Lettre ouverte adressée
Aux Maires de la Martinique
Aux Présidents des collectivités
Objet : l’affaire du GLYPHOSATE.
Hélas il est à noter qu’à l’affaire du CHLORDECONE se greffe celle du désherbant le GLYPHOSATE.
En effet le long des routes et des terrasses l’épandage du désherbant se fait largua manu
A proximité des habitations et la règle des 50 mètres n’étant pas respectée et il y a un réel risque pour la santé des populations déjà très fragilisées par le cocktail de plus de 200 pesticides.
Les pesticides sont responsables d’une pandémie silencieuse et sont des substances C.M.R (cancérigène, mutagène et reprotoxiques Pr Dominique BELLEPOMME) très préoccupantes pour la santé car leur action est pernicieuse et sournoise avec une bioaccumulation.
Le CRII-GEN comité de recherche et d’information indépendant (Gilles SERALINI)
Dans un communique de juin 2007 à montré que l’exposition prolongée à de faibles doses d’un mélange de multiples polluants(PCB ,Bisphénol A des plastiques,des pesticides tels l’Atrazine le DDT le Chlordécone etc..) correspondant à la réalité et stockés dans le corps humain via la chaine alimentaire amplifient de 50 fois l’effet perturbateur endocrinien(perturbation de nos hormones).
Or nous connaissons parfaitement deux cancers hormono-dépendant :
Le cancer de la prostate et celui du sein.
Le taux d’incidence du cancer de la prostate pour la Martinique est de 154 cas/100000 Habitant alors qu’au ZIMBABWE 25 cas/100000.
Nous rappelons quelques chiffres (AMREC): chaque année 1500 personnes sont touchées par le cancer à la Martinique et 500 en meurent.
Il y a une dysfonction ou une ruse dans le processus d’homologation du GLYPHOSATE qui est considéré comme simple irritant et donc officiellement ne pose soit disant aucun problème en matière de santé publique.
Cependant ce GLYPHOSATE soit disant inoffensif se transforme en AMPA (acide amino éthyl phosphonique) et en POEA (polyoxyéthylène) et d’autres substances non communiquées au nom du secret commercial qui sont très écotoxiques et impliqués dans l’initiation de nombreux Cancers comme le prouve le Pr BELLE Robert 2001 prix Nobel de physiologie.
Modèle de l’oursin Pr BELLE Robert et Gilles SERALINI 2006 : le GLYPHOSATE
Altère le point de contrôle de réparation de l’ADN endommagé avec induction de la première étape
Du cancer qu’est L’INITIATION.
Dilué 2500 fois une goutte de désherbant altère la division cellulaire.
Une étude en ONTARIO Université de Carlton portant sur des familles de paysans a révélé que l’usage du GLYPHOSATE dans les trois mois précédant la conception d’un enfant était associé à un risque accru de FAUSSE COUCHE tardive entre la 12 ième et la 19ièmesemaine.
Le jour de l’application du désherbant 70% des agriculteurs présentaient une urine contaminée de 3µgrammes jusqu’à 233mg/l . Université de TECH TEXAS: le GLYPHOSATE réduit de 94% la production d’hormones sexuelles avec une baisse de la natalité par stérilité.
Des chercheurs BRESILIENS ont montré que des rats femelles pleines au moment de l’exposition au GLYPHOSATE donnaient souvent naissance à des bébés atteints de MALFORMATION du squelette.
Gilles SERALINI et son équipe montre que la dilution 0.001% bien inférieure à la dose utilisée en agriculture 1% ou 2% , tue les cellules du PLACENTA issus d’embryons humains et qu’après une journée d’exposition des cellules celles-ci sont réduites en purée pour une concentration à 0.05%
Le GLYPHOSATE est un perturbateur endocrinien.
A l’instar du PARAQUAT interdit par la commission des communautés Européennes
Il faut urgemment faire une étude de TOXICOGENOMIE qui donnerait immédiatement la preuve
De l’implication du GLYPHOSATE dans l’étiologie du cancer mais aussi comme perturbateur de la communication neuronale.(PARKINSON,ALZHEIMER).
Il faut arrêter l’épandage du GLYPHOSATE proche des habitations et ce produit devrait être réservé
Uniquement aux professionnels bien formés (stage )utilisant des masques et habits de protection
Loin de la population en respectant 500 mètres.
L’erreur ne vaut qu’à ANTE PARTE,une fois qu’elle est démontrée elle n’est plus POST PARTE
elle devient alors une faute , et si elle est réitérée un manquement de protection d’une population
Fragilisée.
Dr Jean-Michel MACNI
Lorrain - Martinique