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samedi 24 août 2013
VOICI POURQUOI ILS VEULENT ABSOLUMENT UNE GUERRE
Il est tout à fait dans l’air du temps de faire de la prospective. Ceci, selon un débat à la mode, concernant l’horizon de l’année 2025, auquel nous ne saurions donc nous désintéresser. Et justement, nous avons une très bonne raison d’en parler puisqu’un de nos ministres en vue, déjà présenté avec complaisance par la presse propagandiste, comme le plus probable de nos présidentiables, à fait part de sa terreur de voir s’altérer dangereusement la race des Français, lui qui ne l’est justement que depuis peu.
Objectif donc, 2025.
Notre humanité a mis 40 000 ans, pour atteindre en l’année 1900, le nombre de 1,65 milliards d’humains. Depuis lors, elle n’a mis que soixante ans pour atteindre donc en 1960, le nombre de 3 milliards d’hommes, et ce mouvement s’accélérant, une quarantaine d’années seulement aura suffit pour atteindre en 2000, les 6 milliards d’hommes, selon une dynamique qui se poursuivant encore fera que sera atteint 11 années plus tard seulement, en octobre 2011, le chiffre déjà impressionnant de 7 milliards d’hommes...
Il s’est donc produit depuis 1900, et en rupture soudaine avec sa vitesse de croisière millénaire, une évolution fulgurante de la croissance démographique de notre humanité. Ceci, depuis donc cette époque de la fin du 19eme siècle où fut consacrée la toute puissance d’une Europe qui, à l’époque, était deux fois et demie plus peuplée que la totalité d’un continent africain pourtant bien plus étendu qu’elle, et qui imposait alors sa domination écrasante en tous les endroits de notre planète.
De la part de tous les auteurs, reprenant pour prétendre le justifier scientifiquement ce qui était déjà le sentiment général des populations, cette domination que bien sûr personne n’envisageait une seule seconde d’attribuer simplement à la démographie européenne et à la très forte densité, eu égard au reste du monde, des populations vivant dans ce petit continent, laquelle devait logiquement les conduire à se doter des structures sociales que leur rapport étroit leur imposait, était réputée résulter d’une supériorité biologique nominale de l’homme de type blanc européen, sur toutes les autres races...
Il ne fallut guère plus d’un siècle, pour que cette prétention raciste et méprisante ne se trouve démentie dans l’objectivité les faits, par des nations comme le Japon, puis la Corée et Taïwan, et aujourd’hui, par la Chine et l’Inde, où les “sous-hommes” d’autrefois, révèlent toute l’efficacité de leur “dessous” d’intelligence.
Cependant, enivrés par une autocélébration à laquelle ils s’adonnent avec délectation, les Européens sont demeurés convaincus en leur fors intérieur et jusqu’à aujourd’hui même, et c’est là une conviction qu’ils emporteront jusqu’à ce qui risque fort d’être leur défaite totale, qu’ils sont bel et bien d’une essence supérieure aux autres hommes avec lesquels dès lors, il leur convient de se pas se mêler, et tel est le message “subliminal” envoyé par notre ministre. Ils se contentèrent donc d’expliquer leurs déconvenues graduelles allant jusqu’à leur situation actuelle, par quelques données défavorable de la conjoncture, en appelant cela, “la crise”.
Peut-on parler de crise lorsque celle-ci dure depuis quarante ans ?
Le problème c’est que ce qu’il fallait comprendre pour expliquer celle-ci, c’est à dire la régression démographique de l’Europe, ce que les Français auraient du être les premiers à comprendre, eux qui ont vu leur domination écrasante sur ce continent, s’amoindrir au fur et à mesure de leur affaiblissement démographique face aux autres nations, allait totalement à l’encontre de l’imaginaire de supériorité biologique nominale à laquelle ces Européens étaient si attachés, qu’elle leur était devenue structurante.
Il ne fallait pas qu’il soit dit, et encore moins qu’il soit cru, que les Européens avaient dominé le monde tout simplement parce qu’à une certaine époque, ils furent les plus nombreux, et les plus rassemblés sur un territoire, comme ce fut d’ailleurs le cas dans toutes les grandes civilisations, les Egyptiens sur leur étroit mais généreux territoire favorisant leur démographie, de part et d’autre de leur Nil, et ces autres dans leur croissant fertile, mais bien parce que l’évolution darwinienne avait fait d’eux les fleurons de la création.
