Monsieur
ou Madame le chef d'établissement
[Nom
et adresse de l'établissement]
[Nom
de la ville] le ../../..
Objet :
Journée de Retrait de l’École
du mois de mars 2014
Monsieur
ou Madame,
Nous
tenions à vous informer qu’au cours du mois de mars 2014 se
déroulera une nouvelle «JRE ».
Pour
rappel, la JRE est la Journée
de Retrait de l’École pour l’interdiction de la théorie du
genre dans tous les établissements scolaires publics ou privés sous
contrat.
Depuis
le mois de janvier 2014, nous avons décidé de retirer nos enfants
de l’école un
jour par mois pour
l'interdiction de la mise en œuvre et de l'enseignement sournois de
la théorie du genre à l’école depuis la maternelle jusqu’au
lycée (voir
notamment le rapport Teychenné, le dossier du SNUipp-FSU).
Cette mise en œuvre se cache derrière les programmes de lutte à
l'école pour « l'égalité fille-garçon », « de
déconstruction des stéréotypes et de lutte contre les
discriminations LGBTphobes » notamment.
Nous
estimons que l'école outrepasse ses prérogatives. Les
établissements scolaires n'ont pas pour vocation d'inciter les
enfants qui vous sont confiés à troubler leur identité sexuelle
sous prétexte de liberté et d 'égalité, et de surcroît de
les faire prendre en charge par des militants LGBT sur les heures de
cours.
En
effet, nous considérons qu’en agissant ainsi, l’école ne
respecte pas le principe de neutralité
pourtant inscrit au Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946
et ayant valeur constitutionnelle.
Il
est important de souligner que cette journée d’absence mensuelle
est parfaitement
légale
puisqu’elle s’inscrit dans le cadre des « absences
autorisées » par le Ministère de le l’Education Nationale
d'une part et que d'autre part une journée d'absence sous la
responsablité des parents, pour quelque motif que ce soit, n'est pas
un délit scolaire ! Sauf dans une société totalitaire.(cf.
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1899.xhtml#N10094).
En
revanche, sont parfaitement illégales toutes les représailles qui
pourraient être infligées aux parents ou aux enfants participant à
cette journée.
Suite
aux deux premières JRE de janvier et de février 2014, il a été
constaté dans plusieurs villes les faits suivants :
- Convocation de parents par des chefs d'établissement et des inspecteurs d'académie ;
- Intervention de gendarmes à l'appel du chef d'établissement pour relever les noms des enfants absents ;
- Humiliations et intimidations diverses sur les personnes des enfants en l'absence de leurs parents (interrogatoires incessants, parfois jusqu'aux larmes de l'enfant, attribution de zéros, de punitions, d'heures de colle etc.);
- Pressions et menaces multiples (menace de suppression de la CAF, menace de faire appel à la police, dénonciation aux services sociaux, etc...)
Dans
tous les cas, l'administration scolaire que vous représentez n'est
pas autorisée à terroriser des parents soucieux de sauver leurs
enfants de l'idéologie du genre en participant à la journée de
retrait.
Toutes
ces manœuvres déshonorent non seulement leurs auteurs et l'école
publique mais sont aussi parfaitement ILLEGALES. Elles ne reposent
sur aucun texte de loi et sont parfaitement injustifiables.
Par
conséquent, si un tel comportement venait à se produire [ou à se
reproduire] dans votre établissement par un membre du personnel
enseignant ou par vous-même, un courrier sera aussitôt envoyé au
recteur de votre académie.
De
plus, nous ferons appel immédiatement aux avocats du mouvement JRE
afin qu’ils introduisent un recours
devant le tribunal administratif.
Pour
le comité de soutien JRE
de
[nom de votre ville]
Signatures
des membres de la délégation de parents.
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