rival Mirlande Hyppolite Manigat (RDNP).
En ses articles 28 et 28.1, la Constitution haïtienne consacre la liberté d’expression et de la presse. Haïti est également signataire de toutes les conventions internationales et régionales sur la liberte de la presse

Haïti : Résultats partiels des élections haïtiennes



Le CEP a retardé la promulgation des résultats jusqu'au 4 avril. Mais comme nous l'avons déjà écrit,  en nous fondant sur certaines sources officieuses en provenances de certaines ambassades,  ces élections haïtiennes auraient été remportées par Michel Martelly avec plus de 60 % des voix, nous ne comprenons pas ou feignons de ne pas comprendre le pourquoi  de ce report.

Des mauvaises langues disent que Préval ne veut pas de ces résultats, nous remarquons  que le CEP aurait mis en quarantaine 18% des P-V,  serait-ce  dans le but de favoriser l'un des candidats ?

L'attitude du CEP  tend a ressembler à ce que la cour constitutionnelle ivoirienne a fait en Côte d'Ivoire, avec les conséquences que nous savons.

Haïti prendra t'elle la même voie, une fois les résultats proclamés ?

Cette affaire s’annonce risquée pour la stabilité de ce pays. 

2011 Victorin LUREL rend hommage au courage, à la détermination et à l’efficacité remarquables dont a fait preuve Patrick KARAM



Le député et président du Conseil régional de la Guadeloupe, Victorin LUREL, tient à rendre hommage au courage, à la détermination et à l’efficacité remarquables dont a fait preuve Patrick KARAM comme délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer.

Durant ses trois années et demi en fonction, Patrick KARAM est en effet parvenu à mettre en œuvre de nombreuses mesures innovantes, dont l’objectif a été l’amélioration constante de la vie quotidienne des ultramarins de l’Hexagone.

En matière d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations, mais aussi en matière de continuité territoriale, le délégué interministériel a obtenu des succès tout à fait probants qui ont donné une réelle dimension à un poste qui n’existait pas avant lui. « Je pense notamment aux actions menées en bonne intelligence avec les collectivités locales ultramarines sur la problématique des logements étudiants », a indiqué le député de la Guadeloupe.

« Dans une République qui peine encore à assumer sa dimension multicolore, multiethnique et multiculturelle, Patrick KARAM a ouvert de nombreux chantiers. Il reviendra à son successeur Claudy SIAR de les poursuivre en faisant preuve, je l’espère, d’une même capacité à travailler en confiance avec l’ensemble des élus, et en bénéficiant d’une réelle écoute de la part du gouvernement, et de la ministre de l’Outre-mer en particulier », a estimé Victorin LUREL.

DROIT D'INGÉRENCE IMPÉRIALISTE

La chute du colonel Kadhafi, exigée publiquement par l’Occident, restera une première. Il y aura un avant et un après. Avant, un pays entrait en guerre contre un autre quand il accusait celui-ci, à tort ou à raison, d’être une menace militaire pour lui-même ou pour un pays allié. Même si de tous temps, des gouvernements ont apporté des aides militaires à un camp ou à un autre lors d’une guerre civile, cela se faisait via des “légions” ou des “brigades” qui n’engageaient pas officiellement leurs pays.


Les bombardements de la France en Lybie, d’abord, la coordination par l’Otan des opérations sur le terrain ensuite, la réunion à Londres de quarante ministres des Affaires étrangères pour assurer “le pilotage politique” de l’intervention enfin, se sont faits, eux, au nom du “droit d’ingérence humanitaire” que beaucoup qualifie plus justement de “droit d’ingérence impérialiste”.



Et ce parce que l’actuel régime lybien ne s’était pas écroulé face aux mécontentements d’une partie de sa population, à l’instar de ceux de la Tunisie et de l’Égypte. La détermination du “chef et guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste” (ouf !) à reprendre les choses en main, de façon certes musclée, aurait mis un probable coup d’arrêt aux turbulences qui secouent actuellement tous les pays arabes.

Turbulences dont les USA, son allié traditionnel la Grande-Bretagne, et compère actuel la France, espèrent tirer des profits différents : conserver hégémonie économique et politique pour les premiers au Proche et Moyen-Orient, se construire un stature d’homme d’État international pour faire oublier les déboires de sa politique intérieure pour l’actuel locataire de l’Élysée.

L’échec de la révolution d’une partie du peuple lybien était une menace directe pour de telles ambitions.

Après le traditionnel pilonnage médiatique en bonne et due forme pour asseoir dans les mentalités que Mouammar Kadhafi était à lui tout seul la réincarnation de Gengis Khan, Adolf Hitler et Saddam Hussein et que les opposants à son régime étaient tous de légitimes aspirants à la liberté démocratique, islamistes compris, il n’y avait plus qu’à attendre les premières réactions du Régime de Tripoli contre les insurgés pour décider d’une intervention militaire.


Soit une ingérence caractérisée dans les affaires strictement intérieures d’un pays qui ne menaçait en rien les pays intervenants ;


Soit une volonté désormais officielle de l’ONU de contrôler, militairement si besoin est, les affaires intérieures des pays dans le monde ;


Soit cette fameuse gouvernance mondiale qu’appellent de leurs vœux les plus avides les dirigeants des puissantes multinationales, toutes par essence apatrides.



L’Allemagne s’est abstenu d’apporter sa complicité dans l’affaire pour cause d’élections, dit-on. Après soixante années de culpabilisation massive, les Allemands actuels ne sont effectivement guère enclins à participer à quelque aventure militaire… Plus importantes sont les attitudes de la Russie et de la Chine qui avaient la possibilité de bloquer l’intervention. Ils se sont contentés d’une abstention qui lui laissait le champ libre. Simple hypocrisie ou n’est-il pas légitime se penser qu’ils ont monnayés fort chères leurs neutralités ? Ce qu’ils ont obtenus en échange n’a pas été rendu publique ; c’est peut-être une des surprises à venir bientôt…


À moins que Russie et Chine ne soient persuadés que l’aventure lybienne pourrait peut-être bien être un nouveau bourbier militaire, après celui d’Afghanistan et d’Irak, où les forces auto-proclamés démocratiques pourraient bien à nouveau s’empêtrer. Pour notre part, on le saura en comptabilisant le nombre de soldats français qui pourraient y perdre leur vie. Un décompte macabre qui, de toute façon, ne commencera, comme pour les deux autres pays envahis, que dans l’après-Khadafi…




Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

Haïti : les résultats provisoires de la présidentielle reportés au 4 avril


"Le Conseil électoral provisoire (CEP) informe la population qu'un niveau élevé de fraudes et d'irrégularités de diverses natures a été décelé lors de la tabulation des votes."
Le Conseil électoral provisoire d'Haïti a annoncé mardi le report au 4 avril des résultats provisoires du second tour des élections présidentielle et législatives pour cause de "fraudes et d'irrégularités".
Dans le calendrier électoral, la publication des résultats préliminaires était prévue pour le 31 mars et les résultats définitifs pour le 16 avril. "Le Conseil électoral provisoire (CEP) informe la population qu'un niveau élevé de fraudes et d'irrégularités de diverses natures a été décelé lors de la tabulation des votes", a expliqué le CEP dans un communiqué.
"Le Conseil électoral est donc amené à reporter au lundi 4 avril 2011 la publication des résultats préliminaires", a ajouté le CEP.Plus de 12.500 procès-verbaux, soit 60% des PV issus des élections font l'objet de vérification, selon le centre de tabulation.
Cet organisme supervisé par des observateurs de l'Organisation des Etats américains (OEA), est chargé de comptabiliser les votes des scrutins des élections en Haïti.
Le premier tour de la présidentielle, le 28 novembre, avait été entaché par des violences et des irrégularités. Le second tour opposait le 20 mars le chanteur populaire Michel Martelly, 50 ans, à l'ancienne Première dame Mirlande Manigat, 70 ans.

AFP

mardi 29 mars 2011

Haiti-Élections : La Coalition d’observation électorale demande au CEP de s’expliquer sur les 18 % de procès verbaux écartés

P-au-P., 29 mars 2011 [AlterPresse]--- La Coalition d’observation électorale, qui regroupe les organismes haïtiens ayant pris par à l’observation du second tour des élections présidentielles et législatives du 20 mars dernier, demandent au Conseil Électoral Provisoire (CEP) de faire le point sur les18% de procès verbaux écartés au niveau du Centre de Tabulation des Votes (CTV).
« Le CEP doit fournir des précisions, avant la publication des résultats préliminaires, sur 18 % des procès verbaux mis à l’écart », déclare Rosny Desroches, directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile (ISC), lors d’une conférence de presse de la Coalition d’observation électorale.
Suivant les informations disponibles, ces procès verbaux qui seraient entachés d’irrégularités proviennent surtout des régions de l’Artibonite et de l’Ouest et ne seront pas pris en compte dans les résultats préliminaires.
Depuis la tenue du 2e tour des présidentielles et législatives, 55 % des procès verbaux disponibles sont déjà traités.
Cependant 5 % de ces documents demeurent encore en dehors du système, n’ayant toujours pas été acheminés au Centre de Tabulation.
« Nous ne sommes pas satisfaits du déroulement du processus de traitement des procès verbaux, car le Cep ne fournit pas assez d’explication sur l’avancement du processus », s’insurge Desroches.
Le directeur exécutif du Centre national d’observation des élections (CNO), Noel Laguerre abonde dans le même sens. « Pour éviter toute forme de diversion, le CEP doit apporter des éclaircissements non seulement sur le processus de comptage des votes au Centre de Tabulation mais aussi sur tout le vote », déclare-t-il.
En plus d’appeler le Cep à fournir des précisions sur l’avancement du processus de comptage des votes, Noel Laguerre et Rosny Desroches appellent les membres de l’institution électorale à respecter la date d’échéance de la publication des résultats préliminaires afin de calmer les esprits.
Mais en fin d’après-midi le CEP a annoncé que la publication des résultats partiels a été reportée au 4 avril en raison de dispositions prises face à « un niveau élevé de fraudes et d’irrégularités de diverses natures » qui a été décelé lors de la tabulation des votes.
Ces dispositions qui « se sont avérées nécessaires pour la fiabilité des résultats ont malheureusement affecté le rythme de travail du Centre de Tabulation, lequel n’est plus en mesure de produire son rapport à la date initialement prévue », indique le CEP dans un communiqué.
Pour éviter de nouvelles perturbations après les résultats du 2e tour du scrutin, les organismes haïtiens d’observation invitent les acteurs impliqués dans le processus, entre autres le Cep et les candidats, à faire preuve de maturité et de responsabilité dans la prise des décisions.
« Au Conseil électoral provisoire, nous recommandons de respecter les normes établies préalablement et de fournir à la population le maximum d’information possible sur l’avancement du processus, et aux candidats, nous disons de respecter les résultats finaux, car il faut qu’il y ait un perdant », déclare la Coalition d’observation électorale.

