dimanche 1 août 2010

Du balcon


Depuis mon balcon, assis sur une banquette, je vois qu'il fait beau temps, la journée nous a gratifié d'un ciel bleu parsemé de traînées blanches et de moutonnements nuageux tels des motifs qui impriment le ciel, le transformant en un immense drap de lit.

Les températures s'avèrent agréables, rien de caniculaires ou d'insupportables comme la semaine passée, il ferait presque frais grâce la présence de cette petite brise, qui doucement s'insinue dans les branches et remue le feuillage des grands arbres, à l'heure sans ombre.

Les tilleuls, les érables et les peupliers sont particulièrement feuillus et les buissons touffus. Leurs couleurs varient du vert profond au vert cru pour certains, du vert tendre au vert clair pour d'autres. Il se dégage un agréable sentiment à la vue de ces arbres feuillés, nous avons l'impression qu'ils respirent tout bonnement de santé, affichant une vigueur toute vivifiante, ils sont comme plein de vie, presque rassurant.

Bien que le temps soit engageant, on ne voit que peu d'oiseaux, aucune pie sur la pelouse ou de corbeaux à l'affut sur une branche guettant, les pigeons ont déserté le gazon, seulement un ramier solitaire posé sur un fil électrique et quelques moineaux qui prennent mon balcon d'assaut, ils viennent grappiller les miettes du pain au chocolat de la chienne.

Par ailleurs, chose rare que j'ai eu à observer, j'ai vu des moineaux qui volaient au-dessus des peupliers, haut dans le ciel, ils circulaient en compagnie des hirondelles, nombreuses à se nourrir à ce moment.

Les insectes sont tout aussi rares, ils n'infestent plus ma campagne, des papillons voletant entre les fleurs, quelques abeilles petites, l'appellation de mouche à miel, correspond parfaitement à la variété qui butinent les fleurs d'en face, tant qu'elles sont petites, elles ressemblent à des mouches, ayant juste un corps un peu plus effilé que ces dernières, elles n'ont rien à voir avec les abeilles qui butinaient les fleurs de lavande, que j'ai photographié hier.

Je suppose que la raréfaction des insectes est due à la trop grande utilisation des pesticides, c'est dommage, en tout cas leur absence se fait remarquer.

Le pied posé sur la rambarde du balcon, je contemple ce que la nature offre à ma vue, je vous avoue, je n'en saurai me rassasier, ces images me rassérènent et m'apaisent, elles sont belles et je respire en fermant les yeux comme pour dire merci...


Evariste Zephyrin








Aucun commentaire: