dimanche 11 mars 2012

Guerre contre l'Iran : les Américains se contredisent !


Lors de récent discours devant les participants au congrès annuel du lobby pro-israélien « AIPAC », le président américain, Barack Obama, a déclaré que, pour lui, une intervention militaire contre l’Iran pour empêcher le développement du programme nucléaire civil de ce pays, serait totalement exclue.

Pourtant Obama a souligné qu’en tant que Président des Etats-Unis, il prendrait les premiers pas pour négocier avec les leaders iraniens, afin de réaliser ce dont les Européens se sont avérés incapables. Cependant, toutes les autorités américaines ne sont pas de même avis, et certains d’entre eux demandent au président Obama plus de fermeté envers l’Iran, en lui proposant l’option militaire contre la RII. Jeudi dernier, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a annoncé que le Pentagone était en train de préparer une série d’options militaires contre l’Iran, au cas où les sanctions imposées à Téhéran ne seraient pas efficaces. Panetta a pourtant reconnu qu’une intervention militaire contre l’Iran aurait des conséquences très destructrices. Par ailleurs, un haut responsable de l’armée de l’Air des Etats-Unis, Herbert Carlisle a fait entendre que lors d’une attaque éventuelle contre l’Iran, l’aviation américaine utiliserait des bombes anti-bunkers. 

Selon lui, le Pentagone se servirait aussi de ses nouvelles tactiques de combat air-mer, étant donné la grande capacité défensive de la RII. Carl Levin, président de la commission des forces armées au Sénat, a proposé qu’avant toute intervention militaire contre l’Iran, ce pays soit soumis à un embargo maritime international. Pourtant, certains responsables de l’administration Obama estiment que les propos de Carl Levin ne reflétaient que ses points de vue personnels, et ils se sont dits pour une approche diplomatique de la part de la maison Blanche pour faire pression sur la RII. En tout état de cause, il paraît que les propos contradictoires des autorités américaines ont pour but l’intensification de la guerre des nerfs pour faire pression sur Téhéran. En effet, depuis plusieurs semaines, les Etats-Unis, le régime sioniste et les alliés européens de Washington tentent d’empêcher l’Iran de développer son programme nucléaire civil. Or, Téhéran a déjà annoncé haut et fort qu’il ne se plierait jamais aux pressions, et qu’il serait prêt à résister à toute intervention militaire éventuelle.

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