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vendredi 2 septembre 2016
LA FRANCE PERD LA FINALE DE PING- PONG AU GABON CONTRE ALI BONGO
La Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente ( CENAP), a validé la réélection d' Ali BONGO comme Président élu du Gabon. Une désillusion pour la France qui avait fait de Jean PING son champion, puisque c'est elle qui choisit qui doit gagner sa sous- préfecture qu'est le Gabon.
Lors de la présidentielle 2009, Robert BOURGUI alias " Monsieur Afrique ", ordonnateur et installateur des chefs des comptoirs français dans le continent noir avait lancé : " Le candidat de BOURGUI, c'est Ali BONGO. Or je suis un ami très écouté de Nicolas SARKOZY ". Ali BONGO fut élu avec la force et la bénédiction de la France.
Viré par Ali BONGO, Robert BOURGUI qui se tape le torse dans les journaux français qu'il a transporté des millions d'euros à plusieurs reprises des chefs d' États africains au profit des chefs d' États français, a fait cette fois ci de Jean PING, sa balle de ping- pong pour les jeux de pétrole et d'intérêts de la France.
Premier set: après Manuel VALLS qui venait d'affirmer à la télé française que " Ali BONGO n'a pas été élu démocratiquement", c'est BOURGUI qui mitraille et diabolise Ali BONGO sur tous les plateaux à la veille de l'élection.
Deuxième set: alors que le Parti Socialiste a été englué dans les dénonciations de tricheries massives pendant des semaines pour l'élection de Martine AUBRY comme Premier secrétaire en 2009, c'est le même parti des suspicions qui commence à annoncer Jean PING gagnant, bien avant la fin du dépouillement des votes. Jean PING, par un tour de baguette magique, annonce son élection devant la presse, sans un moindre document. Immédiatement, il est reçu par l'ambassade de France.
Troisième set: le 30 août, on apprend que les ambassadeurs de France et des États-Unis sont chez PING pour finaliser le départ d' Ali BONGO, bien avant la séance plénière de la CENAP et la proclamation des résultats officiels. Maître Éric MOUTET est mandaté pour donner une conférence de presse dans son cabinet à Paris.
Coups de fils du Quai d' Orsay et de l' Élysée, Ali BONGO, acculé dans les filets , sort la balle de match: l'argent frais. On apprend que ce sont les propres agents de Jean PING, représentant l'opposition dans le Haut Ogoué , qui auraient regagné le camp de BONGO et auraient touché 100 millions de FCFA pour marquer contre leur propre camp. À peine le but validé par l' arbitre qu'est la CENAP, Jean PING crie déjà au vol et au complot. Le Gabon risque de se transformer en match de chercheurs d'or noir où chacun manipule son camp dans le noir pour faire couler le sang des Noirs. Comme le disait VAUVENARGUES en 1746: 《 Le monde est un bal où chacun est masqué》.
J. RÉMY NGONO
Ali BONGO bat la France sur son propre terrain
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