C’est donc au fait de tous leurs mensonges quant à eux-mêmes et quant aux autres, que les Européens ont totalement négligé ce qui avait pourtant bien fait leur grande puissance, leur démographie, laquelle aujourd’hui, avec un taux de fécondité de seulement 1,57 enfant par femme en moyenne dans l’Union Européenne, est absolument catastrophique. Et ceci, sans que jamais ils ne mettent en cause une seule seconde, ce faible taux et ses implications, dans leur débâcle économique actuelle. Il est remarquable que cette question qui est et de très loin, la plus cruciale pour les Européens, puisqu’il en va tout simplement de rien de moins que leur survie, a malgré cela toujours été consciemment ou non, évacuée du débat public. Et ceci, d’autant qu’une politique nataliste, laquelle est par nature extrêmement coûteuse, et dont la positivité nécessite des années avant d’apparaitre, ne peut en aucune façon être menée par des nations européennes déjà étouffées par leur dette publique, et surtout, parce que les mentalités actuelles des peuples européens, et c’est bien là tout le fond du problème, ne s’y prêtent pas...
Pourtant, ce ne fut pas faute d’avoir reçu des avertissements, car depuis plus de trente ans, l’INSEE, que des dispositions de 2007 lui imposant une présentation de ses statistiques les rendant inexploitables pour les particuliers, ont fini par réduire au silence pour ceux-ci, n’avait jusque là, et malgré le mépris total des politiques qui ne voulaient rien en savoir, cessé de tirer la sonnette d’alarme. Ceci, en recommandant de faire un appel massif à l’immigration, ce qui allait totalement à contre courant de la pensée dominante de la clientèle électorale des ténors de la politique, et qui le demeure. Le raisonnement implicite de l’institution était alors qu’il valait mieux pour les Français qu’ils puissent continuer d’exister en acceptant de devenir un peu teinté, plutôt que d’être garantis de crever en voulant demeurer exclusivement blancs.
Il est clair qu’aucun leader politique n’aurait fait fortune avec un tel discours, face à une population qui demeure convaincue que, même si son poids démographique par rapport à la population mondiale, tend à devenir insignifiant, même si sa population est fatalement rendue de plus en plus vieillissante, son génie en tant que de race d’hommes blancs est tel que, même avec en plus une main attachée dans le dos, elle parviendra à surmonter ce mauvais moment passager, pour pouvoir faire face efficacement aux peuples teintés de la planète, voire même, à reprendre l’ascendant sur eux.
Et depuis plus de quarante ans, ce n’est qu’à cela que les citoyens de ce pays ont voulu croire, c’est ce qu’ils ont cru et croient encore, mais ils se trompent, et très lourdement...!
Ce qui trompe un bon nombre de ces citoyens, c’est que les nations européennes sont encore d’un niveau de vie et d’équipements largement supérieur à celui de la plupart des autres nations du monde. Oui, mais pour combien de temps ?
Il faut plusieurs centaines de mètres pour qu’un coup de barre puisse infléchir d’une façon significative, la trajectoire d’un de ces énormes tankers qui parcourent les océans, tant leur masse présente une énorme inertie. Ce dont il faut bien prendre conscience ici, c’est que les phénomènes démographiques sont d’une telle inertie, qu’il faut plusieurs années et la plus farouche détermination, pour parvenir à remettre dans la bonne direction une nation qui serait engagée selon une mauvaise tendance, et que, quant cela commence à aller mal, comme c’est manifestement le cas en ce moment, c’est fatalement pour longtemps, quoi qu’en diront les brêles politico-médiatiques qui nous promettent le paradis pour la fin de leur mandat.
La dégradation des choses en Europe va donc se poursuivre inexorablement, et ce, d’autant plus certainement que le coup de barre salvateur, politique nataliste ou politique d’immigration, n’a même pas encore été donné...
Les courbes qui traduisent l’évolution de la population mondiale à l’horizon de 2025, sont de ce point de vue, absolument vertigineuses, par ce qu’elles sous-entendent quant aux bouleversements géopolitiques décisifs qui se produiront forcément, selon cette évolution. Alors que cet horizon n’est guère si lointain et que pour la plupart d’entre nous, nous vivrons probablement ces événements, ces courbes confinent toutes à une inévitable marginalisation démographique du monde occidental, dont les conséquences seront absolument dramatiques pour lui, avertissement que convaincu de lui, celui-ci veut malgré tout continuer d’ignorer.
