IRIB-Le général, Michel Aoun, chef du Bloc du Changement et de la Réforme au Liban, a affirmé que la Syrie allait effectivement vers la démocratie au contraire des pays arabes dont les gouvernements avaient chuté, soulignant qu'elle était plus proche de la démocratie de n'importe quel pays arabe.
Interviewé aujourd'hui par la TV syrienne, Aoun a estimé que la Syrie n'avait pas chuté et ne chutera jamais, soulignant que tous les pays conspirateurs contre elle ne peuvent point la soumettre."La fermeté de la Syrie face au complot dont elle fait l'objet était très forte, car la crise n'avait pas influé sur la structure administrative, judiciaire et militaire en dépit de toutes les pertes humaines et économiques gigantesques", a-t-il affirmé. Aoun a ajouté que la Syrie représente un modèle développé de l'humanité de tous ses composants sociaux, soulignant qu'elle était ferme face à Israël, "ce qui prouve l'impossibilité de la faire chuter", a-t-il précisé.Il a estimé que ce qui se déroule dans la région n'est pas un printemps arabe mais un enfer arabe qui faisait partie de la théorie "du chaos créatif" déclarée en 2006 par la secrétaire du Département d'Etat Américain. Aoun a indiqué que l'entité sioniste avait des convoitises au Liban et en Syrie et se sentait que ces deux pays font un obstacle devant l'exécution de ces convoitises."La liberté de croyance et la liberté de choix de la vie sociale sont pratiquées en Syrie, alors que d'autres pays arabes imposent la manière de manger, de boire et de s'habiller. La Syrie aurait mené en 2011 des amendements constitutionnels et annulé l'article 8; j'ai écouté cela du président Bachar al-Assad avant le début de la crise. Cet amendement avait effectivement eu lieu et le multipartisme, le pluralisme politique et la liberté de presse ont été lancés. Si cet amendement était l'objectif de l'opposition, celle-ci aurait recouru au dialogue et attendu les prochaines élections présidentielles pour que le peuple décide qui-est ce qu'il veut via les urnes", a-t-il fait savoir. Aoun a affirmé que c'est la direction syrienne qui défend la démocratie alors que les pays occidentaux veulent la faire chuter par force. Aoun a indiqué que la victoire des extrémistes en Syrie aura des répercussions sur les frontières syro-libanaises et sur les liens entre les deux peuples.La sécurité de la Syrie et celle du Liban, le vice versa, et toute personne qui ferme les yeux devant cette vérité viole les règle du bon voisinage et les principes de la diplomatie sage qui préservent le bon voisinage et les relations distinguées", a-t-il souligné. Aoun a fait noter que la Ligue arabe se meurt actuellement devant les portes de Damas et d'Alep après avoir violé sa charte, notamment en ce qui concerne la non ingérence dans les affaires intérieures des pays.En outre, Aoun a fait savoir que le gouvernement turc avait commis une grande erreur en encourageant les divisions en Syrie.Aoun a indiqué que le veto russo-chinois auprès du Conseil de sécurité avait confirmé à l'Otan que l'intervention militaire, comme c'était le cas en Libye, est interdite.
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