lundi 20 février 2017

UN ACCORD ELECTORAL POUR LA GAUCHE SOUHAITE PAR CERTAINS...?


POUR QUOI FAIRE...?

Il faut cesser d'être ainsi obnubilé par cette élection, puisqu'il devrait être clair que c'est après celle-ci que tout se passera.

Ce dont il est question n'est pas de seulement gagner le jour de l'élection, pour perdre tous les jours suivants, comme dans le triste quinquennat qui se termine.

Celui ou celle que se retrouvera sur le fauteuil, sera face à un pays rendu absolument ingouvernable avec tous les voyants économiques, budgétaires, et sociaux, qui sont dans le rouge, et si c'est la frontiste, se voudrait-elle autoritaire qu'elle n'aura même pas de majorité parlementaire pour pouvoir gouverner.

Quant au candidat de la droite, son élection sera tâchée d'illégitimité compte tenu de ses affaires en cours qui n'auraient pas du lui permettre de se présenter, et il n'a aucun soucis à se faire avec cette mauvaise image aggravée par son programme rétrograde déjà annoncé, quant à la farouche opposition à laquelle il devra faire face de la part d'une majorité des citoyens de ce pays, qu'ils soient d'ailleurs de gauche comme de droite...

Dans ces conditions, à quoi cela peut-il bien servir de bricoler à la va vite un accord uniquement pour s'assurer de la possession du fauteuil, sans rien savoir de ce qu'il conviendrait de faire une fois installé dessus et dans tous les cas, sans être d'accord quant à ce qu'il conviendrait de faire...?

Cette élection sera une élection pour rien, celle qui montrera la faillite du système actuel avec une personne qui prétendra parler au nom de la nation, alors qu'elle ne représentera effectivement pas même un quart de celle-ci, et qui sans une large adhésion des citoyens à un projet de devenir séduisant, n'aura aucun moyen de gouverner.

Aucun gouvernement sur cette base de résistera, avec des difficultés économiques et budgétaires qui ne feront que s'amplifier.

Ce n'est donc pas dans une course pour le pouvoir qu'il faut nous lancer, car il convient de constater tout simplement qu'il n'y en a justement plus, que ceux qui sont chargés de l'exercer ne savent que se réfugier faute de rien pouvoir faire d'autre, dans de l'autoritarisme concernant des questions sécuritaires, mais on ne gouverne pas un pays avec seulement cela.

Ce qu'il importe donc c'est de préparer "l'après élection", et se tenir prêt pour les mouvements qui démarrerons dès le lendemain de celle-ci, comme cela s'est fait avec ce monsieur Trump aux US, car dans ses fondements mêmes, ceux qui nous établissent normalement comme étant chacun au milieu des siens, cette société à fait faillite, et il nous faut la défaire, afin de pouvoir en reconstruire une autre.

C'est après ce qui sera fatalement une mauvaise élection, que tout le chambardement se fera, et c'est la dessus, qu'il nous faut commencer à plancher, et il n'y aurait aucun intérêt à ce que ce soit un gouvernement de gauche qui se fasse chahuter à cette occasion, ce qui risquerait d'enterrer pour de bon l'idée déjà si malmenée actuellement, de progrès.

Richard Pulvar

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