8 medicaments particulièrement dangereux sont à retirer du marché

8 medicaments particulièrement dangereux sont à retirer du marché sans attendre : Actos (diabète), Arcoxia (arthrose, rhumatologie), Equanil (sevrage alcoolique), Hexaquine (crampes), Nexen (douleur), Valdoxan (dépression), Vastarel (angine de poitrine, vertige, acouphènes) et Zyban (sevrage tabagique)"

Cantonales Guadeloupe : Le degré zéro de la Politique


Les résultats des élections cantonales sont connus. A une ou deux exceptions près, les sortants ont été reconduits. On prend les mêmes et on  recommence. Comment s’en étonner, quand on connaît la force du clientélisme dans notre pays, où – à cause de la rareté de l’emploi – beaucoup de citoyens sont sensibles aux petites faveurs et autres arrangements avec ceux et  celles qui détiennent une parcelle de pouvoir. La peur des représailles est aussi un argument de poids. Qui prendra le risque de voter contre un sortant, quand il attend, par exemple, une subvention, un emploi administratif pour le « rejeton », pour un neveu ou pour un cousin… Les politiciens retors le savent et ils en jouent à merveille.

Certains grands élus pourraient impulser un vent de changement autour d’une bataille d’idées afin de permettre à une vraie démocratie de s’instaurer en Guadeloupe.  Hélas !  la soif de pouvoir est plus forte que l’intérêt général.
A cet égard, le CIPPA ne peut que fustiger l’attitude du Président du Conseil Régional qui n’a qu’un but : éliminer tout adversaire politique hostile à son dessein personnel. Ainsi a- t- on pu voir ce président soutenir une candidate de droite au Moule contre un candidat se réclamant de la gauche et utiliser la «  grosse artillerie » pour essayer d’éliminer de la scène politique trois candidats au Lamentin, à Port-Louis et aux Abymes au seul motif que ceux-ci se réclamaient des idées autonomistes. Heureusement cette tentative a échoué !

Toutes ces manœuvres dérisoires (que certains ont appelé « intelligence politique ») se font dans un climat de profond désarroi de la grande majorité de la population. Le chômage bat tous les records, la production agricole et industrielle s’effondrent, la vie chère rogne chaque jour un peu plus le pouvoir d’achat des classes laborieuses, des centaines d’emplois sont supprimés dans la fonction publique, la moitié des communes est en déficit, la violence décuple… et ces messieurs font preuve d’une autosatisfaction qui frôle l’indécence.

Plus que jamais, face à l’urgence économique et sociale et au manque de perspectives de la classe politique actuelle, le CIPPA milite et s’engage pour une véritable alternative économique et politique qui conduise enfin à une responsabilisation de nos élus, face aux nouveaux enjeux qui attendent notre pays.



Alain Plaisir

Président du CIPPA (Comité d’Initiative pour un Projet Politique Alternatif)

Départ de Patrick KARAM

Daniel Dalin


Apres quatre années passées à la tête de la Délégation Interministérielle pour l’Egalité des Chances des Français d’Outre mer, Patrick KARAM a été, sur sa demande, relevé de ses fonctions aujourd'hui, le 29 mars.

Doué d'une force de travail hors du commun Patrick KARAM s’est attelé dès son arrivée à la Délégation en 2007 à la lourde tâche de lutter contre les discriminations touchant les ultramarins de l'hexagone.

Durant ses presque quatre années de mandat, il a engagé bon nombre des réformes prévues à son programme. Sur d'autres sujets, il a jeté les bases d'une vraie réflexion, d'un véritable terreau qui ne pourra que porter des actions futures.

Intransigeant lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts des ultramarins, Patrick KARAM a su faire évoluer le regard de ses partenaires politiques, luttant pied à pied lorsque cela était nécessaire, afin que l'Etat prenne ses responsabilités vis-à-vis des Français d'Outre mer.

Le Collectifdom regrette le départ de cet homme qui a su également fédérer les associations en les aidant à se structurer et en leur montrant l’absolue nécessité de travailler ensemble.

Sans aucun doute, son départ de la Délégation laissera un vide abyssal dans la politique Outre-mer du gouvernement, puisque nous constatons avec amertume que depuis sa démission, présentée au Président de la République le 6 janvier 2011, de nombreuses prises de position malheureuses voire déshonorantes ont été affirmées par certains représentants de la majorité gouvernementale.



Pour le Collectifdom
Daniel DALIN
Président
0610024019
Le 29 Mars 2011