Car, si selon une hypothèse basse, tablant sur le fait qu’un développement généralisé est de nature, en provoquant une modification des mœurs, à faire baisser le taux de fécondité, notre planète comptera alors 8 milliards d’hommes, l’Union Européenne qui représente 60% de la population européenne, et qui compte aujourd’hui plus de 500 millions d’habitants, aura quant à elle perdu plusieurs dizaines de millions d’habitants, en ne représentant plus à cette époque que 6,5% de la population mondiale, selon ce que certains décrivent déjà comme étant son “crah démographique” à venir. Ceci, par le fait de nations telles que l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, et les états baltes, qui voient dès aujourd’hui leur population diminuer.
Plus grave encore, le fait que dans cette population européenne déjà en régression, le nombre de personnes ayant plus de 80 ans, va doubler d’ici là, et que les plus de soixante cinq ans représenteront 30% de cette population, lui faisant grandement perdre de son dynamisme. Les sociétés européennes deviendront alors absolument ingérables, tant quant aux nécessités économiques que quant aux équilibres budgétaires.
Quant à l’hypothèse haute, tablant sur le fait que les progrès sanitaires et la suffisance alimentaire vont faire considérablement baisser la mortalité dans les nations du sud, elle fait état d’une population mondiale qui atteindrait 12 milliards d’hommes pour l’horizon 2025, dont l’Afrique et l’Asie en représenteraient alors plus des trois-quarts...!
C’est ainsi que si en 1952, au temps béni des colonies, le continent africain tout entier ne comptait en ses immensités, en tout et pour tout que 220 millions d’hommes, ce qui alors ne représentait même pas la moitié de la population européenne de l’époque, en ayant atteint le milliard d’habitant en 2009, il a déjà multiplié par presque cinq fois sa population depuis cette date, et les choses continuant ainsi, il est clair que tôt ou tard, et même si certains s’acharnent à en reculer l’échéance, les rapports de l’Europe à l’Afrique ne manqueront pas de basculer...
Et c’est précisément cet écrasement démographique annoncé du monde occidental, avec toutes les conséquences inévitables et dramatiques pour lui, du fait qu’il s’accompagne d’une perte totale de dynamisme et d’efficacité corrélative au vieillissement de sa population, qui préoccupe et angoisse fortement ceux qui ont pour métier de prévoir, et de prendre toutes les mesures conservatoires pour éviter à leurs nations de se retrouver, soit militairement, soit économiquement, soit démographiquement, sous des bottes étrangères...
Ces hommes au service de leur nation ne peuvent que constater avec désolation, qu’incapables de faire face à la propagande de ces “modernistes” avec leur idées éthérées, qui ont relégué le fait de fonder famille et d’avoir des enfants, à la marge des préoccupations humaines, aucun gouvernement n’a su mener en son temps une politique nataliste, et que la solution de recours, l’appel à l’immigration, constituerait un remède que la population jugerait à coup sûr, comme étant encore bien pire que le mal. Il n’est qu’à constater à ce sujet que dans ce pays, il ne suffit à un leader politique que de promettre de jeter les étrangers, et même tout ce qui ressemble à des étrangers, par dessus bord, pour aussitôt progresser dans les sondages, et se garantir ainsi de faire grande carrière...
Dès lors quoi faire ?
Leur faut-il attendre sans rien faire, sans rien tenter, sans même tirer une cartouche, constater jour après jour, semaine après semaine, la régression économique, sociale et surtout culturelle, de leur nation, sa descente aux enfers, l’effacement graduel de sa civilisation et la désespérance de ses citoyens, laquelle comme il est facile de le comprendre, ne pourrait être qu’un prélude à leur affrontement sanglant ?
En concurrence avec ces nationalistes, mais en proie aux mêmes angoisses, il y a ceux qui enivrés de théories mystico-religieuses les établissant comme seigneurs sur cette Terre, considèrent que leur vocation est d’établir leur domination définitive sur celle-ci. Ceux-là luttent quant à eux contre le fait des “nations”, tel que celles-ci constituent autant d’obstacles à la réalisation de leur funeste projet, et ils n’ont de cesse de s’employer à les détruire. Mais, regroupés dans des officines mystico-mafieuses grâce auxquelles ils sont parvenus à établir leur domination sur tout l’occident, ils envisagent de se servir de celui-ci comme instrument de puissance, pour l’établissement de leur domination universelle. Dès lors, l’affaiblissement de l’occident les condamne au renoncement de leur rêve démoniaque.
