mercredi 13 juillet 2011

Bernard Gousse fieffé Menteur !




Arrestation de Jocelerme Privert, retour aux circonstances et se dit solidaire au groupe des parlementaires anti-Gousse

(AHP) – Le senateur Jocelerme Privert a redit mardi quer c'est le ministre Bernard Gousse qui est venu en personne l'arrêter dans la nuit du 5 au 6 mars pour aller le jeter dans une cellule du pénitencier national.


M. Privert a fait savoir en outre que le ministre n'avait aucun mandat en sa possession, car celui dont il affirmait disposer portait la date du 25 mars 2004 et M. Privert affirme en avoir pris connaissance que 6 mois après son arrestation.

Me Gousse prétendait que le mandat en question avait été décerné sous la présidence d'Aristive pourtant forcé au départ le 29 fevrier 2004.

Le senateur s'est demandé aussi comment un mandat émis par un juge de paix de Saint-Mac, s'est-il retrouvé à 2 heures du matin entre les mains d'un ministre de la justice. C'est à croire que la constitution et la loi n'existent pas pour M. Gousse, a lancé Jocelerme Privert, ajoutant que "son comportement a clairement prouvé qu'il avait un compte personnel à regler avec moi, dans le cadre de la campagne de répression et de persecution alors en cours".

Dans des interventions à la radio, le premier ministre designé a indiqué que Jocelerme Privert, contrairement à ce qui se dit, n'a pas été arrêté chez lui, mais dans la zone de l'Aéropotrt intenational de Port-au-Prince. Mais le senateur rétorque: le jour de mon arrestation, mon chauffeur Dalzin Fabien a été kidnappé et torturé par un groupe d'hommes pour le forcer à les conduire chez moi, affirme le senateur, ajoutant: de fait, à 10 heures du soir des escadrons de la mort cagoulés se sont introduits chez moi par effraction, ont pillé ma maison et torturé les membres de ma famille dont ma mère qui avait 94 ans.

Il indiqué alors avoir dû quitter la zone pour ne pas se retrouver "victime dans le cadre d'un echange de tirs", comme c'était la formule à la mode pour tenter de justifier les actes de répression..

"Je me suis refugié chez un ami et c'est de là qu'on a appelé des responsables de l'ambassade de France qui à leur tour ont appelé le ministre Gousse qui arrivera 2 heures plus tard, après leur avoir donné rendez-vous près de l'aéroport pour tenter de faire croire que je cherchais à me sauver".

Me Gousse allait lui signifier qu'il etait en etat d'arresattion. Et comme il lui demandait, vu l'heure indigne, s'il etait indispensable qu'il procède à son arrestation à 2 heures du matin, le ministre d'alors de la justice lui a repondu que c'était mieux pour sa securité, rapporte le sénateur Privert qui conclue que pour Me Bernard Gousse, la sécurité et le respect des droits d'un citoyen ne peut être garanti que derrière les barreaux d'une cellule de prison.

Il rappelle que c'est après 26 mois de prison dont 13 sans avoir éte déféré devant la justice, qu'un juge des Gonaïves allait reconnaitre que son arestation etait illégale.

Il a dit ne pas comprendre qu'un expert en droit, un éminent juriste qui parle d'état de droit ignore que l'un des principes cardinaux de l'Etat de droit c'est la securité juridique.

Le senateur des Nippes a souligné que le recit qu'il fait est consigné dans un document de 20 pags qui a été remis aux missions diplomatique, aux organisations internationales et au Conseil de sécurité lors d'une réunion en Haïti.

Rappelant que sa prise de position est publique, il se demande pourquoi c'est seulement aujourd'hui que Me Bernard Gousse reagit sur le dossier.

Jocelerme Privert a confirmé par ailleurs que le premier ministre désigné l'a appelé au télephone la semaine dernière pour le feliciter de sa pondération dans le cadre du tollé ayant suivi sa désignation au poste de premier ministre par le président Michel Martelly.

Comme Me Gousse revient sur la question de mon arrestation avec une version non conforme à la realité, affirmant entre autrse que c'est moi qui avais sollicité mon arrestation pour une question de protection, il est nécessaire que je retablisse les faits", a souligné le sénateur .

Il a fait savoir qu'il reste attaché au document signé avec 15 autres sénateurs qui s'opposent au choix de Me Bernard Gousse comme premier ministre.

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