Quatre manifestations ont eu lieu ce vendredi 15 novembre sur une initiative de Planète Amazone la page officielle du site Raoni, qui diffuse les informations concernant le barrage Belo Monte en cours de construction dans l'Amazonie brésilienne et la lutte des amérindiens vivant le long du fleuve Xingu au Brésil, dont le peuple kayapo et de leur cacique Raoni qui mènent une résistance acharnée contre cette construction.
Il ne s'agit pas d'un caprice où d'un détail sans importance, il faut savoir que ce barrage hydraulique a des conséquences désastreuses car il est fait au beau milieu de l'Amazonie qui se retrouve ainsi déboisée, amputée de plus de 40 000 hectares de forets qui doivent être ennoyées, ce qui aura pour incidence de faire disparaître définitivement, purement et simplement de la surface de la Terre un nombre incroyable d'espèces animales.
Autre conséquence dramatique les peuples amérindiens qui vivent sur ces terres depuis des siècles sont également menacés , plane sur eux l'ombre d'un génocide programmé, or ces peuples ont depuis lustres toujours pris soin de leur terre ancestrale, faisant qu'au jour d'aujourd'hui l'ensemble de la planète puisse pouvoir respirer tranquillement car l'Amazonie est notre poumon à tous, aussi leur lutte est vitale pour eux mais aussi pour nous tous où que nous vivons.
Profitant du passage d'Antonia Melo à Paris, une figure importante de la résistance amérindienne au coté du cacique Raoni ce vendredi 15 novembre Planète Amazone avait appelé à quatre manifestations citoyennes pacifiques de soutien aux peuples amérindiens en lutte.
Planète Amazone a eut le renfort et le concours d'Amazone Watch et de la section France du mouvement mondial Idle No More qui est un mouvement de résistance des peuples et des terres en danger de par le monde.
Quatre lieux symboliques avaient été choisis à savoir Gdf Suez, EDF, Alstom qui sont des entreprises françaises participant activement à la construction criminelle de ce barrage dont les sièges sociaux sont situés à l'esplanade de la Défense, la dernière manifestation s'est tenue devant l'ambassade du Brésil.
Antonia Melo a fait part de la situation sur place le long du Xingu, elle à fait part aussi du rôle coupable des entreprises qui y prennent part, d'autres prises de paroles se sont succédé pour rappeler l'importance du combat et révéler que Belo Monte n'étant pas encore achevé puisqu'il en est encore à ses débuts que d'autres barrages hydrauliques sont déjà en projet en Amazonie, ce qui est encore plus catastrophique.
Si devant les sièges sociaux il n'y a rien eu de fâcheux il n'en a pas été de même devant l'ambassade où à la fin de la manifestation pourtant très pacifique, des bataillons entiers d'escadrons de CRS déployés en cordon ont escorté les manifestants à la station de métro la plus proche, que les participants soient venus en transports, à pieds où en voiture ils avaient tous ordre de prendre le métro.
Une scène ubuesque voire surréaliste, de nos jours les expressions citoyennes dans le calme et dans la paix ne sont pas permises en France quand celles ci incriminent des entreprises du grand Capital, le comble dans une présidence socialiste.
Preuve a été faite de qui détient réellement le pouvoir dans ce pays, manifestement il ne se trouve pas dans les mains de la République.
Ici quelques photos prises à la Défense, devant le groupe Alstom.
Emmanuelle Bramban
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