Pour tous ces gens, dont leur alliance objective contre les “colorés” du sud montrera bien vite ses limites, il ne peut y avoir qu’une action susceptible de leur apporter le salut, c’est d’empêcher par tous les moyens, absolument tous, même les plus criminels et les plus crapuleux, la poursuite de la réalisation graduelle des puissances qui demain, les écraseront...
Ce sont les mystico-mafieux, les véritables maitres de l’occident qui, grâce aux médias sur lesquels ils ont la haute main, sont parvenus à placer leur agents à la tête de tous les partis gouvernementaux, en réussissant le coup de maitre que constitue l’illusion totale dans laquelle se trouvent plongés les peuples européens, d’avoir des dirigeants au service de leurs nations, et qu’ils se seraient librement choisis par le jeu des institutions démocratiques, qui vont les premiers prendre les initiatives...
La mise en œuvre de leur stratégie, dont le premier volet sera d’avoir empêché et retardé jusqu’à aujourd’hui, par l’utilisation de tout un peuple de mercenaires qu’on rétribue en lui reconnaissant le droit de s’accaparer la terre des autres, par le soutient aux régimes les plus rétrogrades, par la déstabilisation des républiques laïques, l’assassinat de leurs chefs, et l’instrumentalisation de nombreux conflits en armant les deux adversaires pour que cela dure, la constitution d’un puissant monde arabo-musulman de plus d’un milliard d’hommes, et fort de sa ressource pétrolière, est déjà assez ancienne.
Il y eut parallèlement l’attaque contre l’empire soviétique dont la puissante armée aurait pu constituer un obstacle à la réalisation du plan. Mais cet empire se trouvait déjà miné de l’intérieur à cause des incohérences de son système politico-économique, de sorte que dans son démantèlement, on ne saurait faire correctement la part de ce qui relève de cette attaque opportuniste, et de ce qui relève de la maladie qui l’étreignait déjà.
Mais c’est alors que vint le gros morceau, la Chine.
Le talon d’Achille de ce géant était connu, son insuffisance énergétique...
C’est donc en s’employant à priver la Chine de ses approvisionnements énergétiques, que les mystico-mafieux se servant pour cela des nations traditionnellement bellicistes de l’occident qu’ils manipulent, vont tenter d’enrayer sa marche vers la toute puissance...
Le mode opératoire est parfaitement bien rôdé.
Il s’agit, une fois établie la liste des nations qui approvisionnent la Chine en produits énergétiques, de proclamer par un intense battage médiatique que ces nations, précisément celles-là et celles-là seules, sont gouvernées par de redoutables dictateurs, véritables monstres mangeurs d’enfants. Il s’agit ensuite, de fomenter des troubles à l’intérieur de ces nations au nom de divers mouvements de lutte armée contre la dictature, grassement subventionnés, pour entrainer une répression sur laquelle on s’appuiera pour démontrer à la face du monde, avec image de couveuses éventrées et d’enfants gazés, que le monstre procède au massacre de son propre peuple. Dès lors, l’obtention de la part conseil de sécurité d’un droit d’ingérence dite “humanitaire”, afin de protéger des populations civiles massacrées par le tyran, ne devient plus qu’une formalité, et c’est alors que la ronde des bombardements peut commencer...
C’est ainsi que le Soudan, pays fournisseur de la Chine, fut privé de la partie sud de son territoire où se trouvent les puits de pétrole, et ceci, au bénéfice des nègres du sud, contre les nègres du nord dont pour l’occasion, on a dit qu’il s’agissait d’arabes. C’est ainsi que la Côte d’Ivoire, qui avait accordé une concession à la Chine pour la recherche et l’exploitation de ses ressources pétrolières le long de ses côtes, fut placée sous le joug de factieux volontiers traitres à leur nation, à l’aide d’une rébellion armée d’une brutalité et d’une cruauté inouïe, soutenue par des “forces pacificatrices” étrangères et particulièrement françaises, venues nous a-t-on dit chasser le tyran et établir la démocratie. C’est ainsi que la Libye pays fournisseur de la Chine, fut écrasée sous les bombes et soumise à un régime de clans féodaux, là encore au nom de la démocratie, et fut dépouillée, tant de ses importantes réserves financières que de son pétrole, dont l’exploitation fut confiée à des sociétés occidentales.
Mais il y eut de sévères revers dans la mise en oeuvre de ce plan.
