La Syrie, visée par une nouvelle série de complots

Suite aux succès enregistrés par le pouvoir syrien pour rétablir le calme dans certaines régions insécurisées par des fauteurs de troubles, stipendiés à l’étranger et suite à l’échec des ennemis de la Syrie d’arracher le contrôle du pays au gouvernement, les dirigeants saoudiens et qataris sont passés à l’action pour tramer de nouveaux complots contre Damas.

Pour ce faire, l’Emir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-e Thani a rencontré, lundi, le Roi Abdallah d’Arabie Saoudite dans l’un de ses palais à Riyad. Ils visent à attiser le feu de la guerre civile en Syrie et cela en provoquant des confrontations interconfessionnelles. Ils appellent, ouvertement, à l’envoi d’armes aux groupes, responsables des actes de violence en Syrie. L’Arabie saoudite et le Qatar avouent, désormais, publiquement, qu’ils ont armé l’opposition. Au cours de ces derniers mois, ces deux pays se sont, pratiquement, transformés en foyer de provocation de tensions et de complots contre les autres pays de la région. Dans ce droit fil, ils se sont ingérés dans les affaires intérieures de la Syrie, de Bahreïn et de la Libye. Les groupes terroristes, opérant à l’intérieur de la Syrie, sont financés par le Qatar et l’Arabie saoudite, et appuyés par des services secrets américains et israéliens. Pour rallier la communauté internationale, surtout, la Russie, ces deux pays envisagent d’organiser une réunion entre la Ligue arabe et la Russie. Ce, alors que la Russie, tout comme la Chine, a fait part de son opposition à toute sorte d’intervention militaire contre la Syrie. Ceci étant, les nouveaux agissements, tant à Riyad qu’à Doha, montrent qu’ils continuent de poursuivre leur politique d’animosité ouverte contre les nations de la région, dont celle de la Syrie. Reste à savoir si ces agissements désespérés de la part de l’Arabie saoudite et du Qatar, appuyés par des Etats occidentaux, seront-ils en mesure de peser sur le discours dominant de la communauté internationale, dont la Russie et la Chine, discours selon lequel, la crise syrienne ne peut se résoudre que par une solution interne.

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