C’est ainsi que l’empoisonnement du leader vénézuélien, dont le pays est fournisseur de la Chine, ne put être exploité malgré toutes les manœuvres qui furent faites pour cela, car ce coup avait été prévu, et la succession du chef assurée de longue date. Quant au chef syrien, dont le pays est fournisseur de la Chine, s’il a pu conserver la confiance de son peuple et la fidélité de son armée, c’est parce que les citoyens de ce pays n’ont pas pu avaler ce bobard grotesque selon lequel, ceux qui furent depuis des décennies et même depuis plus d’un siècle et demi pour l’un d’eux, les pires ennemis historiques de leur nation, à savoir les Français, les Américains, et les mercenaires étatisés, seraient soudainement devenus, après un examen de conscience, les plus grands défenseurs de leur liberté et de leur sécurité.
Ce loupé syrien, qui met d’autant les assaillants sur les nerfs qu’il était inattendu, à des conséquences catastrophiques quant à leur plan, parce qu’il rend beaucoup plus difficile et périlleuse l’attaque finale qui devrait être portée contre l’Iran qui est quant à lui, le principal fournisseur de pétrole de la Chine, car ces syriens se trouvent soutenus par les Russes.
En effet, la tentative de constituer un clan supranational de “blancs”, sous la direction des mystico-mafieux, a justement été combattue par les nationalistes. Les blancs sud-africains tout d’abord, constamment soutenus dans leur politique d’apartheid, mais qui ont fini par comprendre que leur place dans ce dispositif était de constituer la première ligne de front, celle qui est appelée à être sacrifiée, ont pris conscience que face au milliard d’Africains, une lutte armée était vaine, mais surtout, que ces Africains en pleine croissance démographique et économique constitueraient pour eux dans l’avenir, des clients bien plus intéressants que cet l’occident en déconfiture économique. Ils ont donc fait le choix de s’arranger avec ces nègres, et de continuer tranquillement à s’enrichir, ce qu’ils ne manquent pas de faire.
Quant aux Russes, dont le nationalisme les pousse par tradition depuis longtemps déjà, à envoyer au goulag les mystico-mafieux apatrides, ils ont rapidement jugé que la vocation de la sainte Russie n’était pas de leur servir de “seconds couteaux”.
Les Indiens quant à eux, qui furent des décennies durant les fidèles alliés de l’occident face à la Chine, ont pris acte que c’est avec celle-ci que se situe désormais leur intérêt.
Quant aux Brésiliens, dont le pays a longtemps servi de base arrière pour les menées impérialistes à travers tout le continent, voici qu’ils se sont alliés aux “chavistes” dans une union économique.
Comble de malheur pour les mystico-mafieux et leur rêve de domination universelle, voici que ces quatre là sont précisément ceux qui se sont alliés à la Chine, pour former le Brics, le rouleau compresseur qui s’est mis en marche pour les écraser économiquement, en préparant une monnaie de réserve de substitution, qui ne laissera au dollar que plus rien de garantira et dont on pourra dès lors se passer, que la valeur des billets de Monopoly.
C’est donc l’alerte générale chez les mystico-mafieux, qui font donner de la voix aux brêles politico-médiatiques qui les représentent, pour dénoncer des ennemis en tous azimuts. Car, il leur faut faire absolument quelque chose, mais quoi ?
Ils ne peuvent évidemment pas s’en prendre directement à la Chine, ni à ses alliés officiels, ni même plus, à ses alliés objectifs dont celle-ci fait ses partenaires économiques.
Il leur faut faire une guerre, pour tenter d’arrêter la marche du rouleau compresseur qui s’avance vers eux, et qui provoquera tôt ou tard leur ruine totale, compte tenu que les sommes énormes qui constituent leur fortune ne sont que des jeux d’écritures sans aucune contrepartie sonnante et trébuchante, et qui hors de cette “convention” qui consiste à considérer leur libellé comme équivalent à de l’or, ne valent en réalité absolument rien.
Il leur faut faire une guerre pour empêcher leur défaite géostratégique totale, laquelle sonnerait le glas pour leur entreprise de domination universelle...
Oui mais voilà, faire une guerre où, contre qui, et de quelle façon, puisque les objectifs initiaux ont été rendus impossible ? C’est là que se situe leur drame actuel, ils n’en savent rien, et nous savons aujourd’hui que c’est dans une telle incertitude que fut décidée la guerre d’Irak, parce qu’ils ne savaient déjà pas quoi faire, et qu’il leur fallait faire quelque chose...
Dans ces conditions, ce qu’ils décideront de faire, ne sera et ne pourra être qu’un coup de folie, et il nous faut nous y attendre...
Paris, le 24 aout 2013
Richard Pulvar
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